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mercredi 21 octobre 2015

LE VRAI ALADIN

Wonder Kid, Golden voice

Il y a longtemps l'immense civilisation des anciens Égyptiens est tombée. Son héritage aussi est tombé... aux mains de nouvelles civilisations ou présumées comme telles. Ce qui reste indéniablement la propriété intellectuelle des anciens Égyptiens, comme les Pyramides de Gizeh, ne pouvait être domestiqué par leurs successeurs et/ou envahisseurs de l'Egypte. Par contre, il en va autrement du patrimoine immatériel, par exemple les sciences, la religion, la littérature, etc, un butin facile à recycler pour celui qui s'en est saisi sans laisser de traces de ce plagiat, de ce vol de mémoire. En effet, il a suffi de tout traduire en une nouvelle langue orientale (arabe en l'occurrence) pour faire oublier l'Egypte ancienne, pour que plus personne ne se doute de la supercherie. Vous avez
Le conte des Mille et Une Nuits, avec ses "annexes" Aladin ou la lampe merveilleuse, Sindbad le marin, Ali Baba et les 40 voleurs, est, nous dit-on, un recueil anonyme écrit en langue arabe de contes populaires d'origine arabe, persane, indienne. C'est ça l'arabocentrisme des derniers siècles lorsqu'on attribue aux arabes les inventions d'autrui, comme les chiffres "arabes" (la belle blague !) ; et quand ce n'est pas arabe, c'est persan ; et quand persan ne suffit pas, eh bien il y a indien. Pas un mot sur la Chine dans pareils cas, et surtout rien, zéro mention sur l'immense Egypte ancienne. C'est plus que navrant, c'est révoltant ! Et cette duperie ne pouvait pas durer toute l'éternité...
Vous reconnaissez sans doute ce personnage de Disney tiré du conte "arabe" sur le dessin ci-dessus : Aladin, sa lampe merveilleuse d'où sort le djinn. Eh bien c'est l'exemple parfait pour faire chuter les usurpateurs de leur tapis volant et les faire tomber sur le cul de la réalité des choses. 
Il est préférable de relire le billet précédent sur Toutânkhamon et son miroir pour mieux comprendre certaines choses. Sinon, pas grave, retenez l'essentiel de ce qui va suivre. 
Dans le système "binaire égyptien" Per-Ankh, la partie de la croix ansée Ankh "vie" est la partie ludique, merveilleuse et magique, c'est là que se trouveraient les fables, les contes (Cendrillon, Blancheneige, Le grain magique (kab), etc.), les anges, les fées, les merveilles, les rêves, les jeux, le mariage (rite nuptial), les miracles, ect : c'est le wonderful world, le monde paradisiaque où s'exaucent les rêves des enfants en qlq sorte. Revoyons le miroir en Ankh faisant partie du trésor sorti du tombeau de Toutânkhamon :
C'est ce miroir Ankh l'équivalent de la lampe merveilleuse dans le conte d'Aladin.
Les camarades arabes et autres orientaux auraient du au moins s'inventer leur propre lampe qui ressemblerait à la croix ansée Ankh pour camoufler ce plagiat, il n'en est rien. Alors, dans quelle tradition méditerranéenne l'on retrouve ce miroir Ankh sous forme d'une lampe ? 
Exact, en Crète minoenne et en Kabylie même de nos jours. La lampe à huile d'olive de la mariée ou le chandelier nuptial kabyle (à l'arrière-plan sur l'image) ou crétois dont j'ai parlé sur l'ancien blog il y a des années en arrière en désignant par intuition cette lampe kabyle et crétoise par "la lampe merveilleuse", et c'en est une fichtre
Donc le premier indice est déjà en poche : lampe merveilleuse d'Aladin = miroir Ankh de Toutânkhamon ~ lampe à huile d'olive représentant la mariée chez les Kabyles et jadis chez les Minoens de Crète.
Maintenant il faut se concentrer sur le cartouche avec le nom de Toutânkhamon devenu, j'insiste, pharaon à l'âge de 9 ans, càd un enfant roi, un cas exceptionnel dans l'histoire de l'Egypte ancienne. Le nom de ce jeune pharaon est composé de Tout + Ankh "vie" + Amon. On peut supposer avec certitude quasiment que le nom du dieu Amon des anciens Egyptiens est celui qui a donné Imen "la foi" en kabyle, en masri/arabe et qui fut remplacé par l'arabe Din' "la foi, la religion". Déjà on a la terminaison du nom de Toutânkhamon dans une version ultérieure de l'Egypte arabisée. Etsi Tout demeure un mystère dans le nom de ce jeune pharaon, le reste nous incite à faire le lien :
Tout-Ankh-Amon ~ Ala-Din, Aladin ou Aladdin
C'est Toutânkhamon qui aurait inspiré le personnage Aladin, son nom en partie (Ankhamon) aurai donné Aladin, son miroir magique Ankh la lampe merveilleuse avec un djinn en son sein !  
Maintenant il faut trouver l'explication, le sens exact du nom partiel (Ankhamon) de Toutânkhamon qui a inspiré le personnage d'Aladin. L'hypothèse la plus probable est la suivante :
Tout-Ankhamon ~ Enfant prodige, wunderkind ou wonder kid si vous voulez :)
Un enfant prodige, voire un génie ou un crack, un surdoué, car devenu roi alors qu'il n'était qu'un enfant de 9 ans ? Ou est-ce parce qu'il s'agit de "l'enfant élu", un peu comme chez les bouddhistes tibétains pour la désignation du Dalaï-Lama qui y voient en l'enfant élu la réincarnation du Dalaï-Lama, hypothèse fiable surtout quand on sait que le nom Toutânkhamon est traduit par les Egyptologues comme "Image vivante d'Amon", càd la "Réincarnation d'Amon".

Il y aurait d'autres noms, titres autre qu'Aladin qui seraient dérivés du nom de Toutânkhamon, par exemple Sultan. Mais c'est vers un détail important que je voudrais diriger votre attention : le djinn qui habite la lampe merveilleuse d'Aladin. Pour le décrypter, il faut revenir d'Egypte en Kabylie, en Nordaf. Les noces de ushen "chacal, renard au figuré, qlq'un de rusé, malin ou de très intelligent, un génie" en kabyle c'est quand l'arc-en-ciel (la mariée du dieu Anzar) apparaît entre le soleil et les gouttes de pluie. Eh bien, le djinn de la lampe va s'aligner sur ce ushen "chacul, renard/malin/génie" kabyle, et le calque des maures-"arabes" nordafs sur les noces de ushen en kabyle par l'expression "3ars a-dib" où dib en arabe nordaf (marocain, algérien) est l'équivalent de ushen "chacal, renard" en kab, alors qu'en arabe des vrais arabes dhi1b, dib c'est le loup. L'intérêt est que la même racine en arabe désigne l'Or : dhahb en masri/arane, repris en kabyle comme d'hev. C'est à dire qu'on aurait une relation Djinn - Ushen "chacal, renard" en kab = Dib en argot nordaf - Dhahb "Or" en masri/arabe. C'est donc un génie en or le djinn de la lampe merveilleuse, et l'Or est un élément clé dans l'histoire de Toutânkhamon devenu Aladin. 
Aurum en latin pour l'or, a-wragh "Or, jaune" en kabyle et berbère, en lien avec aurore peut-être, qui aurait probablement la signification a-wragh "jaune, or" en kab/berbère ~ oracle, voire miracle, merveille ; et orare "parler" dans oracle est à coup sûr le même que urar "jeu, chant (nuptial de femmes)" en kabyle. La couleur jaune, à défaut d'or, en sémitiques asfar, sphar ne renverrait-elle pas à l'esprit ? L'Or nous montre comment Toutânkhamon est devenu Aladin au moyen orient puis, plus à l'est, il aurait donné en turc et en tatare Altyn "l'Or", voire même ZLT en slaves pour zoloto "or" en russe par exemple, zloty monnaie polonaise, le nom Zlatan dans les Balkans, etc. 

Le lien entre l'Or et l'Orateur nous conduit à conclure à la parole d'or ou à la Bouche d'Or, comme pour Dion de Pruse par exemple chez les Grecs anciens. On pourrait supposer que le rhéteur, orateur ou oracle à la bouche d'or serait probablement à chercher parmi les messagers des dieux, les prophètes des différentes religions. L'on dit aussi que la vérité sort de la bouche des enfants. Il y a un enfant qui nous intéresse tout particulièrement : l'enfant roi, le jeune pharaon Toutânkhamon qui serait un wunderkind, enfant prodige, un génie. Mais quel génie ? Un génie à la bouche d'or ou tout simplement un enfant prodige à la voix d'or ?  Le kabyle thi-warmin "les angines" avec la même racine WR que awragh "jaune, Or" m'oblige à faire le raccourci entre ange et angines surtout qu'il s'agit de la voix, ici la voix angélique de Toutânkhamon probablement.

Toutânkhamon aurait été en tout cas un el pibe de oro (gamin en or) qui a marqué son époque et qui continue de fasciner les amoureux de l'histoire de l'Egypte ancienne et de l'humanité. C'est peut-être la voix angélique de Toutânkhamon, avec des cordes vocales toutes en or ?, qui permettra de rendre à César ce qui appartient à César, et à l'Egypte ancienne sa mémoire pillée par les 40 voleurs et usurpateurs.