Translate

vendredi 22 décembre 2017

Les Chemins Qui Montent

Parties 1 et 2 – L'Exode
 
Le temps pris dans l’espace kabyle, où les inévitables chemins qui montent – quoi de plus normal pour le Kabyle selon le regretté Dda Lmuludh Feraoun – sont des sentiers lumineux pour celui qui saurait les voir. A vrai dire, Les chemins qui montent serait un concept universel, qui s’applique à tous les êtres de notre planète.

http://travelermap.ru/wp-content/gallery/1-125/sakre-ker_1.jpg
Introduction
L’idée d’un plan incliné (un chemin qui monte !), pris entre le Haut (Amont) – FL de fella/phella et le Bas (Aval) – WD de wada (ou KT/GD de la même racine kath, weth « battre, voire chute »), a pris forme depuis un bon moment. Seulement voilà, il faut vraiment être dans son jour de grâce pour analyser, filtrer et en tirer les conclusions, puis les publier ! On se limitera donc à une version succincte des premières conclusions avec d’étonnantes découvertes.
Pour rappel, l’analyse de la racine FL de fella/phella « haut, amont » nous a donné l’hypothèse de Philadelphia pour Thadarth Ou’fella ; la racine WD de wada « bas », weth/kath « battre » a été maintes fois analysée sur ce blog avec les suppositions intermédiaires que l’on connaît. Maintenant passons à notre plan incliné ou chemin qui monte… et descend.
Regardons notre plan incliné du bas vers le haut – comme un chemin qui monte, puis en sens inverse – en pente descendante. On monte, on descend, puis on remonte, on redescend… Un cycle se trouve entre FL de fella « haut » et WD de wada « bas » : c’est le temps pris dans l’espace. C’est le cycle de la vie tout simplement, lequel terme Cycle va s’apparenter à un Escalier au sens propre comme au figuré.
Cette configuration, ici kabyle, serait en réalité universelle et aurait existé depuis le temps de l’Egypte ancienne, au moins. Et chose importante, elle nous permet de trouver des éléments de réponse à des questions abordées mais jamais expliquées par les différentes religions monothéistes et par les mythes des anciens grecs.


Partie 1 – L’Exode
Il me semble l’avoir déjà dit : une bonne idée ne meurt jamais, elle se manifeste sous des formes diverses, dans différentes langues, à des époques diverses. En d’autres mots, si une idée, sous forme d’une question ou même d’une réponse, m’a effleuré, moi, ici et maintenant, elle aurait sans doute effleuré un autre, sous une autre forme, à une autre époque, à condition qu’elle soit bonne ))) Pour faire simple, l’idée qui a abouti à l’hypothèse scientifique de l’époque moderne sur la théorie du Big-Bang, elle aurait germé également, il y a très longtemps, dans l’esprit (ou le cerveau) d’autres chasseurs de lumières.
Le /WD/ du wada « bas » est très certainement ce que les textes religieux appellent l’Exode, en l’occurrence « l’exode des juifs de la terre d’Egypte », un mythe pris au premier degré par les fanatiques religieux.
En réalité, ce terme Exode (Exit « sortie ») ne serait rien d’autre que le point de départ, le Big-Bang version naïve des temps anciens pour le moment zéro du commencement de tout (en kabyle s’wada « du bas » veut dire « depuis le commencement »), si l’on parle à grande échelle du temps. Par contre, à échelle humaine du temps, Exode, Exit en latin ou le kabyle WD de wada « bas » veut dire entre autre ce qui suit (notions de temps, calendrier) :
Huit, Auguste, Octo en grec pour le huitième mois d’Août – on y reviendra une autre fois pour le détail ;
Dimanche ou L’hed (dimanche) en masri-arabe, repris en kabyle moderne.
Bouadda « du bas » en kabyle explique justement l’origine du nom David, l’explication d’origine se trouverait en Egypte ancienne. Idem, le nom d’Augustin, sa ville Thagaste trouvent leur explication ici. On y reviendra. 


Partie 2 – Les Deux Terres
On revient à notre chemin qui monte kabyle. De WD (bas) à FL (haut), il faut monter : al’i,  c’est la pente montante : a-sawen ; le chemin inverse, de FL (haut) vers le WD (bas), il faut descendre : suwb, c’est la pente descendante. A votre avis, comment devrait-on appeler un ressort en kabyle ? Ce ressort (ou un escalier en escargot) aurait pu être inventé, la première fois, par un montagnard (kabyle, par ex.) forcément ? Ou bien par un navigateur, qui, lui aussi, va de chute en ascension, ou simplement d’amont en aval (en gravitaire) et d’aval en amont (à contre-courant) sur son fleuve du Nil ? Les deux seraient de bons candidats ))


Question banale : si vous connaissez l’histoire du saumon (ou de la truite) et de sa légendaire « remontada » du retour aux sources pour frayer, qui illustre impeccablement le cycle de la vie, comment devrait-on désigner le saumon en kabyle, espèce inexistante chez nous, si ce n’est  par a-sawen « pente montante » ? Le nom de l’oasis de Siwa (Egypte) serait probablement la version d’origine qui sera par la suite déplacée vers le mont Sion sur le Sinaï (mythe de Moïse). On y reviendra.
 

Toujours notre plan incliné et chemin qui monte kabyle, mais sous un œil de mathématicien et physicien (kabylophone quand même !) cette fois. Ce qu’on désigne par thazla « course », az’el/azzel « courir » serait comparable aux notions d’« angle » ou/et « incliné ». La pente descendante, KSR - a-kussar, ne serait rien d’autre que l’« accélération », d’un côté, et GZR de thigzirth « île », dajzira en masri-arabe, et surtout DZR de Dechret « terre rouge » en égyptien ancien, le désert simplement (Ténéré en tamacheq-touareg). Cette pente descendante (course ou accélération, voire même la chute libre) serait à mon sens la première idée de l’accélération gravitationnelle (de l’apesanteur de la Terre)
Constante du zéro (0) ayant pris forme dans la tête d’un chasseur de lumière des temps très anciens… pair impair monter descendre alternés
 

Si la pente descendante a-kussar est Dechret la « terre rouge », une des deux terres du « Double pays » d’Egypte, logiquement la pente montante a-sawen devrait être comparé à l’autre terre, Kemet la « terre noire », autre nom de l’Egypte antique, mais ce n’est étymologiquement pas le cas, à moins que le terme kabyle a-sawen « pente montante » ait une quelconque relation, directe ou via un tiers, avec le aswad/sawd « noir » en masri-arabe…
 

A vrai dire, si l’on passe de la « modeste » Kabylie à l’immense Egypte ancienne, notre chemin qui monte ou plan incliné va être tout simplement… une pyramide. Franchement, une pause s’impose )))
Mais avant de fermer ce billet, il serait quand même plus juste de partager avec vous un soupçon d’hypothèse, qui découle de ce qui vient d’être dit plus haut (je vous épargne le détail) : le signe du Sagittaire va prendre une tout autre dimension avec une interprétation hors contexte zodiacal, et l’une des interprétations possibles voudrait que le Sagittaire nous donne le Sacré-Cœur. Peut-être bien que les chemins qui montent ne seraient rien d’autre que les chemins du temps ou même les chemins vers le temple )))


A prochainement !