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mardi 30 juin 2015

Le Gîte, la Civilisation

Sagittaire 2

Le signe du Sagittaire (Archer) constitue une mine d'or, croyez-moi. J'ai l'impression que quasiment toutes les notions religieuses ou mythiques, dont certaines sont fondamentales, seraient liées à ce signe, à sa symbolique. Pas facile de tout comprendre d'un seul coup, mais ça vaut la peine d'essayer surtout que l'effort et la descente au charbon payent...

L'association de l'arc et de la flèche du Sagittaire ou Archer serait comparable au "binaire" égyptien ancien, Per-Ankh (maison de la vie) qu'on a commencé à "décoder" dans l'ancien blog encore. Ce sont deux mines d'or tout simplement. Là on va se limiter à la seule Flèche, l'Arc on y touche pas pour le moment. Voici ce que la mémoire des hommes a sauvegardé de cette flèche du Sagittaire...

SGT de Sagita (flèche) en latin, segad (chasseur) en kabyle, sayad (chasseur, seigneur) en masri/arabe.  Je pense que SGT serait une somme de deux racines S + GT ou un préfixe S + racine GT : comme si Sagita (flèche) était Sa+Gita. Cette dernière pourrait prendre une forme altérée en VT, voire VD. Et voici ce que cette racine signifie :
GT dans sagita = Jit' (vivre) en russe, Gîte en français
VT forme altérée de GT de sagita = Vita (vie) en latin.
En d'autres mots, le ankh (vie) ancien égyptien serait dans la flèche (sagita) - d'ailleurs le symbole du Sagittaire ressemble fortement à la croix ansée Ankh; donc logiquement l'arc serait le Per (maison) ancien égyptien : arc ne serait-il pas alors une altération de par(c), par(g), par, per, pr égyptien ancien ?
En plus, il y a la notion de célérité, de vitesse dans cette racine GT, VT de sagita (flèche). On y reviendra une autre fois.

Sagita interprétée comme préfixe S + racine GT, ou S + VT, pourrait être transcrite différemment pour une perception plus juste :
SGT, SVT = C-GT, C-VT. 
La notion de civitas en latin y est certainement, en plus de "la vie" détectée plus haut. La notion de Cité, Ville aussi, très probablement.

Si on revenait au Vif, vivant, à la vie ? La racine kabyle du vivant/existant/être vivant est /DR/ (comme dans le nom Yidhir - Idir), c'est aussi celle de la protection, du gîte (toit, abri, voire bouclier), du village tha-dar-th (les T étant les affixes du féminin en kabyle) : on ne sait pas si cette racine DR ou HDR en kabyle est la même que celle de village en allemand (dorf) et en russe (derevnia). Par contre, un chose est assez évidente :
hadhara (civilisation) en masri/arabe ~ DR de vie et de l'être vivant, du village et de gîte en kabyle 
Cette interférence devrait indiquer un fond commun, égyptien ancien ou phénicien. Une chose est sûre : la vie, le gîte, le village, la ville, la cité et la civilisation seraient dans la même racine. 

A suivre...

jeudi 11 juin 2015

Robin des Bois

Sagittaire, partie 1

Suite du billet précédent. 
On va faire lumière de tout bois...

Le Sagittaire détiendrait sans doute le plus grand nombre de notions que tous les autres signes du zodiaque ou noms de constellations. J'imagine qu'il est difficile de vous convaincre sans avancer d'arguments, mais il est toujours d'annoncer ce qui deviendra plus tard des hypothèses de travail. Tenez, si l'on a rapproché le potier du signe du Cancer, il me semble, par exemple, que le Verseau ou plutôt sa version latine Aquarius aurait donné Schwartz (noir) en allemand, svart en langues scandinaves : vous imaginez bien que a-verkan (noir) kabyle (berbère) a tout pour être comparé à verseau ; l'idée est née, il ne reste plus qu'à donner un corps à l'hypothèse de travail correspondante. Mais c'est surtout l'Archer, le Chasseur, le Sagittaire qui me laisse perplexe tant il semble regorger de notions très diverses, parfois contradictoires. On sait qu'étymologiquement le nom est issu de sagita (flèche) en latin, mais pour le reste on est loin de soupçonner ce qui y est contenu...

Voyez-vous, l'inspiration est un impératif pour allumer la flamme, - et je suis dans ce cas ! -, et cette inspiration il faut parfois aller la chercher jusque dans la forêt, c'est elle la belle au bois dormant :) Ce n'est pas très évident pour les pays du sud, y compris la Kabylie, mais dans les pays du nord, en Russie par exemple, le bois, la forêt recouvre de grands espaces et, par voie de conséquence, occupe une grande place dans les esprits, càd les mythes. Le Léchi chez les Russes est un esprit de la forêt, comme le Sylvanus chez les Romains. Et la forêt de Sherwood hantée par les esprits (les djins quoi :). A vrai dire, c'est lorsque j'ai fait le rapprochement Lux (lumière)-Luth (oud "bois" en arabe) + lumière = poumon, que je me suis penché sur le mot anglois Wood (bois), le résultat est fantastique comme nous allons le voir plus loin.

La forêt, le bois est, au moins, un véritable poumon, on le sait, et une fois fossile, c'est une source d'énergie : charbon de bois ou bois mort. C'est donc une source d'oxygène (pour respirer) et une source d'énergie pour se chauffer et pas seulement (lumière).
Prenons le bois kabyle tel qu'il est dit, càd la racine /SGR/ ou /SQR/ dans a-sghar (bois, bois mort), a-saghur (paille, ramille). La même racine désigne le tirage au sort à la courte paille, thi-seqarin, càd bois = sort. Il y a aussi siqer : envoûter, jetter un sort. On peut déduire que l'Archer (le Sagittaire) peut être le mauvais oeil qui existe dans toutes les cultures pratiquement, ou celui qui guérit du mauvais oeil, un guérisseur, chamane, sorcier ou exorciste. L'Archer-Sagittaire serait indéniablement lié au métier de toubib on va dire, et cette hypothèse sera développée une autre fois, mais il est déjà bon de vou laisser entrevoir ce qui suit :
Sagittaire : SYD dans saydalia (pharmacie) en arabe ;
Sagittaire : Psychiatre ; ici c'est le Psi grec au lieu du S/Z kab, on y reviendra.
Le bois mort est un bois sec (racine QR en kab) et forcément léger : voici une explication à la relation light ou licht en germaniques. Le kabyle utilise le terme luqid pour désigner l'allumette/bûchette, un terme très probablement en lien avec lux (lumière), lucide en latin ; mais surtout il désignerait aussi...l'alcool, les spiritueux, tout ce qui brûle et enflamme l'esprit - donc asghar (bois) à rapprocher de spiritus (esprit) - que ce soit des spiritueux ou des hallucinogènes (kif/opium/drogue, champignons tels que l'amanite, autres champignons toxiques ou venimeux). Là on revient quasiment au sorcier de la tribu, une tradition qui a survécu au temps chez certains peuples éloignés et isolés de la civilisation ! Le symbole de l'Archer (Sagittaire) arc + flèche est comme un champignon d'ailleurs : la tête est l'arc, la tige (le pied) est la flèche. On y reviendra.
Maintenant on va en finir avec une légende angloise même si c'est à contre-coeur...
On aimait bien Robin des Bois, hein folks ?! Cette légende angloise est celle de l'Archer ou Sagittaire (c'est vraisemblablement la notion de Justicier qu'il faut y chercher), mais il est quasi certain que la légende angloise de Robin Hood, Robin des Bois prince des voleurs, aurait été inspirée par un mythe antique, celui du dieu Hermès, entre autre, maître des voleurs. Hermès Trismégiste et son caducée, voire même le bâton d'Asclépios et la coupe d'Hygie des sources grecques trouveraient réponses dans l'Archer-Sagittaire et... les bois !

mardi 9 juin 2015

Fantasia, la Bohême

Les cavaliers du beyond the myth...

C'est la petite forme, donc on va faire simple, désolé. En réalité on reste toujours dans le sillon creusé par l'image du chef des janissaires (chorbadji), sauf que du thème des arts de la table on devra sauter vers l'art tout court, et surtout le plus beau de tous : la musique.

Quand on sait toutes les prouesses de nos voisins méditerranéens, notamment des Italiens dans le domaine de la musique, on se demande si nous, au sud, on manque de finesse... C'est en partie vrai, mais en parti uniquement, car notre finesse ne se voit pas, elle est en miniature, invisible à l'oeil nu.
Regardez cette illustration, un tableau d'Eugène Delacroix intitulé "Fantasia" (lien 1, lien 2). C'est une image fabuleuse !!! On laisse tomber les conneries françaises quant à l'origine de la fantasia (pour eux tout est arabe :)), et on se concentre sur l'essentiel de cette tradition berbère 100%, qui a été le mieux préservée dans les mythes kabyles et dans la réalité des Berbères du couchant (Ouest algérien et Maroc) et des maures arabisés, avec mention spécial pour les Berbères Zayane pour qui le cheval est un socle identitaire.
Quand on dit dans les contes kabyles que les i-menayen (chevalier) sont sur des chevaux d'éclair et de vent, ça doit signifier qlq chose. En plus a-3awdhiw (cheval) en kabyle est étrangement lié à la poire, lisez ça. Maintenant l'essentiel :
a-3awdhiw (cheval) kabyle ~ Audio en latin ~ 3oud (luth) en arabe 
a-3awdhiw (cheval) kabyle ~ Onde (sonore) ou/et Corde (vibrante)
Les chevaux d'éclair et le vent des mythes kabyles sont insaisissables, des supersoniques, des ondes invisibles ! Le rapprochement du cheval en kab avec la poire et le luth s'explique facilement par la forme de poire du caisson. Ici on a dans le cheval, la demi-poire et le luth exactement la même chose que le théâtre grec antique en hémicycle. Chevaux insaisissables, invisibles donc, il faut alors les imaginer. Ces chevaux ou chevaliers sont imaginaires, un fantasme, ce sont des fantômes tout simplement. La Fantasia, phantasia en grec, est tout ça justement !

Non, on ne manque pas de finesse, ce sont les moyens matériels et les bons ingénieurs qui manquent surtout chez nous :) Un petit rappel : à la différence de la lumière, le son ne se propage pas dans le vide, par ex. une supernova explose dans l'espace dans le silence le plus absolu. Il en va autrement sur terre avec sa bulle, son atmosphère : c'est la voûte céleste le caisson qui permet que le son résonne, l'hémicycle du théâtre grec, le luth, etc. C'est un peu comme le bide :) Le ventre quoi ! C'est quoi un a-fentazi en kabyle ? En kab ça évoque un homme fier, frimeur même qui cherche à impressionner, à jouer les héros ; en somme celui qui bombe le torse, et le ventre avec donc :). Ne serait-il pas un vantard et un repu (avec son ventre-caisson :) ? Les notions de Héros, Chevalier et Guerrier seraient vraisemblablement liés au cheval, à l'Onde.

Maintenant le coup de grâce, façon de vous montrer qu'on ne manque pas de finesse. A quelle image grecque ancienne, à votre avis, ressemblerait ce tableau du peintre français qui montre la Fantasia en Afrique du Nord ? La symbiose du a-mnay (chevalier, cavalier) et de son cheval d'éclair et le vent, depuis le temps de la mythique cavalerie numide jusqu'aux jeux de Fantasia de nos jours, indique une union parfaite, que les Grecs anciens ont mémorisé comme suit :
C'est le Centaure tout simplement. On va même aider nos voisins du nord avec l'étymologie de ce mot : Cen ou Ken en grec ici doit être rapproché de Kon' (cheval) en russe, de la notion de "boiter, claudiquer" (le forgeron Caïn, kawan "boiteux" en arabe). 
C'est un Archer, donc le Sagittaire : on verra les détails une autre fois.
Avant les Grecs, il y avait les Minoens avec leur Minotaure.
Alors c'est quoi tous ces Archer, Sagittaire, Centaure, Minotaure ? Vous aimez la musique, j'espère, car ce sont, au moins, des instruments de musique :
Nitra (mandoline, guitare) en kabyle ou snitra (mandoline) en argot marocain sont évocateurs, on y voit le sagittaire sinon le centaure ! Luth, guembri, mandole, guitare, banjo, etc. sont des "créatures" complexes avec un caisson + une manche avec cordes vibrantes (gorge de l'homme pour ce qui est de la voix). Le caisson en demi-poire (ou l'hémicyle du théâtre grec antique) me fait plus penser aux Poumons qu'au bide surtout qu'on connaît les chemins de la voix humaine. De ce fait, l'homme avec ses 6 litres d'air sortirait gagnant d'avoir le double, càd les poumons d'un cheval. De quoi se demander si le Pur-sang ne serait banalement pas venu de la notion de Pur son, probablement un son de porcelaine ou de cristal :) En plus, nos étranges créatures, sagittaire/centaure/etc, pourraient s'apparenter à des joueurs d'instruments de musique comme à des chanteurs, on devra faire le tri ultérieurement.
Que peut encore évoquer ce centaure, cet archer ou le luth ? Vous avez le pied marin ? non ! Pas grave, mois non plus, mais ça ne m'empêche pas d'y voir un Ancre. Et ça rappelle quoi ? L'emblème du potard, votre pharmacien du coin : la coupe d'Hygie. On y reviendra lorsqu'on décryptera le Sagittaire.
Et le Luth, d'où vient son nom, on sait qu'il existe depuis l'ancienne Egypte et Babylon ? Très simple :
Luz ou Lux (lumière) en latin + Lutch (arc, rayon de lumière).
Et pas seulement comme on le verra plus loin.

Vous avez vu un Arabe ou un Français apprendre le kabyle et chanter en kabyle ? Moi, non. Pour eux le Kabyle est grosso modo un Barbare. Et ce qui me fait grincher ! S'ils étaient mis, surtout les premiers cités, dans les mêmes conditions que les Kabs durant des siècles, eux, c'est sûr, il seraient retournés vers leurs... enfin bon, on va pas être méchants :) 
Il y a par contre une Suomi (Finlandaise) du nom de Stina qui le fait et elle a été honorée récemment en Kabylie, et c'est très bien. Mais il y en a un autre que la Kabylie a oublié : Gadry, le Guinéen que je salue au passage pour cette double prouesse, apprendre le kab et chanter Dda Lwennas. Et son pays d'origine, la Guinée, est quasiment un artefact surtout dans le contexte de ce billet. On va résumer sachant que l'on y reviendra une autre fois.
Gnawa (musique de transe) serait issu de Guinée justement.
Guinée (Ghiniya en arabe) est associée au Chant : ghenni/ughnia (chant/chanson) en arabe au moins ;
Guinée serait équivalent de Bohème en Europe : il devait y avoir dans l'antiquité, durant les temps puniques probablement, soit une Guinée apparentée à la forêt (tropicale) et/ou au Verre (cristal) ou des minéraux translucides en général, soit le quartz, soit plus probablement le diamant. 
Un Gnawi (guinéen) est un bohémien au sens artistique, comme "gitan = guitariste ou chanteur", càd un centaure ?
Guinée est directement liée au Ciel/Voûte céleste en kabyle (berbère) : i-genni en kab, i-jenni dans d'autres langues (chawi, chenoui, par ex.)

Luth en arabe est 3oud "bois". Et ça serait forêt plus largement. Et surtout... Poumons ! Le russe désigne les poumons par legkie, comme pour facile/léger, en somme licht en allemand ou light en anglais (léger, lumière) comme Luth ou Lux (luz, lumière). Prenez votre mandole si vous en avez une, et jouez !, car l'amande dite Luz en argot nord-africain et arabe est en relation avec Luth et avec ...le terme Jeu, de guitare probablement :) 

Allez, on termine ce billet sur un morceau des légendaires "gens de la bohème" Nass-El Ghiwan du couchant. Détrompez-vous, ce n'est pas Dieudo le gars à gauche sur la photo :)

vendredi 5 juin 2015

Barcanzar

Anges et Verseaux.

On continue sur la voie royale ouverte par la cuiller du yeni-tchari (janissaire)...

Chine
On nous dit que l'orange, la soie, la porcelaine, la poudre noire (à canon) et les feux d'artifice seraient des inventions des Chinois qui jadis n'avaient aucun contact avec les civilisations de la Méditerranée. Pas sûr que ça soit vrai, du moins que tout soit vrai, surtout que "chine" peut s'avérer être un nom commun que l'on retrouve ailleurs que dans le Céleste Empire.
L'artificier prépare sa poudre le jour pour la faire parler et briller la nuit, ainsi va le monde. Imaginez une traînée de poudre en "i grec" (Y) préparée durant la journée, et qui brûle et brille une fois la nuit tombée après sa mise à feu. Elle aurait l'aspect d'un amas de diamants brillants ou d'un amas d'étoiles, dans notre cas il s'agit de la constellation du Cancer en forme de Y.la tête en bas. Le Chinois du Céleste Empire pourrait être celui qui "met le feu à la poudre", celui qui allume ces constellations et la voûte céleste en général; un génie très proche du ciel, donc des dieux; un demi-dieu ou le messager des dieux; un ange proche du ciel, archange probablement. Comment faut-il regarder le Chinois comme il se voit dans sa définition de son pays comme étant le "Celeste Empire" ou sous-le ciel afin de mieux le traduire sachant que l'on doit chercher une équivalence de cette définition plus familière pour notre milieu méditerranéen ? Sous cette définition de "Céleste Empire", le Chinois se veut être le Messager ou un Ange, et surtout il s'affirme clairement comme étant "Le peuple élu", c'est ça la Chine-Céleste Empire. Et des "peuples élus" on en connaît :) Y a d'abord les parasites religieux-commerçants de tous bords, puis les politiciens-commerçants modernes tout aussi pourris, avec une armée de décervelés croyant dur comme fer à leur "élitisme" derrière cette pseudo-élite dans les deux cas. Élus par qui d'ailleurs ? J'aime bien l'humilité des vrais Kabs, anti-élitistes et anti-cléricalistes par définition; et puis le fameux slogan kabyle "Ulac lvot ulac" (Pas de fucking vote !) s'explique enfin : pas d'élection, pas d'élus ni d'élite :) La prévention kab, les hommes libres doivent s'en inspirer pour éviter d'être bouffés par des faux-culs :)
                                                                              source
Barca-Anzar
Regardez bien la photo ci-dessus, on y voit et Anzar, la divinité primordiale kabyle (et berbère en général) personnifié par sa mariée l'arc-en-ciel, et Barca, "l'éclair", nom des Barcides de Carthage, notamment d'Hannibal Barca personnage présumé historique, ce que je conteste depuis un bon moment, car l'histoire officielle est à plus égards une éternelle histoire de mythes et de mensonges qui se répètent sans cesse. Vous arrivez à me suivre ? Regardez les choses autrement, à commencer par leur forme écrite : argentiel pour arc-en-ciel, qu'en dites-vous ? Et les Barcides maquillés plus tard en Abbassides - c'est tout à fait plausible - par les plus grands fossoyeurs de l'histoire, les arabes-islamistes, ça vous interpelle au moins ?
Ce que nous voyons sur l'illustration, c'est Anzar vs Barca, Paix vs Guerre, racine ZR (emphatiques) vs racine RG. La foudre est notre poudre (noire), le chemin parcouru par la flamme qui émét ensuite l'éclair. Est-ce par hasard qu'en kabyle le noir a-verkan (VRK) est peut-être dans celle de a-vridh (voie, chemin, route, etc.), mais surtout dans celle de l'éclair levraq, vraq en kab, idem en masri/arabe al-barq (foudre, éclair), et incontestablement à rapprocher de FRG/FRQ de freq (séparer, écarter, répartir, etc.). On connait les "chevaux d'éclair et de vent" des mythes kabyles, ce qu'on découvre, c'est que l'éclair (vraq, levraq, Barca), c'est le moyen de navigation : Navire, Felouque, Barque, Flèche, etc.
Regardez à droite de la photo, la trace du chemin parcouru par l'éclair. Il n'est pas sans rappeler les cours d'eau ou les vaisseaux sanguins, donc la racine ZR en kabyle dans aẓaṛ (racine, veine/artère/vaisseau sanguin), aẓṛem (boyau, intestin) donc Conduites. On a ici le Duc, dux de conducteur, meneur, guide. Le kabyle moderne aurait altéré cette racine avec un Z emphatique pour un H dans n'heṛ (conduire, guider, mener) trop proche du masri/arabe nahaṛ (jour), nahṛ (fleuve) pour ne pas soupçonner un fond commun égyptien ancien. A propos, rectifions nos voisins arrogants du nord de la Méditerranée, le terme Jour ou Day ne serait pas issu ou pas seulement de Dieu-Deus du grec Zeus, mais de Dux (meneur, guide) comme on vient de le voir pour le kab vs masri. De même pour nous, on peut supposer que Zeus en grec serait en relation avec le kab zudj (paire), zwadj (noces), càd les noces d'Anzar ; reste plus qu'à convaincre s'il le faut le hilalien aussi ignare que têtu que ce n'est pas un terme arabe.
Autre altération du Z, cette fois en DZ ou Dj français, dans nǧer/n'djer en kabyle (il sonne comme le yéni-tchar, janissaire et comme nadjar "charpentier" en masri/arabe). Ce verbe nǧer/n'djer signifie soit "frayer, se frayer un chemin", donc passer le premier/en pionnier ou guide; soit le trop-plein ou inonder lorsqu'il s'agit d'un cours d'eau, qui lorsqu'elle sort de son lit se fraye un nouveau chemin. On peut comprendre ce raisonnement en écoutant Dda Lounis, par exemple (chrono 1/29 : si meṭi ad yenǧeṛ w'assif). En fait ce verbe nǧer/n'djer est plus connu dans sa version avec un L :
Angelos en grec (messager) d'ou Ange
C'est Anzar. Mais aussi César ! Et Osiris probablement aussi.
Or, on sait que ce terme aurait été introduit en grec par Apulée de Madaure, que le tamacheq (touareg) a conservé aneghlus (ange) alors que le kabyle a gardé nghel (verser, déverser, renverser). Nul doute qu'il s'agit ici du (signe du) Verseau pour l'ange et messager, et surtout du Nil et de sa crue annuelle qui coïncidait jadis le lever héliaque de Sirius et le nouvel an du calendrier égyptien ancien. On l'a déjà dit, il me semble, sur l'ancien blog probablement, que le terme grec Nil serait l'Ange, et que le nom kab/mazigh Anir (ange) n'en serait que la déformation.
Regardons maintenant comme s'écrit l'ange, angelos, en grec : aggelos, sans N comme c'est le cas pour le latin. Donc, le N est spécifique au latin, et Giulio (Jules) serait un Angelo, et Jules César serait un Ange/Messager/Guide. Une créature syncrétique plus qu'un personnage historique car on parle bel et bien de Nouvel An, Nouvelle Ere, de Nouveau Calendrier en somme : le calendrier julien pour César se serait inspiré du calendrier égyptien ancien avec le Nouvel an en été (juillet) ?. La notion d'Evangile pourrait être de la même essence. C'est sans appel. 
NB : On fait pareil pour le kab aghillas (cher, cherubin ?) et ighil (avant-bras/bras, coudée, coteau en toponymie, force) qui seraient précédés d'un N ou R pour leur donner une forme latine. Ainsi ighil serait anghil ou arghil/arghiy : je suppose que l'on tient peut-être dans ce terme kabyle ighil/ighiy notre équivalent soit du Verseau (nghel), soit du grec arkhi (archi-) "mener, gouverner", un "ange" quoi ! NB : on ne peut exclure que le kabyle aghillas soit l'équivalent de Aziz (cher) en arabe et de Yeshoua en hébreu, soit Jésus, donc aghillas serait peut-être un épithète de fils unique. A vérifier.
Ce thème est loin d'être terminé, on y reviendra donc. Thanemirth et merci de votre attention !

jeudi 4 juin 2015

La fabuleuse image du Janissaire


Et l'étrange symbolique de sa cuillère...

A vrai dire, en abordant le thème des janissaires, j’étais très loin de soupçonner tout le grand intérêt du lexique légué par les Turc-Ottomans. Les deux billets précédents nous ont déjà apporté de nouveaux éléments, nous allons tous simplement exploiter ces derniers en partant d’une image d’Epinal d’une valeur inestimable montrant le chorbadji, le porteur de cuiller turc. D’une manière générale, c’est par les ustensiles et arts de table que nous arriveront à des conclusions très curieuses. Je voudrais remercier tout particulièrement notre ami le philosophe Michel Filippi - mis n' Tmurth (un enfant du pays), à propos - pour ce tuyau avec cette image merveilleuse du janissaire porteur de cuiller à pot dont la symbolique dépasse toutes mes attentes.
                                                                              source
Vous ne pouvez pas savoir combien je suis admiratif devant le génie humain lorsque je vois de telles images, par exemple. Et vous ne pouvez sans doute pas imaginer toute la foison de notions qui se cacheraient derrière cette cuillère de cantinier. Essayons donc de voir certaines d’elles. Mais lisez les explications du pourquoi le distributeur de soupe est associé au grade d’officier, etc. Commençons par la cuillère, qui en français devrait être en relation avec la notion d'aigle en latin aquila (aigle) au vu de sa forme. Le kabyle l'explique encore mieux ce rapprochement nez aquilin-louche/cuiller :
a-ɣunǧa, a-ghoundja (masc.) = la louche ; taɣunǧayt/tha-ghoundjay-th (fém.) = la cuiller
Ce terme est incontestablement le même que celui du aɣenǧuṛ/a-ghendjour « nez aquilin », tha-ghendjour-th/taɣenǧuṛt « nez long et fin » en kab, qui a été mis en relation avec le janissaire-potier et le signe du cancer (crabe) dans les deux posts précédents. On a clairement un indice de nez-cuiller ou nez-louche. L'emprunt utilisé en kabyle l'xuǧa/l'Khodja "huissier, secrétaire", turc ou arabe, va dans le même sens. Même le nom de la mythique fille de rêve, qu'on a mis justement en relation avec les arts de table et l'étiquette, la sublime Lunǧa/Lounja irait dans le même sens.

Bien entendu, la cuiller du chorbadji indique son grade de Chef des janissaires : colonel, ou capitaine, voire commandant. Et cette allégorie est valable pour d'autre métiers. Le porteur de cuiller devient le porteur de plume ou autre outil d'écriture ou pour graver :
al-ghuraf (la louche) en algérois ou al-mughrafa (louche) en masri/arabe s'apparente au grec grapho (écrire). En somme, le chorbadji et sa cuiller changent pour devenir des "Gourphadji :)" (mot inexistant), soit un graveur-ciseleur, un écrivain ou celui qui marque (sténographiste). Le Khodja (huissier, secrétaire), c'est lui. En somme, un Scribe...qui nous donne une relation avec chorba (soupe), mais surtout la relation indéniable avec Scarabée qui chez les Égyptiens anciens était le nom de la constellation du Scarabée qui porta celui de Tortue chez les Babyloniens, de Cancer et Crabe plus tard ailleurs. Très facilement, on comprend que la notion de Chancelier (kanzler en allemand) vient droit de Cancer. Ce qui confirme l'hypothèse déjà avancé sur l'ancien blog concernant le Chancelier égyptien ancien. 

Au final, les noms de crustacés ou de reptile (tortue) sont apparentés au métier de huissier, graveur, ciseleur, écrivain, chancelier, secrétaire, etc. Remarquons qu'on a aucun indice de poulpe, donc pas d'allusion aux tentacules, il s'agirait probablement de la cuirasse/carapace de tortue, écrevisse, etc. Et donc de bouclier peut-être, avec le sens de défense. Le chorbadji turc se retrouve d'ailleurs dans le russe /CRP/ pour à peu près les mêmes termes : tchérep (crâne), tchérpak (la louche), tchérépakha (tortue). 

L'outil du scribe était jadis le Calame, terme arabe pris au grec kalamos (roseau) : je pense que le terme en question aurait désigné plus généralement tout outil taillé pour écrire, graver, etc., et qu'il serait peut-être en relation avec Coronel (esp.)/Colonel, le grade justement du porteur de cuillère et chef des janissaires. Cependant, le plus curieux réside dans la possible relation entre les écritures et la maroquinerie. Comment ? Tout simple : le calame issu du grec KLM de roseau serait peut-être comparable au kabyle GLM de a-gulim (peau) ; le tanneur ou celui qui travaille la peau est aussi qlq part maroquinier, un "marocain" ma-ghriv (maghreb) avec ghoraf (louche) en arabe, grapho (écrire) en grec. Plus rigolo encore, la peau en russe koja serait comparable au... khodja (huissier, secrétaire). 

Sur le plan rationnel, ce qui m'intéresse, c'est la lettre ou plutôt les deux lettres qui peuvent émerger de tout ce beau lexique d'ustensiles. D'abord il y a la forme courbée du nez aquilin (crochet) et de la cuiller comparable à celle de la baquette courbée du tambourin, et surtout à la lettre phénicienne qui nous donne quasiment le "i grec" contemporain :
Y : vav phénicien
Son autre forme, courbée justement, est dans le waw arabe ci-dessus sur l'image. C'est un indice formidable qui pourrait même expliquer le sens de wazir (ministre)/vizir - terme qui vient de l'Egypte ancienne -, ainsi que wazn (poids), al -wazani (le peseur), waza3 (distribuer) en masri/arabe avec le sens de  celui qui répartit/distribue (un pivot quoi !) : ça peut-être un justicier (un juge, par exemple) ou autre chose. Notre chorbadji serait le cantinier qui distribue - équitablement, je présume - la nourriture à ses soldats.

La deuxième lettre qui m'intéresse dans ce contexte est la lettre phénicienne Yod (Iota), mais on va la traiter une autre fois sur un tout autre registre. Lequel ? Pas trop clair pour le moment, mais il est évident qu'on ne va pas y aller du dos de la cuillère, car on va simplement "dépecer" le janissaire : yéni-tchéri (nouvelle milice) qui nous renverra aux temps anciens, vers plusieurs variantes (religieuses surtout) que vous connaissez sans doute. Mais c'est une autre histoire qui sera racontée une fois qu'elle aura pris complètement corps dans ma caboche...


mardi 2 juin 2015

Guillaume le Sarrazin

Le terrible conquérant

Il faut avoir lu le billet précédent pour comprendre ce qui va suivre. Nous allons en effet reprendre le thème du janissaire et potier-fabricant d'armes pour aller à la rencontre de nouvelles découvertes...

A la base, nous allons prendre le potier version russe : gontchar. Quel mot kabyle vous rappelle-t-il ? Le nez aquilin donc recourbé (aɣenǧur/a-ghendjour) ou le nez long et fin (taɣenǧurt/tha-gendjour-th), symbole positif, voir noble comme le nez de César. Mais cette fois c'est vers un tout autre thème que nous allons diriger nos "recherches", les armes recourbées sorties tout droit du brasier des forges de l'humanité : Flissa kabyle, yatagan turc, sabre sarrasin, etc. Voici une arme assez particulière qui fait le lien avec le potier-fabricant d'armes blanches :
kandjar en arabe ~ gontchar (potier) russe, yeni-tchar (janissaire) turc, etc...
Autre forme de ce terme : kinjal en russe (dague/poignard), issu du Caucase turcophone probablement. NB: Jules César avec son nez particulier et le fait qu'il aurait été poignardé, me renforce dans ma conviction concernant ce "personnage historique". On ne va pas tourner en rond, voici l'explication de ce poignard d'assassins :
Kandjar (poignard) en arabe, Goncthar (potier) russe ~ Cancer
La lame recourbée, en bec de rapace ou en croissant, aurait été probablement l'arme blanche par excellence des éventreurs, des bouchers "étripeurs". Le Hilalien, qui tire son nom du hilal (croissant) en arabe, serait l'autre Sarrasin (ou Sarrazin) au sabre courbé, et ce terme Sarrasin serait une altération de l'arabe saratane (cancer), ce dernier étant lié au poignard courbé : la boucle est bouclée donc.

Une petite parenthèse d'abord, positive en plus. La lame recourbée peut-être aussi le scalpel, le bistouri du toubib, du chirurgien en l'occurrence dont le signe du cancer pourrait être le symbole. On a peut-être là une preuve de l'apparition de la chirurgie, qui est intervention pour remédier rapidement au mal. Nous allons voir plus loin, le chirurgien serait comme le conquérant.

On connaît la réputation du Hilalien dévastateur comparé à la sauterelle (ajradh en kabyle) qui dévaste des pays entiers. A propos, le treme russe désignant cette sauterelle sarantcha serait aussi probablement une autre forme de sarrasin. Mais l'histoire officielle des invasions hilaliennes a-t-elle tout vrai, ou y aurait-il autre chose dans cette histoire ? Voici deux hypothèses que je m'aventure à avancer au risque de paraître ridicule...
1. BLITZKRIEG
Le Hilalien, associé à la nuée de sauterelles, ou le Sarrasin sont tel un mal foudroyant qui emporte tout et rapidement sur son passage. On a peut-être là une notion que l'on appellera au 20-ème siècle par Blitzkrieg (guerre éclair en allemand) qui serait plutôt une "attaque foudroyante".
2. LA NEBULEUSE DU CRABE
J'ai déjà formulé dans l'ancien blog ce que je pense de la Nébuleuse du Crabe. On dispose d'un témoignage des Chinois qui ont observé l'explosion de la supernova entre 1054 et 1056. Et pourquoi d'autres sources n'en parlent pas ? Elles en parlent, mais autrement. La deuxième source concordante serait égyptienne-arabe et raconte les fulgurantes et dévastatrices invasions hilaliennes en Afrique du Nord à peu près aux mêmes dates que pour l'explosion de la supernova du Crabe : 1053-1057 avec la chute de la Tunisie. On peut légitimement supposer qu'il y a corrélation et supposer que la geste hilalienne serait peut-être une parabole qui raconte l'explosion de la supernova de la Nébuleuse du Crabe qui aurait dévasté justement l'Afrique du Nord en premier lieu, et on peut même supposer que les radiations auraient apporté à l'humanité cette maladie incurable qu'est le cancer. La Nébuleuse du Crabe est certes trop éloignée de la Terre (6000 années-lumière) pour constituer un danger, mais pourquoi alors la lumière (des ondes) de cette explosion était visible en plein jour ? La radiation a donc atteint la Terre et son intensité fut telle qu'elle était visible dans le spectre lumineux en plein soleil tout proche de nous. 
Autre supposition toujours en lien avec le cancer : la désertification touche les pays autour du tropique du Cancer - Afrique du Nord (le Sahara), Arabie, etc.- ne serait-elle pas le résultat des effets de l'explosion de la supernova de la Nébuleuse du Crabe, voire même d'une autre étoile/constellation plus proche de nous il y a qlq 5000 ans, qui expliquerait les bouleversements climatiques dans ces régions, et les conséquences catastrophiques pour les peuples concernés, y compris les peuples mazigh (berbères) ?
Il nous faut une source européenne pour plus de crédibilité et la voici sur la tapisserie de Bayeux : les "mages normands" observent non pas la comète de Haley, qui est effectivement passée durant cette année et une source chinoise le confirme, mais bel et bien une Etoile (Stela) qui explose et ses radiations : la supernova de la Nébuleuse du Crabe est la seule qui convient car il y a les dates : autour de 1066, mêmes dates que pour les Hilaliens et l'explosion de la supernova de la Nébuleuse du Crabe.
Guillaume le Conquérant, bourreau des Anglois. 
Eh bien Conquérant est Cancer. Et pas seulement. 
Guillaume le Conquérant serait "Kaiser Wilhelm" en allemand, Jules César autrement dit car César = Cancer = Conquérant. 
Bien entendu, Guillaume serait une autre forme de Jules. 
Bien entendu, il y a eu un autre Jules César dans l'histoire, celui-là avec son "étoile du berger" observée par les trois mages : Jésus Christ. 
Comme quoi l'histoire se répète sans cesse, et qu'on a un vrai problème avec les mythes devenus histoires officielles et avec le calendrier.

Au final, il y a partout référence au Cancer, peut-être au tropique éponyme ou à la Nébuleuse du Crabe, ou voire même à la constellation du Cancer (crabe). Vous l'aurez compris, Guillaume le Sarrazin serait Guillaume le Chrétien, le conquérant comme bien longtemps avant lui fut Jules César et bien d'autres :) 

P.S.
Le nom Guillaume (Wilhelm en allemand, William en anglois) serait très probablement une altération de Aquilin ; Jules/Julien seraient issus de là aussi. L'aquilin conquérant aussi valable pour Guillaume que pour Jules César, au minimum.