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jeudi 1 octobre 2015

Punica : Connecting People

La fabuleuse histoire de l'Alphabet

Nouvel épisode de la "théorie (kabyle) du cône". 
C'est ici la théorie (kabyle) du Puits qui va nous aider à comprendre la vraie histoire de l'apparition du premier alphabet, càd l'alphabet phénicien, qui malgré son adresse géographique indiscutable nord-africaine, càd punique, a été affecté en Phénicie orientale par les linguistes officiels et a été de facto récupéré par les camarades sémites qui se targuent d'être les auteurs du premier alphabet (consonantique). Et, bien entendu, l'immense Egypte ancienne n'y est pour rien dans cette invention de l'avis de ces camarades. Cette relation non-consentie entre le vrai premier alphabet et ses faux auteurs ne pouvait pas durer l'éternité...

L'hypothèse (kabyle) concernant la vraie origine du premier alphabet dit phénicien consiste en deux points :
1. le terme (adjectif) "phénicien" ne désignerait pas une origine géographique et encore moins ethnique ; il indiquerait plutôt le type d'alphabet, d'écritures, en l'occurrence l'alphabet phénicien serait l'aphabet conique (cône/puits, etc.), comparez par opposition à l'écriture cursive ou l'alphabet cunéiforme (en forme de coins) justement très répandus chez les sémites et peuples d'Asie mineure. Pour rappel, thifinagh "les phéniciennes ou les puniques" en berbère (tamacheq/touareg) signifie tout simplement "les écritures", ce qui nous amène à dire qu'il s'agit d'un nom commun et non pas d'une désignation géographique ou ethnique ; 
2. cet alphabet phénicien, le premier dans l'histoire de l'humanité, serait, j'en suis sûr, dérivé de l'ancien égyptien, entièrement ou partiellement ; en tout cas, le Alpha+Bêta ou Alphaber vient très certainement de Per-Ankh (maison de la vie), je ne sais pas s'il peut se lire Ankh-Per.
Per-Ankh serait l'alphabet, alpha-bêta ou bêta-alpha dans l'ordre inverse.
On a vu dans le billet précédent que PYR- dans le terme pyramide serait ce même PR égyptien ancien, un puits, d'où lvir en kabyle et al-bi1r en arabe pour le puits : les hillaliens ont fait main basse sur cette racine égyptienne PR et ce terme Pyr, bir pour le déclarer comme étant un vernaculaire arabe ! Risibles qu'ils sont ! 
Celui qui vole ne le fait pas une seule fois, et voilà cette racine égyptienne ancienne a été reprise par les camarades sémites arabes et hébreux, là aussi en la déclarant comme la leur et emprunté par le grec et le latin : 
PR (maison) a donné Bêta, aussi Beth en phénicien, bayt en arabe, bayit en hébreu, et bayt en proto-sémitique (avec le même sens de "maison") selon les linguistes officiels, alors que l'origine égyptienne, antérieure à celle des camarades sémites, est évidente !  
Mieux encore, le terme hébreu, la langue hébraïque (dite al-3abria en arabe) vient de la notion de puits (égyptien), pyr- dans pyramide, lvir en kabyle, al-bi1r (puits) en arabe, c'est une libra (balance en latin) : l'hébreu ne serait pas seul dans ce cas, le Puits (et la Libra probablement aussi) serait synonyme d'Ecriture, et par extension d'Alphabet. 

Per-Ankh en ancien égyptien, traduit littéralement par les égyptologues, qui sont loin d'avoir compris sur quoi vraiment ils travaillent, comme "Maison de Vie" pourrait prendre d'autres sens, dans notre cas précis le sen suivant :
Per-Ankh (maison de vie) ~ "maison de la parole" pour dire "écriture" !, et alphabet par extension.
C'est ça qu'il faut essayer de comprendre dans l'ancien égyptien !
Dans le billet précédent, on a déniché la lettre L ou lambda (lamedh en phénicien), qui est un cône avec le sommet vers le haut ; là nous allons voir sa variante symétrique, un cône le sommet vers le bas, càd :

C'est aussi le symbole du chiffre romain 5. 
- le kabyle utilise le son V (idem en grec B est prononcé V) et non pas B comme les sémitiques : beth ou bêta serait simplement Vita à comparer à Victoire et Vita (Vie) en latin : ici les choses se compliquent car dans Per-Ankh (maison de vie) en ancien égyptien, ce n'est pas Per qui convient pour la comparaison mais Ankh (la vie) en ancien égyptien : on y reviendra pour élucider ce problème ;
- d'où vient le terme axam, akham (maison) en kabyle, en chaoui (berbère en général) ? Tout simplement de Cinq (5) que nous désignons par xamsa, khamsa comme en masri/arabe khamsa, sauf que le kabyle (berbère) a sauvegardé la mémoire de ce PR, per (maison) égyptien qui aurait la valeur de cinq (5) très probablement. Penta (5) en grec = Bêta, aussi. Ceci nous amène à faire le lien avec la khamsa, ou main de Fatma, un symbole égyptien et nordaf mais surtout pas arabe, les hillaliens arabo-islamistes le considèrent comme péché. Here we are ! Je pense que maintenant le lien entre Fatimides partis de Kabylie, les Phéniciens ou Puniques "venus" en Afrique du Nord et les Ptolémée (Lagides) "macédoniens" d'Egypte qui ont laissé des traces en Nordaf aussi (tombeau de la fille de Cléopatre près de Tipaza) est établi dans l'espace (linguistique) malgré les époques qui les séparent officiellement : le premier alphabet dit phénicien serait à mon avis apparu durant une époque dont les indices se trouveraient dans l'histoire des Fatimides, des Ptolémée et, bien entendu, des Phéniciens (Puniques). 
NB : XM (kh.m) de axam (maison) et xamsa (5) serait comparable à la racine d'alliance kabyle QN : qen (attacher, lier, bander (les yeux)). Le terme "phénicien" est à chercher peut-être dans cette racine QN, XM et 5. D'autre part, Punica, donc strictement nordaf, est à rapprocher de la notion de puits (anou) et de phonétique/dire/parler (ini) en kabyle et berbère en général. On y reviendra.

La langue parlé a servi et sert à communiquer écrite ; la langue écrite c'est du connecting people et pas seulement : science, religions, etc. Alphabet est avant tout une union, une liaison, comme Per+Ankh (maison de vie) en ancien égyptien. Per ayant donné Bêta, Veta et Per-Ankh pouvant être aussi "maison de la parole" pour signifier "écriture", je pense que nous sommes dans le droit de supposer que le terme fetta, l'fetta (argent métal) en kabyle et fadha (argent métal) en masri/arabe serait issu aussi de Per (maison), Pyr (puits) et la lettre Bêta (V) ; et le meilleur symbole de cette union Alphabet serait le bijou kabyle exclusivement en Argent métal + Corail ! Plus largement, l'invention du premier alphabet dit phénicien pourrait être comparée à l'invention des alliages, et ce que nous appelons fetta (argent métal) pourrait avoir désigné le bronze, alliage de cuivre et d'étain. Et si le premier alphabet consonantique dit phénicien était apparu à l'âge du bronze ???