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vendredi 24 juin 2016

Le Chant du Zouave

The Lost Boy Scout

Post-scriptum du billet précédent.

La version la plus probable à mon sens voudrait que le terme kabyle Azwaw, repris en français comme Zouave pour désigner un soldat d'infanterie, daterait ou de l'époque fatimide ou plus probablement de l'époque de l'Egypte lagide ayant certainement influencé la Kabylie et la Nordafe, et ce Zouave serait ce qui deviendra plus tard, dans les puissances vivantes comme les USA : un Scout. C'est la même idée en réalité, nul besoin de chercher un lien étymologique entre les mots correspondants.
Oui, le Zouave (azwaw) kabyle d'antan serait d'abord un Scout, avant de devenir un Soldat (idem Cadet avant de devenir Officier). Un soldat de cire = malléable à volonté, enrôlé dès le jeune âge pour le modeler en soldat. Le zouave kabyle serait un scout qui s'est perdu dans le temps, dans les époques. Il a d'ailleurs sa chanson en kabyle, notre zouave-scout :
On verra si cette hypothèse se confirmera avec un peu de recul, je suis plutôt confiant. 

jeudi 23 juin 2016

La Mère du Zouave

Le probable soldat

L’information est probablement fiable si elle se recoupe. Il en va de même pour l’histoire. Voici une histoire kabyle pas comme les autres en guise de démonstration.


Paris, le pont de l’Alma et son inévitable zouave. Il y a du kabyle dedans, bien entendu. Le zouave a été pris par la langue française sur le kabyle durant la conquête de la Kabylie par l’empire français pour désigner un corps d’armée, l’infanterie légère. Le zouave en français serait probablement issu du kabyle azwaw que chacun interprète comme il veut, certains vont même jusqu’à leur affecter une origine géographique qlq part en Kabylie, alors que c’est la dimension spirituelle qu’il faut chercher dans le temps pour azwawa, igawawen, ideflawen, ivahriyen, sans doute des ordres religieux ou militaires. En fait, d’où vient le terme kabyle azwaw et que signifie-t-il vraiment ? 


On suppose, à juste titre, que ce nom azwaw peut avoir un lien avec le terme zawiya « angle, école scholastique/religieuse nordafe » en masri-arabe ; et aussi que azwaw ou agawa (pl. igawawen) seraient liés. Mais c’est une image céleste qui nous aidera à percer le secret du « zouave ».
Egypte ancienne, l’immense Egypte et LA référence par excellence, à fortiori pour la Kabylie. Jetez un coup d’œil au billet précédent pour revoir les images de la constellation d’Orion et de Sirius. Retenons que le chasseur Orion est l’heure, l’étoile Sirius A « le grand chien » (chien, retenez bien) la minute et l’invisible à l’œil nu Sirius B serait un lièvre/lapin furtif – comme on l’a supposé dans le billet précédent en établissant le lien avec les lapins de Fibonacci, lui-même relié à Bougie (Kabylie) par ses suites – serait la seconde. La Canicule, période de chaleurs torrides, est associée au Chien pour cause de Sirius A dont le lever héliaque se passait en juillet et coïncidait avec la crue du Nil, c’était le nouvel an sur calendrier égyptien ancien. On a l’image de Sirius (et d’Orion), et il faut juste y placer notre vaillant zouave…

Bien entendu, le zouave serait Sirius A ou, plus probablement Sirius B, invisible donc insaisissable. Curieusement – ne me demandez pas des explications car j’en ai pas pour le moment ! –, le « zouave » et « Sirius » (ou Sothis, version grecque de l’égyptien Sopdet) peuvent être, d’abord, un « lapin » même en slaves : zaïts, zayec « lièvre » en russe par ex., et, ensuite, apparentés à d’autres animaux, miniatures surtout :  outre le Sybus « roitelet » en kab, le zouave serait aussi comparable au Moineau, dit ziwesh en kab et en argot nordaf zwawesh « moineaux, oiseaux ». C’est la piste du Zouave-Moineau qui s’ouvre : on peut, dans un premier temps, supposer que le zouave kabyle aurait été à une époque reculée (des Zirides ou durant la période d’influence de l’Egypte lagide) ce qui deviendra plus tard Imravdhen (classe sacerdotale kabyle), chez les autres Berbères, les « mourabitounes » dits Almoravides qui sont des moines-soldats de facto, idem aux Templiers chez nos voisins du nord de la Méditerranée ou voire même la Garde pontificale suisse. Ensuite, il y a un petit truc qui me préoccupe : pourquoi associer la canicule et les grandes chaleurs au chien (pour Sirius A) alors qu’il serait plus juste  à nos latitudes d’opter pour … la cigale (warzagen, zdesh en kab), la même cigale (chanteuse)  qui, à mon sens, aurait engendré le nom de « gitan », « tsygan » (bons chanteurs aussi) en russe qui n’est peut-être rien d’autre que le terme « chien » altéré : c’est désormais l’énigme de la Cigale-Chien qu’il faudra élucider.

Retour sur terre maintenant, à Vgayeth – Bougie plus exactement. On sait que la Kabylie est étroitement associée à l’olivier et à l’huile d’olive dit « huile kabyle » en algérois. Idem pour Bougie associée à la cire d’abeille, à la bougie. On connait aussi le lien étroit des suites de Fibonacci avec la capitale kabyle Bougie. Maintenant il suffit d’y placer notre vaillant zouave…
Vgayeth capitale du pays kabyle, Bougie (Saldae durant l’antiquité) la capitale de la cire de bougie. La cire donc. La cire qui serait aussi associée au soldat, on l’a dit dans Saint-Cire de Kabylie. La cire d’abeille peut être comparée à quoi ? Pourquoi thizizwa « abeilles » en kabyle ? Simplement c’est à cause de iZi « bile, vésicule biliaire ». La cire serait apparentée la bile, tout comme le souffre ou l’encre par exemple. La bile, ce n’est seulement les goûts (Zidh « doux », rZag « amer » d’où warzagen « cigale » ?) mais les couleurs aussi, le Jaune en premier lieu. Ainsi, je suppose que le terme kabyle awragh « jaune » qui en plus généralement en berbère désigne « jaune, Or » serait le nom… Orion le chasseur, et l’Ordre en général probablement. Le terme « vésicule », outre la relation avec « bascule », serait en lien avec le mousquet dit a-veshkidh en kab, tout comme avec 3askar « soldat, armée » en masri-arabe ou la3skar en kab . On y reviendra. Le jaune (or) serait une couleur belliqueuse, c’est d’ailleurs celle du zouave (azwaw su mendil awragh). On est sur la trace du « soldat jaune » qui serait valable pour le zouave, voire même pour le janissaire, le soldat-moine, etc. On étudiera cette piste ultérieurement. Passons à l’essentiel de ce billet.

Jetez un coup d’œil sur Saint-Cire de Kabylie. Regardez autrement le sacrifice du taureau durant timeshret en Kabylie pour y voir de la « cire à canon » dans chair à canon, et des « soldats de cire » au lieu de soldats de plomb. Ce n’est pas un Jeu comme dans le billet précédent qu’il s’agit, mais d’une science exacte que jadis j’aimais beaucoup. C’est que le jeu des soldats de plombs, ou des soldats de cire dans le cas kabyle, en ordre de bataille est bien plus qu’un jeu de stratégie, c’est une discipline à part entière. C’est là que les informations sur la relation indéniable qu’ont les chiffres, les suites de Fibonacci (2) à Bougie, à la Kabylie et au zouave kabyle (2), car il y a une troisième histoire qui va dans le même sens qui nous parle des Kutama de Basse-Kabylie (Bougie donc) partis à la conquête de l’Egypte.


Je sais, c’est compliqué, mais voici ce que vous attendiez le moins :


Les Fatimides = Les Mathématiques
 

Mathéma en grec serait la Fadhma, Fatma ou Fatima dont le symbole est la khamsa (5, V). La mère du zouave est une Fadhma ou Fatma, comme d’ailleurs le prouve une autre histoire, la bataille d’Icheriden (ou i-jeridhen pour « traits », « rangs » ?) durant laquelle une certaine Fadhma (N’Soummeur) conduisit les soldats kabyles, les vrais zouaves, pour livrer bataille à l’armée coloniale française. La main de Fatma, symbole nordaf et égyptien, un peu chez les Turcs et levantins, et interdit chez les vrais arabes d’Arabie, est un indice d’une science exacte, de la mère de toutes les sciences : les mathématiques. Le terme équivalent masri-arabe riyadiayat « mathématiques », proche de riyada « sport » dans cette même langue, renverrait plus à la notion de « rang » et/ou de « concours, concurrence », qui sait. Par ailleurs, les Fatimides partis de Kabylie peuvent être comparés aux Ptolémée de l’Egypte lagide (grecque), une seule et même histoire racontée à deux reprises dans le temps. Il est probable qu'un Prolémée soit un Mathématicien (puis astronome, etc.), tout comme un Fatimide. Les probabilités, c'est des maths aussi :))) Il ne serait pas inutile de rappeler que nous avons relevé des indices faisant de Vgayeth – Bougie l’Alexandrie kabyle.
 

L’on dit que les Fatimides, les Kutama de Basse-Kabylie, seraient originaires de la localité ikujan ou i-qujan, càd « les chiens » en kab. On revient vers le grand chien, vers Sirius A si important pour les anciens Egyptiens et la boucle est bouclée ! Les premiers mathématiciens dateraient de l'Egypte ancienne et ils devaient bien aimer la constellation d'Orion et Sirius :)

Le zouave pourrait être à l’origine un soldat de cire kabyle et, qui sait, le symbole du zéro en mathématiques et tout simplement... un Ranger ou soldat mobile : un soldat probable. En tout cas, les chiffres dits à tort « chiffres arabes » sont entrés en Europe via la porte kabyle, en l’occurrence via Vgayeth-Bougie tout comme le calcul et les suites, ce dont témoigne l’histoire de Fibonacci. Et c’est bien cet indice fatimide et mathématique qui atteste la relation indéniable entre la Kabylie et l’Egypte musulmane et/ou lagide. Comme quoi l’histoire des zouaves est une suite kabyle sans fin…

samedi 18 juin 2016

London Tower

La Conquête de Londres

Le grand jeu ou le chasseur Orion sur les rives de la Tamise


Préambule
Le sens de l’organisation fait cruellement défaut en Nordafe moderne, pourtant l’organisation sociopolitique, économique et administrative de la Kabylie, datant sans doute de l’antiquité, était un modèle en la matière. Quelques timides tentatives mises à part, aucune recherche sérieuse n’est menée dans ce domaine, qui consiste un patrimoine immatériel très riche dont on devrait s’inspirer pour mieux cerner et assumer notre identité, à défaut de quoi l’identité kabyle sera rongée par la substitution imposée par les uns ou proposée par d’autres. L’architecture kabyle ancienne, la toponymie kabyle et nordafe, l’histoire de la langue kabyle (pas uniquement l’étymologie), l’artisanat comme support de la culture kabyle, l’organisation sociopolitique et administrative kabyle et la mythologie kabyle sont autant de piliers de notre identité qui ont besoin d’être étudiés sérieusement et conservés par nous-mêmes. Personnellement, je suis très enclin à voir dans ce patrimoine immatériel kabyle, foncièrement méditerranéen, un lien très fort avec deux époques anciennes : l’époque punique en Nordafe et l’époque de l’Egypte lagide (hellénisation). Démonstration.
VGAYETH – SKANDRIA
Nous allons prendre les termes et noms kabyles suivants pour décrypter le passé : tha-dar-th (tadart) « village », module de base de la société kabyle ; Vgayeth – Bougie, la cité des Lumières et la capitale du pays kabyle ; et GD, KT, WT de kath, weth, wada « bas, battre » en kab, kath qui exprime aussi « le nombre de tours ou la vitesse » (pour une voiture par ex.), et gad « rempart, mur » en phénicien que l’on a dans agadhir « grenier, forteresse » et iguidher (igider) « aigle ». On a sur ce blog, il n’y a pas longtemps, établi le lien entre Vgayeth –Bougie avec Alexandrie.
Les suites de Fibonacci, l’Italien « bougiote », ont été schématisés au moyen des « lapins de Fibonacci ». Euréka, car il se trouve qu’en kabyle la « famille » et/ou la « progéniture » (les enfants) et le lapin ont la même racine WSL ou WTL, washul et awthul respectivement, et c’est probablement la racine WT, KT, WD, GD « battre » que l’on a dans agadir, iguider « aigle ». NB : Le lapin pourrait être un lièvre, on verra pourquoi plus loin dans le texte.

Observez bien l’illustration du baudrier d’Orion ci-dessus… Maintenant mes suppositions allant dans le sens d’un lien entre la Kabylie, sa capitale et l’Egypte lagide.
- Alexandre (le Grand) ou Iskander en masri-arabe va probablement s’apparenter à la Ceinture (au Baudrier) avec une fonction calendaire indéniable : on est dans la mesure du temps, et cette constellation d’Orion alliée à Sirius a toujours été utilisée par les anciens Egyptiens à ces fins justement, bien avant l’hellénisation, donc, encore une fois, la figure d’Alexandre le Grand serait syncrétique et non un personnage réel ;
- Alexandre ou Iskander serait équivalent à igidher, iguider « aigle » en kabyle, berbère ; Alexandrie serait aussi comparable à Agadir même s’il doit y avoir des nuances qui les différencient. D’autre part, il est évident que le Sagittaire (archer) serait apparenté à ces deux noms ;
- Vgayeth, la désignation kabyle de Bougie, ex-Saldae et capitale de la Cire, trouverait son explication dans la ceinture, le baudrier du chasseur Orion : le verbe kabyle VGS (v’guès) – agous « corset, ceinture, baudrier » - indique au figuré le fait de « s’armer, se préparer à la guerre, au combat » et il serait à mettre en lien avec le latin… Victoria de victoire. La ceinture, belt en anglais, serait très clairement associée à la victoire, donc quid de la comparaison du grec niké « victoire » à la croix ansée Ankh « vie » en égyptien ancien ;
- l’autre terme kabyle désignant la « ceinture », un terme difficile à prononcer même pour un locuteur d’office, en l’occurrence tha-ghugadT, contiendrait cette inévitable racine GD, KT, WT kabyle, berbère, punique (phénicienne nordafe), et il aurait été bien plus préférable de transcrire ce mot ou cette racine en espagnol. Pourquoi ? Bah tout simplement parce que tha-ghugadT « ceinture »  est un joug et un « juego », un Jeu, un jeu à deux car le joug ou tha-yuga en kab c’est une « paire ». Le Sagittaire (l’archer) ou iguidher « l’aigle », c’est un jugador [khougadore] en espagnol ou giocatore [djiocatoré] en italien pour le « Joueur » ;
- on n’est pas à l’abri d’une erreur, mais une chose est sûre : le « jeu » en question se trouve dans la constellation d’Orion plus Sirius (étoile binaire, d’où tha-yuga « paire, joug » ?), et c’est un jeu d’échecs qui daterait des Egyptiens anciens.

C’est le moment d’assommer toutes les théories officielles existantes relatives au mythe d’Orion. Ce n’est pas un guerrier, ce n’est pas un chasseur au sens propre, mais un Joueur. Et par n’importe lequel : c’est un Joueur d’Echecs. C’est aussi le gardien ou l’aiguille du Temps depuis l’immense Egypte ancienne, bien avant son hellénisation puis arabisation.

La chasse est un jeu, une course contre montre qlq part, une poursuite. Une suite mathématiquement parlant. On retrouve ici les lapins de Fibonacci, ou plutôt ses lièvres : Orion est le chasseur (joueur), Sirius son (grand chien), tandis que le lièvre serait invisible – c’est le lapin furtif ! – sur l’image car il est imaginaire, insaisissable ou invisible : c’est sans doute le Temps et pour les anciens Egyptiens – ils le savaient, j’en suis convaincu ! – la naine blanche ou Sirius B, officiellement découverte ou visionnée officiellement à la fin du 19 siècle. La notion de « nain », je présume, serait associée au « lapin/lièvre », le russe confirme : krolik « lapin » proche phonétiquement de karlik « nain » ; par ailleurs, le kabyle Sybus « roitelet » (le plus petit des oiseaux et toujours l’opposé de iguidher « aigle » dans les contes kabs, serait peut-être une altération de Sirius :). Toujours est-il que la racine WT, KT, GD dans agadir en kabyle, berbère et punique, serait clairement une notion de Temps.


Prenez une montre (mécanisme à engrenages) pour voir qui est qui : le lièvre court le plus vite, le chien le poursuit sans l’atteindre, et le chasseur et maître-chien suit le chien en allant le moins vite. Alors ? L’aiguille de la seconde = lièvre, celle de la minute = chien et celle de l’heure = chasseur. Transposés sur notre système moderne, le chasseur-heure = 60 chiens-minutes = 3600 lièvres-secondes :))) Le chasseur fait un tour complet ou une révolution complète en un temps égal à celui qui suffit au chien d’en faire 60 et au lièvre d’en faire 3600. Il serait peut-être judicieux de comparer aux vitesses de rotation des astres, pour nous sur Terre, un tour (de la planète autour de son axe)= un jour et une révolution (de la planète autour du Soleil) = une année… Très belle démonstration ou plutôt allégorie même si elle nécessite d’être revérifiée. Le terme canicule est issu justement de chien (mythe de Sirius en Egypte ancienne), mois de juillet, c’est peut-être aussi le « calcul ». On est dans la notion de « tour », « révolution » donc de « boucle » et « anneau ». Pour la petite histoire, les deux termes kabyles désignant les boucles d’oreilles sont en relation avec le chiffre 8 : tha-gatum-th (agtum masc.) comparable à Octo en latin (la racine GD, KT, WD aussi donc ?) et tha-mengush-th comparable à thamanya « huit » en masri-arabe et en kab. Je pars du principe que la racine kabyle, berbère et punique WT, KT, GD, WD « battre, bas, rempart » serait une « boucle » et/ou un « bouclier ».

Il est évident que dans les mythes anciens, égyptiens surtout, sur le couple Orion & Sirius il y aurait la notion de Temps, de Temps Universel plus exactement. Il n’y a pas, pour moi en tout cas, de « calendes grecques » ni de « miracle grec », au commencement il y avait l’immense Egypte ancienne, le vrai berceau de l’intelligence humaine qui me laisse parfois admiratif d’abord, mais aussi perplexe. Tenez, qlq part, je commence à croire – ce n’est pas rationnel, je sais, mais c’est comme ça ! – que ces « enfoirés » sont si intelligents, ou malins, ou l’un et l’autre, qu’ils ont compris qu’ils auraient besoin d’un autre Nil (ressources) à un moment ou un autre de l’histoire et ils auraient fui l’Egypte, ou plutôt leur religion a changé de siège, pour s’établir dans un désert qui s’avérera un sous-sol plein de richesses : le pétrole de la péninsule arabique. Les faits sont là en tout cas. C’est dingue, non ?
Revenons à notre temps et à notre chasse. A notre échiquier de 64 cases, soit 8x8. Les choses deviennent simples si l’on voit le Temps dans ce Jeu à deux. Ainsi la Chasse serait une Case, une casa « maison » en esp., la racine KT kath en kab + gad « rempart » en phénicien/punique, Chess « échecs » en anglais. Et cette Chasse en fr. est ce que le russe utilise comme Tchasse « heure », seïtchasse « maintenant ». C’est la notion de Multiple aussi, le nombre de fois : maintes fois, kratno en russe. Cette case est une Cellule, une marche (escalier), un niveau (échelle) : KL-T en kabyle de thi-kelt « une fois ». Enfin bref, il y en a plein de notions intéressantes sur cet échiquier.
 

Si vous connaissez un peu la Kabylie, son architecture, sa toponymie et son organisation sociopolitique, vous n’aurez pas de problèmes à assimiler ce qui va suivre. Quelle figure serait le village tha-Dar-th (Tadart), l’unité politique kabyle ? La meilleure réponse nous vient de … la Tamise à Londres avec sa Tour et son Tower Bridge. Le « jeu » commence par l’agora (ayur/agur « mois, lune » à comparer au grec agora mais aussi au kab urar « jeu, chant ? »), tha-jmay-th dont chaque adhrum « quartier » est doté – c’est une unité sociale, et plusieurs ahdrum (idherman) forment tha-dar-th (tadart) « village » avec son assemblée de « concorde » – c’est une unité politique. Ce village kabyle, tadart, va être très probablement un Stade sur le système de mesures, et la Tour sur un échiquier. La racine DR de « Protection/abri (ombre), 2. Vivant, vivre », donne clairement la notion de « portée », la Tour s’y apparente on ne peut mieux. Une tour (tadart) valant 5 pions (adrum), sur le système ancien de mesures c’est combine un Stade fait de Pieds, sur le plan monétaire c’est combien une monnaie, par exemple Douro kab, algérienne, tunisienne qui fait justement 5 centimes ! Tadart en kab est simplement Douar en argot « arabe » nordaf, l’équivalent en masri-arabe classique est QRT de qaria(t) « village ».
Revenons à la Kabylie avec son organisation qui la différencie clairement de son voisinage. Plusieurs villages kabyles forment un 3arch, Arch. En masri-arabe, ce terme signifie « trône », tiens, tiens ! Ce 3arch kabyle peut aussi s’apparenter à l’archer en fr./latin. 3arch pourrait être aussi « argent » (métal, monnaie) lorsqu’on sait que tadart « village » est douro (5 centimes), ou autre chose. Mais c’est dans l’architecture kabyle qu’il va trouver son alter égo, sous une forme féminine : tha-3rish-th (taaricht), la soupente en bois servant à stocker l’huile d’olive surtout et grenier individuel/familier, qui n’est rien d’autre que la forme diminutive de agadir « grenier collectif ». Un 3arch kabyle serait donc aussi à rapprocher de Agadir, en termes d’organisation politique. Sur l’échiquier, c’est peut-être le Roque. Si on avait le pied marin, « Tadart+ qlq chose » serait un vaisseau d’une flotte, peut-être un vaisseau amiral. Si on était soudards, 3arch, Tadart, Adrum vont désigner des unités de l’organisation très structurée de l’armée (ceinturies, cohortes, légions, etc.). En termes d’économie et finance, 3arch, Tadart, Adrum seraient peut-être Monnaie, Douro (5 centimes), Centime. On reviendra une autre fois sur ce sujet.
 

Toujours en architecture kabyle, l’opposé de agadir ou ta3risht « plate », le grenier à liquides surtout, on a le kouffi (ikouffan au pluriel) pour les denrées sèches (figues, etc.). Ce sont des cylindres, donc des Cubes. C’est 2D vs 3D. En d’autres mots, la Tour qui avance en 2D (horizontalement et verticalement sur l’échiquier) vs le Fou, qui se déplace en diagonale, apporte la troisième dimension 3D à ce système cartésien ou la Reine (ou Wazir) qui se déplace en 3D. La Reine ou Dame est en fait Wazir, Vizir « ministre » en Egypte et en Orient. Ce Fou est dit Fil « éléphant » en Orient, chez les Arabes et Perses, et les Indiens (Hindous) aussi, slon « éléphant » en russe. 

Les désignations des figurines du jeu d’échecs dans différentes langues peut nous aider à mieux comprendre certaines histoires et … la présumée histoire comme celle de Carthage, d’Hanibal Barca, entre autres.
- Il y a 2 personnages très connus dans la mythologie kabyle que chaque gamin kab doit connaître pour apprendre à être un enfant sage : le terrible Akli et Bishuh’ le cruel. Le premier épouvantail, Akli uzzal, littéralement « esclave/boucher diurne /bourreau de midi » (azal « midi » sans exclure uzzal « fer ») sert à dissuader les gosses de mettre le nez dehors à midi en été par un soleil de plomb (soleil à la verticale) ; le deuxième, Bishuh, est un épouvantail du soir (soleil à l’horizontale), càd qui sert à convaincre les gosses de se mettre au lit pour le dodo. Non, ce Bishuh n’est pas Bugeaud, comme d’ailleurs Akli uzzal n’est pas Clauzel, on en a déjà parlé et seul un esprit servile peut encore croire à ce rapprochement, car ces 2 personnages épouvantails kab font partie du panthéon kabyle depuis au moins l’antiquité et on les retrouve ailleurs, y compris sur notre échiquier :
- le terrible Akli, Akli Uzzal, serait peut-être la figure le plus puissante sur l’échiquier : le Wazir, Vizir « ministre », à mon sens ça serait le « peseur », son équivalent en français est la Dame (Reine) en fr., la Queen « reine » en anglais, Ferz’ en russe (terme issu du persan ferz « vizir, conseiller, chef militaire ») ;
- Bishuh le cruel, excusez-moi de faire ce qui semble être un vulgaire raccourci, a tout pour être un … Bishop « évêque » en anglais qui désigne la figurine du Fou en fr., Fil « éléphant » en Orient, idem Slon en russe. Ce cruel « évêque » Bishuh, épouvantail du soir et personnage lugubre : on appelle un prêtre pour un mourant, alors autant se mettre dodo pour l’éviter ! Avouez que c’est l’explication la plus rationnelle de Bishuh le cruel chez les Kabyles.
Le terrible Akli et Bishuh le cruel, c’est comme un ministre (wazir), un monstre qui évolue à découvert, au grand jour (midi), alors que le Bishuh le cruel serait une éminence grise, un cardinal ou conseiller, un monstre qui évolue dans l’ombre. Par ailleurs, le personnage présumé historique Hannibal Barca se trouverait logiquement sur notre échiquier avec ses éléphants (fous), ses cavaliers numides, etc. La fameuse locution Hannibal ad portas équivaut peut-être au tableau de mat.
 

Le Jeu, le jeu d’échecs, est un jeu à 2 donc une Balance, une confrontation de stratèges, un duel de « chasseurs », où les chasseurs sont des joueurs, des sages. L’échiquier nous permettra de remonter aux origines du calcul  et des chiffres, des maths donc, aux origines des calendriers et du calcul du temps, tout comme à la notion d’organisation (armée, Etat, société). Bizarrement, c’est  une piste anglaise qui s’est ouverte à nous pour nous faire mieux comprendre notre propre histoire et celle des autres peuples. Cette image montrant la Tour de Londres et le Pont de la Tour est une « image fabuleuse » tant elle est chargée de notions importantes relatives au calcul, à l’organisation économique, sociopolitique (Etat, république), etc. 

Ce pont Tower Bridge est comme le baudrier d’Orion en fait, un point de passage obligé. On croit deviner le kab avrid « 1.chemin, route. 2. fois (multiple) » dans le bridge « pont », donc le calcul. Ce pont aurait pu prendre le nom de Guillaume (William) car c’est un « conquérant » par définition (qentar « pont » en kab et en masri-arabe) du fait qu’il relie 2 berges, 2 tours, 2 Etats, etc. Le nom même de Guillaume ne serait-il pas d’ailleurs aquilin et un indice économique ? La conquête est avant tout de la compétition. Ce pont Tower Bridge en est le symbole, car c'est un Comptoir (phénicien !) de qentar (pont, quintal, canal) en kab, l'idée même du libéralisme (anglais), ou le libre échange, si souvent décriée ces dernières années mais qui se prête le mieux au système phénicien des temps de la Nordafe punique. La Conquête Normande serait la même idée que le Comptoir Phénicien en qlq sorte. Des questions demeurent toujours, le Jeu nous aidera à trouver des éléments de réponse dans nos prochains billets.

To be continued…

mercredi 8 juin 2016

Les Aryens

L'épilogue indien

Petit voyage dans le temps et dans l’espace, dans l’imaginaire et l’histoire de l’humanité pour voir combien un seul et même mythe est interprété de façon différente suivant les époques et les peuples. Vous avez aimez la pluie et le cinéma et vous comprenez un peu l’anglois ? L’anglais, càd que désormais sur ce blog c’est le terme exact « anglais » qui sera utilisé. Pour quelle raison ? Ben, pour cause d’affinité entre l’anglais et… le kabyle. C’est une promenade anglaise que je vous propose d’ailleurs…


Mais avant tout, un préambule hollywoodien s’impose. Vous vous souvenez du premier Alien de Ridley Scot sorti en 1979 ? Vous auriez probablement vu, plus récemment dans le temps, le film « Braveheart » de l’excellent Mel Gibson, qui raconte une histoire à priori vraie mais, à mon sens, avec une bonne dose de mythologie. Et toujours du même Mel Gibson, le film « Apocalypto » ? C’est l’épilogue de ce film que j’aimerais vous faire visionner avant d’aller plus loin : les Indiens figés en voyant l’arrivée des conquistadors.

Maintenant la promenade kabylo-anglaise peut commencer, et c’est tout bénéf pour nous ! Et d’ailleurs, je me demande pourquoi avait-on recours au rituel du dieu des eaux douces Anzar (mythe fondateur) en Kabylie et en Nordafe alors qu’il suffirait d’y inviter un Anglais tout droit venu du Foggy Albion ! C’est que, chers amis, Anzar serait… un « Anglais », au sens d’« Insulaire » et pas seulement comme on le verra plus loin dans le texte.
Un Englishman en Kabylie, légal ou pas :), c’est forcément une pluie (anglaise) battante et le besoin de se mettre à l’abri (kabyle). Here we are ! La racine kabyle WT, KT (weth, kath, wada) de « battre, bas » (ex. i-kath ugefur pour pluie battante) – même racine que GD de agadir « grenier, forteresse », iguidher « aigle » en kabyle, berbère et gad « rempart, mur » en phénicien – va s’apparenter à l’anglais /WT/ de Wet « humide », tandis que la racine de DR dari « se mettre à l’abri » va s’apparenter à l’anglais /DR/ de Dry « sec ». Logique implacable, n’est-ce pas, et on déduit que le terme Agadhir en kabyle, en berbère et en punique (phénicien nordaf) serait composé de GD (KT, WD) + DR et serait l’équivalent de l’anglais Weather « temps (météo) », lui aussi composé de WT+DR, wet+dry, humide/mouillé, mou + Sec, dur, rigide. 


Ce n’est pas rien si en russe le terme correspondant pogoda (prononcer pagoda) « weather, temps (météo) » contient le terme God « Dieu » en IE : il y a relation entre la pluie battante (WT, KT, GD en kabyle et en punique) qui domine et l’abri ou la protection contre cette pluie DR dari « se mettre à l’abri = se mettre au sec », une racine /DR/ d’existence aussi der « exister, être ». C’est-à-dire que l’existence ou la survie dépend de la pluie, des précipitations, de l’eau tout simplement. Agadir ou Weather contiennent cette relation de seigneur vs vassal, lorsque « l’être sec » (DR) dépend de « dieu humide » (GD, WT, KT). La même relation va se retrouver dans le « binaire égyptien » Per-Ankh « maison de vie », expliqué à maintes reprises sur ce blog. Par ailleurs, ce « weather » ou « agadir », outre l’opposition « humide/mouillé/mou Vs sec/dur/rigide/puissant », c’est aussi « West-Est » (ou Passage), « Occident-Orient », « Couchant-Levant » (en kab ker « lever, érection (puissance donc) » est comme /qr/ « dur, rigide, sec, croissant, grand, chef, tête, majeur, etc. »). 
Et remarquons, l’Anglais ne doit pas être une cigale puisqu’il pleut des cordes tout le temps, il n’aurait pas l’oreille musicale donc :) Sérieusement, lorsqu’on dit Tislyt bw’Anzar « mariée d’Anzar » pour l’arc-en-ciel en kabyle, il faut comprendre que la préposition « bW, pW » attestant l’appartenance, l’origine et le génitif en kabyle est l’arc en anglais : bow ; la même préposition bw + N marquant la même chose serait un « pont ».

Une petite parenthèse maintenant. Il est assez simple de comprendre que la racine kabyle /DR/ évoquée plus haut pour le sens de « se mettre à l’abri/au sec, exister/être » aurait d’autres variantes comme /QR/, sèche aussi car dure, qui exprime la grandeur, la croissance, ou bien la /PhR/, /FR/ de « caché, enfouis ». On développera ce thème ultérieurement, mais il serait juste de vous annoncer que le village kabyle dit tha-dar-th (tadart), avec donc la racine /DR/, va prendre le sens de… « Porte, Portée » et de « Stade » au sens d’unités de mesures, et ça, c’est génial ! Chaque Tadart est constituée de plusieurs adrum (iderman au pl.) « quartiers » avec chacun son agora : Ahdrum ou Adrum serait un lieu où l'homme échange d'informations et prend des nouvelles, càd le Forum, d’un côté, et peut-être la notion de Quorum, de l’autre. On y reviendra. L’objectif de cette parenthèse est de montrer que la Kabylie tient un patrimoine immatériel très riche, témoin d’une organisation politico-sociale très sophistiquée digne des grandes cités méditerranéennes. Un patrimoine qui date de l’antiquité, probablement de l’époque dite punique puis romaine. C’est vers cette époque qu’il y aurait pu y avoir des contacts entre les nordafs et les britanniques (les artefacts ont été mis à jour dans le nord de l’Angleterre corroborent cette hypothèse), on pense notamment à l’époque de l’empereur Septime Sévère, conquérant de la Grande-Bretagne. On va maintenant jeter un coup d’œil kabyle sur les Brits et … les Scots !

Souvenez-vous de l’épisode dramatique de « Braveheart » relatif au droit de cuissage (« droit de seigneur » en anglais). Eh bien c’est un mythe à mon avis. Exactement la même histoire que le mythe fondateur kabyle, et berbère d’une manière générale, du dieu Anzar. D'ailleurs, Hérodote rapporte à peu près la même chose sur les Libyens adyrmachides. La version kab est un mythe érotique, faut-il le rappeler, même s’il est raconté avec pudeur : une belle fille vierge est offerte, nue sur le lit d’une rivière asséchée, attendant ce dieu des eaux douces (le plombier divin qui assèche les rivières !) afin de l’amadouer, il déflore la vierge, donc la fertilise, l’eau revient sur terre et la vie reprend son cours. Ce mythe est personnifié par l’arc-en-ciel dit tislyt bwAnzar « la mariée d’Anzar » et en kabyle l’on dit que ce sont les « noces du chacal » (tameghra bwushen), repris en « arabe » nordaf aussi comme « 3ars a-dib » avec le même sens. C’est un mythe vieux comme le monde, et je pense que son origine se trouverait en Egypte ancienne, dans la constellation d’Orion et l’étoile Sirius en lien avec le nouvel an = crue du Nil. Le chasseur Orion tout aussi beau que violent. L’explication se trouve dans le rapprochement suivant :
Anzar = Anglais = Insulaire = Seigneur, Roi, Lord = Conquérant ou Pionnier = Chasseur = Immortel


Dans cette histoire, « anglais » est par définition « seigneur, lord ou roi », le Scot (Ecossais), par contre, est simplement son opposé ou son attribut : « peuple ? paysan ? humain ? ». Souvenez-vous, on a expliqué récemment pourquoi en kabyle « beau comme un dieu » se dit « y-shvah am u-Romi », où Romi serait un dieu et non pas le Romain ou le Français, mais plutôt le Bel Hellène (lire le billet en question), donc sa trace remonterait à l’époque dite byzantine (anciens Grecs), au moins. Beau et Belliqueux, comme le chasseur Orion des mythes grecs, sans doute que ce mythe se trouverait dans les écrits des Egyptiens anciens, faudra juste le trouver. Le Kabyle a un rapport très positif avec de Romi « beau comme un dieu », alors que d’autres cultures, anglo-saxonne notamment, c’est exactement le contraire : on est dans l’horreur. Explications :
Orion = Romi « beau comme un dieu » = IMMORTEL ou l’éternel renaissant
Le Bel Hellène ou Romi, « Hellène » en grec = ALIEN en anglais, un extra-terrestre tout simplement.
 

Oui, chers amis, cette notion de dieu fait forcément allusion à une créature immortelle, céleste et/ou extra-terrestre, l’homme « commun des mortels » n’étant qu’un esclave sur terre, cloué au sol (en kab la même racine /KL/ désigne akal « sol, terre » et akli « esclave, boucher/bourreau laid ») : logiquement celui qui est détaché de la terre est un immortel, donc celui qui habite une île l’est aussi, d’où « anglais = insulaire = immortel = seigneur ». Anzar « insulaire ou céleste » serait l’anti-type du terrible Akli « tellurique ou continental » dans la mythologie kabyle. 
Deux choses maintenant :
1. – L’interprétation erronée de ce mythe très ancien par des pauvres d’esprit a été à l’origine d’une catastrophe durant la seconde guerre mondiale : la « race des Aryens » est un mythe pris à la lettre par des abrutis misanthropes pour exterminer des millions de gens en Europe au seul motif que c’est une race inférieure. Un mythe auquel seul un malade peut croire car c’est simplement la « race d’Orion », càd une « race d’Aliens », la « race des immortels » (les « dieux » des anciens) ou autrement dit des « Aliens » ou extra-terrestres. Le caporal moustachu et ses émules qui se sont pris pour des « aryens », des extra-terrestres, des immortels, ou pour des dieux comme disait le Maître en pareilles circonstances : un tchélovekobog « homme-dieu », resteront la honte de l’humanité pour toujours. Mais même au pays des droits de l’homme, de l’humanisme et des Lumières, il se trouve toujours des gens qui se prennent pour des extra-terrestres et se distinguent par des appellations « blasphématoires » comme « la race des seigneurs » (les « saigneurs » usuriers et autres chelous), les « immortels » (académiciens divinisés comme des saints canonisés !) ; même Google fait dans le sacrilège en promettant l’immortalité ;


2. – Les Amérindiens, dit-ont, auraient pris les conquérants espagnols pour des « dieux ». Exact. Comme partout ailleurs : le conquérant « beau (comme Hermès ?) et belliqueux (comme Ariès ?) » est un « dieu » au sens d’extra-terrestre, ou, dans le cas des Amériques isolées du monde à l’époque, un extra-continental : le conquérant venu de l’autre monde, de l’autre continent, un Etranger, un Voyageur dans le temps et dans l’espace. Un astronaute ou cosmonaute serait aussi un « dieu » ou un « immortel » qlq part. Les Amérindiens dans cette séquence du film de Mel Gibson regardent les conquistadors et leurs vaisseaux comme récemment les Russes ou les Ricains regardaient dans les années 60 les cosmonautes/astronautes décoller de Cap Canaveral ou Boïkonour sur des fusées à défaut de voir des extraterrestres atterrir sur terre en dehors du cinéma.


En somme, le « beau comme un dieu » kabyle m’incite à proposer de désigner le Cosmonaute ou Astronaute en kabyle par le terme a-Romi :) ou par Anzar :)).  La conquête de l’espace est toujours une conquête de l’Ouest : la conquête de l’immortalité pour l’humanité entière (mankind) et non pour des élus. Et je les trouverai toujours beaux ceux qui œuvrent dans ce sens (NASA, Elon Musk), comme je trouverai toujours laids ceux qui œuvrent pour l’immortalité de l’individu imbu de sa personne (Google, par ex.).
L’Anglais est un seigneur, son attribut serait l’Arc pour « richesse, opulence » ; a contrario, le Scot ou Ecossais serait la sagita « flèche » en latin et l’instrument de richesse de l’arc anglais. Ce n’est pas pour rien que les Lords anglais considèrent leur peuple avec condescendance le traitant comme leurs Bulldogs. Malheureux, non ?


Le beau et belliqueux conquérant, celui du mythe, est un beautiful stranger qui deviendra plus tard, grâce à la pluie anglaise outre-atlantique :), un legal alien en Amérique. La différence entre un Anglais et un Américain est d’ailleurs la meilleure façon de voir le nouveau monde : le premier se prend toujours pour un tchélovekobog « homme-dieu » (selon le Maître) ou l’homme qui se prend pour un dieu, un immortel au-dessus des hommes, alors que le deuxième, plus humble, préfère le bogotchélovek « dieu-homme » , de Dieu proche de (et exemple pour) l’homme : c’est de la grandeur d’âme. Tout est dans la relation de l’un et de l’autre au temps. Le premier le prend comme une richesse réservée à ses semblables (les élites) pour tenir en laisse ses sujets « bulldogs » et s’adonne à la chasse pour tuer le temps ; le deuxième chevauche le temps et le laisse courir librement pour tout le monde, et sa contribution à l’humanité est bien plus palpable (technologies, etc.). Il y a longtemps que l’Anglais ne fait plus la pluie et le beau temps dans ce monde, c’est plutôt le Ricain qui tire la charrette désormais :). Le premier est devenu un prédateur, le deuxième un chasseur motivé, égal à lui-même. Y a pas photo ! On ne peut qu’encourager le deuxième, plus visionnaire et « beau conquérant », et lui souhaiter bonne chance dans la conquête de l’espace, Mars et beyond : go ahead ! 


L’épilogue du film « Apocalypto » est spectaculaire, une image très forte qui montre les Amérindiens cesser leur chasse à l’homme (la guéguerre locale) car ébahis devant un spectacle inédit (la gobalisation !) que leur offrait leur baie jusque-là familière, mais brusquement métamorphosée par des personnages étranges sur des vaisseaux étranges, une image qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de voir ou même d’imaginer : un nouveau conquérant-chasseur vient de toucher terre pour modifier radicalement tout l’espace américain, le « nouveau-monde », et mettre ainsi fin à leur temps. J’imagine que si jamais un jour de vrais extraterrestres atterrissent qlq part sur notre planète sans qu’on puisse les détecter au préalable, ceux qui les verront les premiers, les martyrs (témoins), auront exactement ce même regard hagard et perdu devant le « temps fini », car tué par de nouveaux chasseurs… de lumières : s’ils ont traversé l’espace, donc ils ont aussi traversé le temps à une vitesse très élevée : supersonique ne suffit pas, à la vitesse de la lumière (l’arc-en-ciel) ou proche de celle-ci donc. 

Qui sait, peut-être qu’un jour des rainbow warriors venus d’ailleurs – pas des Martiens, on le sait maintenant – descendus du ciel ou des nuages, feront leur apparition sur notre planète. Une perspective qui n’augure rien de bon même selon le scientifique anglais Stephen Hawking. Quel serait dans ce cas le destin réservé à l’humanité ? Celui de proie du prédateur avec écrasement de notre civilisation par plus forts que nous, comme le proposent souvent les scénaristes hollywoodiens ? L’histoire des hommes n’a en effet connu que ce seul et même scénario, lorsque le pot de fer du conquérant plus avancé dans le temps écrase le pot de terre du conquis arriéré dans le temps. On est dans un raisonnement très humain de « déjà-vu » alors que l’on doit faire face à du « jamais vu », c’est une posture défaitiste probablement. Il faut donc changer son rapport au temps, aller vite, très vite. 

Cependant, il me semble, l’humanité est sur le bon chemin lorsqu’on se rend compte que l’homme moderne ne court pas derrière la lumière mais l’utilise déjà comme moyen de transport (le laser pour le transport d’infos pour le moment). La roue de l’arc-en-ciel, un mythe vieux comme le monde, est probablement la meilleure idée ou la meilleure source d’inspiration pour dompter le temps et échapper à une (probable) fatalité pour l’humanité. Chasser plutôt qu’être pris en chasse. L’humanité aura un jour de véritables « aryens », super héros et good guys à son service, qui voyageront dans la « roue de lumière » à travers l’espace-temps. De véritables conquérants qui seront un jour ou l’autre confrontés aux cavaliers de l’apocalypse, c’est une question de temps, de vie ou de mort. 
 
Un véritable défi pour l’humanité si elle ne veut pas connaître son épilogue… indien.

mardi 7 juin 2016

Zero Arabica

Game Over

Le comble pour un Kabyle est une trouvaille insolite que donne la fouille de la maison égyptienne de fond en comble…


Nous allons voir comment le « binaire égyptien » Per-Ankh est puissant, à tel point qu’il peut nous donner des indices qui ne trompent pas sur l’origine de beaucoup d’inventions attribuées aux « arabes », à commencer par la langue arabe et le « zéro arabe » puis les chiffres arabes,dans le déni total de l’apport colossal de l’immense Egypte ancienne.
 

I. NÜN
L’universalité de Per-Ankh est déconcertante, franchement, chaque jour apporte son lot de découvertes, après « alpha-bêta (alphabet) », « guerre et paix », « renaissance », « fond et forme », etc., on y voit aussi le crâne et le cerveau. 

Prenons à part le symbole de Per « maison » en forme de demi-triangle pour lui donner d’autres formes sans changer sa nature. Le plus important est d’aller jusqu’au fond de la pensée, jusqu’au but. C’est une forme de demi-rectangle en ancien égyptien, on peut le redessiner comme un demi-cercle (voûte, pont) Est-Ouest par rapport aux cardinaux (hémisphère nord) ou Nord-Sud qui nous donne un croissant (de lune), ce qui nous donne la notion de diamètre et la valeur de 180°, cette dernière étant la somme des angles d’un triangle. Au final, ce Per pourrait prendre la forme de voûte (comme le ciel) et, chose importante, de croissant : ce Per égyptien ancien aurait donné le croissant masri-arabe ou « arabo-musulman » ! C’est donc en rapport direct avec la Lune, le calendrier musulman étant d’ailleurs un calendrier lunaire.

Regardez ce symbole Per en zoomant avec votre cerveau, càd en allant jusqu’au fond. Càd le coin. Le feu ou l’âtre et foyer : c’est lui le Fond. Et c’est la Lune (fond d'une image) ! On tient là un indice très important qui nous permet de conclure que Per de « fond » avec 180° (triangle) serait un Trépied posé sur le foyer de feu, sur l’âtre. C’est une constante, un dogme, un indice canonique ! Faudrait-il alors s’étonner de ces « coïncidences » ?
1. kanun, lkanun en kabyle/berbère (y compris à Siwa) = âtre, foyer Vs qanun « loi » en masri-arabe repris en kab ;
2. inyen en kab/ber.= trépied posé sur l’âtre Vs noun pour la lettre « N » en masri-arabe ; voir aussi moon (lune) et noon (midi) en anglois et la notion de Ioniens pour les Grecs anciens (yunan en masri-arabe), comme Yunnan en Chine et... Canaan ;
3. ivawen « les fèves » seront simplement les points, ex. N contient 1 point au-dessus :

Le même symbole Per mais en voûte ou croissant couché, un « âtre/foyer » ?, sert de support de base pour d’autres lettres que N avec 1 point au-dessus : T avec 2 points, TH avec 3 au-dessus ; plus les autres lettres comme B avec 1 point au-dessous, Y avec 2 points au-dessous, voire même P (inexistant en arabe mais transcrit) avec 3 points au-dessous. 


Le verdict est sans appel :
1- Chaque « fève » (en kabyle) ou point désignerait la « lumière » et/ou une « phase » de la Lune ;
2- La langue arabe s’écrit de droite à gauche dans le sens de croissance de la lune (phases) : le N serait peut-être le premier croissant, le T le premier quartier Vs le Y le dernier quartier et le B le dernier croissant (à vérifier) ;
3- La langue arabe est bel et bien une invention égyptienne-masrie, inspirée du démotique et/ou de l’hiératique, les formes simplifiées des hiéroglyphes des Egyptiens anciens ;
4- L’adjectif « arabe » devrait avoir une signification autre que celle qu’on lui a donné (origine ethnique, géographique), peut-être une désignation justement de la langue arabe ou de ses caractères à l’image de « hiéroglyphe », « consonantique », « phénicien », « alphabet », « démotique », « hiératique ». Un alphabet arabe, comme on le voit, inspiré de l’ancien égyptien.
 

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II. LE JOUEUR
Il y aussi du ludique dans Per-Ankh ! La « forme et le fond » devient de « fond en comble ». Pour l’anecdote, l’anglois gamble « parier, jouer (jeux de hasard) » est le comble du Français ), le qumar « parier, jouer aux jeux de hasard » en kabyle tient du coin/coude kab thi-ghumarth et du masri-arabe qamar « lune », mughamarat « pari ». Trois choses importantes à retenir :


1. Dans Per-Ankh on a la notion d’échelle (mas-stab en allemand, russe) ;
 

2. Cet indice ludique est une lettre familière : Y dit « i grec » ou I ionien (inyen = trépied kab ?). Eh bien, ce n’est qu’un calque sur ce qui a existé depuis le temps des Egyptiens anciens pour désigner le « jeu », le « jeu de hasard » ou « sort ». Le « i grec » est, sans blagues, ce que vous entendrez en russe comme igra « jeu » et en masri-arabe comme… hidjra, higra « hégire » et c’est simplement « échelle » ;
 

3. En Kabylie de mon enfance, celui qui perd à un jeu devait recevoir des ivawen « fèves » avec le sens de « chiquenaudes » sur son front : le vainqueur joint le majeur au pouce et tape avec le majeur sur le front du vaincu. C’est ça, les jeux kabyles avec les ivawen « fèves, chiquenaudes ». Le même jeu existe ailleurs, ainsi le terme russe qui désigne la pichenette/chiquenaude est facile à retenir pour un Kab : schelbane, comme a-jilvan « petit pois » en kab. 

Regardez attentivement la photo de chiquenaude géante ci-dessus. Vous voyez le majeur et le pouce former… un zéro. (Une pleine lune ?) C’est dans le Jeu que se trouverait le Zéro. Et le très médiatisé « zéro arabe » serait, d’abord, la conséquence d’un « jeu arabe » (chiquenaude ?) d’origine égyptienne probablement et, ensuite, il serait étroitement associé, quasiment un synonyme de Higra, Hidjra « Hégire », l’an zéro du calendrier lunaire musulman, voire même l’an zéro d’une renaissance. C'est le Zéro de Joueur ou de Coureur : idjri (courir) en masri-arabe et coureur en fr. s'apparenteraient à ayur/agur (lune, mois) en kabyle et à... Jules, c'est donc un calendrier " Julien " au sens de Lunaire. Ce terme aurait sans doute existé depuis l’Egypte ancienne, et c’est probablement un nom, celui d’une divinité majeure : Osiris. Le Y (voire même le Ya masri-arabe) serait l’équivalent égyptien ancien du « i grec (Y) » , la lettre d’Osiris très probablement !

Le comble pour le Kabyle que je suis est d’avoir redécouvert le « zéro arabe », quoique sa vraie nature atténue la surprise. J’imagine que le comble pour un Arabe – un vrai, surtout le « front arabo-islamiste », haineux de l’Egypte ancienne et, bien entendu, des Kabyles – est de recevoir une telle chiquenaude sur le front de la part d’un joueur issu du camp qu’ils ne cessent de dénigrer, insulter, agresser et oppresser depuis des lustres. Une belle chiquenaude en tout cas, qui les aidera peut-être à revoir leur copie de l’histoire.


Game over. Les jeux sont faits, camarades !

lundi 6 juin 2016

Le Livre des Maures

Le Quiz Existentiel
 

On est toujours obligés par les circonstances de décliner son identité, par politesse ou pour satisfaire la curiosité des autres. Un rituel si banal que l’on en a oublié la consistance, càd les mots et les prépositions qui les cimentent… et de se poser à soi-même la question : qui suis-je ? Suis-je vraiment celui décrit par les autres ? Mon peuple est-il celui que les autres m’ont désigné ? C’est une question existentielle : to be or not to be, ou l’amour de la patrie, de la vérité du peuple et du Créateur. 

Les réponses sont venues, pour moi, de la simple proposition bW/pW « de » en kabyle qui atteste l’origine, l’appartenance, le génitif (bw-ada, bwAnzar, bwulan ?). Cette préposition est, entre autre, une « fève », une « Eve », une « Fée », un « point », un « iota » et donc la forme « F » du iota phénicien, une forme de clé (qui ouvre la sublime porte ?). On reviendra à part sur ce sujet. Elle permet aussi de comprendre et de démontrer que l’écriture masri-arabe est bien descendue du démotique et/ou hiératique, versions simplifiées des hiéroglyphes égyptiens. Il n’y aurait jamais eu de rupture entre l’Egypte ancienne et l’Egypte dite « arabo-musulmane »…
Vous vous souvenez ce que l’on a dit à propos du « binaire égyptien » ancien ? N’a-t-on pas apparenté Per-Ankh « maison de la vie » à l’alphabet, les écritures « alpha-bêta », à l’opposition « guerre et paix », etc. ? En voici 4 autres nouvelles :
Per-Ankh : Être et Avoir, le Fond et la Forme ; la Renaissance ; Le livre de la vie.
 

Maintenant le Quiz…
A – Quel drapeau moderne ici en version très ancienne égyptienne voyez-vous sur l’illustration ?
1. La bannière d’une République bananière ;
2. Le pavillon des pirates de la mer morte ;
3. La version deep rustique du drapeau de la Turquie, dernier empire musulman (disloqué depuis).
 

B – Quelle symbolique a remplacé le Per-Ankh (demi-rectangle de fond contenant une croix ansée de forme) ?
1. La faucille et le marteau des prolétaires ;
2. Le Jolly Roger ;
3. Etoile + Croissant, symbole du monde musulman.
 

C – La « khamsa » (5) de Fatma se trouve dans le mot (et le symbole correspondant)… ?
1. Fond ;
2. Pas de réponse ;
3. Forme.
 

D – Les Egyptologues modernes N’ont PAS retrouvé… ?
1. La momie de Ramsès II ;
2. Le Livre des Morts ;
3. Le Livre des Vivants.
 

E – Le binaire Per-Ankh « maison de vie » des anciens Egyptiens aurait probablement subi un « rebranding » pour devenir l’appellation moderne suivante :
1. Le Talmud ;
2. La Bible ;
3. Le Coran (Al Qur'än).
 

F – L’appellation ancienne de l’Egypte en hébreu Mizraim (Misraim), puis Masr, Misr en masri-arabe et repris en kabyle, pourrait probablement s’apparenter à… ?
1. Sarassins ;
2. Troglodytes ;
3. Muslimin ou muslims/musulmans.
 

Par ailleurs, on a désormais un indice « phénicien » pour faire le lien entre la Kabylie et la Nordaf avec l’Egypte ancienne et nouvelle. Un toponyme à déchiffrer pour cette ultime question du quiz :
G – Le toponyme kabyle suivant Ait-Bouyahia (yahia de hayat « vie » en masri-arabe), abritant les serviteurs de Dieu et gardiens du temps qui détiennent la clé (de la sublime porte) du temple akal averkan « terre noire » des Ath-Dwalla en Haute-Kabylie pourrait signifier… ?
1. Saint Germain ;
2. San Diego ;
3. Saint(e)-Phénicia ou Sainte fée Ankh « vie » (haute antiquité) avec probabilité d'y trouver la notion de sacrifice.


Il serait bon de rappeler que nous sommes toujours dans une hypothèse de travail, donc rien n’est encore acquis. Il faut nécessairement du recul pour juger de la probabilité de telle ou telle réponse avant de la valider. Un mois de décantation suffirait probablement et il commence toujours par la nuit du doute. Les réponses peuvent attendre jusqu’au 5 juillet prochain. Je souhaite un agur leh’na (mois de paix), surtout pas aux hypocrites, mais uniquement aux gens de bonne foi, jeûneurs ou pas, qui ne badinent pas avec la vérité du peuple et du Créateur. 
Je terminerai ce billet par la devise chevaleresque de feu Dda Lwennas : la3bud n’Rebbi n-3ana, an-lhu qvala, la3yuv fell’agh ath n-issar « Puisse Dieu nous guider sur le droit chemin et nous épargner le déshonneur ». La clé de la sublime porte du temple kabyle est une question existentielle, autant vous dire qu’il faut apporter des réponses pour congédier le doute sur la nature du Livre servant de référence aux Maures (Nordafs, Kabs croyants compris) durant toute leur vie : est-ce celui des vivants ou celui des morts ? Bon courage ! 
Thanemirth et à bientôt.

vendredi 3 juin 2016

Le Grand Pas

La Batte Américaine

Il est une terre jadis conquise qui rêve aujourd'hui de conquérir son lointain conquérant !
La raison pour laquelle les hommes ont inventé un panthéon de créatures monstrueuses pour en faire des divinités se trouverait peut-être dans l’usage rationnel de ces divinités. Quel Kabyle n’a pas connu enfant le « terrible Akli » (Akli uzzal), l’épouvantail, le bourreau diurne qui faisait si peur que les enfants n’osaient pas mettre le nez dehors par un soleil de plomb. Ce personnage du panthéon kabyle a été déjà comparé à ses homologues d’autres panthéons des autres peuples de la méditerranée. Akli uzzal pour akli « boucher/bourreau, esclave (présumé noir) » + /zl/ de azal « le jour, midi » et/ou uzzal « le fer » en kab qui serait l’équivalent kabyle de :
Ptah « celui qui ouvre » en ancienne Egypte (sans doute en rapport avec un système de poids et mesures) qui signifierait à mon sens le « Conquérant » (le masri-arabe a repris ce nom dans foutouhate « conquêtes », meftah « clé ») ;
Vulcain (romain), Hephaistos (grec) – dieu des forges, boiteux et laid ;
Claude « boiteux » ;
Hercules, ogre, cyclope, colosse, géant, atlante : lire le billet précédent.
Voici cette fois l’identité la plus éloignée dans le temps, attestée en Egypte ancienne, de ce terrible personnage :

Exact ! C’est le dieu Geb égyptien l’ancêtre des géants, cyclopes, titans ?; des Atlantes, Hercule, Gaïa, Goliath, Colosse, Akli, Tor, le Grand Turc, Guillaume le conquérant (la liste n’est pas exhaustive). Remarquez que le deuxième nom de Geb est Aker, c’est peut-être ce qui est devenu /kl/ (k aspiré) dans Akli et akal « sol, terre » et ageruj « trésor », akerrush (chêne, quercus en latin) en kabyle. Je pense qu’il s’agit d’un dieu guerrier, le dieu des forges ou le dieu du tonnerre, et dans tous les cas il aurait un rapport avec la Terre, la Force et la Sidérurgie (les métaux).

Maintenant regardez attentivement l’hiéroglyphe et l’attribut de cette divinité : l’oie. Bingo ! C’est l’illustration même de la laideur et de l’infirmité du « terrible Akli », du « Grand Turc », de Vulcain, Hephaistos, etc ! On tient notre uggly duck, le vilain canard boiteux ! On laisse le foie gras aux frenchies, on prend plutôt ce qui est plus utile maintenant : la patte d'oie. Explications :
Lawer ou la3wer « le borgne » en masri-arabe, en argot « arabe » argelien contient « Oie » ;
Kawan ou ka3wan « le boiteux » en argot « arabe » argelien, repris en kabyle, contient aussi « Oie » ;
Le verbe kabyle s-hidhel « boîter » serait à mon sens à aligner sur le grec sidheros « en fer » (sidérurgie) ;
Le manchot aussi serait appelé de cette façon ? En tout cas, en français, boiter viendrait très probablement de l'oie ou d'un canard :)


D’une façon générale, il s’agit d’une divinité de grande taille avec une infirmité. C’est un monstre fort et moche… comme le diable. Un vrai démon armé d’une massette ) Ce dieu Geb égyptien serait peut-être celui qui contiendrait un indice de monothéisme (un seul bras, œil, pied – infirmité) et un système de mesures unifié, le Pied sur l'hiéroglyphe de Geb irait dans ce sens probablement.

Le Grand Turc
Mais c’est le Turc qui adhère on ne peut mieux à cette logique, surtout lorsqu’on sait que turkey en anglois signifie « dinde » (il y a du « turc » aussi dans Autriche et son Strauss, repris pour « dinde » strausse en russe), tel un canard ou une oie graissée pour l’abattage ou une grosse poule inapte au vol ou simplement domestiquée aux mêmes fins. A mon sens, au sens martial, l’oie, la dinde ou le canard serait « turque » au sens de piétaille (infanterie) ; et sur un navire de guerre, ces « turcs » seraient des galériens ou ... des pirates : le perroquet symboliserait le « baroud » (la poudre). On a ici un indice de grade militaire et la terrible notion de « chair à canon » pour le soldat, je dirais plutôt la « cire à canon » pour un soldat de plomb dans le contexte kabyle (étymologie du nom de Vgayeth-Bougie, antique Saldae) pour désigner… un Mercenaire, le soldat étant un guerrier à la solde d’un commanditaire. Le coq ou la poule en kabyle YZT ou YZD ayazid, tayazit sont, comme l’anglois pour turkey « dinde », un indice de « Turc » (voir billet « Bayazet » sur ce blog), mais aussi de « Byzantin » avec probablement le sens de soldat ou « armée » plus généralement. Par ailleurs, l’oie, on le voit, symbolise la grande taille et la laideur, le contraire de la beauté et de l’élégance des nobles oiseaux de haut vol (un aigle serait un général). Cela veut dire que le kabyle ifer « aile, feuille » va s’apparenter à la racine de beauté en ancien égyptien NFR (ex. Nefertiti). Le latin, lui, donne la même racine pour guerre et beauté (bellum, bella)...

Il faut bien comprendre que « turc » existe depuis l’antiquité, les Turcs ottomans sont tout simplement les derniers à avoir incarné ce « terrible guerrier conquérant », du moins dans le monde se trouvant au sud de la Méditerranée. A l’époque punique, ce « turc » aurait été sans doute un barcide de Barca « éclair » ou carrément la divinité Baal. On y reviendra une autre fois sur ce sujet. Pour le moment, prenons un terme banal utilisé en français et présumé être un emprunt à l’« arabe » nordaf, soit Matraque issu de M-TRG matrag ou l’matrag en « arabe » nordaf. Deux réflexions :
1. M-TRG de matrag « massue, gourdin, matraque » (une arme) serait en réalité comparable au Metron en grec pour « mètre » : un étalon de mesure ;
2. M-TRG de matrag contient du « turc » (TRG) et sa doublure par un Akli « boucher/bourreau, esclave » kabyle où il y a la racine fardée et de mouvement KL ou éclatée KHL, donne çà :
M+TRG (m + turc) matrag vs M+KhL = moukahla en argot arabe nordaf « fusil » (une arme), tha-mughalt ou tha-mukhalt en kabyle. On dit aussi en kabyle a-veshkidh le « mousquet » (une arme) qui renvoie à la cire (wax en anglois) et au sauvage (wah’sh) mais au mosquito en italien, moustique quoi :). Bref, le « turc » ou « akli » est synonyme de porteur d’arme, de gens d'armes : matraque, mousquet, fusil, glaive.

Pas le temps de se rouler les pouces, on préfère joindre le pouce à l’index quand on veut tenir une plume (d’oie ?) ou un crayon (en roseau, donc anubish en berbère siwi pour le démon Anubis ?) pour écrire, ou un pinceau pour peindre, etc. Eh bien, le « Turc » doit se retrouver dans l’un de ces deux doigts : l’index ou le pouce. 


- Le « Turc » peut être sur l’index pour nous donner l’explication du terme « Inde », d’où turkey (dinde) associée au « turc ». Par ailleurs, l’index est désigné en kabyle comme le doigt de serment (chahadh), ce dernier terme est usagé en masri-arabe pour chahid « martyr » et probablement aussi en kabyle pour j’had « fort, farouche, belliqueux », en masri-arabe pour moujahed « combattant » (pour la foi, pour la patrie) d’où le très médiatisé terme « jihadiste » pour le combattant nihiliste version islamiste rigoriste. Les « Indiens » et les Indes seraient issus de l’Index belliqueux ;


- Le « Turc » pourrait venir du pouce « draconien » désigné en kabyle par adhebouz qui signifie aussi matraque, gourdin, et qui a donné le nom Debbouze ou debza « bagarre, baston » en argots nordafs. Mais cette racine DBZ kabyle aurait, qui sait, un lien avec… le russe doub « chêne » (avec le Doubs ? aucune idée !) associé aux ogres chez les Kabs et exprimerait probablement une idée de qlq chose d’« obligatoire », « interdit » ou « illégal » (le fameux « haram » en masri-arabe s’alignerait sur « armée » ?) donc une Loi ; et dans un contexte guerrier, une idée de « défense », une loi martiale ; et dans un contexte religieux le pouce va constituer un « tabou », voire même un « dogme ». Le Grand Turc un grand tabou ? Outre la dinde, le « turc » est aussi associé à la notion de « tabac » (deux éléments communs au nouveau monde – les Amériques et à la Turquie), ce qui laisse penser que le pouce (adebouz) et surtout le chêne (akerrush) en kabyle pourraient avoir un lien avec « tabac » (« herbe », « hallucinogènes » : chamanisme?) voire même avec « fumée » ou « cheminée ». NB : En termes de physique, il est évident que le pouce pourrait indiquer la pression (push en anglois vs pouce), le canon (pushka en russe), la puissance ou la propulsion ; le « Grand Turc » ou le « terrible Akli » et son pied « noir » la force de gravitation probablement.

D’où vient le nom Amérique ? Non, pas d’Amerigo Vespucci, mais bel et bien de la divinité de la guerre Mars (al-Marrikh en masri-arabe pour la planète du même nom), un « terrible Akli », un « Grand Turc » et un « Indien ». L’Américain est donc belliqueux et martien par son nom évocateur :) Et le nom « Amérique » se trouverait entre l’index (Indien) et le pouce (Martien, Américain). Ce n’est pas sorcier de joindre le pouce et l’index pour avoir « amérindien », mais le truc est que le turc, enfin notre « Grand Turc » aurait été connu des indigènes des Amériques bien avant la dite « conquête du Nouveau Monde par C. Colomb », donc isolés du monde, et ce « Grand Turc » serait peut-être ce que les Indiens d’Amérique désignent par le Grand Manitou. C’est le « terrible Akli » de l’Amérique ! 

L’origine du Grand Manitou est forcément antérieure à l’arrivée des Européens-Chrétiens au moyen âge, donc soit ce culte indien qui rappelle le dieu Mars date de l’époque d’avant la migration des populations d’Asie vers le continent américain (au moins 10 000 ans en arrière), soit il serait un indice irrévocable de la conquête des Amériques par les Scandinaves d’avant la christianisation, les Vikings, si le Grand Manitou est effectivement l’équivalent de Thor, le « Grand Turc » ou Mars dans la mythologie nordique ou que ces peuples « indiens » vivaient en Europe du Nord en voisinage avec les « Blancs » européens (donc transmission de mythes), qui leur auraient pris par la suite leur espace vital (le Greenland en est un exemple) les forçant ainsi à partir et à découvrir accidentellement le Nouveau-Monde (hypothétiquement, je ne suis pas historien !). 

L’Amérique est en marche pour la conquête de la planète Mars, chose tout à fait normale pour ces Martiens de nom et ce pays conquis jadis par Mars. Apparemment, pour les Ricains, il est plus facile d’échapper à la force gravitationnelle qu’à sa destinée : la batte de base-ball (Joe Di Maggio sur la photo) en est une autre preuve :). C'est une jeu américain, martien, de conquérant par excellence. Ou peut-être ceci explique cela. En effet, il n'est pas donné à tout le monde de faire un grand bond en avant ! En tout cas, bonne chance à la NASA qui prend son élan pour atteindre la planète Mars dans un futur proche pour un autre « petit pas pour l'homme, mais un pas de géant pour l'hummanité » !