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dimanche 6 août 2017

La Pomme de Chine

Le nom du dragon.

Il était une poire, il était une fois. Une poire DZ de Césarée, faut-il le souligner ))  Une pomme à ses antipodes et une autre pomme, douce celle-là, au milieu de cette confrontation poire vs pomme. Trois fruits ce jour juteux pour vous faire découvrir des relations inattendues entre la Méditerranée et l’Empire du milieu que l’on croyait isolé de notre monde depuis l’antiquité.

ST.PAUL & JUDAS
Tout a commencé avec Thadarth Oufella en kabyle qui se retrouve dans Philadelphie en grec ancien. La suite est un raisonnement intellectuel qui obéit strictement à la réalité kabyle (toponymie, etc.) et à l’algorithme de la langue kabyle.


La Kabylie profonde, c’est d’abord les chemins qui montent. C’est le plan incliné du montagnard qui prédéfinit d’ailleurs sa perception du monde en perpétuel mouvement : le plat est pour lui un ventre mou qui symbolise la stagnation, les marais (luwdha). Le monde kabyle est un monde qui coule en permanence, en gravitaire, de haut vers le bas, de l’amont vers l’aval, et il n’est point déplacé de dire que la vie de chacun de nous va à contre-courant pour remonter le fleuve du temps, un chemin qui monte en somme.


Voici maintenant une interprétation pour le moins inattendue d’un lexique kab ordinaire.
/FL/ de fella « haut, amont » vs /WD/ de wada « bas, aval » en kabyle :
    FL vs WD en kabyle
~ Pomme (Apple) vs Poire
~ Paul vs Judas
Ainsi, awdhay (de /WD/) en kab serait plus Judas que « juif, judéen », et la désignation bou-awida « poire » en derja DZ va dans ce sens également, le terme kab pour la poire étant ifires, proche du latin. Là on revient à l’« étrange histoire du cheval », maintes fois discutée sur ce blog ou sur l’ancien, qui donne le lien /WD/ pour cheval et poire. La logique du Haut vs Bas (FL vs WD en kab) s’interpréterait autrement :
FL vs WD ~ Victoire vs Défaite ~ Ferme, Brave vs Lâche, Peureux
La pomme (apple, apel en germaniques) serait associée, longtemps avant Newton et peut-être bien avant Adam, au nom de Paul (apôtre), St Paul. C’est tout simplement Fella « haut, amont » en kabyle et philein « aimer » en grec ancien. Que deviennent alors Thadarth oufella « village du haut/en amont » en kab et Philadelphia « amour fraternel » en grec ancien ? Il existe plusieurs réponses en réalité dont une sera relatée un peu plus loin dans ce texte.


LA CHINE
Maintenant on va mettre au tapis les linguistes (et historiens) officiels qui réfutent toute idée d’un lien quelconque, d’un côté, entre la langue kabyle moderne et le punique (ou phénicien nordaf) antique et, d’un autre côté, entre la Méditerranée et la Chine durant l’antiquité.
Gad est « rempart, mur, muraille » en punique (phénicien), reconnu officiellement. Il a donné, entre autres, les toponymes Cadix en Espagne et Agadir en berbère nordaf.  On en a parlé à plusieurs reprises, voici ce qu’il y a de neuf :
/DR/ racine kabyle dans tha-darth, taddart, taddert « village (unité politique de base) » qui atteste la vitalité (ou plutôt la renaissance ou la résurrection), la protection (abri). Tha-darth en kab serait également en lien avec le Daleth « porte » en phénicien je suppose. Mais il y a mieux que ça :
Agadhir « grenier, forteresse, citadelle » en kab et berbère est le masculin de Tha-darth « village » en kabyle, ailleurs en berbère il peut signifier « maison » ou « cours (d’une maison) », donc tout simplement notre équivalent kab, punique et berbère du terme Sérail (DR est ici /DZR/ de Césarée, Alger), et je présume, nous sommes en présence de la notion de Cité. En clair, le Gad « mur, muraille, rempart » phénicien de l’antiquité est dans agadhir (masc.) et dans tha-darth (fém.) en kabyle et en berbère modernes, à une différence près : /GD/ pour la racine punique antique vs /DR/ pour la racine kabyle moderne correspondante ;


Maintenant un allié de taille pour consolider ce qui vient d’être dit. Quel est l’équivalent de Agadhir qlq part en Asie ? La réponse vous surprendra :
Agadhir ~ Kitaï pour Chine en russe.
Et ce n’est pas un vulgaire raccourci, croyez-moi. La Chine possède plusieurs noms (Céleste Empire, Empire (Pays) du milieu, etc.), mais c’est bien à la Muraille de Chine que ce pays doit son nom (lien). La logique punique ou phénicienne antique en Nordafe et en Espagne du sud est la même : le mur, la muraille en guise de symbole d’un pays, d’un Etat. Donc la Chine ne diffère en rien de nous et elle n’était pas isolée du monde méditerranéen que les occidentaux désignent exclusivement par le monde grec et romain faisant fi volontairement de l’Egypte ancienne et de la Nordafe punique.
Linguistiquement, je pense que nous avons ici une notion commune à plusieurs pays/civilisations :
Gad « muraille », agadir « grenier, citadelle, forteresse » en punique et berbère ~ Ptolis, polis « cité » en grec durant l’antiquité ~ Kitaï pour la version russe moderne du nom de la Chine ~ Saray « sérail » en turc au moyen-âge ~ Césarée antique, DZR d’Alger médiévale ~ Petra antique « romaine », etc.
En d’autres termes, un Chinois ~ un Citadin, Citoyen, habitant de la cité. C’est aussi valable pour agadhir, thadarth, Petra, Saray, Ptolis (Polis), etc. Citizen K de thadarth en Kabylie ou de Césarée/Alger en Méditerranée n’est pas loin du Citizen C de Chine en termes d’origine étymologique du nom qui les désigne.


Voici un autre élément, une autre hypothèse pour démystifier la Chine pour la sortir de son isolation et la rendre plus proche de nous. En effet, l’hypothèse la plus reconnue pour expliquer l’origine étymologique du nom Chine nous renvoie au nom du premier empereur Qin (prononcer Tchinn). Je suis persuadé qu’il s’agit ici d’un nom commun qui marque le moment (zéro) de la fondation de ce pays (indice calendaire), et les Chinois ne se distinguent en rien des Méditerranéens :
Qin en Chine ~ César en Méditerranée pour le Zéro (an 0) qui marque la fondation d’un pays, d’une cité, d’un Etat. Le calendrier julien des Chinois serait un calendrier Qin logiquement. De même, cette fois sur le registre religieux, ce Qin chinois équivaudrait au nom qui marque la nouvelle ère pour les uns et les autres, plus précisément pour le cas du monde occidental chrétien, l’équivalent du Qin, 1er empereur chinois, serait probablement le 1er apôtre Pierre (PTR), voire même Jésus Christ (un autre César) qui marque l’an zéro sur le calendrier chrétien. 


LA CITE DES ETOILES
En kabyle, le petit agadhir (grenier) est désigné tha3rishth (ta3rict) « soupente » en architecture. Ce petit agadhir se trouve sous le toit forcément. Appliquons cette logique au pays de Lao Tseu – je rappelle que Chine ~ Agadhir –, et l’on comprendra assez facilement pourquoi la Chine est-elle affublée du nom Céleste Empire : c’est une muraille-grenier ou citadelle sous le toit (sous le ciel). Mais ce n’est pas tout !
C’est du chinois tout ça, diraient les mauvaises langues. Eh bien, voici une traduction du chinois vers la langue de ces derniers :
Céleste Empire en Chine = Saint Empire en Occident (ex. Saint Empire romain, germanique, etc.)
Echec et mat, camarades « immortels » qui disent avoir inventé le monde )))
Vous l’aurez compris, l’odeur de sainteté est à chercher dans le petit agadhir « grenier » sous le toit (aéré par une lucarne dans le mur) de la maison kabyle servant surtout à stocker les réserves d’huile d’olive (l’olivier constitue un socle identitaire pour les Kabyles), ou dans une certaine cité sous le ciel. L’on devine que la Cité et l’huile (d’olive) – zith (ou’zemmour) en kab, zeytoune « olives » en masri-arabe ou aceitunas en espagnol ont qlq chos en commun, en plus de renvoyer à Poseidon (eh oui !), à la notion d’universel, univers, université et, probablement, aux lumières, à la lumière. Du coup, je me demande si l’antique Gad punique/phénicien puis Agadhir en berbère ne serait pas la Cité des étoiles ou la Voie lactée, et si ce n’est pas le terme antique équivalent de ce que nous désignons de nos jours par azemmour « l’olivier » en kabyle…


Ce grenier, cette cité des étoiles auraient tout d’une… cité universitaire, un grenier du savoir si j’ose dire. Pourquoi s’étonner alors que dans la tradition musulmane, le croyant est incité à « chercher le savoir jusqu’en Chine ». Mais qui sont alors les étudiants de cette université céleste ?
Le terme agadhir en kabyle sous-entend toujours une hauteur dominante, et si un toponyme Agadir devait être associé à un jour de la semaine, ce serait un jour saint, sans doute le Dimanche (domenico, domingo) en romanes. Ce sont ces Dominicains nos étudiants, plus exactement en kabyle, ce sont athmathen « les frères » (gma au singulier), ou des frères au sens de moines pour ce qui relève du domaine religieux, ceux-là que nous désignons en kabyle moderne par lexwan, qui n’est pas un emprunt au masri-arabe akh, ikhwan « frère(s) », mais à l’ancien égyptien Ankh « vie ». Et la boucle est bouclée : la racine kabyle /DR/ de vie (voir renaissance, résurrection comme dans Idir) et de protection, abri (thaddarth, agadhir), trouverait son explication dans ce que j’appelle le « binaire égyptien (ancien) » Per-Ankh « maison de vie », qui pourrait prendre plusieurs sens/interprétations : univers, alphabet, guerre et paix, etc. Dès à présent, on peut ajourer une nouvelle notion à ce « binaire » Per-Ankh : université. Notre /DR/ de tha-darthg et agadhir serait plutôt ce Per égyptien ; le Ankh « vie » (une croix ansée) égyptien ancien se retrouverait dans le kabyle Ath, Aït – préfixe de clan/patronyme/toponyme ou dans les affixes féminins Th comme dans tha-dar-th (taddart). Pour info, ce Per égyptien ou le DR kabyle, punico-berbère aurait son équivalent latin/en romanes : Stare (constant, stable, fixe, stationnaire). Ces trois racines ou mots d’origines diverses indiqueraient, à mon sens, une position stable, donc un centre, dans notre cas il s’agit très probablement de notre astre : le Soleil. Héliocentrisme qui existerait depuis la nuit des temps !
 

Mais d’où diable nous vient ce gma ou athmathen pour frère(s) en kabyle ? Je pense, puisqu’on parle d’un ordre religieux (fratrie de moines), il est possible que ce soit un ordre égyptien, en l’occurrence Maat « ordre », même si je n’ai pour le moment aucune conviction à ce sujet. Athmathen (frères), ayethman ((mes) frères !) pourrait être un emprunt à l’égyptien ancien Ankh-Maat, pour les « prêtres de (la déesse de l’ordre) Maat », idem pour les Dominicains qui apparaîtront des siècles après en Europe. Ensuite, il y a /DM/ de sang idhamen en kab, emprunt présumé aux sémitiques dem « sang », voire Adam, qui pourrait expliquer les Dominicains autant que la fratrie en kab, athmathen.
En tout cas, cette fratrie se retrouve ailleurs  qu’en kabyle (athmathen, ayethma) : Ottoman (d’ailleurs le titre Atamane emprunté par les cosaques russophones aux Turcs indique le Chef, celui qui domine). La question qui m’intéresse maintenant est assez simple :
Empire ottoman ne voudrait-il pas dire Saint Empire ? Un peu comme le Céleste Empire chinois qui ne serait que la forme chinoise de la formule (Saint Empire) adoptée en occident et donc plus familière. Doit-on conclure que seuls les habitants d’un Saint Empire peuvent être considérés comme des Citoyens ? Autre version, plus récente, dans la tradition arabo-musulmane, cet ancien Saint Empire n’a-t-il pas été remplacé par la Oumma (nation) musulmane et les citoyens par  croyants ou musulmans  ?

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LA POMME DE CHINE
Revenons à nos fruits, et à nos Chinois !, si vous permettez. 
Les Chinois, on l’a dit sur ce blog ou sur l’ancien, n’ont rien à envier aux autres civilisations en termes d’estime de soi )) En effet, le nom ou plutôt les noms de la Chine pourraient cacher la notion de « peuple élu ». Mais cette allusion récurrente au milieu et au ciel (empire/pays du milieu, céleste empire) et ce que l’on prête à la Chine, comme la soie, la porcelaine ou bien l’orange douce dite apfelsin en allemand/néerlandais pour « pomme de Chine », nous suggèrent quelles conclusions ? Chose curieuse, en kabyle et en argot nordaf (derja), l’orange est désignée par le terme Tchina, un peu comme Qin (Tchinn) et Chine.


Je pense que l’on doit juger sous un angle bien précis : ce milieu serait un centre, et soit le Chinois est dans une logique géocentriste ou, plus probablement, dans une logique héliocentriste. C'est-à-dire que ce centre est simplement le Soleil, et que la Chine (ou ses souverains, surtout le premier Qin qui lui aurait donné son nom) serait associée à notre astre, le Soleil. Sans savoir pourquoi vraiment, je pense que le nombre de cent (100) pourrait être un autre attribut de la Chine. 


Apfelsin, la pomme de Chine ou l’orange, comment la retrouver en Chine ? L’orange ne serait-elle pas la pomme du Soleil, la pomme de feu plutôt ? En réalité, et ma supposition va vous bousculer, ce terme Apfelsin « pomme de Chine » pour l’orange serait simplement… le Dragon, quoi de plus chinois ! Pour quel usage donc ce dragon ? Justement pour marquer le temps (calendrier) car c’est un signe du zodiaque chinois, mais probablement aussi pour servir d’attribut ou titre du souverain de l’Empire du milieu : fils du soleil. 


Vous voulez connaître l’équivalent le plus ancien de cette pomme de Chine, Apfelsin – Dragon ? C’est simple, il faut piocher dans la mémoire punique et surtout dans celle de l’immense Egypte ancienne. Ce dragon chinois serait l’équivalent de notre aigle (ig’idher de la même racine que agadhir, thadarth), et de un. Ce dragon chinois, lié à apfelsin « pomme de Chine » (orange), colle comme un gant au pharaon d’Egypte ancienne, et plus précisément au premier nom dans la titulature des pharaons : Sa-Rê « fils de Rê » devant le cartouche des pharaons, Ra ou Rê étant le dieu soleil, et de deux donc. Ramsès II étant aussi un fils de Rê car son nom de naissance est Rê-mes-sou (Rê l’a engendré, donc fils de Rê). On ne  va pas nous dire qu’il n’y avait aucune relation entre la Chine et la Méditerranée, l’Egypte durant l’antiquité quand même ! Oui, les hiéroglyphes chinois diffèrent de ceux des Egyptiens anciens, mais l’idée est la même ! 


Sa-Rê  « fils de Rê » en égyptien ancien, on le devine, au Sérail que les « immortels » disent être une invention des Turcs, un terme d’origine turc (Saray) au moyen-âge )))) Cette trace égyptienne est chez nous DR ou DZR, notamment pour la Césarée antique de Juba II et surtout Alger des Zirides. Il n’y a pas à chercher des îles là où elles n’existent pas juste par volonté de faire passer une (fausse) version de l’origine arabe du nom d’Alger (djazira « île » en masri-arabe) ! C’est tout simplement con et ridicule ))) Ce DZR d’Alger ou ZR des Zirides, fondateurs d’Alger, descend du sérail égyptien ancien Sa-Rê ; et île ici prendrait un autre sens : l’insulaire (djaziri ou djzairi en masri-arabe, dzayri en kab) serait un Citoyen, voire citadin d’une cité-Etat, d’un royaume (Alger) – comme dit plus haut pour le citoyen d’un Saint Empire –, et voire même de Croyant. De même, Sa-Rê en égyptien ancien aurait abouti au César chez les Romains, puis à l’autre César, JC, fils de Dieu comme par hasard.


La racine kabyle /ZR/, souvent avec emphase comme dans azar, izuran « 1.racine(s), et par extension, race, 2.veines, vaisseaux sanguins », semble être en lien également avec cette notion de Sa-Rê « fils de Rê », qui dans le nom d’un pharaon, indiquerait soit une origine noble, légale d’un héritier légitime (issu de la cour royale) – on aurait dit autrement : Pur-sang, voire Etalon, c’est peut-être ici qu’il faut chercher le dragon chinois et apfelsin, la pomme de Chine –, ou bien Sa-Rê  « fils de Rê » serait carrément  « fils de dieu » au sens de prophète ou de messager des dieux, de Dieu (tiens, tiens ! ra-sul en masri-arabe signifie justement « messager »), le pharaon étant d’office le vicaire de Dieu sur terre (un pape ou patriarche en qlq sorte).  La racine ou terme équivalent punique de Sa-Rê devrait être plutôt  /GD/ ou /GDR/ de agadir, pourtant c’est /ZR/ que nous avons en kabyle.


Démystifions la Chine pour la rapprocher ! Le dragon chinois, qui ressemble plus à un cheval de mer, est peut-être leur équivalent d’un cheval pur-sang (étalon), un animal noble comme attribut d’un souverain. La pomme de Chine, l'orange, en serait donc le symbole ?

Le dragon chinois et asiatique, à la différence de la tradition occidentale où ça crache du feu !, est surtout associé à l’eau et il a plutôt bonne réputation. Je pense que c’est l’équivalent d’une divinité en Méditerranée : ce dragon chinois, asiatique a tout pour être comparé à la divinité du mythe fondateur kabyle et berbère nordafe Anzar, dieu des eaux douces. Le dragon est un signe du zodiaque et un repère calendaire, idem la fête traditionnelle d’Anzar, en période de canicule, atteste de l’usage calendaire de ce rite. Comme quoi la Chine n’a jamais été isolée de notre monde méditerranéen comme l’affirment les historiens officiels.

A prochainement !