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samedi 26 septembre 2015

HYDRA

De vivre et d'exister...

A vrai dire, j'étais sur la trace de que j'appellerais "la théorie du cône" toute en optique. Mais les chemins de la pensée sont impénétrables, et je me retrouve avec "la théorie du puits" qui ouvre tout un pan jusque-là insoupçonnable de toute l'importance qu'avait jadis la Lune dans le lexique et les croyances des anciens. Il y a tant de coeur, d'amour, de liberté, de noblesse ! Et ce n'est pas tout ! Aujourd'hui, je voudrais partager avec vous une "découverte", à mon sens très intéressante, qui pourra nous aider à mieux comprendre notre passé, nos langues, nos cultures respectives et nos croyances. Cette déduction est simple à formuler :
Libra (balance) en latin = Hydra du grec hudor (eau)
Dire que c'est un trésor qui cache une foison de notions, c'est faire preuve de pessimisme ! On expliquera et exploitera ce filon un peu plus tard, mais on peut dès à présent formuler des rapprochements intéressants :
Eau = Hydra, Hydre (thallafsa en kabyle) = Libra (Balance) = Justice, égalité, équilibre
Pour mémoriser cette relation Libra = Hydra, il faut tout simplement coupler la racine d'Exister et de Vivre en kabyle, soit LL et DR, respectivement :  L+DR, ILI-DER, ou Lidra, ainsi on peut mémoriser très facilement cette relation Libra/balance = Hydre/eau. Vous savez à quoi me fait penser cette union Exister + Vivre, L+DR en kab ? A ceci :
Per-Ankh (maison de vie) en ancien égyptien. Mais est-ce la bonne interprétation ? A mon sens, non, car la fonctionnalité n'est pas dévoilée. Ce Per-Ankh traduit comme "maison de vie" par les égyptologues officiels, pourrait être l'équivalent de ce que nous appelons désormais le "Palais de justice" !  A propos, adhel (égal; équivalent) en kab ou 3adala (justice) en masri/arabe seraient une variante de hydra/libra ; idem le kabyle adherghal (aveugle) contiendrait DR ou hydra en préfixe adher : adherghal = adher, adherg (hydra/libra) + al (singulier de allen = yeux) = yeux bandés pour la justice ?
                                                           Version Soprano d'Amel Brahim-Djelloul
Libra-Hydra, Per-Ankh (maison de vie, palais de justice ?) attestent non seulement la justice, l'égalité, mais la légalité aussi. Son symbole chez les Kabs ? La cour ! hara, lhara (cour). Il y a celui qui est né dehors, c'est un bâtard ;  il y a celui qui est né dans lhara (la cour), dans la légalité, il est noble, libre car légitime : c'est l'enfant légitime tant attendu comme le chante le bien nommé Dda Yidhir (Idir). Le terme hara/lhara (cour) serait clairement en relation avec libra (balance)-hydra. Vous ne pouvez imaginer quelle surprise nous attend derrière ce mot ! On y reviendra ultérieurement. 

Bon week-end, nobles citoyens !

dimanche 20 septembre 2015

ACOUSTIC

Les sons tropiques

Des billets précédents, on en garde la vague-onde, le cône-puits. Il pourrait prendre la forme d'un faisceau de lumière, ou d'un mégaphone pour ce qui est du son. On aura le même cône en reliant la Terre à la Lune, comme dans une lunette ou longue-vue...

Le couple Terre-Lune tournant autour du Soleil a toujours offert aux hommes la possibilité de mieux comprendre le monde qui les entoure. Vous n'avez peut-être pas entendu d'Aristarque, mais vous devez certainement avoir lu ou entendu parler des expériences d'Eratosthène, effectuées en Egypte durant le règne des Ptolémée. Vous savez ce qui m'intéresse tout particulièrement dans l'expérience de ce dernier ?  Le puits de Syène (Assouan), sur le tropique, et le phare d'Alexandrie. On verra pourquoi le moment venu. Pour le moment, voici une version ludique de ce qui pourrait être une interprétation des notions de mécanique céleste dans le quotidien des hommes, dans leurs traditions, leur folklore. J'espère que vous avez l'oreille musicale :)
La Terre, une sphère avec ses 2 pôles (nord, surd), ses 2 Tropiques (cancer, capricorne) et son équateur. Un peu de musique maintenant...
Vous voulez voir le Tropique ? Le voici : 
Darbouka = tropique. Sans blagues !
Un cône-puits à sons, percussions. Vous voulez du rythme ? Derbouka kabyle, darbouka libanaise, et même une danse sur derbouka

Vous voulez peut-être vouloir l'équateur, ou plutôt sa forme musicale ? La voici :
http://s738.photobucket.com/user/manumultimedia/media/GuitarraFlamenca01.jpg.html
équateur = guitare 
La guitare, la mandole ou le luth n'ont pas un cône-puits, remarquez, c'est plus vers la forme d'une pomme ou d'une poire qu'ils évoquent.  

On peut supposer aussi que l'ghidha (instrument à vent) sorte de zurna ou l'ghita teylewt (cornemuse kabyle) seraient en relation soit avec l'équateur, soit avec le tropique du Capricone, car ghad, ghadT est caprin en kabyle/berbère, par ex. tha-ghadT (chèvre). La notion de Concert (de musique) ne serait-elle pas issue (du tropique) du cancer ?

Les scientifiques contemporains font des efforts pour populariser et vulgariser la science et ce pour rendre compréhensibles au grand public des choses trop compliquées. On voit bien que les anciens en faisaient de même, la mécanique céleste ayant été folklorisée, sans doute pour mieux capter les ondes du savoir...

Je vous laisse faire la fête avec les Kabs ! Soit avec le son du tropique de chèvre de lghita, avec la zorna, avec les troubadours kabyles traditionnels (idhebalen) quoi ! 
Bon dimanche !

samedi 19 septembre 2015

LA VAGUE

Once upon a time, le Temps...

Attention ! Il faut avoir suivi les derniers billets en dates pour pouvoir comprendre ce qui va suivre. Épuisant quand même de la chercher à Newton, on finit par tomber dans ses pommes :) However, le jeu vaut la chandelle et l'effort finira par être récompensé, donc on poursuit notre bonhomme de chemin pour non pas prendre en défaut mais en photo :) Sir Isaac Newton, pour le mieux comprendre tout simplement

La découverte du spectre de la lumière visible constitue le talon d'Achille de l'histoire officielle de Newton, j'en ai parlé durant les deux dernières années sur l'ancien blog. Les autres "faits de science" de Newton, notamment le Calcul, la Gravitation et le Calcul en général seraient d'une certaine façon liés à l'alchimie, à la découverte du spectre de la lumière visible. On peut se prendre pour un alchimiste ou même un limier anglois pour essayer de lever le voile sur la vraie histoire de Newton, à commencer par sa vraie identité (perso, je considère que Isaac Newton serait un pseudonyme car trop évocateur),  ou se métamorphoser en génie, en ogre ou... marin. 
Une chanson de CSB ("maître saint-bémol :)) pour mettre les pieds dans l'eau ! Nous, on veut un génie au pied marin, ça serait parfait. Oui, un marin de rêve (argonaute vu côté kabyle), un marin génial à la recherche de la toison d'or. On laissera les explications pour une autre occasion, une chose est quasiment acquise : Jason, Iasson le plus réputé des argonautes des Grecs anciens serait ce que le kabyle désigne par ushen (1.chacal, 1. Renard, rusé, génie) qui a donné les patronymes correspondants transcrits à la française Ouchen, Ouchène. NB: Ce même terme, on l'a expliqué sur l'ancien blog, est lié au Ciel (igeni, ijéni), à la notion d'Echelle. Dans notre cas, c'est plus le bélier que sa toison qui nous intéresse au vu de la relation Bélier-Balance évoquée dans les récents posts. 

Vostok
C'est par un mot russe que la pêche a commencé : vostok (orient, est), avec le préfixe vos- que l'on retrouve dans vos'khod (levant) notamment. Les Russes m'ont appris leur langue, il y a un bon moment ; le moment est venu de la leur apprendre ou plutôt de leur faire voir leur langue sous un autre angle de vue, le mien, de la même façon que je le fais pour la langue kabyle.
Ce préfixe Vos- (lever, soulever vers le haut, re-) est comparable au poids (Ves') et à la balance (Vessy) en russe même, mais surtout à d'autres mots dans d'autres langues. Voici le "panier de notions" correspondant :
Poids = important (porter, emporter), balance ~ vague, onde
Poids ~ Vague
Balance ~ Onde
C'est relativement facile à déchiffrer vu la traçabilité des mots : il suffit de comparer waage (balance) en allemand à la vague en français, ou bien lire le russe Волна [volna] "vague, onde" de façon latine, soit BLN, Balance probablement.
Les pieds dans l'eau, on a dit ! Quand on parle de Bas (racine WD, WT, KT en kab, Cata en grec) vs Haut (FL en kab), voire même de a-malou (ubac) vs a-samar (adret), on doit les interpréter autrement lorsqu'on les rapporte sur la mer : marée basse (qui se retire), marée haute (qui revient). La meilleure balance qui pourrait expliquer comment Newton aurait compris le phénomène de la gravitation un soir de clair de lune est celle que vous voyez sur l'illustration plus haut, ici le terme de Pendule serait plus approprié que Balance, il est le balancier de l'horloge par ex. C'est désormais la piste à privilégier par excellence pour comprendre la découverte de Newton.

Un petit tour en Kabylie maintenant. On est un peu "vieille école" en Kabylie, le bar ou la brasserie porte le nom de Tsverna (la Taverne) ! L'arrière pays kabyle est truffé de châteaux... d'eau, le réseau de stockage et de distribution d'eau potable ! Et pourquoi est-ce que le Kabyle n'a-t-il pas emprunté le terme français robinet ou vanne pour désigner le robinet d'eau potable, comme il le fait pour les termes apportés par la modernité et ses (nouvelles) infrastructures ? Pourquoi use-t-on du terme tha-verni-nt (tavernint) ? Bonne question !
VRN en kabyle est dans le verbe vren = tourner, pivoter, rotation ; VR est dans avridh (chemin/rue, fois/ time en anglois). La mémoire kabyle a sauvegardé le terme vernaculaire tavernint pour le robinet (du verbe de rotation vren) car tout simplement ça serait le même terme qui aurait été jadis utilisé pour les aqueducs avec l'eau acheminée du haut vers le bas de façon gravitaire. Ce robinet kabyle indique clairement la relation entre Rotation et Gravitation ! L'idée est celle d'un cône, celle d'un entonnoir : du haut vers le bas, on change d'échelle aussi.
Et ce verbe VRN de Rotation (vren) et de robinet (tavernint) donc Gravitaire en kabyle serait très familier aux européens, et pas seulement dans la taverne. Ell est en russe dans VRN de voronka (entonnoir), VLN de volna (vague, onde), dans balance donc, et surtout dans VRM en russe pour vrémia "le temps".   
La photo ci-dessus illustre bien le fond de ma pensée, du lien entre Gravitation et le Cône (entonnoir) ou le Tunnel du Temps, là où j'espère retrouver les chiffres et pas seulement le calcul de Newton.
Compliqué ? Vous avez vu un bateau porté par les vagues ou u surfeur sur le dos d'une vague ? Eh bien chaque objet pondérable, notre planète par exemple fait la même chose avec le Temps ou la Vague ou l'Onde du Temps, ou de de l'onde de l'Espace-Temps.
Ces notions on les retrouve jusque dans l'échiquier. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi est-ce que la même figurine, la Tour, est en double ? C'est elle la Porte, mais le robinet aussi, ce qui ouvre en tout cas :) ; c'est elle le Tunnel, c'est elle le char du Temps, le Temps, l'Heure probablement. Il faut maintenant regarder l'échiquier comme une échelle, une grille, une grille du temps peut-être qui sait.

Plus banalement maintenant. Taverne, Taverna de par son préfixe ne peut attester une origine latine, plutôt une origine kabyle (berbère ou punique) avec T affixe du féminin serait plus logique (tha en kab = la en fr.), d'autant plus que son équivalent latin dans ce cas serait la lettre L :
Taverne, Taberna ~ Laberna ou Libra de balance en latin !   
Lembudh (entonnoir) en kabyle, emprunté à l'italien ?, serait un Tempudh : temps, tempête ?
La Porte est synonyme de Balance. A propos, "celui qui ouvre", Ptah des Egyptiens anciens, serait logiquement celui qui pèse, un Peseur probablement, et je soupçonne aussi que ce serait un Messager (des dieux forcément), comme Hermès/Mercure : thivrathin (tibratin) "messages, missises, lettres" en kabyle devient Libratines, Lettres ? pour la forme latine.
La taverne peut prendre la forme d'un puits : lvir (puits) en kabyle est la Libra (balance) en latin, laisser les khorotos dire n'importe quoi sur soit disant l'origine masri/arabe al-bi1r (puits). Le puits est comme le cône, l'entonnoir ou le tourbillon, c'est une anti-vague, anti-onde, donc un récepteur alors que l'onde est un émetteur. Il en va de même pour levhar (mer) en kab et al-bahr (la mer) en masri/arabe en lien avec Libra et le puits aussi. Un puits est creusé avec des anneaux (cercles) allant dans l'ordre décroissant du haut vers le bas, tout le contraire d'un onde qui se propage dans l'ordre croissant, du plus petit au plus grand cercle. Quand on demande l'heure, on demande qlq part la libra (balance) latine, lvir (le puits) kabyle : le Temps.
Fafa pour terminer ! La France, Fafa pour les intimes (kabyles s'entend !), est un nom libre, car pays des Francs libres. C'est la même racine que VRN de rotation en kabyle ou de l'entonnoir (voronka) en russe, et du Temps donc. A mon sens, des hommes libres, il y en des deux côtés de la Balance, du Temps, sur les deux rives de la Méditerranée. FRN ou VRN seraient en relation avec Uran, Ouranos "le ciel étoilé" grec qui a donné naissance à Cronos mais pas à Chronos (à ne pas confondre, bous dit-on), le Temps, la Destinée. En kabyle, écrire, l'écriture et ce qui est écrit, la destinée (aru, thira, yura) serait plutôt en relation avec Ouranos en grec. En tamacheq (touareg), tifinagh (les écritures, l'alphabet) renvoie directement à "phénicien" ou "punique". C'est pour dire qu'on a désormais le pied marin et que l'on est près de découvrir l'explication du phénicien (écriture), l'alphabet phénicien, il nous faut juste un peu de Temps pour y arriver...

mercredi 16 septembre 2015

Apple 2.0

L'idée universelle

On va suivre la piste de Newton, Sir Isaac Newton. Quatre éléments essentiels, dont les découvertes attribuées à Newton, nous intéressent plus particulièrement : Gravity ou la loi universelle de la gravitation, le spectre visible de la lumière, le calcul en général et, bien entendu, la légende de la pomme de Newton et son identité (nom, prénom), Isaac Newton qui me laisse penser qu'il s'agirait d'un pseudonyme. 
https://whatcanilearntoday.files.wordpress.com/2012/04/103764056-1.jpg
La pomme de Newton donc. " D'après Voltaire, qui tenait le récit de Mme Conduitt, nièce de Newton, l'illustre astronome était assis dans son verger, au clair de lune, lorsqu'une pomme vint à tomber devant lui, et ce simple fait, en l'amenant à réfléchir sur la nature de la force singulière qui entraîne les corps proches de la Terre vers son centre, alors que la Lune, au contraire, ne tombe pas, lui aurait suggéré la première idée des lois de la gravitation." Cette légende est religieusement ancrée dans les esprits sans susciter pour autant une quelconque critique pouvant expliquer la parabole de la pomme. Eh bien, nous allons voir de quoi est faite la pomme, la pomme de Newton précisément.

Rappel :
Un tour en Kabylie, où, comme on l'a vu dans le billet précédent, "le fruit mûr tombe de lui-même" se retrouve dans la racine WD, voire WT, KT :
a-weDH = 1. atteindre, arriver à terme, mûrir ; 2. atteindre (provoquer) qlq'un
WD est dans wada = Bas : awdhay peut être celui d'en bas oui le juif/judéen ;
WT est dans weth, kath = battre, frapper
Cette racine WD, WT, KT en kabyle serait comparable à la racine grecque kata (vers le bas)
La racine opposée serait logiquement celle de Haut, FL :
fella, u'fella, su fella = haut, d'en haut, par/sur le haut
asfel = sacrifice
sfileth =  faire un voeu, jeter un sort : lien avec serment, Sibylle, sibyllin ?

Retenez ces deux racines, car on y reviendra plus loin dans le texte.

ISABELLA
L'étymologie officielle du prénom Isabelle, Elizabeth nous renvoie à la notion de serment en hébreu ; peut-être que le terme sacrifice aurait mieux convenu :) Toujours est-il que personnellement j'ai ma propre idée sur ce qu'est ce prénom Isabelle. D'abord, on a fait la rapprochement entre ce nom Isabelle, Isabella en romanes avec la notion russe de izobilié (abondance, opulence, fécondité). Ensuite, nous allons voir qu'Isabelle a une relation directe avec... Newton !
Y-BL du russe iabloko (pomme), A-PL de l'anglois apple (pomme) = S-BL d'Isabelle... et de Sibylle probablement aussi ! C'est à dire ceci :Isabelle = Pomme. Et celà me fait penser aux déesses de la Lune, de la fertilité. Mais c'est vers un personnage supposé historique que l'on va se tourner pour comprendre le nom de la pomme, d'Isabelle, Elizabeth.

Isabelle d'Espagne pour la couleur d'abord car il y est question de voeu, asfel en kab qui serait, vous l'aurez deviné, à comparer avec sfer (jaune) en sémitiques (arabe, hébreu) : c'est peut-être la piste du zéro, et celle de la toison d'or (awragh jaune/or en berbère). Par ailleurs, asfel (sacrifice) en kab, sfr (jaune) en sémitiques sont à rapprocher de Apple (pomme). On y reviendra une autre fois. Ensuite, il y a une autre Isabelle espagnole beaucoup plus connue auprès du grand public : Isabelle de Castille, dite Isabelle la Catholique. Voici la surprise du jour :
Isabelle la Catholique = Isabelle la Voyante/Devineresse
C'est exactement comme la Kahina en Afrique du Nord.
Pour Isabelle de Castille dite Isabelle la Catholique, tout est dans son prénom de pomme et dans l'adjectif catholique (du grec katholikos = universel, général) :
(une) catholique ~ (une) gadalka (voyante) en russe !
Le Catho est dans kata, cata (vers le bas) en grec, la même racine que WD, WT, KT de "bas" notamment en kabyle !
Bas = Voeu ; Bas = Cata (grec) : Catholique, Universel
La loi universelle de la gravitation découverte par Newton serait une loi "catholique", de "bas", de "voyance", sibylline et en lien avec la pomme (Isabelle) ! 
Cela fait trop de coïncidences pour que l'histoire de la pomme de Newton ne soit pas une allégorie.
Chez les Russes, on fait un voeu lorsque l'on observe la nouvelle Lune, le croissant naissant. Chez les Kabyles, jadis on faisait un voeu lorsque l'on voyait une étoile filante (météorite qui s'écrase dans l'atmosphère de la Terre). Les Perséides avec leur essaim d'étoiles filantes seraient sans doute la meilleur occasion pour de telles pratiques, car l'on a plus de chances que notre voeu soit exaucé, un peu comme à Noël :) Newton reçoit la pomme sur la caboche durant le clair de lune (donc à pleine Lune), peut-être a-t-il fait un voeu soudain exaucé...
La pomme de Newton serait peut-être une Idée, du grec idea (forme visible, aspect). La Lune ou le clair de lune ferait bien office de lampe après tout :) Il vous arrive de ne pas trouver un mot qui tourne au tour, ou avoir un mot sur le bout de la langue, sans pouvoir le trouver. Il en va de même pour une idée en général : elle tourne, gravite, mûrit (dans le cerveau probablement) avant de tomber d'elle-même comme un fruit mûr, une pomme par exemple. L'intelligence serait alors le pouvoir de faire accélérer la pensée, de faire graviter les germes d'idées afin qu'ils prennent forme et se matérialisent pour que jaillisse la lumière, les Lumières. C'est peut-être dans cette "pomme divine", dans l'idée ou l'intelligence (ou le cerveau), dans l'homme qu'il faudra aller chercher une explication inédite de la loi universelle de la gravitation, la loi divine du cerveau humain et/ou de sa moëlle épinière, qui sait !

mardi 15 septembre 2015

LIBRA

Newton en apesanteur

Septembre bat son plein, l'équinoxe d'automne dans un peu plus d'une semaine. 
Qlq part, pour ceux qui ont de la veine, c'est l'été indien qui commence.
Ici, sur ce blog, c'est l'été de Newton carrément :), et le moment est venu de faire voir des mûres et des pas vertes à certains camarades et autres perfides :), histoire de rétablir certaines vérités et l'équilibre des choses.
Vous avez suivi, j'espère, les derniers billets de ce blog. Nous allons essayer de comprendre ce qu'était la Balance, le poids, ainsi que l'importance de leur symbolique pour les hommes à différentes époques de l'histoire. Vous savez faire la différence entre la masse et le poids ?  Forcément, depuis la pomme de Newton ! P = mg où G est la valeur de la gravitation (9,81 sur notre planète). Maintenant vous allez déchanter, car croire à la pomme de Newton reviendrait à croire au père Noël, ça fait quand même rigolo pour un grand garçon :)
Voyons comment la langue kabyle peut expliquer cette notion de poids. Le kab utilise la même racine WD (c'est la racine du Bas "wada") ou le même terme (aweDH) pour désigner atteindre, arriver à terme + mûr ou cuit (à point). C'est l'idée du poids. Comment ? L'idée française à la rescousse : Le fruit mûr tombre de lui-même, mais il ne tombe pas dans la bouche : le Français narquois ironise sans doute, surtout que l'on sait que le fruit mûr tombe sur la caboche du perfide, du moins c'est le cas pour le célèbrissime des Anglois avec sa pomme :). Pour enfoncer le clou et aller chercher l'origine de la pesanteur, j'ajouterais tout simplement une légende à la photo que vous voyez ci-dessus : La feuille morte tombe d'elle-même.
La pesanteur liée au printemps, l'apesanteur serait étroitement liée à la période d'automne. C'est l'idée de départ.
Le nom de Newton serait probablement Automne et... Mouton ou Bélier :) 
Explications.
La notion de Poids serait étroitement liée à celle de Balance (bascule, libra). 
Les hommes auraient compris la notion de pesanteur, au moins, à une période située entre il y a 4000 et 2000 ans, soit entre -2000 avant JC et l'an zéro du calendrier chrétien (naissance  de JC), lorsque l'équinoxe de printemps entrait dans le Bélier, et donc l'équinoxe d'automne dans la Balance (Libra). C'est l'axe des équinoxes ou l'axe d'équilibre qui relie le signe de la Balance à son opposé, la Bélier. On en déduit automatiquement qu'à cette époque éloignée, le solstice d'été se trouvait dans le signe du Crabe, tandis que le solstice d'hiver se trouvait dans le Capricorne.

D'où vient le Peseur ? De l'Egypte ancienne, bien sûr, Osiris : c'est lui le bélier, le mouton sacrifié ou l'agneau de Dieu, bien avant JC, ou le sacrifice de l'aid el-kebir musulman (hasard du calendrier, cette année il arrive quasiment le jour de l'équinoxe d'automne) ou le mythe d'Abraham (Libram ou Libra ?) ! 

Le nom de l'automne en kab lekhrif est idem au masri/arabe al-kharif, idem à kharouf (mouton) en masri/arabe, a-kharfi (mouton) en kabyle, voire lexrif (les figues), ghrev (migration/disparition, voire ascension ?) en kab, ghorba en masri/arabe. Cette racine ovine XRF ne serait pas loin de celle de Gravity, Gravitation, simple coïncidence ?

Chose importante, il faut dorénavant raisonner ne termes non pas de Levant vs Couchant mais de Printemps vs Automne, Balance vs Bélier (entre il y a 4000 et 2000 ans), voire Pesanteur vs Apesanteur (d'où Ascension ?) lorsqu'il s'agit d'interpréter les désignations anciennes, égyptiennes notamment, telles que Occident ou Maghreb vs Orient (terme en lien avec Aries "bélier" en latin ?), "celui qui est à la tête des occidentaux" (donc des morts) pour Osiris ou Anubis des anciens Égyptiens, etc.
WZN pour wazn (poids), al-wazani (le peseur) en arabe et en persan, idem wzen (peser) en kabyle ne seraient qu'eun variante ultérieur du nom d'Osiris (WSR) ; cette même racine WZN se retrouve dans les langues européennes, le russe par exemple OSN pour Ossen (automne, justement) et (WTN) Automne ; le signe correspondant à l'équinoxe (automne, printemps) serait lié au mouton, bélier ou Ovis en latin qui se retrouve en slaves, notamment en russe pour Ovtsa (brebis), Oven (signe du Bélier), dans Vessy (balance), Vess (poids), Vesna (Printemps). 

Là on vient de montrer en gros - les détails techniques viendront après - l'origine de la compréhension par les hommes de la notion de Pesanteur, Gravitation (g = 9,81 sur Terre) à une période de l'histoire qui remonte à l'antiquité, bien avant les mythes du sacrifice des trois religions monopolistes (monothéistes quoi :)), et bien avant Newton, Mewton ? Mouton d'Automne ? Le prénom de Sir Newton n'est autre que... Isaac, comme le fils que son père Abraham voulait sacrifier. Coïncidence, vous dites ? Eh bien, non, ce ne serait pas une coïncidence, et toutes ses histoires montées de toutes pièces par les camarades religieux de tous bords et par les perfides, ne seraient que des piètres répliques d'une histoire fabuleuse, sans doute égyptienne ancienne !

La gravitation, la pesanteur en lien avec le poids, la balance. L'opposé aussi probablement. Libra (balance en latin) serait une balance vide, libre ? Libra, ou la liberté assimilée à l'apesanteur et inversement ?

PS
Les couleurs chaudes de l'automne en relation avec le bélier font naturellement naître l'idée de la toison d'or, mais là, c'est une toute autre histoire qui vous sera contée à la prochaine occasion.

dimanche 13 septembre 2015

LES DEUX BYZANCES

Les Peseurs de Lumières

Non, ce n'est pas Byzance, mais les Byzances ! Si vous avez lu ou parcouru le billet précèdent, vous aurez sans doute retenu la relation du kabyle Tizi avec la balance. La balance justement, c'est elle qui va nous permettre de jeter un autre regard sur l'histoire, et le résultat est tout simplement épatant !

Que voyons-nous sur la première illustration ci-dessus ?
Nous sommes aux portes de la Méditerranée orientale. 
Ici le pont portant le nom du conquérant Fatih Sultant Mehmet sur le détroit du Bosphore qui relie les deux rives, européenne et asiatique, de la ville d'Istanbul capitale des Turcs Ottomans, anciennement Constantinople, capitale des Byzantins.
Que voyons-nous sur la deuxième illustration ci-dessus ?
Nous sommes aux portes de la Méditerranée occidentale. 
Ici le détroit de Gibraltar, sans aucun pont physique pour relier les deux continents, les deux rives, européenne et africaine, à part le pont formé par la flotte du (soit- disant) conquérant de l'Andalousie, Tarek ibn Ziyad.  

Le parallèle est saisissant entre ces deux civilisations de Lumières, deux civilisations jumelles :
Byzance = Andaluz (Andalousie)
En réalité, l'impulsion du tout début est venu du très probable rapprochement du nom de Byzance (ville de Byzantion qui devint Constantinople puis Istanbul) de la notion de Balance (ou un Pont, un pied sur une rive, un autre pied sur l'autre), et peut-être même que ce type de brillante civilisation qui doit impérativement effectuer le lien entre deux continents, deux rives, serait synonyme de Renaissance. L'une, orientale, est d'expression grecque (langue) et de confession orthodoxe, l'autre, occidentale, est d'expression arabe (ou plutôt maure-arabe) et de confession musulmane.

Les capitales respectives de ces deux jumelles, de ces deux Byzances, ou deux Andalousies, à savoir Constantinople pour Byzance et Grenade pour l'Andaluz sont tombées aux mains des conquérants, turcs ottomans pour Constantinople et castillans/espagnols pour Grenade, quasimennt la même année : 1492 pour Grenade et 1493 pour Constantinople. 
Autre parallèle intéressant, et là on touche à la période punique (phénicienne) nordafe, le nom et les dates des capitales : QRT (nom punique) ou Cirta la capitale numide rebaptisée Constantine en 303 après JC par l'emprereur romain Constantin 1er vs Byzantion rebaptisée en Constantinople (et 2ème Rome !) en 330 après JC par le même personnage, à mon sens imaginaire. Il est légitime de vouloir comparer Grenade-Cirta/Constantine-Contrantinople : et si Grenade n'est que la forme tardive de QRT Cirta la numide, punique, surtout que les Phéniciens ou Puniques étaient présents dans la sud de l'Espagne bien avant sa "conquête" par les Berbères musulmans. On verra ultérieurement si la racine punique QR ou QRT de Cirta (et de Carthage aussi) n'est pas synonyme de Balance ou Pont.
Le mot clé dans ces civilisations brillantes de l'Andaluz (Alhambra de Grenade sur la photo) et de Byzance, c'est la balance ou plutôt le Peseur. Ce sera l'un de nos prochains sujets sur ce blog, mais déjà remarquons que le Peseur (on pense tout de suite à Osiris et à Anubis pour l'Egypte ancienne), arabisé durant la période andalouse en Al Wazzani (Al Ouazani) serait non pas seulement celui qui pèse mais celui qui pense, c'est à dire un scientifique, voire un théologien que les musulmans sunnites désignent en arabe par le terme oulémas. On peut supposer que Byzantin = Andalous = Peseur. D'autre part, et là il faut rappeler que tout est parti du rapprochement entre le kab Tizi et la balance, on va une autre fois retomber sur la notion d'Île, donc sur la Césarée-Algérie. On y reviendra.

On a donc deux civilisations méditerranéennes jumelles, deux Byzances, l'une orientale, l'autre occidentale ; l'une d'expression grecque, l'autre d'expression arabe ou masri/arabe mais les auteurs ne seraient pas des (vrais) arabes d'Arabie mais "occidentaux", donc des Maghrébins (maghreb = couchant, occident en arabe), la confusion serait venue de la proximité phonétique entre les termes masri/arabe gharb (couchant) et 3arab (arabe). La récupération de l'héritage andalous par les arabes d'Arabie serait la plus grosse supercherie de toute l'histoire. A bon entendeur.   

samedi 12 septembre 2015

Le Col du Zouave

TIZI

Des zouaves, on en trouve même à Paris :) Le monument du zouave du pont de l'alma nous renvoie aussi au nom de ces troupes "zouaves", venu tout droit de Kabylie : le zouave serait une déformation du kabyle azwaw, ce dernier oouvant être, selon certains, en relation avec un terme supposé emprunté au masri/arabe zawiya (angle) ayant donné les fameuses zaouiyas (école maraboutique/confrérie religieuse) exclusivement kabyles et nordafs (ce sont les madrasas/medrese pour les arabes, perses, etc.). Pour y voir plus clair, il faut monter au col du zouave, soit une Tizi quelconque en Kabylie...
Thizi ou Tizi, quoi de plus emblématique que ce toponyme kabyle pour évoquer la Kabylie ! Tizi-Ouzou, le chef-lieu de la Haute-Kabylie, Tizi-Hibel, la patrie de feu Dda Lmulud Feraoun, Tizi-Rached, Tizi-Gheniff, et j'en passe ! Des Tizi, il y en a même dans les territoires arabisés comme à Mascara ! Mais qu'est ce Tizi exactement ? Démonstration.

Tizi, comme toponyme, est généralement interprété littéralement comme "Col", comme dans Tizi-Ouzou (Col des Genêts), qui serait à mon sens une interprétation erronée. Pour celui qui comprend le kabyle, thizi (Tizi) est synonyme de croisée des chemins, un point-clé, point de retour (ou de transit ?), etc. Voici une très bonne illustration de ce que peut être Tizi :
Tizi peut être à Midi (00, 12 heures), 3 h (c'est Tizi n'Tleta "col de 3"), 6 h ou 9 h. 
Trois choses à retenir  pour Tizi :
1. Intersection (carrefour, croisement) : ou Diamètre du cercle ;
2. Angle droit : ou le Quart ainsi formé ;
3. Saison : la notion de Saison ou Quart de l'année devrait s'y trouver.
Voici encore une excellencte illustration de Tizi :
A la place des 3, 6, 9 et 12 h d'une horloge, l'on aura 4 points de repères : deux équinoxes (de printemps, d'automne) et deux solstices (d'hiver, d'été).  Et thizi ou Tizi serait très probablement l'Equinoxe "un instant de l'année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre (changement d'hémisphère céleste), jour où le Soleil passe exactement au zénith sur l'équateur terrestre".  Tizi pourraît être l'Equateur, qui sait, et donc le Midi solaire (milieu de la journée), voire même le zénith. A vérifier.
D'autre part, Tizi serait peut-être ça :
ou ça :
Autrement dit :
Tizi = Libra, Bascule, BALANCE en équilibre bien sûr.
Tizi, c'est Egalité ou Equivalence : thizya, thizyiwin (de même âge, d'âge égal) le prouve.

Difficile d'extraire le masculin du féminin thizi qui a priori n'en possède pas, et la question qui se pose et de savoir si le terme masculin idTij (soleil) n'aurait pas comme équivalent thizi justement, si oui, idTij (soleil) kabyle serait rapprochable, entre autres, de la notion ... d'Âge. On peut supposer aussi la forme masculine du féminin Tizi comme suit :
Th ou T kab ~ V, P en latin, IE
Thizi, Tizi en kab ~ Peser (poids) en fr., Vessy (balance) en russe  
Et ce n'est pas terminé !
Tizi, zzi = préfixes Ré, Re- (retour) en fr., Vos, Voz (ex. Vozrojdénié "renaissance") en russe 
Et si on s'aventurait un peu plus loin dans le temps :
Tizi ~ Osiris, Résurrection
Voilà ce qu'est thizi.

Here we are, on est arrivé à l'Angle du Zouave. Azwaw lié à la zaouiya (angle en masri/arabe, vous dîtes ? ZW ne serait certainement pas d'origine arabe, c'est piqué sur l'ancien égyptien, le nom d'Osiris l'atteste. Zawiya n'est pas un angle tout simplement comme l'a mémorisé le masri/arabe, mais obligatoirement un Angle Droit, de 90°C, et ça le masri/arabe a oublié de le copier ! Autre forme de cette racine ZW, la racine SW de sawi (égal à) en kab comme en masri/arabe, cette interférence nous renvoie à une source commune d'emprunt, probablement l'égyptien ancien. 
Ici c'est l'Angle droit qui explique tout : Balance, Égalité, Justice, etc... 

L'autre racine à comparer serait QN de qen (attache) en kab, coin, cheval dans différentes langues. L'azwaw pour désigner le Kabyle serait une autre forme de CVL/QBL de cheval ; Aquilin pourrait être dans cette angle droit ; l'origine du poids de référence Kilo y trouverait aussi son origine probablement. Bref, il serait ridicule de penser que le terme azwaw (kabyle) serait un banal emprunt au masri/arabe zawiya (angle) - il s'agit d'un angle droit/parfaitement aigu de 90°, un coude -, la vérité est beaucoup plus intéressante surtout qu'elle nous renvoie au système des poids et mesures. L'arabe n'a pu altérer le kabyle qu'à la surface, sur le fond c'est mission impossible. Exemple d'arabisation des toponymes kabyles et berbères dont les arabes et les maures-arabisés ne comprendront jamais le sens : Draa El-Mizan serait inversement re-kabylisé en Ighil Tizi (y en a des toponymes pareils en Kabylie), un Bras de Bascule ou Coudée de Balance avec un sens à déchiffrer, qui indiquerait certainement le positionnement "chiffré" du lieu ainsi appelé. On y reviendra avec plus de détails là-dessus lors l'un des prochains billets.

mercredi 9 septembre 2015

ELISSA

La borne phénicienne

Il y a un pan de l'histoire de l'Afrique du Nord auquel je cherche la bonne réponse, loin des interprétations folkloriques ou des "blagues" des historiens officiels : la période punique ou phénicienne, Carthage tout simplement. Beaucoup de spécialistes parmi les historiens officiels nordafs contemporains, quasiment tous sous la botte de l'arabisation, osent affirmer que l'arabisation de l'Afrique du Nord survenue à l'ère des conquêtes musulmans, n'est qu'une suite logique de la sémitisation de l'Afrique du Nord. A mon avis, tout ça serait complètement faux, tout ce qui est arabe, langues et organisation, serait exactement le contraire de ce qu'était le phénicien. Il y aurait donc une opposition nette entre les deux, et la réalité du terrain ne fait que le confirmer. De ce fait, c'est le kabyle (berbère), voire l'argot arabe nordaf, et non pas l'arabe des vrais arabes d'Orient qui constituerait le meilleur support de ce qui reste des Phéniciens, des Puniques, une civilisation méditerranéenne faut-il le rappeler. L'explication de Byrsa ("peau"), une colline de Carthage, qui aura abouti à la notion de Bourse, avec le rapprochement fait dans le billet précédent entre Ty (Sour) au Levant et Mogador (eSsaouira) au couchant, constitue une avancée non négligeable dans ce travail d'investigation pour aller chercher des réponses rationnelles à l'histoire, aux légendes et mythes en lien avec Carthage et l'époque punique nordaf.
Elissa Didon. Elissa, la fondatrice de Carthage. 
Voilà un mythe, une parabole érigée au rang de légénde, sinon d'histoire, à cause de Virgile.
Difficile d'avancer des hypothèses fiables sur l'origine étymologique du nom Elissa ; par contre, il est nettement plus aisé de lui trouver des liens de parenté dans des termes utilisés dans les langues nordafs surtout. C'est justement ce que nous allons essayer de faire dans ce billet.
Elissa. Didon. La fondatrice de Carthage.Qui n'a pas entendu parler de sa ruse avec "l'aire d'une peau de vache" pour le territoire acheté à Hiarbas ? Passons maintenant aux choses sérieuses.
DIDON. C'est un nom donné par les Romains, par Virgile plus exactement. A première vue, ce nom Didon peut être rapproché de 1. la lettre phénicienne Teth "roue, bouclier" qui rapelle à s'y méprendre l'hiéroglyphe égyptien de Plan, Ville (Cité) ci-dessus sur l'image ; 2. de Titan pour la mythologie grecque, on verra plus pourquoi un tel lien n'est pas à exclure.

ELISSA. La légende de la fondation de Carthage, le mythe d'Elissa nous racontent ce qu'est un Etat. Un Etat devant avoir d'abord des Frontières à l'intérieur desquelles s'exerce la Loi de cet Etat, le champ d'application de le même loi, des mêmes règles et principes, des mêmes systèmes de valeurs et de mesures, etc. C'est l'élément fondamentale dans l'interprétation des mythes et légendes liés à Carthage. Pour continuer, on devra faire un tour dans un champ kabyle :)
La propriété privé est sacrée chez les Kabyles, tha-ferka (taferka) "parcelle de terre", la propriété foncière y compris. Donc la délimitation et la démarcation des frontières entre voisins, riverains est d'une importance capitale pour éviter les conflits. Pas besoin d'arpenteur si les voisins décident de tracer de commun accord les frontières de leurs parcelles limitrophes. Et comment ça se passe ? Avant de poser a-frag (clôture, barrière) entre deux terrains voisins, on procède d'abord à la délimitation des frontières, des limites de chaque terrain : ce sont thilissa ou thilas, soit thalasth (talast) au singulier. Ces thilissa (thilas) sont en qlq sorte des bornes frontières posées aux quatre angles, sur le périmètre desquelles sera montée la clôture (afrag). C'est qlq part comparable à l'image que vous voyez ci-dessus avec les quatre cônes de signalisation de couleurs oranges (thilissa = bornes frontières) et le ruban (afrag) qui les relie pour démarquer une zone réservée, une zone de travaux dans le cas de cette illustration on ne peut plus explicite.
L'hypothèse de travail est en réalité simple : le nom d'Elissa est dans thalasth (talast), plur. thilissa/thilas, qui en kabyle désigne la frontière, la borne frontière, la limite de démarcation, les angles de l'aire de la parcelle de terre privée, du territoire réservé, etc. C'est aussi le Cône, le Coin - l'qanun (loi, droit canonique) et qen (attacher) en kab et qanun (loi) en masri/arabe ne seraient-ils pas issus de là ? - , l'Angle, probablement aussi la pierre angulaire ; pour l'exemple de Territoire (de l'Etat donc), on en aura quatre.
Dans le droit kabyle, au bon vieux temps, la maison avec sa cour, la propriété foncière, le domaine privé en général relevait de territoire sacré. La loi kab est on ne peut plus clair : le propriétaire a le droit de canarder tout motherfukcer qui oserait trépasser les frontières, dépasser les limites et violer la propriété privée. Le voleur est avant tout un violeur, de frontières et donc de la loi : ce sont thilissa/thilas (frontières, lois, règles) en kab. En d'autres mots, la proriété foncière par exemple, tha-ferka (taferka) "la parcelle de terre/territoire" est un territoire vierge tant qu'il n'a pas été violé par un intrus, voleur donc violeur qui a transgressé la loi, violé la frontière. Taferka, la parcelle de terre privée nous renvoie à la notion de territoire souverain, et la peau de boeuf ou de vache d'Elissa de Didon serait symboliserait probablement la Pucelle, la Vierge : le territoire Africa d'où Afrique tiendrait son origine de là, une Terre Vierge. Le lexique kabyle s'y prête d'ailleurs : afrag (clôture, barrière) - qui serait l'hymen en qlq sorte - vs felag; feleq (dépuceler, voire violer). Byrsa, la colline de Carthage, ayant donné la Bourse, est associée à la peau (de boeuf ou de chevre), une peau tendue probablement, un hymen-frontière inviolable ? 
Ici, on devrait rappeler que le Soi en kabyle est dit imen, le rapprochement avec hymen ne serait pas superflu à mon sens. La personne en français devrait être rapprochée de porcelaine, fragile donc inviolable ; la propriété (ce qui est à Soi donc) est avant tout une question de propreté, de clarté, de netteté, limpidité, transparence, de clean quoi !
NB: On reviendra sur ce sujet, mais déjà on peut y supposer que le mythe d'Elissa pourrait avoir une relation avec le mythe fondateur kabyle (berbère) d'Anzar, et surtout de sa fiancée th-isly-th (tislyt) l'arc-en-ciel, d'une part ; et Byrsa pourrait être en lien avec 3ars (noces), 3aroussa (fiancée) en masri/arabe, voire Eros en grec, arrous (escargot, pour sa coquille ?) en kab. On y reviendra.

Elissa (Didon) en lien donc avec thalasth (talast), thilisa/thilas en kab. Ce terme thilissa (frontières, limites, lois/règles) peut être une frontière naturelle quand il s'agit de rivière ou fleuve, de mer ou d'océan : les rives, les berges. Qui de thalassa (mer) en grec alors ?.. Ce même terme kabyle thalasth (talast) aurait donné un terme économique, le verbe tsalas, ttalas (sal en argot arabe nordaf) "avoir un droit sur qlq'un" (qui vous est redevable). On dit tsalas'egh ak pour "tu me dois" mais sous forme de "je possède un droit de propriété/une obligation sur toi". Ainsi, thalast (frontière, loi/règle) devient, financièrement, en bourse justement, une Obligation, et plus largement, un devoir, une valeur, etc.
Vous ne savez pas lire le cyrillique ? Pas graven c'est marqué VLAST' qui signifie "'(le) pouvoir" en russe. Talast en kabyle est un terme féminin classique avec  deux T comme affixes, mais en déduire le masculin n'est pas chose facile, car souvent le T en préfixe peut avoir un sens, une forme altérée, dans notre cas précis, il serait à la place du V latin, IE :
talast en kabyle vs vlast' en russe, vlad en slaves, valeo en latin
C'est peut-être une peu osé, mais le terme étranger qui serait le plus aisément comparable au terme kabyle thalast (talast) "frontière/limite, loi/règle" serait le russe Vlast' (pouvoir), puis Volost' (district, canton : unité territoriale donc) anciennement puis Oblast' (région, un peu comme wilaya en masri/arabe) actuellement ; le même terme est dans Vladet' (posséder), vladyka (seigneur), Vlad de Vladimir, puis en tchèque Vlada (gouvernement). Ce lien entre le kab et les langues slaves pourrait s'expliquer par un intermédiaire latin : Valeo pour "puissance, falloir, valoir, valeur, etc.
Si Didon, Elissa était une slave, on lui aurait donné le nom (de fille) Vlasta ! Et d'une certaine façon, la divinité slave Velès serait comparable à Atlas berbère nordaf.
Difficile de parler des Phéniciens sans aborder la mer, la navigation ! L'idée sera développée ultérieurement, sans doute que l'hiéroglyphe urbain égyptien Niwt (en haut de la page) et la roue-bouclier phénicienne Teth seraient comparables à un volant, guidon, gouvernail pour symboliser la Cité-Etat. L'explication du nom d'Elissa, la fondatrice de Carthage, par thalasth (talast), la frontière et loi kabyle est une percée dans ce domaine punique/phénicien. Seulement voilà, il faut nécessairement trouvers des échos à cette Elissa en Afrique du Nord contemporaine, en toponymie par exemple. Le terme Thalla (source, fontaine) à usage toponymique pourrait faire figure de bon candidat pour être Elissa, et thalast (frontière, borne) ; le titre Lalla, utilisé en kabyle comme chez les maures arabisés (Maroc) pour désigner une dame, Lady ou une princesse, pourrait être aussi un candidat au rapprochement avec Elissa, et les noms et toponymes commençant par Lalla, par ex. Lalla Fadhma N'Soumeur, la Jeanne-d'Arc kabyle, ou Lalla Khedidja (ou Lalla Khelidja). Et ça, ça demande du temps et beaucoup de travail. 
Je disais plus haut que le nom Didon pouvait être rapproché de Titan. Etrangement, la langue kabyle et le masri/arabe possèdent des interférences souvent sur la forme, rarement sur le fond. Prenons le cas de Bab (porte) en arabe. En toponymie kabyle (berbère), notre équivalent du Bab masri/arabe serait le kabyle (berbère) Ath, Aït, ayeth ; mais en réalité, la racine de ce terme Bab à priori masri/arabe va se retrouver en kabyle dans le verbe Bib (porter sur le dos), voir 3abi (charger), termes inexistants en masri/arabe. Porte et porter en fr./romanes c'est de la même famille. Il s'agirait probablement non pas de la porte mais de l'Arc ou de la voûte au-dessus de l'ouverture (la porte) qui porte et distribue les charges. C'est là que l'on pense au porteur du monde, Atlas, justement lié à l'Afrique du Nord. Et c'est un Titan. La chaîne des Bibans en Kabylie serait d'une certaine façon celle des Titans : biban pluriel de bab (porte) en masri/arabe ou bien de bib (porter sur le dos, sur soi) en kabyle qui serait plus compatible avec le rôle de titan, d'Atlas. 

On retiendra qu'Elissa Didon, longtemps abandonnée, a enfin refait surface pour nous donner les tous premiers éléments de réponse à l'énigme punique-phénicienne, pour nous éclairer sur les notions d'Etat, de Fondations d'Etat, de Lois et Frontières, etc. Et ce n'est qu'un début, j'espère. A prochainement.
 

dimanche 6 septembre 2015

Wall Street

La Bourse Punique

Au début, les colons anglosaxons ont érigé un mur, un rempart pour se protéger des Indiens, les indigènes de Manhattan, en Amérique. De nous jours, la rue de ce mur, Wall Street, la Bourse de NY, est devenue la plaque tournante de la finance mondiale, un outil très précieux pour l'économie mais les abus et les arnaques des escrocs de la finance de ces dernières années font que Wall Street a désormais une très mauvaise réputation de par le monde auprès des "simples gens" de la "vie réelle", càd de l'économie réelle manipulée par la spéculation (le seul rôle désormais de la bourse) et devenue ôtage de l'oligarchie financière mondiale que l'on peut à peine soupçonner d'être honnête au mois un jour sur l'année :) Cette race de "saigneurs", cette caste d'usuriers sans scrupules, de spéculateurs mégaparasites et autres escrocs de haut vol qui se croient plus malins que les autres, et surtout intouchables, constituent une menace réelle non seulement pour l'économie mondiale mais tout simplement pour la vie normale qui suppose des commerçants normaux, des banquiers respectueux de la loi, la richesse à ce celui qui en crée et non pas à celui qui spécule et pille, etc. Vu de Kabylie, Wall Street paraît loin, très loin : c'est nous, notre économie avec, qui sommes en retard, très en retard sur le train de la modernité, sur les pays industriels développés. Et pourtant, savez-vous au moins d'où vient ce terme (économique) Bourse ?
Retour en Afrique du Nord, à commencer par l'Egypte ancienne avec son hiéroglyphe de Plan, Cité, ville (voir figure ci-dessus). Cette croix-cercle constitue, à mon avis, un symbole tout simplement exceptionnel. On l'a vu dans le billet précédent, cet hieroglyphe nous renvoie au pion, mais aussi à la tour et plus largement à une figure d'échecs qui, j'espère, m'aidera à déchiffrer l'échiquier égyptien ancien. Pour le moment, on va se contenter de la supposition rationnelle qui veut que cet hieroglyphe de Ville, Cité soit symbole de croissance : c'est la forteresse de la ville qui va se multiplier, de développer, en somme c'est l'expansion continue, une cité qui se reproduit N fois. C'est l'idée d'une Suite, notion étroitement liée à la cité-capitale kabyle, Végayeth (Bougie). Bien, on va partir du Caïre vers le couchant : Carthage, la Kabylie , Alger et jusqu'aux Îles Purpuraires, précisément à Mogador
                                                              Aquarelle (s/photo) du peintre kabyle Lyazid Chikdène 

Nous voici en Kabylie, dans un modeste village kabyle, loin de Wall Street en somme :)
Que voyons-nous sur cette image ? Une muraille sur la gauche, idem à droite avec une porte et une maison, et au milieu, la rue avec ses marches. Vous y voyez Wall Street ? Probablement pas :) Et pourtant ! Imaginez quelqu'un, un passant ressemblant à s'y méprendre à, disons, Adam Smith ou Karl Marx, descendre ou monter cette ruelle de ce modeste village kabyle...

KL de marche/mouvement/action en kabyle thikli serait comparable à la marche de l'aiguille d'une montre (visionner l'image) : thikli en kab est comparable à degré en français. On peut avoir aussi un soupçon de chiffres là aussi. Cette même racine de marche/mouvement KL en kabyle indique aussi Fois (nombre de fois), repensez à l'hiéroglyphe égyptien de Plan/Ville/Cité : thikelt = une fois, par ex. Et son synonyme en kab, c'esr VRD de avridh = 1.rue, chemin ; 2. fois (nombre de fois). On peut supposer qu'il s'agit de multiplication pour l'hiéroglyphe égyptien (croix-cercle) de Cité/Ville. Mais la surprise viendra du terme kabyle avridh (rue, fois).   

Le village kabyle est ainsi structurée, son architecture aussi : la maison avec sa cour est séparée de façon opaque par un mur plein ou une muraille (sour) avec un porte (thawurth, thaburth) d'accès.
Rue (avridh) vs Cour (hara, lhara)
Public vs Privé
BRUT vs NET (ex. poids)
avridh (rue, fois) serait synonyme de brut.
La cour ou le sérail, hara ou lhara en kab (sans doute QR altérée en HR), possède une conotation économique aussi : har (occuper, conquérir (un pays, la liberté), gagner sa vie.  
La rue de la cour ou le Brut du Net est séparé par le Sour (muraille, rempart, voile), terme idem au masri/arabe mais le fond est kab, avec sa porte. C'est ce mur aveugle (et sourd !) qui nous intéresse à plusieurs égards, notamment :
- le Zéro ou/et les Chiffres s'y trouveraient probablement, il suffit de démolir ce Wall pour tirer les briques une à une pour comprendre l'origine des chiffres et.... de l'algèbre ;
- la notion d'Etat, de Cité-Etat s'y trouverait aussi : The Wall (le mur) symboliserait l'Etat (tiens, il serait intéressant de connaître la vraie origine de dewla en kab + dawla en masri/arabe pour Etat), voir la Réserve d'Etat, le Trésor ou Fisc, la Cour monétaire ou sa Monnaie qui symobliserait l'Etat. La Monnaie (dinar, dollar, etc.) est soit ce Mur (avec sa porte), soit la Cour derrière ce mur, là où se déroule l'échange (à quoui sert la monnaie justement) : le Mark allemand donnererait la réponse qui voudrait que Marché = Marge (bénéfice, donc Net) = Marché. De ce fait, l'origine étymologique du Dollar, soi-disant issu du Thaler, ne serait-elle pas à mettre en lien avec Etat (State) ou à un autre atribut ou symbole de l'Etat ? J'estime que l'on ne peut pas exclure la relation entre Dollar (et thaler) avec Adler (aigle) en allemand, on verra plus loins pourquoi ;
- le Sour (rempart, muraille, mur) en kab et en masri/arabe serait comparable aux termes Sordi (argent, monnaie) en kab, Solde et Soldat en français/romanes.
Et ce n'est pas terminé, on y reviendra une autre fois.
Revenons à notre mur (muraille, rempart) que nous désignons par Sour en kab moderne avec interférence avec le masri/arabe. Si l'on revenait aux temps anciens, à l'époque de l'Afrique du Nord punique, notre mur sera constitué de la racine GD du gad (rempart) en phénicien :
- agadhir = hauteur dominante, grenier collectif fortifié : agadhir est une institution économique berbère très intéressante à étudier car elle témoigne d'un très bonne organisation économique et sociale chez les Berbères/Puniques nordafs. Si économie vient du grec oikos (maison), dans le cas des Kabs, des Berbères en général, il faudra chercher ce même terme économie/stock/échanges économiques/réserves dans Agadhir (réserve collective) et dans la réserve privée de chaque maison a-Koufi (pl. ikufan) "stock sec" : silo ou jarres de stockage de céréales, figues sèches, etc surplombé en architecture kabyle du petit agadhir (grenier) ou thaarisht en kab pour le "stock liquide" : jarre d'huiles, etc. En termes de monnaie, de nos jours, akoufi sera le billet de banque, taarisht ou agadir les pièces de monnaie :). C'était juste pour vous montrer combien l'économie existe chez les Berbères, elle n'a besoin que d'être modernisée ;
- iguidher = aigle, souvent un symbole d'Etat (justement à propose de la monnaie, du Dollar !) ;
- GD est dans thagadT (chèvre), agadh (bouc, goat en anglais) : sans doute pour le sens de Cuir, Ourte mais aussi Bouclier (d'où le rempart/mur). Très probablement, cette racine GD aurait un lien avec égide (aigis = peau de chèvre en grec) symbole de puissance souveraine.
Alors, la Bourse, d'où vient-elle ? De Carthage ! C'est la colline de Byrsa à Carthage qui a donné ce terme Bourse en fr., Byrja en russe, voire même la variante arabe Bordj (forteresse) (au lieu de Agadir ?) en Afrique du Nord durant la domination turque. Etymologiquement, chose étrange, Byrsa viendrait du grec byrsa/vyrsa (cuir, outre) : pourquoi pas un nom punique, Agadir/Cadix par exemple ? Il faut le chercher probablement chez nous, en kab ou en berbère plus généralement. La Bourse est peut-être l'Outre en peau de chèvre. Le lien de Bourse avec le Cuir (byrsa en grec) doit nous rappeler que le Maure, le Marocain a donné en français maroquin, maroquinerie, pour le cuir de chèvre justement, et ce n'est pas un hasard. Il faut donc chercher des explications pour Byrsa - la Bourse punique, la colline de Carthage, avec étrangement un nom grec. Pas facile. C'est comme chercher la toison d'or... néanmoins, deux débuts d'explication peuvent être avancés dès à présent.

D'abord, cette notion de Bourse, donc d'échanges commerciaux et de valeurs, en relation avec les Puniques ou Phéniciens nordafs, n'a rien d'exceptionnel, et la réalité du terrain la confirme jusqu'à nos jours chez les Berbères notamment pour Agadir. Il se trouve que les Phéniciens nordafs ou les Puniques sont associés au pourpre, dit pourpre de Tyr. Or, on sait qu'un autre GDR, l'île de Mogador (avec GD de "mur, muraille, rempart" comme Agadir) arabisée en Essaouira : comparable à Sour "muraille" : Sour est sans doute une variante plus récente de Tyr), le pourpre de Tyr = poupre de Sour (au Liban) /d'Essaouira (Mogador) au Maroc ; Mogador était connue sous le nom des Îles Purpuraires que l'on produisait à partir du murex sous le règne de Juba II, de la Maurétanie antique. Ensuite, il y a cette notion récurrente d'Île (Césarée-Alger esten lien avec les îles) et de Colline pour Byrsa de Carthage. C'est peut-être là que se trouverait l'explication de Byrsa la punique, la Bourse punique, la Wall Street nordaf antique. On y reviendra dès que l'on aura plus d'éléments de réponse.