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samedi 20 mai 2017

SHANGRI LA

Le spectre du boiteux et les horizons perdus des Anglois.

I have a dream : comprendre ce monde ! Petit à petit, la légende de Newton (sur la gravitation et le spectre lumineux) semble s’étioler, et le monde me semble avoir été intelligent bien avant que ne survienne l’hégémonie anglosaxonne. Commençons par un petit tour en Andalousie, avant d’aller en Kabylie, puis on filera à l’anglaise pour aller loin, très loin, au plus près de l’Himalaya!

http://www.omalayatravel.com/fr/wp-content/uploads/2016/01/shambala-644x400.jpg
ALHAMBRA-1
On ne peut pas ne pas faire un tour à Grenade, à sa majestueuse Alhambra (soi-disant de hamra « rouge » en arabe). Y a un bon moment que je soupçonne un indice de « Renaissance » dans le nom Alhambra ; voici de nouveaux probables indices : Espagnol est formellement en lien avec une grande taille, comme l’Italien l’est avec l’« étalon ». L’indice de chandelier de la Casbah (Alger, Bougie) pourrait nous indiquer un lien entre Mesbahi (celui qui porte le chandelier, càd un éclaireur ou un gardien de phare ? un illuminé ? ou celui qui ouvre les portes tel un Chambellan ?), Spahi et Espagnol, et finalement, avec le nom d’Alexandrie (le phare pour la bougie/le chandelier).
Si Séville est probablement associée à la case blanche, Grenade le serait à une case (ou caméra/chambre) rouge pour Alhambra. La seule solution qui vient pour le moment, c’est de voir en Alhambra une Chancellerie. Et donc, notre chambellan serait probablement un chancelier aussi.
Je penche pour une hypothèse à priori cohérente, surtout qu’elle corrobore notre supposition du « Faux Macédonien » (voir ancien blog), qui veut qu’il y ait une corrélation intrigante entre les conquêtes d’Alexandre Le Grand et l’épopée de ses descendants, les Ptolémée d’Egypte dont le grec ancien était la langue véhiculaire avec les conquêtes musulmanes et les califes musulmans dont l’arabe, ou plutôt le masri-arabe, était la langue véhiculaire. Je présume que le grec ancien a traduit les textes anciens de l’égyptien ancien pour les faire siens, d’abord ; puis l’arabe, bien plus tard, a traduit du grec vers l’arabe pour faire siens les textes anciens mis à jour.
L’idée, aujourd’hui, est de voir dans ce possible chambellan, chancelier et gardien du phare un gardien du temple, le gardien de la foi. Il faut juste trouver le bon parallèle, la traduction autrement dit, entre le grec ancien et l’arabe ou plutôt le masri-arabe. Cela fait un bon moment que je cherche la traduction arabe, et le personnage ou titre arabe équivalent, d’Alexandre Le Grand de Macédoine… Je pense que j’ai peut-être la bonne réponse :
Alexandre en grec alex + andros pour « protecteur des hommes » = Commandeur des croyants ou amir al-mu’minin (émir des croyants) en arabe.
Pour confirmer cette hypothèse, il faut absolument identifier la version d’origine, l’équivalent égyptien ancien calqué par le grec ancien (époque des Lagides, Ptolémée) puis par l’arabe (époque musulmane). Qui faisait office de « commandeur des croyants » (en arabe) et de « protecteur des hommes/Alexandre » (en grec ancien) ou Chambellan/Chancelier chez les Egyptiens anciens et qu’elle était leur « Alexandrie » ? Un possible candidat :
Ptah, le démiurge de Memphis, dieu des artisans et architectes et « celui qui ouvre ».


ALHAMBRA-Bis
Voici maintenant une hypothèse plus fraiche, qui ne contredit d’ailleurs pas la précédente, étalée plus haut. Alors pourquoi Alhambra est supposé être en lien avec « la rouge » en arabe ? Le plus simple est de donner une forme kabyle et une forme latine (romance) à ce nom, et à la désignation de la couleur rouge en arabe (hamra) :
HMR en masri-arabe ~ GMR en kabyle ~ CMR en latin (romanes)
Hamra, Al-Hambra en m-ar. ~ Tha-ghmarth « coin, angle, coude » en kabyle ~ Caméra « chambre » en latin (romanes)
Le kabyle est celui qui nous donne un indice capital : il y a relation entre Angle et Couleur. Le latin nous donne la Chambre. Au final, on a ça : Rouge-Angle-Chambre.  C’est peut-être pas évident pour vous, mais avec cet « angle rouge », on a là un indice de Spectre (de la lumière, ses 7 couleurs). D’autre part, axxam, akham « maison » en kab/berbère tiendrait de la même racine GhN.
Maintenant on va convoquer les glorieux boiteux pour confirmer. Mais un préalable kabyle s’impose au sujet du boiteux justement, et surprise :
S’hidhel pour « boiter, claudiquer » en kab = Spectre ;
a-kawan pour « le boiteux » en kab et en algérois = Coin (angle), Chant… et préfixe latin Con- qui, j’insiste, est dans le terme Conquérant, Conquête.
Une chose est établie, pour moi du moins :
Angle = Onde
C’est une évidence qui explique d’ailleurs les indices de chant (son) et de couleurs, qui ne sont que des ondes. On y reviendra.
Revenons à Alhambra et à son supposé chancelier, chambellan. Ce dernier, le maître d’Alhambra, serait un Conquérant. Alhambra « la rouge » serait synonyme de Conquête (quid de la Reconquista, aurait-on envie de dire !). Le plus connu des boiteux dont le nom sied comme un gant à cette histoire d’Alhambra, est un conquérant d’Asie centrale :
Tamerlan ou Timour Lang « le boiteux de fer ».
Chamberlain en anglois, chambellan en fr. seraient une autre forme de Tamerlan.
Barberousse Aroudj (le boiteux en arabe) tiendrait sa couleur rouge de son métier : capitaine (kawan « boiteux ») de navire, pirate, voire explorateur et/ou conquérant.
Ainsi va Alhambra « la rouge »…

Ce qui va suivre n’est qu’une ébauche, je pointe du doigt les premiers indices prometteurs surtout, il faudra confirmer plus tard avec une argumentation normale.


LA CITÉ MÉDIÉVALE
Rappelez-vous, dans le billet précédent, on a compris la relation entre le H kabyle/berbère + le H en masri-arabe vs le CH grec. L’idée est de partir de l’antique Thagaste, ville natale de Sain-Augustin, aujourd’hui devenue Souk Ahras. Eh bien, ce Ahras, normalement pour ahar « lion » en berbère, va prendre la forme grecque achras et la forme latin de Merci : marchandise, la merci, la miséricorde (rahma en arabe de nos jours), la grâce. Saint-Augustin n’aurait-il pas été recyclé en Sidi Abderahmane ? Un autre toponyme avec un indice de lion, LNI (Larva Nath Irathen) nous indique clairement de quel jour de marché, de la semaine il s’agit : mercredi (4ème jour, jour de Mercure), milieu de la semaine . Je vous laisse imaginer combien d’enseignements on peut en tirer ! Pour le moment, on se limitera à ça :
Mittwoch « milieu de la semaine » pour mercredi en allemand ~ …Ath-Mesbah (chandelier) en toponymie kabyle, Casbah (cite medieval) en nordaf
Je sais que ces mots de langues différentes ne peuvent être comparés, néanmoins je suis persuadé qu’ils contiennent une image commune : le Chandelier, le lion aussi (Sbaa, 7), et comme on l’a dit dans les billets précédents, chandelier rime avec Alexandrie (phare). Voilà quelle étrange comparaison j’ai décidé de partage avec vous et ce dans un but précis que voici :
La Cité Médiévale (ex. Casbah nordafe) ne signifie pas obligatoirement que c’est une cité qui date de l’époque médiévale mais avant tout ceci (et d’ailleurs ce concept dit concept grec est connu de tous) :

 
Cité Médiévale (Casbah) nordafe ~ Cité-État en grec

La ville natale d’un autre célèbre enfant du pays, Apulée, en l’occurrence Mdaourouch en chawi (berbère) ou Madaure pourrait être justement par son nom une Cité-État (antique), une cité médiévale (casbah) version antique. C’est pour vous dire que l’État ou les cités-États ont toujours existé chez nous. Et puis, (cité) Médiévale ne vous dit rien d’étatique ? Bien sûr qu’il faut vérifier, mais je ne serais point étonné qu’un lien soit établi entre Médiévale et Dewla (État) en masri-arabe, et il est évident que nos toponymes attestent exactement le contraire de ce que disent les parvenus d’horizons différents qui veulent nous faire croire que ce sont eux, qui de son désert, qui de son marais, nous ont apporté la notion d’État. No way, folks ! Rien que nos toponymes suffisent pour battre en brèche votre édifice d’inepties historiques. (Larvaa n’) Ath Dwala serait peut-être une autre forme de « cité médiévale » ou de Cité-État ; mais l’exemple le plus éloquent est celui de Larvaa Nath Irathen (LNI) pou attester la Cité-État, voire la Nation en Kabylie, d’ailleurs LNI aurait traduit, je penses, en Fort-National par les Français après la prise de ce bastion suite à la bataille d’Icheriden en 1857. Il est quasi sûr que l’indice de « lion » et du « quatrième jour, milieu de la semaine, mercredi » est la marque de la « cité médiévale » nordafe au sens de Cité-État, donc un centre administratif. LNI, Larvaa Nath Dwala, Souk Ahras, Larba Sidi Moussa par ex., ou l’antique Thagaste, voire Madaure sont des exemples pertinents en la matière.


SHANGRI LA
Revenons aux Anglois, va ! On sait maintenant que Angle = Onde et Boiter = Spectre, et l’on comprend que la légende de Newton tombera à l’eau un jour ou l’autre, à Grenade précisément. Il y a une autre légende inventée par un (autre) Anglois : Shangri-La, inspiré du mythe hindo-bouddhiste Shambhalla, Shamballa. 


Attachez vos ceintures maintenant !
Le rêve américain n’est pas isolé en la matière, il y aurait eu toujours des rêves d’un monde meilleur, d’un âge d’or depuis les temps anciens.  Shangri Li, nom inventé et inspiré de Shambhalla est pourtant très proche de nous…


Shambhalla hindo-bouddhiste ~ Andaluz (l’âge d’or) chez les musulmans, les arabes-musulmans ;
 

Shambhalla serait une forme comparable à… Alexandrie (Iskandariya en masri-arabe) de l’Egypte des Lumières, l’Egypte grecque Ptolémaïque (Alexandrie qu’on a rapprochée de Andaluz) ;
 

Shambhalla serait aussi comparable à… Stamboul/Istanbul (ex. Constantinople de Byzance).
 

Un pays mythique devenu réalité à l’âge d’or de certaines civilisations. Mais le plus curieux est que certains linguistes affirment que Stamboul/Istanbul avait, à un certain moment de son histoire, pris le nom de Islam-Bul en turc « Islam en abondance », peut-être pour « Lumières en abondance » pour l’âge d’or, comme pour l’âge de la Renaissance. Si cette hypothèse d’Istanbul=IslamBul est vraie, cela voudrait dire que le terme « Islam » serait exclusivement un terme de Renaissance, de l’Âge d’or (un indice de temps, d’une époque), ou peut-être même un Pays mythique (comme Shamballa, Andaluz), un rêve d’un horizon (monde, âge) meilleur. Mais pourquoi alors seuls les obscurantistes les plus tordus s’en revendiquent ? Peut-être que les Anglois, avec leurs Horizons perdus, ont une réponse…

A prochainement ! 

jeudi 18 mai 2017

AQUARIUS

Le kabyle rationnel.

Nous allons revenir à une figure supposée historique (emblématique en tout cas !), déjà abordée sur ce blog l’année dernière (lire « La chute de Grenade », Hassan El-Wazzan dit Léon l’Africain en l’occurrence, et naturellement vers notre indice de « lion » dans les toponymes. Ce que nous allons découvrir est tout sauf fantaisiste…

https://navgrahmandir.com/wp-content/uploads/2015/01/aquarius-zodiac-sign-graphic.jpg
Préambule
Une petite mise au point… et au pas s’impose avant d’aller plus loin. Pas plus loin qu’hier, je suis tombé sur un article d’un bloggeur algérien, pourtant pas kabylophobe, qui nous ressert les mêmes salades, les mêmes clichés avec une affirmation aussi prétentieuse que ridicule : « … la langue kabyle a beaucoup emprunté à l’arabe… ». Non, ces interférences témoignent plutôt d’autre chose : un tiers, une 3ème langue-source (le punique ? ou punique + égyptien ancien ?) à servi à alimenter ces deux langues différentes (kabyle vs derija/arabe nordaf) sur un même espace, d’où ce lexique partagé ; seulement, l’arabe ou plutôt le masri-arabe, grâce à l’écriture, a enregistré ce vocabulaire, tandis que le kabyle, confiné à l’oralité, n’a pas déposé de « demande d’enregistrement de droits d’auteur ». Ce qui fait qu’aujourd’hui les locuteurs de la derija (arabe dialectal nordaf) et/ou du masri-arabe (une langue très jeune) pensent vraiment que leur langue est une langue source et que le kabyle lui aurait beaucoup emprunté (la belle blague !). 

La dernière fois que le kabyle a emprunté massivement, c’était durant les 100+ ans de colonisation française, lorsque la Kabylie fut sous domination d’une nation plus forte, plus avancée sur tous les plans, tout simplement plus moderne. Et c’est surtout le lexique de cette modernité que le kabyle a emprunté au français. Maintenant posez-vous la question : les voisins « arabes » ont-ils un jour occupé durablement la Kabylie et ont-ils été plus en avance que nous ? Non, bien sûr. Et cela veut dire qu’un emprunt massif du kabyle à leur langue est impossible, car les échanges commerciaux ne suffisent pas. Le seul sentier où ils ont réussi, ce fut sur le terrain religieux, mais ce lexique liturgique ne sert à rien dans la vie quotidienne et le kabyle n’a pas été véritablement altéré par le masri-arabe. Et dernière chose : à chaque interférence (ex. un terme commun entre le kab vs masri-arabe), il faut chercher un tiers, c’est la règle. Une petite démonstration dans ce billet justement.

Enoncé :
Hassan El-Wazzan (Le peseur) dit Léon l’Africain ;
Indice de « lion » (ahar, ired) dans les toponymes nordafs : LNI (Larvaa Nath Irathen) ex. Fort-National en Kabylie, Souk Ahras (antique Thagaste) à l’Est, Oran-Wahran et Tiaret-Tihert à l’Ouest ;
izem « lion » en kabyle est isolé, il ne se retrouve nulle part ailleurs dans les langues dites « berbères ».  

 
LE PESEUR
De qui el-wazzan ou el-wazzani (peseur) est-il vraiment le nom ? Nom de peseur, bien entendu, mais la liste est bien plus longue qu’on ne le croit :)) Il suffit de transcrire autrement les sons et ce nom pour le comprendre, et en la matière, l’alphabet latin est le plus efficace. Il faut en plus raisonner en d’autres termes, replacer ce terme dans d’autres contextes pour mieux le comprendre et l’interpréter.
Une interprétation logique s’impose à la lecture de ce nom de peseur El-Wazzan, et du WZN (peseur, peser, poids) en masri-arabe mais en kab également :
WZ-N de « poids, peseur, peser » ~ Raison de Ratio, razo « calcul, compte » en latin.
Ainsi, iredh (lion) des Irathen (LNI) va pouvoir être expliqué par ce Ratio latin, une excellente chose pour expliquer ultérieurement le nom de LNI ex. Fort-National.
Deux autres interprétations tout aussi logiques s’imposent :
WZN de wazzan (peseur) ~ Puissant ;
WZN de wazzan (peseur) ~ Visionnaire, voire prophète, témoin.
Ce peseur rationnel, visionnaire et puissant est personnifié… dans l’imaginaire kabyle, dans les mythes kabyles : amghar azemini (litter. « vieux sage ») un grand oracle en qlq sorte qui a solution à toute solution inextricable. El-Wazzan (le peseur) en masri-arabe serait comparable à azemni en kabyle. ZM de force/puissance (zmer) et de lion (izem) me confortent dans cette idée.


Pour ne rien vous cacher, je pense que cette histoire de « peseur » cacherait les mythes de divinités égyptiennes anciennes, notamment les peseurs Anubis et surtout Osiris. Ce sont eux qui me permettront de détrôner… Isaac Newton pour la loi universelle de la gravitation et son prisme. Là il s’agit de faire apparaître Osiris de façon argumentée, car je comprends déjà que ce peseur El Wazzani serait une forme récente de… César, lui-même une forme recyclée d’un nom égyptien plus ancien, Osiris (WSJR en ancien égyptien). 


LE LION
Le lion, c’est le temps, le jour. Tout de sagesse et de sainteté. Et sagesse est lumière. La racine de notre peseur /WZ/ se devine non pas en masri-arabe mais en kabyle : ’as, was « jour (jour lumineux)», son équivalent grec serait phos « lumière » (tha-fath en kab), et serait probablement dans le nom d’Osiris. Pour dézinguer définitivement les pourfendeurs de notre langue, disons que leur Youm « jour » n’est rien d’autre que leur forme (sémitique) de… Léo, Lion ; idem leur nahar « jour », nahr « fleuve navigable » comparé au NHR « conduire, guider » (soug en derja dz) indiquerait plus un « guidon », mais aussi un jour précis, le jour du marché. Mais ce sont les « immortels » qui nous intéressent le plus intellectuellement vu leur manque d’humilité et leur empressement à crier sur tous les toits qu’ils ont créé le monde, excusez du peu ))
Qui est notre peseur el-wazzan ? Que serait devenu Osiris avec le temps, dans la version moyen-orientale et européenne ? Vous l’aurez sans doute vu à sur votre gazette )) Et ce peseur est plus que saint, il est angélique (ange a été introduit en grec par Apulée de Madaure) :
 

El-Wazzan (le peseur) ~ Aquarius (Verseau)

Osiris a pris d’autres noms avec le temps, notamment César. Mais qui est cet Aquarius ? Tout simplement un autre César, son concurrent même :
 

Aquarius (verseau) en latin ~ Christos en grec
 

C'est-à-dire le Christ !
 

Ahras dans le nom actuel de la ville de Saint-Augustin, Souk Ahras, est notre équivalent du grec Christos ; par ailleurs Ahras pourrait être un indice de Char, carrosse. Le /HR-N/ nhar « conduire, guider » en kabyle ou même nahar « jour » en masri-arabe serait l’équivalent de /XR-N/ ou Chronos en grec pour chronologie. 

L’astrologie, c’est du divertissement, mais l’astronomie pourrait nous permettre de dater toute cette histoire, à commencer par le mythe d’Osiris. Chose intéressante, le Lion est l’opposé de ce Verseau, et ce n’est pas un hasard. Récap de cette opposition à travers les siècles et différentes cultures :




Aquarius (Verseau)
Lion
Christ
Antéchrist (anti-Christ chez certains), ou César ?
 Osiris
Crue du Nil = nouvel an égyptien
Char ?
Seth
Canicule : grand chien d’Orion
Anzar – dieu des eaux douces, mythe fondateur kab/berbère
Ange ?
Sécheresse : Canicule ? Ajrad (sauterelles) comme Banu-Hilal (voire Peuples de la mer des Egyptiens anciens) ? Sarrasin ?
Août ?
Mois auguste, angélique/saint ? St.Augustin ?
Juillet ?
Mois de canicule ? Jules César ?
 Osiris
Seth
?
Assad « lion » en masri-arabe


Si Osiris est lié à la Résurrection, notre peseur médiéval El-Wazzan dit Léon l’Africain porterait un indice de la Renaissance, époque à laquelle ce personnage aurait vécu, probablement un esprit rationnel, un homme universel. On reviendra sur tous ces indices (calendaires et de calcul surtout) ultérieurement, l’essentiel pour aujourd’hui a été fait : c’est bien le kabyle, langue rationnelle dans l’humilité, qui explique ce qu’une certaine langue prétentieuse, ou plutôt ses locuteurs bernés par la propagande de leur « clergé », prétend avoir inventé alors que c’est totalement faux, leur œuvre se résumant surtout à la traduction dans le but de s’approprier ce qu’ils n’arrivent pas expliquer et encore moins à comprendre, surtout pour ce qui est de l’héritage de l’immense Egypte ancienne. Je l’ai dit il y a longtemps : c’est Osiris la superstar :))

A prochainement !

lundi 15 mai 2017

PHILADELPHIA

La Porte de la Sainte Famille.
 

Il est des idées qui… donnent à réfléchir (eh oui !) et du fil à retordre en vous laissant perplexe durant un bon moment. C’est mon pain (quasiment) quotidien, du pain sur la planche s’entend. Pourtant, je ne suis pas amateur de rébus ou de mots-croisés, ni même de jeu d’échecs (je lui ai toujours préféré la belote). Et puis, qui aime vraiment l’échec ? Et à ce jeu d’idées-devinettes, il faut puiser dans son imaginaire des moyens toujours neufs pour décrypter ce que l’on pourrait qualifier d’association d’images, d’étranges figures par lesquelles se manifestent ces drôles d’idées…

Il y a des mois, voire même qlqs années en arrière, je me suis pris à penser qu’une figure (double) de l’échiquier pourrait être la réponse à une question purement linguistique en rapport à un terme kabyle (et berbère en général) : WLT de weltma « sœur », difficile à expliquer par les moyens linguistiques classiques (à part le rapprochement avec WL de coeur), va simplement être la Tour. Allez savoir pourquoi et comment cette idée est née. Aujourd’hui je pense que je tiens les premiers éléments de réponse à cette énigme…


L’inspiration nous a conduits récemment à voire l’Asie mineure (antique, grecque) en Ibérie, une autre forme de Byzance en Andaluz (Andalousie des Lumières), on a évoqué entre autres le nom de la cité de Pergame qu’on a « vue » au Portugal. Cette fois, c’est une cité grecque de l’Asie mineure antique que l’on voit pour de vrai en Kabylie, dans un toponyme kabyle très familier d’ailleurs. Mais pourquoi est-ce que ce rapprochement n’est venu que maintenant et pas avant, disons qlq années ou qlqs mois en arrière ? Chaque chose en son temps, dirait le cerveau :) Le bon moment et la bonne place (l’Ibérie dans notre cas) sont les ingrédients de cette étrange découverte que voici :
 

Tha-Darth ou’Phella (Taddert Oufella) en kabyle = Philadelphia en grec ancien.
 

C’est une certitude, du blindé 100%.
Philadelphia serait composé de philein + adelphos/adelphê « aimer + frère/sœur » en grec ancien, ou « amour fraternel » qui colle d’ailleurs à la Philadelphie moderne aux USA. 

Littéralement, tha-darth ou’fella désigne « le village d’en haut », cependant il utile de rappeler que tha-darth « le village » en kabyle (ainsi qu’en berbère) n’est rien d’autre qu’un nom commun d’abord et il remonterait probablement au punique, au phénicien Daleth « Porte ». C’est là que le grec ancien, qui aurait emprunté l’alphabet phénicien, nous donne son Delphia ou adelphos « frère », adelphê « sœur ». Ma vision de la « sœur kabyle » sur l’échiquier évoquée plus haut aurait son explication : la porte, les portes s’apparenteraient aux frères/sœurs. C’est une nouvelle hypothèse qui nait et qui nous expliquera tant de choses ! Par exemple, cet enchaînement Village-Frère/Sœur+Porte-Tour nous donne, en plus la Portée en plus de « porte » pour Daleth en phénicien, d’où tha-darth « village » en kab souvent associé à la racine vernaculaire DR de « vie, abri/protection », derrya « progéniture » (syn. lwacul, lwashul « les enfants ») viendrait de là aussi. On y reviendra là-dessus.


Cependant, la plus jolie prouesse dans ce rapprochement se trouverait, à mon sens, dans le rapprochement du Philein « aimer » en grec ancien (d’où les préfixes philo- de philosophie par ex.) et du Phella/Fella « haut, amont » en kabyle. La dualité FL (fella) vs WD (wada) pour « haut vs bas, amont vs aval » dans l’espace a une forme dans le temps : fin vs début, s’wada étant « dès le début (passé donc) » en kab, et le « présent » étant la pente (asawen) qui sépare ces deux antipodes, ce Phella/Fella devrait être résolument tourné vers l’avenir, je présume. Si vous voulez, c’est une toute « pierre de Rosette » que l’on a là, avec le kab comparé au grec, qui nous permettra d’ouvrir de nouvelles portes et de mieux comprendre notre langue kabyle. Je n’avais personnellement aucun doute depuis longtemps sur un probable lien (normal, on est en Méditerranée !) entre notre langue kabyle et, entre autres, le grec. Il est indéniable que l’Egypte ancienne à l’Est et l’Ibérie à notre Ouest seraient les premiers candidats à vérifier, ne serait-ce qu’à travers la toponymie, en termes d’interférences linguistiques, culturelles, religieuses, etc. Et là j’avoue que j’ai sous-estimé un autre candidat : l’Asie mineure, grecque antique d’abord – ceci pour la Kabylie (en termes de mythes, langues, toponymie, etc.), puis turque ottomane – ceci pour Alger. Le tir est désormais rectifié, et j’espère que de bonnes surprises nous attendent sur ce chemin.


La Philadelphie grecque ancienne étant maintenant un nom évocateur, explicite à la lumière de sa comparaison à tha-darth ou’phella « village d’en haut ou haut-village », on peut lui trouver ses équivalents dans d’autres langues, d’autres pays. En allemand, cette Philadelphie à la kab est appelée Altendorf « village d’en haut ». Plus proche de nous, en argot arabe nordaf, l’équivalent toponymique du haut-village kabyle (tha-darth ou’fella) serait une porte à Alger : Bab-el-3ali « porte haute/élevée/noble » ou Babali, qui est la « Sublime Porte » des Ottomans. Déjà je devine que le terme « ottoman » pourrait s’expliquer par cette porte. Ensuite, cette notion de sublime porte devrait aussi trouver écho en Egypte ancienne, il suffit de bien chercher. Son probable équivalent français (parisien) serait soit la Porte d’Orléans, soit le Sacré-Cœur de Montmartre (à vérifier). Mais qu’en est-il de l’Ibérie, de l’Espagne et/ou du Portugal ?


Philadelphie nous suggère l’« amour fraternel », tha-darth en kab la « porte » punique/phénicienne, plus on a les sœurs/frères (Bab « porte » en masri-arabe pourrait être aussi Baba « père », c’est la famille quoi !) rapprochés de la notion de Porte. Je pense que la Philadelphie ibérienne serait catalane : Sagrada Familia d’Antoni Gaudi. La Sainte Famille, sous une forme ou une autre, serait à coup sûr reflétée dans la toponymie de plusieurs peuples à travers les siècles. Tout nom de famille se cache derrière une porte ou plusieurs portes : le patronyme est bel et bien issu du toponyme de l’intéressé, c’est la règle et pas seulement en Kabylie.


A prochainement !

mardi 9 mai 2017

LES 2 BYZANCE

Sur la route de Séville – Il était une fois la Méditerranée.
 

Galopin en Kabylie, j’entendais dire que la cause des tremblements de terre viendrait du fait que le monde (la Terre) repose/tourne, en équilibre donc, sur une corne de taureau, et de temps à autre, le taureau change de fusil d’épaule, si j’ose dire, le tout-puissant taureau change de corne sur laquelle le monde (la Terre) tourne en équilibre ; ce basculement ou changement de corne de taureau engendrerait les secousses telluriques d’après les croyances populaires kabyles de mon enfance. La balance du taureau en qlq sorte.
Adulte en Europe, ce taureau kabyle aux cornes alternatives (et pas d’abondance ?) me paraît plus proche de la Licorne, créature légendaire plutôt inhérente à l’imaginaire des Européens. Je pense même lui avoir trouvé une résidence : Séville en particulier, et la Méditerranée en général. Drôle de pouvoir supposer que Poseidon, l’ébranleur des sols et associé aux chevaux et aux taureaux, est comparable au nom « maître des taureaux » en kabyle :))


SEVILLA
On a supposé précédemment un « Nouvel Empire », « Âge d’or » dans le nom Andaluz, mais cette fois c’est toute l’Espagne, l’Ibérie même que l’on va regarder autrement grâce, d’abord, au nom de la capitale andalouse : Sevilla.
Je vais vous épargner le détail, mais il paraît clair que le nom de Séville, une vraie Casa Blanca, contient surtout un indice « Blanc » et d’«Abondance ». Pour baliser, le prénom féminin kabyle ancien Shev’ha ou Chabha (pour le blanc pur/beau, belle) équivaudrait au grec Sophia (sagesse) et à l’espagnol Isabella, celle dernière devant, à mon sens, signifier l’abondance et/ou la fécondité. Ce sont les prénoms de Séville : blanche et/ou pure, belle, sage, riche et Balance. J’aurais opté pour la « Licorne de Séville ». On reviendra vers Séville de toute façon dans d’autres billets.


LES 2 BYZANCE
Maintenant vous allez regarder l’Andalousie d’un autre œil, loin des préjugés et des dogmes historiques. On dit souvent que la Renaissance (italienne) doit beaucoup à la brillante civilisation andalouse, mais l’on oublie à tort l’apport de Byzance. En réalité, Andaluz et Byzance sont deux jumelles. Regardez l’Andalousie musulmane comme une Byzance ou anti-Byzance, et les choses vous paraîtront beaucoup plus claires. Et les parallèles entres les deux foyers de civilisation, l’empire romain d’Orient vs l’empire musulman d’Occident, sont d’ailleurs très nombreux :


1492 – chute de Grenade et de l’Andalousie (Maures, religion musulmane, langue arabe) vs 1493 aux mains des Castillans – chute de Constantinople et de Byzance (« Romains », langue grecque, religion chrétienne orthodoxe) aux mains des Turcs ottomans ;


Séville la « blanche, riche, sage » comme dit plus haut vs Aya Sophia (Sainte-Sophie) de Constantinople ;


Détroit de Gibraltar (entrée en Andalousie) vs Détroit du Bosphore (entrée à Byzance) : ce sont les 2 cornes d’abondance, les 2 points de bascule, les portes occidentale et orientale de la Méditerranée. Le peseur (celui qui tient la porte ou la balance) serait prospère et riche par définition. La Méditerranée est appelée « mer blanche du milieu » en arabe, c’est probablement un indice de « balance »… mais aussi d’un équilibre qui peut être rompu – c’est un zone sismique (Constantinople, Séville, Lisbonne) !


Byzance devrait porter l’indice de « balance » et d’« abondance ». Idem pour le Bosphore qui devrait s’apparenter à la « Bascule (balance) » et de Prospérité : normal, ce passage-transit permettait de prélever des taxes et impôts sur les navires de passage, sans parler des marchés prospères de cette cité. C'est Byzance ! ne viendrait-il pas, plus généralement, de cette Bascule/Balance et puis seulement après de Byzance ?
Regardez l’image de la péninsule ibérique : elle est comparable à la péninsule de l’Asie mineure (Turquie actuelle), autre foyer de civilisation et les Portes d’entrée sur un autre continent. Du coup, le taureau ou la corne de taureau pourrait symboliser un continent.

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IBERIA
Là on va faire preuve d’imagination en regardant la péninsule ibérique. Un peu comme l’écrivain José Saramago dans son « Rideau de pierre » : la péninsule ibérique se détache du continent européen et commence son périple vers le sud. Cette idée, et normal qu’elle soit venu en tête à un Portugais !, me conforte dans mes suppositions, entre autres :


- Ibérie ou Iberia serait une altération de Liberia ou Libra « balance » en latin. La péninsule ou presqu’île, en général, serait également une Bascule (balance). On retombe sur la balance d’abondance ;
 

- Je suis plus enclin à croire que ce seraient les Portugais qui auraient découvert le Nouveau Monde, plus précisément le Brésil dont l’étymologie reste trouble : à mon sens, ces Ibériens partis à la dérive, des marins portugais plus probablement, ont suivi les courants marins vers les Canaries puis vers l’Amérique du Sud ; et le nom Brésil pourrait être une « Presqu’île » (ça l’est d’ailleurs si l’on fait abstraction de l’Amérique du Nord qui sera découverte plus tard), symbole de « Balance » et surtout de Prospérité/Abondance et peut-être de Nouveau Monde. C’est un peu tiré par les cheveux, mais je crois sincèrement que ce sont les Manolito portugais les plus à même de tenir le rôle des premiers explorateurs à avoir découvert les Amériques.

L’Andalousie serait l’alter ego contemporain de Byzance, mais sur le fond et seulement, car sur la forme, tout les sépare : Maures-Espagnols vs Grecs-Turcs, Islam-arabe vs Orthodoxie (chrétienne)-grec, etc.  Le monde grecque puis turque de Byzance (Méditerranée orientale) diffère de celui du monde maure-espagnol de l’Andalousie (Méditerranée occidentale). Je connais bien les turcophones, leur langue n’aurait en aucun cas impacté les langues méditerranéennes occidentales même durant la Régence d’Alger. Vous n’avez qu’à écouter cet air traditionnel turc Leylim leil (équivalent du refrain arabe oriental « lil ya lil (nuit des nuits ?) ») chanté en turc par un Turc (Omar Faruk) et une Grecque, l’excellente Glykeria, ici encore jeune ! C’est un autre monde, ni le rythme ni la langue n’ont un quelconque lien avec la Méditerranée occidentale, que ce soit les styles andalous, le flamenco ou le pop (chaabi) nordaf. Normal, Byzance (Turquie) et l’Andalousie sont les antipodes de la Méditerranée.


A prochainement !

dimanche 7 mai 2017

PAPYRUS

Sur la route de Séville – Le parchemin de Cadix.

Le porte-à-porte andalous et notre périple ibérique continuent, et nous irons de fort en fort, de ville en ville pour essayer de comprendre et d’interpréter ces indices impartiaux que sont les toponymes de l’Andalousie, les noms de lieux du « nouvel empire », de l’âge d’or (Andaluz), tous les noms de foyers de haute culture andalous, Cordoue, Grenade, Tolède, notamment, plus Séville, la capitale andalouse et d’autres toponymes moins connus. On consacrera un billet à part à Séville, mais déjà elle me paraît « blanche » et « sage » et aurait tout d’une réplique de Constantinople, la capitale byzantine, autre foyer de lumières. Mais c’est un tout autre toponyme andalous que l’on va s’intéresser cette fois, surtout qu’il daterait de l’époque punique (antique) et qu’il est le trait d’union avec notre toponymie nordafe…

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CADIX
Cadix ou Cadiz en espagnol est l’équivalent de la forme berbère Agadir (forteresse, citadelle, grenier colelctif), les deux étant issus du punique ou disons, phénicien nordaf de l’antiquité, plus précisément de gad « rempart, mur » en phénicien. C’est donc une forteresse, citadelle, un grenier-réservoir.
Paradoxalement, c’est ici, à Cadix, que je crois comprendre… un terme kabyle relatif à l’organisation sociale-politique-administrative de la Kabylie. Un petit rappel d’abord : ce terme Agadir (forteresse, grenier collectif) est un toponyme, mais surtout une institution, très bien sauvegardée surtout par les Berbères du couchant (Maroc). En Kabylie, ce grenier collectif Agadir possède une réplique miniature dans l’architecture de la maison traditionnelle kabyle : le « petit agadir » ou le grenier individuel/familial est appelé Tha-3arich-th (taaricht). Ce terme contiendrait, à mon avis, la même racine que le terme qui désigne un ensemble de villages (tha-darth en kabyle/berbère du phénicien daleth « porte » probablement), à savoir un 3arch ou au pluriel Les Aarchs kabyles.


Tha-darth « village » (daleth « porte » en phénicien) est l’Unité de base du système de division politique, social, administratif. 3aech, Aarch est un ensemble de villages, le nombre serait variable : N unités donc, ou plusieurs portes pour l’équivalent d’un comté, d’une commune du système moderne. Cet ensemble, Aarch, devrait prendre une signification politique ou sociale : Union, Association, etc. Plusieurs Aarchs forment la Confédération kabyle. (Hélas, il n’y a pas, pour le moment, un ouvrage de référence en la matière qui puisse nous servir de source ne serait-ce que pour les désignations des différentes divisions du peuple kabyle, les conneries genre « clans, tribus » des étrangers racontent tout sauf l’essentiel de cette organisation méditerranéenne de la société kabyle). Et comme le village, tha-darth, aurait une origine punique, il faudrait logiquement chercher les origines de 3arch et Ta3richt dans le punique ou phénicien nordaf de l’antiquité.


LES ARCHS
Cette forteresse-grenier punique Agadir (ou Cadix, Cadix) dans sa forme kabyle en miniature est donc Taaricht « petit grenier » qui est une soupente en bois (un plancher) dans l’architecture kabyle traditionnelle et qui, fonctionnellement, sert à stocker les provisisons liquides (huile d’olive, etc.) mais pas seulement. Le terme Aarch est parent de ce « petit agadir » dit Taaricht. A quoi pourrait être comparé l’Aarch kabyle ? Et là je vais vous prendre à contre-pied ))
Aarch kabyle ~ Papyrus
Ou  bien :
Aarch ~ Papyrus ~ Parchemin
Une simple vérif’ pour confirmer : le parchemin nous vient, dit l’étymologie reconnue, du latin Pergamena, du nom de la ville grecque antique de Pergame (aujourd’hui dans la région d’Izmir en Turquie), et ce nom Pergama en grec ancien signifiait « citadelle ». Autrement dit, un Agadir, Cadix en punique. Voilà maintenant que ce pose l’énigme du « parchemin de Cadix » (pour l’Analousie) ou celui d’Agadir pour la Nordafe. Mais si le parchemin renvoie à Agadir et à un support d’écriture en peau de chevreau (gad de agadir en berbère est aussi dans chèvre/caprin), le terme Aarch serait probablement plus récent (donc non-punique ?) que le terme Agadir et serait l’équivalent du Papyrus, ou bien du Papier plus récemment.


Les Archs seraient donc comparables à des Papyrus, mais pour quel sens ? Papyrus pour Population Peuple ? Là est toute la question pour le moment. Il est donc impératif d’élucider l’origine étymologique de 3arch dans Aarch (division politique et administrative) et Taaricht (architecture, toponymie). Cela revient à comprendre l’histoire de divers supports des écritures (parchemin, papyrus, papier), donc de plusieurs métiers. Et là, on est à la croisée des chemins :


- D’abord, le parchemin en peau/cuir de chevreau (ou d’autre animal) nous mène droit à la maroquinerie et… au Maroc, surtout que cela fait un bon moment que je soupçonnais dans Agadir (forteresse, grenier collectif/communautaire) et dans Ig’idher (aigle) le métier de tanneur maroquinier, un métier justement très bien conservé au Maroc (tanneries de Marrakech) ;


- Cette piste maroquine implique directement un autre métier, celui de teinturier (c’est lui le « basané » à mon sens !), donc la magie (des couleurs, pigments), l’alchimie ou simplement la Chimie. C’est le terme kabyle agulim « peau » (pigmentée ?) qui serait notre « chimie », et le Lac Noir (agulmin averkan) d’Akfadou en serait la meilleure illustration non pas pour le sens de « magie/chimie noire » mais pour… encre tout simplement. Peut-être une encre de chimie et pas de Chine )), en tout cas une « encre de chimie » qui sert à écrire, dessiner ;


- Toujours dans cette même logique de chimie/magie, et là je pense aux temps égyptiens anciens des papyrus, c’est un autre métier qui pointe son nez dans notre raisonnement : Embaumeur. On tient peut-être ici une piste qui voudrait mettre en lien le métier de momification et embaument avec celui de producteur de papyrus et tanneur-teinturier de peaux (maroquin). Piste très intéressante à mon avis car elle ferait le lien entre l’Egypte ancienne et la Nordfafe occidentale plus l’Ibérie et les Îles Canaries de nos frères Guanche qui pratiquaient justement la momification et leurs pyramides seraient aussi des Agadir/Cadix ;
 

- Ensuite, on peut quantifier Aarch – ensemble de villages/portes (combien ?) en prenant l’exemple sur le Papyrus qui serait un dossier de plusieurs feuilles/pages/couches. Un Portfolio, disons. L’idée peut paraître saugrenue, mais n’empêche que c’est le nom du Portugal qui se dessine comme réponse à cette énigme du « parchemin de Cadix » : Portugal pourrait être la Pergame occidentale pour le parchemin ou contenir un lieu équivalent à Pergame. Oui, il n’y a pas de momies au Portugal ; oui, on sait le nom Portugal lié à l’organe (portokali en grec, burtuqal en masri-arabe) ; oui, la maroquinerie est aussi bien développée chez eux (la technique de production de toiles pour voiliers ne serait-elle pas la même ?), mais les Portugais, à mon sens, sont beaucoup plus proche de nous qu’on ne le pense, du moins pour la période dite punique, car les Portugais sont les plus à même de tenir le rôle prêté aux Phéniciens antiques, très bons marins et infatigables explorateurs. Et c’est une « fatma portugaise » qui pourrait apporter la réponse à l’énigme du « parchemin de Cadix » et à notre question de savoir si le Portugal est ou contient la Pergame de la Méditerranée occidentale :
Fatima ville du Portugal ~ Pergame qui aurait donné le terme parchemin.


Une petite ville devenue célèbre récemment grâce au « miracle » de Notre-Dame de Fâtima. Je suis plus enclin à penser que Fâtima est la Pergame occidentale, la « dame du parchemin » ou peut-être simplement la où la cartographie aurait été révolutionnée, un préalable à la science nautique et aux grandes découvertes des grands navigateurs et explorateurs portugais. Les Portugais seraient à mon avis les plus probables premiers à avoir découvert le Nouveau Monde, plus exactement l’actuelle Amérique du Sud, que les Espagnols avec Christophe Colomb à leur tête en 1492. Peut-être qu’il subsiste qlq part, à l’abri des regards, un papyrus avec la carte correspondante attestant cette découverte. Après tout, une découverte (scientifique) n’est-elle pas toujours un miracle (pour les pieux) ?..
NB : Si la thèse de Fâtima s'avérait réel, l'Aarch kabyle prendrait probablement la valeur de 5, au sens martial c'est peut-être l'équivalent romain d'une manipule. A vérifier. 


A prochainement !

vendredi 5 mai 2017

LE NOUVEL EMPIRE

Sur la route de Séville – La Porte de Gibraltar

A la recherche de l’Andaluz, nous voici aux portes de l’Europe, en Espagne. La porte d’entrée en Europe et d’accès à l’océan atlantique. L’ombre d’un géant est facile à deviner sur les colonnes d’Hercules (lire le billet « LORD II » sur ce blog) malgré la brume qui plane sur Gibraltar, normal puisqu’il est aux mains des Anglois qui portent avec eux leur marque de fabrique de la brumeuse Albion :))

https://barbaralicious.com/wp-content/uploads/2016/10/nebel-ueber-dem-europa-point.jpg
Les Anglois, commençons par eux justement puisqu’ils sont là de toute façon :)) Ils sont forts au point d’imposer au reste du monde leur méridien de Greenwich et d’occuper Gibraltar. Mais leurs prises se limitent-elles à ça ? Les assidus de ce blog le savent, deux grandes légendes angloises, en l’occurrence Isaac Newton (lire « La chute de Grenade » sur ce blog) et William Shakespeare (lire le billet « Shakespeare » sur ce blog), sont dans ma ligne de mire. Vu que l’on est parti d’Alger et du cœur d’amande – cœur de lion, il me paraît intéressant d’évoquer ce qui suit :

Richard serait à mon sens une forme plutôt germanique du nom César, plus utilisé en romanes, alors que l’allemand emploie le terme Kaïser, le russe le titre Tsar ;


Richard III – le dernier roi d’Angleterre de la maison de York, dans la pièce du même nom de Shakespeare, pourrait avoir des ressemblances avec une autre histoire, bien plus ancienne, par ex. celle non pas de César III, mais de… Ramsès III – dernier grand roi (pharaon) du Nouvel Empire ;
Richard I (premier) dit « cœur-de-lion », donc Brave, mais ce n’est qu’un indice de temps, d’ordre ou de classement chronologique des (grands) souverains, comme c’est le cas pour les pharaons d’Egypte, les empereurs romains et/ou les papes de l’église romaine, etc. Il n’est pas marqué Ramses II (deuxième) en ancien égyptien, pas de chiffres/d’ordinaux donc, ce sont les égyptologues qui l’on fait, mais quel est l’équivalent ordinal égyptien ancien pour distinguer un Ramses d’un autre ? Probablement un adjectif (Brave, Grand, etc.) ou un deuxième/nième nom, les pharaons en avaient cinq, je crois, avec un indice de temps, ou chronologique si vous préférez. On verra plus loin combien cette notion de temps est facile à comprendre.


Tout ça me laisse perplexe, et je n’exclue pas que la France s’est fait avoir par les Perfides en Egypte, qui auraient pu « laisser gagner » Champollion contre Young dans leur course au déchiffrage des hiéroglyphes de la Pierre de Rosette pour cacher un bien meilleur trésor, lequel sera capitalisé dans les œuvres de deux légendaires Anglois, Shakespeare (antidaté bien sûr) et surtout Isaac Newton, qui pourraient cacher une école de traducteurs avant le dramaturge et l’homme de sciences, respectivement, que le monde connaît. Et ce n’est pas du délire, chers amis, croyez-moi. La chronologie des rois d’Angleterre d’époques précises, surtout les noms et sobriquets de certains souverains, consiste également une source d’inspiration en la matière. 


ANDALUZ
On va faire comme nous l’a appris Einstein : regarder à la source pour comprendre les conséquences d’un phénomène que nous observons. Autrement dit, mettons nos indices dans l’espace temps. Un toponyme, Andalousie par exemple, est un indice d’espace ; Andaluz, au contraire, serait un indice de temps, d’une époque. Et je pense savoir laquelle :

Andaluz ~ Nouvel Empire ~ Âge d’Or ~ voire même Renaissance 
Le Nouvel Empire de l’Egypte ancienne (1500 – 1000 ans avant JC) fut l’âge d’or de la littérature, des arts, des sciences et il a produit des hommes et femmes de grande envergure : Sethi I, Ramsès II, Toutankhamon, Hatchepsout, etc. C’est exactement comme l’Andaluz en Andalousie (Espagne) entre le 8ème et le 14ème siècles, l’âge d’or de la civilisation maure musulmane d’Espagne dont la langue véhiculaire était l’arabe, sans doute une forme descendue de l’hiératique égyptien ancien.

Je voudrais bien que l’on comprenne que seule l’Egypte ancienne et la Méditerranée sont impliquées dans les deux cas, à fortiori pour l’Andaluz. L’équivalent de cet âge d’or pour la partie musulmane de l’Asie possède un autre nom : la Horde d’Or (peuples turcophones surtout). C’est sans appel et les inepties et clichés des historiens à ce sujet sont irrecevables en ce qui me concerne : on parle d’une époque et non pas d’ethnies.


On va la jouer comme Einstein une autre fois :))  Mais cette fois-ci, on va comparer une notion de temps vs une notion d’espace (nom de lieu) pour ne laisser aucun équivoque :
Moyen-Orient ~ Moyen Âge (~ Moyen Empire)
Après le moyen âge vient la Renaissance, forcément à l’ouest du Moyen-Orient ou de la « terre du milieu », de la mer du milieu (Méditerranée). La Renaissance ou l’âge d’or est forcément la conquête de l’ouest, l’Occident (le Maghreb dans l’imaginaire arabe). La notion de Nouveau Monde pour la conquêt des Amériques s’aligne sur la notion de Nouvel Empire, Renaissance (Reconquista pour la version espagnole), l’âge d’or. C’est sans doute pour cette raison qui explique la légende de l’Eldorado sur les terres du Nouveau Monde, qui a entraîné beaucoup d’Espagnols dans la ruée vers l’or… qui leur sera subtilisé en route par les Anglois :))


La légende de l’Andaluz est, je l’espère, bien plus claire maintenant. On aura probablement d’autres éléments prochainement qui nous permettront de définir exactement le sens du terme « Andaluz » et son origine étymologique précise.


Gibraltar ne serait qu'une porte vers la conquête de l'ouest, la conquête du paradis pour certains. Une porte en or. Autrement dit, les Colonnes d'Hercules du détroit de Gibraltar seraient une Golde Gate en anglois comme pour le détroit Golden Gate aux USA.


L’ombre de géant qui plane sur Gibraltar est celle de Ramsès le Grand, Ramsès II. Vous l’aurez compris, c’est l’immense Egypte ancienne LA référence et non pas les multiples écoles de traduction (grecque, arabe, angloise, latine) qui ont repris avec plus ou moins de succès le flambeau égyptien sur le chemin de la conquête des Lumières. Il est quasiment entre nos mains cette fois-ci… 

A prochainement !

mercredi 3 mai 2017

SANTA CRUZ

Sur la route de Séville – Le Binaire de Géryville.
 

C’est un chapitre espagnol qui s’ouvre sur ce blog. En voici la toute première partie.
Avant d’arriver en Espagne, avant d’aller en Andalousie, on va faire une escale à Oran, la cité la plus espagnole en Nordafe, et dans une région à son sud. Il ne sera point question de Raï, des gens de Sid L’Houari, L’hamri, Miramar, mais d’autres noms de lieux de la région pastorale au sud d’Oran.

 

Rappel
Il faut impérativement avoir lu le billet précédent consacré à la Casbah pour comprendre ce qui va suivre. La forteresse-grenier dans toutes ses déterminations d’époques diverses (agadir, casbah notamment) – la pyramide égyptienne ancienne est elle aussi liée au pain (béni ?), au gâteau plus exactement –  est un élément bourré d’indices (colonie, espagnol, comptoir, etc.) qui pourraient nous raconter l’histoire des cités nordafes et… espagnoles.  Mais on va commencer par le dessert, l’amande sur le gâteau, algérois par excellence, qalb-luz (cœur d’amande) mielleux, donc bien fondant.


CŒUR DE LION
De quoi ce gâteau qalb-luz est-il le nom au juste ? Une chose est sûre : Luz (amande) est, on le sait  clairement apparentée au Lion, comme on le verra ci-dessous. Mais quel événement célèbre ce gâteau « cœur d’amande », de quelle époque est-il la mémoire ? Vous voulez ma réponse, ma première supposition ? La voici : ce « cœur d’amande » serait un « jules césar » et donc d’une certaine façon « jésus christ », la copie de jules césar (en minuscules car ce sont des syncrétiques et noms communs), et c’est simplement une histoire de calendrier, très probablement l’an zéro d’une nouvelle époque (nouveau calendrier, par ex. julien ou chrétien, et pourquoi pas hégirien, mais il faut chercher LA référence en Egypte ancienne) ou le jour zéro de l’année, càd le nouvel an (yennayer par ex.) ou une fête communautaire-religieuse majeure, voire même l’Eucharistie pour la communion, la Cène (version européenne chrétienne) mais sous forme nordafe. Et ces indices peuvent être chiffrés, càd indiquer des chiffres, nombres : 0, puissance de 10 (10, 100, 1000,…) ou 12. On y reviendra.
Point de départ : la Kabylie et Vgayeth-Bougie pour sa Casbah médiévale dite Fort espagnol. Escale rapide à Alger pour sa Casbah. Maintenant cap vers l’Ouest pour atteindre l’Andalousie, l’Espagne. Là, à hauteur de Wahran-Oran (nom de lion) et de ses dépendances comme El-Bayadh (ex. Geryville), je vais vous démontrer par la toponymie que « Amande » et « Lion » s’apparentent. Un petit rappel s’impose :
Ath, transcrit Aït, préfixe kabyle de chaque adhrum (quartier, subdivision de village/cité-unité politique de base) est équivalent à la forme arabe Hay (quartier, cité) et hay, hayat « vivant, vie », comme DR de taddart « village » en kabyle et berbère est aussi « vivant » (DR).

http://i1.trekearth.com/photos/25622/santa_cruz.jpg
SANTA CRUZ (ORAN)
Maintenant une comparaison assez simple mais concluante entre deux toponymes nordafes équivalents, j’en ai la certitude, qui vont faire ce lien Luz (Amande)-Lion :
Ath Lewnis, Ath Yewnis (transcrit Aït Lounis) nom de adhrum (quartier) du milieu dans ce cas particulier d’un petit village (Ighil-Mimoun) en Kabylie  = Hay Luz (quartier des amandes en arabe, càd les Amandiers) à Oran et El-Bayadh. Prenons ce dernier nom, Hay Luz (quartier d’amandes ou Amandier) en masri-arabe. Voici la bonne surprise :
Luz « amande » en masri-arabe = Cruz « croix » en espagnol
Il est relativement facile de supposer que ce quartier des Amandiers, Hay Luz est probablement l’équivalent de l’espagnol Santa Cruz, typiquement oranais pour le fort du même nom. 


Et ce n’est pas fini ! Ce Hay Luz en masri-arabe, et ce n’est pas un vulgaire raccourci, ne serait rien d’autre qu’un terme grec assez connu :
Hélios « soleil » en grec ancien = Hay Luz « quartier des amandiers » en masri-arabe
C’est un indice capital ! On a la « cité du soleil » ou Heliopolis dans Hay Luz en masri-arabe et, Ath Lewnis (variante régionale Ath Yewnis), le quartier du milieu. On peut supposer que ce Lewnis/Yewnis en kabyle est en lien avec des termes étrangers, notamment latins, mais regardez plutôt le nom égyptien en hiéroglyphe de la cité Héliopolis de l’Egypte ancienne :
Jwnw (ou Iwnw « les piliers » ?)
1. Lewnis, Yewnis, tout comme yiwen « un » en kabyle auraient un lien avec ce Jwnw égyptien ;
2. La croix (Cruz en espagnol) niwt « plan, cité, ville » en égyptien ancien confirme bien notre hypothèse de Santa Cruz ;
3. Ath Lewnis est le quartier (disons la cité) du milieu en kab, Hay Luz en masri-arabe, Heliopolis « cité du soleil » en grec, Jwnw aussi logiquement. On a un indice d’Héliocentrisme !
4. Hay Luz, Santa Cruz ne sont que des formes récentes ; Santa Cruz ne serait rien d’autre qu’une Alexandrie pour le forme grecque ancienne de l’époque des Lagides d’Egypte. Donc Alexandrie est aussi une « cité du soleil », et au second degré, la « ville des Lumières » comme sa renommée l’atteste d’ailleurs. Mais il y a un problème : Alexandrie – cité du soleil, c’est donc une idée héliocentrisme. Or, on sait que le plus brillant des hommes de sciences d’Alexandrie de cette époque, Claude Ptolémée était un adepte du modèle (erroné) géocentrique. Et pourquoi d’ailleurs ne pas utiliser Héliopolis pour Alexandrie puisqu’il s’agit de langue grecque et d’anciens Grecs ?
4. J’y trouve la confirmation d’un rapprochement bizarre effectuée qlqs mois en arrière, qui veut que le terme Hélios « soleil » en grec soit en lien avec le terme ilès « langue (anatomie) » en kabyle. Je confirme, car dans tout ce que l’on vient de voir plus haut, se cache la notion de langue, chose dont on parlera dans nos prochains billets, probablement intitulés Quartier Latin et/ou les Athéniens.

Deux trucs importants maintenant.
1

GERYVILLE
D’abord, pour El-Bayadh (ex. Geryville) au sud d’Oran. Outre Hay Luz (cité des amandiers – Héliopolis/Alexandrie donc), il existe dans cette ville un quartier dit Hay Zwawa que les gens du commun pensent être le quartier des Kabyles )), surtout qu’ils confondent aux zouaves aussi, alors que c’est faux. C’est la faute au français : le Z n’est qu’un accord, j’en suis certain. De la même façon, le français a repris/interprété le toponyme Iwadhiyen par Les Ouadhias : ces Zouadias seraient ce que les gens prennent pour Zouaves. Le toponyme est on ne peut plus évocateur : lwdha « marais, plat pays », /WD/ est le « bas » en kabyle, comparable au wad/Oued (cours d’eau, forcément plus bas) en arabe. Ce quartier Hay Zwawa à El-Bayadh indiquerait le quartier de l’Oued, du Bas, de l’aval (Basse-Ville) ou même un Talweg, la Vallée, un sol inondable. Hay Zwawa ici, Iwadhiyen (Ouadhias) en Kabylie, Bab-El-Oued à Alger, c’est kif-kif, et c’est un terrain inondable en cas de crue : pensez aux inondations dévastatrices à BEO et El-Bayadh justement. A bon entendeur. 


La dualité des ces deux toponymes pourrait aller jusqu’à s’exprimer… géologiquement : Hay Luz pour un sol dur, rocheux (calcaire par exemple) vs Hay Zwawa pour un sol boueux, argileux, limoneux avec les déductions à en tirer en terme d’architecture (pour les fondations) et l’agriculture (limon fertile, nappes d’eau, etc.), au minimum. Pour donner une dimension rationnelle « internationale » à cette opposition des toponymes Hay Luz vs Hay Zwawa, voici ce qui les distingue : Léger vs Lourd. Léger, c’est aussi Lumière (light en anglois), Luz (amande) est bien en lien avec Luz (pr.  « louche » en portugais), Lux « lumière » en latin. D’autre part, lourd est sans doute à l’origine du nom (et du « miracle ») de Lourdes en France. Cette dualité dans ce « binaire » Hay Luz vs Hay Zwawa pourrait prendre d’autres formes, comme Talweg vs Crête, Sombre vs Clair/ensoleillé, Source d’eau claire courante (potable) vs Source d’eau trouble stagnante (impropre, imbuvable), Ordre/paix vs Chaos/guerre, et j’en passe.
2

SANTA CRUZ DE KABYLIE
Ensuite, pour Oran. Quelle serait la commune kabyle jumelle d’Oran. Déjà on a le Lion comme lien… La réponse est assez simple :
Oran, mont Santa Cruz ~ mont (LNI – larvaa Nath Irathen) Ath Irathen, ex. Fort-National
Le fort Santa-Cruz marque la présence espagnole à Oran, pour LNI ex. Fort-National, c’est une marque française qu’il faut chercher. Les gens du pays l’auront deviné :
Fête de Santa-Cruz (espagnole) = Fête des Cerises à LNI (Kabylie)
 

Oui, les Français ont apporté de nouvelles techniques de greffe, et le cerisier s’est fortement développé en Kabylie durant la période de colonisation française. Mais les Français sont-ils à l’origine de cette fête des cerisiers à LNI et en Kabylie, qui fête plutôt la fête des oliviers, son symbole multiséculaire ? A mon sens, ce rituel daterait de l’antiquité et aurait été réanimé par les Français. La fête des cerisiers (la récolte), ça se fête même au Japon, mais d’autres interprétations, religieuses et/ou calendaires, peuvent convenir.

Il est à peu près sûr que le terme kabyle tha-knisya « la griotte/le cerisier » est une autre forme de Santa Cruz, le KNS kabyle, et pas seulement puisqu’il existe en sémitiques : kanissa « église » en arabe et knesset « assemblée en hébreu, est l’équivalent du CRX, CRZ de croix/cruz en romanes  et à la Cerise (Cherry en anglois, Kirsch en allemand) venant du terme latin cerasum, lui-même issu grec kerasion « cerise ». 
Cruz en espagnol (Croix en français), mise en lien avec Luz (amande) plus haut, est aussi clairement la Cerise. Au final, c’est une cerise sur un gâteau d’amandes : une relation Amande-Lion-Cerise.
 

SANTA CRUZ D’EGYPTE
Santa Cruz nous permettra de comprendre l’origine du nom Andaluz (Andalousie), c’est clair. Mais où peut-on encore trouver cette « Santa Cruz », sous un autre nom d’une « cité de lions » en Nordafe ? Par exemple, à l’antique Thagaste, ville natale de St Augustin : Souk Ahras en arabo-berbère est l’équivalent de Santa Cruz tout simplement.
Maintenant on voit LA référence, càd l’immense Egypte ancienne.
Tout ce qui a été dit plus haut, tous ces noms différents (ex. Santa Cruz), c’est qlq chose de récent relativement. Il est quasi évident que cette « Santa Cruz » ne symbolise rien d’autre qu’un événement calendaire égyptien ancien : le nouvel an égyptien ancien ou le lever héliaque de Sirius qui correspondait à la crue annuelle du Nil.
 

Ceci nous amène à dire que la supposition de l’école occidentale (grecque) pour Héliopolis et orientale (arabe ou masri-arabe) pour Heliopolis = 3ayn-a-shams « œil/source du soleil » sont peut-être erronées : la « cité du soleil » (la ville des Lumières) Héliopolis serait en relation avec non pas le soleil, mais peut-être bien avec l’étoile binaire Sirius. (Si cette hypothèse de Sirius s’avérait vraie, tout ce qui a été dit plus haut au sujet de l’héliocentrisme devient caduc).
 

Et donc Heliopolis pour le lever héliaque de Sirius : l’an zéro de l’année sur le calendrier probablement, et le centre ou ville capitale ? Ou bien carrément un indice des écritures, de l’alphabet : Sirius A (alpha) + Sirius B (bêta) = Alpha + Bêta = Léger vs Lourd = Hay Luz vs Hay Zwawa à El-Bayadh ? Je pense que ce « binaire de Géryville » est possible. Au final, notre « Santa Cruz » est soit liée au Soleil (hélios), soit à une autre étoile, Sirius. Le fort de Santa Cruz d’Oran, réel, est d’une certaine façon comparable au légendaire Phare d’Alexandrie ; en tout cas, Santa Cruz et Alexandrie sont à priori comparables.
 

A suivre…