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dimanche 29 octobre 2017

AFRUX IFIRLES

Le Phoenix kabyle et l'Alphabet phénicien.

Cette fois le compte est bon : on tient notre « oiseau bleu » ou plutôt le nom kabyle de l’oiseau de la Renaissance !


On va faire bref.


L’oralité kabyle accorde une part de lion aux contes animaliers, plus particulièrement au royaume des oiseaux qui jadis, il y a très longtemps, avait le don de la parole. Un monde à part de celui des hommes, du présent. On l’a dit dans le billet précédent, ces oiseaux fabuleux de la tradition kabyle seraient comparables à ceux décrits dans les histoires écrites du monde greco-romain, aux anciens Grecs plus précisément. Voici une interprétation plus précise de ce qu’est un afrux (oiseau) en kab :
Ces histoires anciennes d’oiseaux ayant le don de la parole dans la fable kabyle témoigneraient de l’apparition des écritures, et dans notre cas précis, le grec ancien ayant été devancé par une autre langue avec une autre écriture, il s’agit tout simplement du moment de l’apparition du premier alphabet, que nous appelons tous le Phénicien, dont le punique nordaf serait une variante.

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Afrux ifirles (oiseau hirondelle) ou son féminin th-ifirlest-th (l’hirondelle, l’aronde) en kabyle – la même appellation quasiment est attestée dans toutes les langues dites berbères, de l’Oasis de Siwa en Egypte au Maroc en passant par le Pays Kabyle, le Pays Chaoui, le Pays du Mzab, etc. –,  est un fait gravé dans notre mémoire qui témoigne de ce qui suit :Afrux ifirles = Alphabet Phénicien (le premier alphabet moderne)
FR de ifer « feuille, aile » + RX avec altération du N en R : Per-Ankh « maison (de) vie » mais également, selon mon hypothèse, alphabet, en égyptien ancien.
C’est sans appel !


Le terme kab ifirles ou ses autres variante en chaoui, siwi comme FR-LS (tifilelest) pour l’Hirondelle ce n’est rien d’autre que le Phoenix, oiseau mythique qui renait de ses cendres.
ifirles (FR+LS) en kab = Phénix ou Phoenix en grec ancien
C’est sans appel !


Je vous laisse avec feu Dda Slimane pour sa ballade en Kabylie en compagnie de l’oiseau de la Renaissance, le Phoenix kab, berbère. Ne me dites pas que la Renaissance tarde à venir, l’hirondelle passe comme par hasard un certain mois  d’avril en Kabylie, et même ce nom de mois (avril, april) pourrait venir du nom de l’hirondelle. Pas revenue dans le jeu la Kabylie ?
 

A prochainement !

samedi 28 octobre 2017

Africa Romana

Le Duc d’Isly – Partie 2 : L’écran de fumée des oiseaux de haut vol.
 

On continue d’éplucher le titre du mal nommé (pour nous !) et malvenu (chez nous !), avec cette fois un coup de projecteur sur le « duc » et sur l’histoire ancienne.
Les histoires anciennes justement. Alors, pourquoi ce décalage, du moins à première vue, entre les récits écrits des auteurs grecs, romains puis arabes, d’un côté, et le « vide », de l’autre, càd l’absence présumée de ces mêmes histoires dans la tradition orale des premiers concernés, à savoir les Nordafs ? Il va de soi que la nature humaine a horreur du vide, d’où cet empressement des masses à voir dans une histoire écrite la seule et véritable histoire des hommes. Et les masses sont dans le tort ! Démonstration.


Un prélude ludique et rythmé pour commencer, et c’est également une façon de rendre hommage à un chanteur kabyle, probablement le dernier de la pléiade des surdoués de la chanson kab, Raveh Asma en l’occurrence. Ces deux tubes, Thanina et Afrux u’Falku suffisent pour le hisser au top des bardes kabyles les mieux inspirés. Et voici pourquoi.


Thanina serait l’équivalent kabyle du grec Helena, Hélène et de la Belle Hélène, on l’a déjà dit. Thanina exprime en kabyle une idée de « faucon femelle » comme symbole de la beauté pure, de princesse dont le prince charmant est toujours Lvaz et non pas Afrux u’falku (oiseau faucon). C’est l’imaginaire kabyle dans toute sa splendeur (bien distinct de notre monde réel) avec son royaume des oiseaux avec ses fabuleux personnages comme Sybus (roitelet) le sage qui tient la dragée haute au ag’lidh (roi, prince) des oiseaux, ig’idher (l’aigle), thasekurt (perdrix) comme symbole de l’élégance et, je crois comprendre, l’archétype de courtisane d’une cour, sans oublier Thanina et Lvaz. Ces mythes ou fables kabyles, c’est de l’histoire ancienne, très ancienne lorsque les oiseaux avaient le don de la parole, tel que nous l’enseigne la tradition kabyle. Maintenant la conclusion très surprenante et en même temps très logique :
Le Grec (ancien forcément) est en kabyle… Afrux (oiseau) et/ou afalku (faucon) !
G en grec et latin vs F voir V en kabyle


Les anciens Grecs des histoires écrites de la rive nord de la Méditerranée = Les oiseaux des temps anciens dans les mythes kabyles. C’est le kabyle, l’oralité kabyle qui explique clairement ce qu’est un Grec ou un Hélléne mieux que tous les sources écrites gréco-romaines réunies !
- Thanina (faucon femelle, étalon de beauté féminine pure, princesse ?) en kab : Hélène, la Belle Hélène dans la tradition grecque, Hellas (la Grèce en grec) – c’est la version féminine de la Grèce )) ;
- Lvaz (époux et élu de Thanina, étalon de beauté et de finesse masculine, prince héritier ?) : sans doute le terme kabyle et nordafe le plus proche du grec ancien Ilias (iliad) de l’Iliade ;
- afalku (faucon) ou falcao, falco en romanes + afrux (oiseau en kab), soit FRX/FRK, serait l’équivalent de la racine à l’origine du terme Grèce, Grec – c’est la version masculine de la Grèce )).
On va faire simple pour les explications. Il s’agit ici pour ces oiseaux-symboles de notions ô combien familières : ESPRIT, ÂME et… SAINT-ESPRIT (et la Trinité par la suite). Ainsi, lorsqu’on dit en kabyle im’an (le soi, équivalent de nefs en masri-arabe) alors que ce même terme, im’an, signifie « âme » pour nos frères Chaouis, on parle probablement de « romain » – on  est dans le spirituel d’abord.


On le constate facilement, Hellénisation ou Romanisation du monde, c’est avant tout une conquête spirituelle ; l’opposition Grecs vs Barbares serait avant tout une opposition de ceux qui ont le don de la parole contre ceux qui ne l’ont pas (comme pour le royaume des oiseaux dans les mythes kabs), et peut-être aussi, une opposition entre le monde spirituel vs le monde temporel, matériel (ainsi, les laïcs seraient des barbares ))). L’Afrique Romaine serait très probablement une Afrique Autonome au sens spirituel d’abord, ou bien un Duché avec son Clergé. L’autre oiseau, non pas afrux en kab qui colle au « Grec » mais le Tyr en masri-arabe qui colle au « Turc » et au « Duc », serait applicable de la même façon pour le « Turc » d’Alger et sa régence médiévale. Tenez, la Turc est comme par hasard lié aux oiseau et à la fumée/esprit (turkey « dinde » en anglois, ou turkish tobacco )))


Remarquons que la tradition kabyle sépare clairement le monde réel des humains du monde imaginaire des oiseaux et animaux, càd le monde temporel du monde spirituel. La société kabyle même est organisée de presque la même façon avec la classe sacerdotale qui suit la loi divine (monde spirituel) – imravdhen ; la classe de nobles et libres citoyens obéissant à la loi des hommes (monde temporel) – iqvaylen ou les Kabyles proprement dits qui ne veulent pas de cet écran de fumée (zaama/soi-disant spirituel et collectif en plus ! la grande mascarade quoi !), quelle que soit la rudesse de la condition humaine ; et la caste des iklan (littér. esclaves, ou simplement des non-citoyens sans droit à la gloire, des artisans pour la plupart). Une « trinité » kabyle, tamacheq (touarègue), mais aussi méditerranéenne (idem chez les Grecs anciens), avec un écran de fumée en guise de Saint Esprit pour les certains et le Carnaval comme mode de vie.


Maintenant que l’on sait que les anciens Grecs ne seraient que des oiseaux nobles dans la tradition kabyle, on est en droit d’affirmer qu’il n’y a pas de « vide » de ce côté du Grand Bleu, et mieux encore, on a l’immense Egypte ancienne de nôtre côté pour aller à la source et trouver des explications à ces masques d’oiseau pour incarner le monde spirituel méditerranéen. Et puis, les noms d’oiseaux nous fourniront très probablement les titres/fonction de la hiérarchie du clergé de telle ou telle époque : diacre, curé, prêtre, évêque, archevêque, etc. Alors si vous êtes forts en ornithologie, vous avez de fortes chances de faire mieux que les égyptologues officiels en termes d’interprétation des artefacts et images du monde égyptien ancien avec ses noms d’oiseaux de haut vol !

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Bas les masques et finie de l’idée de grandeur attribuée d’office aux plus riches Etats/Clergés uniquement ! Regardez maintenant ces « sauvages » sans « grande civilisation » avec non pas des masques mais des couvre-chefs des Indiens d’Amérique. Après tout, le tabac fumé nous vient des Amérindiens avec leur Grand Manitou et leur calumet de la paix. Il n’y a jamais de fumée sans feu, et il n’y a jamais d’écran de fumée sans oiseau fabuleux ou de feu. Les Indiens, ces « sauvages » tant décriés par le visage pâle, ont mieux que quiconque dompté la fumée (signalisation, tabac, calumet), et donc l’esprit. Le calumet et le couvre-chef des Indiens d'Amérique doivent faire partie du patrimoine (protégé) de l'humanité.

A prochainement !

mercredi 25 octobre 2017

Le Duc d’Isly

Le Duc d’Isly – Partie 1 : Le nom kabyle d'Osiris.

Il est des noms, ou de titres, qui vous foutent les boules, tel le Duc d’Isly. En effet, comment un si bon nom kabyle, berbère (Isly) a-t-il pu être attribué à un bourreau, qui plus est, a passé le plus clair de son temps à « pacifier » les locuteurs de ce joli nom sur leurs propres terres ? Ce titre, le Duc d’Isly, est une injure. 


Bon, on va le démembrer dans un premier temps : ) Duc+Isly+ un Français.


1. DUC
C’est un titre, comme le « Turc » d’Alger d’ailleurs, et pas seulement. On reviendra plus tard sur ce sujet, mais dès à présent, voici une véritable surprise pour vous tous : ce terme « Turc » (d’Alger) de l’époque médiévale, serait un Duc (un titre donc), et il a toujours existé. Ses autres formes ? En kabyle, par exemple. C’est simplement Afalku (le faucon), et figurez-vous, Africain aussi. Ainsi, Scipion l’Africain serait un Scipion Falcon, Scipion « Turc » (Duc). On y reviendra plus tard.

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2. ISLY
Isly (le mari, fiancé) et son féminin thislith (la mariée, fiancée, la bru) en kabyle, et plus largement en berbère. Ce nom kab/berbère ISLY est tout simplement notre version moderne du nom égyptien, sous sa forme grecque, OSIRIS. Et logiquement, thislith (y compris celle d’Anzar), c’est ISIS.
Avant de revenir avec les détails la prochaine fois, retenons ceci :
C’est le signe du Verseau la clé du nom de Osiris, de son fils faucon Horus (Aquarius en latin pour le Verseau, 3arouss en masri-arabe pour l’équivalent du kab/ber Isly). Le frère et ennemi d’Osiris (et de son fils Horus), Seth qui a démembré Osiris, est simplement le signe opposé sur le zodiaque, càd le Lion. Sebaa (lion) en arabe nordaf, assad (lion en arabe classique), thasseda (la lionne en kab) pourraient être issus de Seth. L’alternative est également dans les cieux égyptiens anciens (Orion, Sirius surtout) : Orion pour le lion. C’est avant tout l’aménagement de l’espace-temps ces divinités. On y reviendra. 

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3. AROMILe Romain (Européen, Latin), puis le Français en dernier, est toujours un Aromi en kabyle. Justement, pourquoi cette légende de « beau comme un Aromi » chez les Kabs ? Certains la comprennent à la lettre en l’appliquant au Romi – Français. A tort, bien sûr. Cette légende est bien plus ancienne que les le bourreau conquérant Bugeaud et ses acolytes qui étaient tout sauf pas beaux :)
Notre Aromi kabyle serait très probablement – ici altération N-M –, ORION. Le chasseur Orion pour la mythologie grecque, lequel terme chasseur est assegad en kab, sayad (chasseur, seigneur) en masri-arabe. Donc, l’expression populaire kabyle « beau comme un Aromi » ne serait rien d’autre que « beau comme un seigneur (Orion) », autrement dit l’équivalent de « beau comme un dieu » chez les Français justement.


A prochainement ! 

dimanche 15 octobre 2017

LE CID D'ALGER

Argaz – un pied de géant!

One, two, three, d’où vient l’Algérie ? 

Et comme l’Algérie commence et se termine par Alger…
Vous l’aurez compris, on revient, une fois de plus, sur les origines du nom de la cité d’Alger. A titre de rappel, le nom d’Alger a été rapproché, sur ce blog, du nom Césarée entre autres. A vrai dire, quelle que soit la piste étudiée pour comprendre l’origine d’Alger la Blanche, un soupçon revient toujours à la surface : il faut aller chercher notre explication en Egypte ancienne !

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ICOSIM
Ce toponyme Icosim, l’ancien nom d’Alger nous dit-on, daterait de l’époque punique (phénicienne nordafe), et Icosim signifierait « les mouettes » en phénicien. Chose remarquable, ce nom toponymique est au pluriel.
Il a été déjà dit sur ce blog que je suppose une corrélation intrigante entre des histoires de différentes époques en relation avec Alger et la Nordafe. Autrement dit, une seule et même histoire (légende ?) est racontée plusieurs fois à la différence près que les personnages portent d’autres noms et auraient vécu à une autre époque. Par exemple, une histoire ayant rapport à la haute antiquité (époque punique) ou à l’antiquité (époque romaine de Juba II), va ressembler à s’y méprendre à une autre histoire d’une autre époque, plus récente (époque musulmane des Zirides, Fatimides).
On est à peu près dans le même cas de figure pour ce toponyme punique Icosim, qui va se trouver un jumeau ou une réplique à une époque bien plus proche de nous : Ikdjane ou i-kujan (littéralement « les chiens » en kab/berbère, un pluriel donc), un village de Kabylie orientale – donc loin d’Alger –, d’où seraient soi-disant partis les Fatimides, futurs conquérants de la « Victorieuse », le Caire, capitale de l’Egypte.
Icosim « les mouettes » ère punique vs Ikjan « les chiens » ère musulmane
Voici une brève analyse de ce rapprochement :
- I-csm en punique a quasiment la même forme que le kabyle i-kj-n où le « i » marque le préfixe du pluriel (article) et le « n » le suffixe du pluriel, la racine serait /KJ/ (tel qu’on le prononce aujourd’hui) ou /KS/, /CS/, etc ;
- on en a déjà parlé sur ce blog, les chiens (ikjane) des Fatimides serait un indice chronologique, peut-être en rapport avec la canicule (terme issu de canis « chien ») et l’étoile Sirius, élément essentiel dans les calendes égyptiennes anciennes ;
- ces noms Icosim et Ikjan, et l’ombre de l’Egypte ancienne, nous suggèrent de… lever les yeux vers le ciel : l’explication pourrait se trouver dans la voûte céleste, plus précisément dans Orion, Sirius et leur environ. Eurêka ! C’est le pied, mes amis, au propre comme au figuré !


ARGEL
On l’a déjà dit, la toponymie ingénieuse nordafe serait l’œuvre de fins mathématiciens et astronomes, l’espace habité par l’homme sur terre est structuré comme la voûte céleste, et les noms de lieux s’aligneraient sur les noms d’astres, de constellations, etc. Le système de mesures y serait aussi très probablement. Regardez cette image d’Orion et de Sirius. On y voit, je suppose, le nom d’Alger la blanche, en l’occurrence :
Rigel ~ Alger
Rigel est l’étoile la plus brillante de la constellation d’Orion et c’est une supergéante beue. Etymologiquement, Rigel vient du masri-arabe rijl « pied », lui-même étant très certainement une traduction d’un terme ancien égyptien, directe ou via le grec ancien. NB : le pied était/est une unité de mesure. Par ailleurs, RJL ou RGL de « pied » en masri-arabe, signifie également radjel « homme (vrai, héros), mari » de façon identique au terme  Argaz en kabyle, chaoui et autres langues berbères. 
On récapitule nos indices pour Rigel : pied+homme/mari, brillante, bleue, géante.
Alger est en Argel [arkhel] en espagnol, et ce n’est pas un hasard ! C’est notre pied, Rigel de la constellation d’Orion. Bref, Gatlato, l’archétype de l'homme algérois d'avant l'époque des tangos nihilistes barbus qamisolés, l'homme obsédé par sa virilité, deviendrait ainsi une figure iconique du vrai Algérois, et Algérien par extension. Et on est pas au bout de nos surprises, de nos suppositions…


LE CID D’ALGER
Attachez vos ceintures, on entre dans une zone de turbulences, et les hypothèses suivantes vont faire sauter des verrous si, bien entendu, elles venaient à se confirmer.
Argaz en kab/chaoui (berbère) ou Radjel/Ragel que l’on voit dans le nom d’Alger et dans l’étoile Rigel de la constellation d’Orion (le chasseur), sur le registre religieux, va être très probablement un personnage syncrétique ou même réel qui a un impact direct sur la chronologie (an zéro sur le calendrier) de telle ou telle civilisation, c’est donc un repère, un indice du temps, et c’est tout simplement un Messager (des dieux, de Dieu) ou carrément Fils de Dieu (J.Christ le César des chrétiens) dans les mythologies et religions connues, en masri-arabe Rassoul « le messager ». Par exemple, Jules César pou les Romains. Qu’en est-il pour les anciens Grecs, qui n’auraient qu’Hermès (Mercure pour les Romains) comme messager des dieux, mais ce n’est qu’à première vue. Messager, fils de dieu ou demi-dieu auraient la même signification apparemment.
 

Notre Argaz parmi irgazen, ou le seigneur des hommes, est un grand homme, très grand même - un colosse !, réel ou syncrétique, c’est selon. En effet, il faut comparer la mythologie grecque et la réalité de l’Egypte antique, et il en ressort une étrange vérité :
Argaz en kab/berb. vs Ramsès II, pharaon rouquin ayant réellement existé = Hercules, mythes grecs.
Notre seigneur des hommes – le plus viril d’entre eux ou super héros ? –, seyd rdjal en masri-arabe ou argaz parmi irgazen en kab/berbère, appelons-le le Cid d’Alger ou Superman ou même Super Gatlato, serait un colosse. Comme Hercules chez les Grecs anciens. Ou, bien avant (1000 ans presque) en Egypte ancienne, Ramsès II, pharaon vicaire de Dieu sur terre, un demi-dieu (fils de dieu, fils de Ré/ra = messager de Dieu ?) en somme.


Comparez maintenant Ramsès II à Hercules : le bâtisseur vs les 12 travaux pour l’autre, par exemple. Ou les colosses de Ramsès II. Herculaneum, la voisine et sœur de Pompéi dans le malheur, est la cité d’Hercules pour le Romain, comme la cité Pi-Ramsès le fut pour l’Egyptien ancien. La bataille de Qadesh pour Ramsès II aurait-elle un équivalent chez Herakles-Hercules ? Ce rapprochement vient confirmer d’ailleurs confirmer notre hypothèse précédente du début de cette année (lire Lord II sur ce blog), qui nous donne les Colonnes de Ramsès II au lieu des Colonnes d’Hercules pour Gibraltar – il s’agit d’un repère chronologique (indice calendaire ou horaire) avant tout.
 

Je parie que personne n’a fait ce rapprochement entre le Pharaon bâtisseur Ramsès II et Hercules, d’un côté, et supposé que Ramsès II pouvait prendre la dimension d’un Messager des dieux/de dieu. Le premier Argaz était un géant : Ramsès II ! Je présume que de nouveaux indices vont apparaître et nous devront faire avec si l’on veut comprendre l’histoire des hommes et de leurs civilisations.

Alors, à propos de l'Egypte vs Algérie justement, One, two, three, d’où vient l’Algérie ? 
 
A prochainement !