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samedi 28 janvier 2017

1857 VIRGO

Epi de Vierge ou Lumière des Justes. 

L’histoire peut-elle l’emporter sur l’imaginaire collectif avec ses icônes ? A peine ! D’ailleurs, une histoire pourrait en cacher une autre comme nous allons le voir, surtout lorsqu’il s’agit d’histoire écrite par le vainqueur, donc non homologuée par le vaincu, avec le lot de doutes qu’elle soulève. Un autre regard sur la bataille d’Icheriden de 1857 et sur la « Jeanne d’Arc kabyle » (dixit le maréchal Randon), Lalla Fadhma N’Soumeur.
http://1.bp.blogspot.com/-nYDy9oykXGw/VD1OTdAddbI/AAAAAAAADcc/M7RY2mTV89w/s1600/amazigh-berbere-Fadhma-Nsoumer.jpg
Pour faire bref, la bataille du 24 juin 1857 à Icheriden marque la chute d’une place forte kabyle, Larvaa Nath Yirathen (Fort Napoléon puis Fort National) et la soumission de la Kabylie par le rouleau compresseur colonial français. C’est, pour nous Kabyles, l’année de la chute telle la chute de Troie, comme un chapitre de l’Iliade ; le jour du désastre, le Jour du Jugement dernier ; vous comprendrez plus loin pourquoi.

TRAD
Guerre et paix vont de pair, leur lexique aussi. Le terme Tradh (guerre, conflit armé) en kabyle explique à lui seul notre histoire profondément méditerranéenne, et en particulier, le toponyme Ath Yirathen :
Tradh (guerre) en kabyle ~ Trident (de Poseidon)
Deux autres termes en découlent en kab :
Iredh = épi de blé, blé
Ayradh = lion
Bref, les céréales vont s’apparenter aux armes. Exemple de cette image de cette combattante kabyle à la bataille d’Icheriden, qui tient de la main gauche un pistolet (tha-meziant, kaboussa en argot dz) et de la main droite un fusil (tha-mug’halt ou tha-muk’halt, mokala en fr.). En temps de paix, cette femme tiendrait un épi d’orge (thimzine) de la main gauche et un épi de blé (iredh) de la main droite. On comprend ainsi que matraque en fr. issu de l’argot dz matrag (gourdin) serait matrad (mitraille ?) ; ce même gourdin en kab serait adebouz qui est aussi le pouce et sans doute symbole de pression et canon (arme). On reviendra plus en détail sur ce sujet une autre fois.


JOURDAIN
On a vu récemment, dans le billet « La Suisse sauvage », l’étrange intrusion des noms des fleuves Tigre et Euphrate dans l’espace-temps linguistique kabyle, le mont (adrar) étant aussi une notion de temps comme on l’a dit. Nouvel élément allant dans ce sens : Irathen dans Ath Yirathen donnerait le fleuve lion, le Jourdain, urdun en arabe et yarad (rivière du Jugement) en hébreu.
 

VIERGE
Mais on peut aller encore plus loin dans le temps en adoptant une version de paix de cette image de guerre de la bataille d’Icheriden. Il s’agirait tout simplement de moisson de céréales à un moment bien précis : les jours du Solstice d’été, qui il y a 8 600 ans, se trouvait dans le bas de la constellation de la Vierge, dans la Balance. Par ailleurs, le culte de Mithra comme d’autres cultes anciens pourraient être porteurs d’excellents éléments de réponse. Cependant, on va nous concentrer sur un temps plus proche de nous, à l’an 1857, au solstice d’été de 1857, qui commença le dimanche 21 juin 1857 et dura aussi le lundi 22 et le mardi 23 (trois jours « stationnaires » de lumières et de moisson ?), et un certain mercredi (yarva ou larba de « quatre » en masri-arabe) 24 juin 1857 a eu lieu la Bataille d’Icheriden. Larba n’Ath Yirathen s’explique.

Comparez cette photo de la combattante d’Icheriden et celle-ci montrant une figure céleste - la constellation de la Vierge, et vous aurez tout compris de la dimension de la « Vierge » kabyle, Lalla Fadhma N’Soumeur. L’épi de la vierge est sans doute ce qui expliquerait la légende de l’épée de Jeanne d’Arc chez le Français, et leur toponyme Orléans devra naturellement s’apparenter au Jourdain, au nom de lion Ayradh (Ath Irathen en Kabylie), tout comme leur Fort National serait un fort « stationnaire » ; Napoléon dans Fort Napoléon (Ath Yirathen) avec le « leo » de lion nous incite à vérifier son origine . NB : Le solstice de la Vierge est reflété ailleurs mais tout autrement, chez les Slaves, par la fête du solstice dite fête d’Ivan Kupala. C’est l’été de la Vierge ou des vierges, sans doute pour amour et mariages. Par ailleurs, l'épi de la Vierge expliquerait que la Vierge soit associée à la maison du pain, Bethleem ? A suivre.


La photo d’illustration est tirée du film algérien – il faut le souligner –  « Lalla Fadhma N’Soumeur » ; je pense qu’elle reflète on ne peut mieux la légende multiséculaire qui se cache derrière cette héroïne moderne : peut-être que N Soumeur n’est que la variante kab de Santa Maria, mais c’est surtout la référence au symbole kabyle, l’olivier (a-zemmur), et au lion (izem), ce qui laisse penser que le préfixe Yarva ou Larba dans Larba Nath Yirathen (ex. Fort National, Fort Napoléon) serait apparenté au terme latin/rom. olivier avec altération du L en R pour la version supposée masri-arabe arbaa (quatre). L’olivier, la lampe à huile d’olive kab, ne fait que conforter cette hypothèse de « vierge » kabyle pour Fadhma N’Soumeur qui tient la flamme kabyle, la lumière des justes … 


Je vous laisse avec feu Dda Lwennas avec un titre évocateur.
 

A prochainement !

samedi 21 janvier 2017

Hispaniola

Siwa – l’île au trésor.
 

Il nous faut cette fois aller chercher la perle rare et trouver la proportion divine…
 

Avant de continuer vers l’ouest, il va falloir faire un voyage vers le sud et l’est : Alger-Bougie (Kabylie)-Tolga (Biskra)-Siwa (Egypte), on va décrocher la palme d’or pour mieux comprendre l’Espagne et l’Andalousie. Cet itinéraire n’a rien d’anodin, car, et on l’a dit qlq temps en arrière, si l’on veut trouver de bons navigateurs, il faut les chercher là où personne ne les attend : dans les oasis, car tout simplement les creuseurs de puits et fins connaisseurs des techniques d’irrigation seraient les plus à même d’appliquer leurs connaissances pour apprendre à connaître les courants, etc. Ensuite, Phénicien navigateur c’est aussi, en grec ancien, le lien indéniable avec la datte phoenix dactyloferia, par ex. le russe a repris le grec en désignant les dattes par Finiki.

Au départ nous avons deux éléments essentiels : Vgayeth-Bougie étroitement liée à la cire et à l’histoire (ou légende) du mathématicien italien Leonardo Fibonacci qui aurait apporté en Europe les chiffres modernes dits à tort « chiffres arabes » et les fameuses suites de Fibonacci ; ensuite, le lien indéniable du phénicien Daleth (porte), delta en grec, avec Tha-darth (village) en Kabylie équivalent, en toponymie, de Porte de la cité d’Alger.
La fameuse datte mielleuse et brillante Deglet Nour de Tolga a été récemment couronnée d’un label en France. On va faire mieux encore !
Deglet Nour = Triangle d’Or 

Ou Delta d’or, dattier d'or, etc.
Le triangle d’or est lié au nombre d’or, aux suites de Fibonacci ; la cire d’abeille utilisée pour la bougie (lumière) de Bougie en Kabylie va naturellement s’allier à la datte lumineuse Deglet nour, d’ailleurs cette datte et le miel ou la cire ont la même couleur d’or. Sur le plan commercial, c’est une légende qui n’a pas de prix pour qui sait s’y prendre, croyez-moi !
Le triangle d’or est un triangle isocèle 72°- 72° et 36°. Le terme masri-arabe 3asel (miel) s’apparente étrangement au grec isocèle. Le terme kabyle tha-met, voir tha-ment (miel) ne serrait-il pas maths, mathématique ? NB : Le terme, très étrange, en masri-arabe qui désigne les maths, soit riadhiyat, très proche de riadha (sport) dans la même langue, serait peut-être une explication dans « rangées, suites, sauts ou escalade de rangées ». Regardez maintenant cette photo d’illustration :

http://www.algerie-eco.com/wp-content/uploads/2016/11/Production-de-dattes.jpg
source
Exact ! Celui qui escalade le palmier-dattier des Oasis pour décrocher le fruit est celui qu’il nous faut comme navigateur : un matelot vigie qui voit plus loin que les autres. Deux conclusions s’imposent :
- Celui qui escalade un palmier-dattier, comme un matelot vigie escalade le mat d’un bateau, voit loin, c’est un visionnaire, il voit l’horizon ou la terre avant les autres, il s’agit de pré-vision : c’est un oracle et un mathématicien (prévisions). Notre île au trésor, la plus ancienne école d’escaladeurs de palmiers-dattiers date des temps anciens et elle est toujours berbère : c’est l’école de l’oasis de Siwa, où se trouvait l’oracle d’Amon, un vigie-mathématicien par excellence ! ;
- Ce palmier-dattier de Vigie et Mathématicien ne peut vivre au nord, sur la Méditerranée, en Kabylie plus exactement, où il devra être remplacé par un autre arbre fruitier :
Bougie (Vgayeth) = Vigie ~ Figuier
Pise avec sa tour cél_bre, ville natale de Leonardo, pouurait être dans le même cas. 

De Vgayeth, on « attaque » Alger : si Alger est appelée el-bahdja (la radieuse), un Algérois serait alors un Bahdjaoui, ou Bedjaoui « bougiote » en ar. ; Alger est dit el-Mahroussa (la bien gardée) en ar. car c’est un figuier (de vigie) Maghroussa, tha-maghroust en kab (d’où les noms Meghrici), mot interférent avec l’ar. Le lien est donc indéniable entre Bougie et Alger.

On a clairement des indices objectifs, impartiaux de la présence d’autres « Phéniciens », non pas excellents navigateurs mais des cracks de maths depuis la haute antiquité (Egypte ancienne) avec son école de Siwa (temple de l’oracle « prof de maths » d’Amon) jusqu’à l’école de Bougie en Kabylie médiévale en passant par les zibanes (oasis en berb.) de la deglet nour ou triangle d’or.
Maintenant certaines réflexions en vrac quant au festi des « centrales de traduction », grecque, latin et arabe. Pour cette dernière justement, qui a domestiqué en arabisant des connaissances très anciennes. Eh bien je pense que notre vigie et mathématicien (connaisseurs de chiffres et de dates de calendrier), celui qui escalade les palmiers-dattiers et/ou les mats de voiliers, serait celui que l’on appelle un…Espagnol ! Ce terme daterait de très longtemps :
Espagnol = Asiwan (habitant de l’oasis de Siwa) en berbère. = les Zibanes, version plus récente.
Hispaniola de Colomb serait un nom de dattier ? 

Ces liens avec Siwa, navigation = mathématiques, la deglet nour = triangle d’or, peuvent nous expliquer l’origine de la brillante Andaluz, luz (lumière en portugais) serait pour brillant ou d’or ; tout comme le terme Eldorado en espagnol : on est toujours dans la logique de la Deglet Nour = Triangle d’or ou nombre d’or. Une proportion divine. Une définition du paradis pour l’Andaluz = palmeraie d’or ? Idem pour Eldorado en espagnol.

En toponymie, le palmier-dattier (tha-zdayth en kab) pourrait être celui que nous connaissons sous sa forme présumée arabisée : Suq ou Souk (marché, de facto des rangés), ex. Souk Lethnine en Kabylie ou Souka Ahras dans le pays frère Chaoui. Le terme kab tha-zarth (figues sèches) pourrait aller dans le sens de Tozeur (Tunisie), autre oasis de deglet nour.
En tout cas, c’est notre version bio, authentique du terroir qui explique mieux les choses, nettement mieux que les vérités écrites par leurs « centrales de traduction », la preuve ce savoir-faire très ancien (égyptien ancien ?) n’a pas été capitalisé par les dits « Arabo-musulmans ».


Une note ludique maintenant pour terminer, façon de sortir de la torpeur du mensonge les abusés « Arabes  professionnels » algériens, membres de la ligue A, qui croient toujours au festi (inepties) et à l’« ingéniosité divine » des têtes de pioche et leurs maîtres de l’Arabie malheureuse :


- la légende de mesmar djeha (le clou de Djeha, personnage folklorique, Khodja Nasredin dans le version turque, et qui sait, peut-être Don Quichotte de Cervantès !) pourrait être une parabole relative à une notion de mathématique ; je ne peux le démonter mais j’en suis à peu près sûr car j’ai fait l’« école de Siwa », càd j’ai jonglé avec les maths :)) ;


- El-Khawarizmi, d’où la notion « algorithme », serait certainement un personnage syncrétique, sortie des calames des traducteurs vers la langue arabe. Peut-être que le terme arabe kherraz (cordonier) en serait l’origine, un cordonnier non pas pour les clous (de Djeha) mais pour les crampons, crochets de celui qui escalade le palmier-dattier, qui sait ;


- L’Espagnol pourrait avoir une définition pour le moins inattendue – un savant (Andalous ?) , et drôle de ce côté de la Méditerranée. La cire de Bougie ou les dattes des oasis, écoles de maths, ça pourrait avoir un lien avec la notion de… savon et de savant ! Drôle, car en algérois avec terminaison à la turque, l’Espagnol serait un Saboundji (producteur/vendeur de savon) – hispagni avec N devant G devient hispangi, saboundji ? –  et tout simplement… un branleur en langage familier )) Pas vraiment cette version algéroise-turquoise :) phallique de l'espagnol, de l’auberge espagnole ; je lui préfère de loin celle, plus sérieuse, de Palmeraie-Calendrier ou Oasis espagnole, càd l'Andalousie logiquement.


La cerise sur le gâteau maintenant. Les dattes, c'est aussi les dates, le palmier un calendrier ou une chronologie, l'histoire. On va organiser un petit carambolage entre l'école de traduction grecque et la centrale de traduction arabe : Hérodote, zaama, le père de l'histoire selon les traducteurs grecs ancien a été ensuite traduit en arabe par Riadhiat (mathématiques). La source, l'original serait ailleurs. C'est le KO technique pour ces camarades piètres traducteurs qui font dans le plagiat !  

A prochainement !

jeudi 19 janvier 2017

Le Méridien Kabyle

Thalassa-2 – La Genèse de Thagaste.
 

A la bonne heure, à la sainte heure universelle depuis la légende antique de Saint Augustin de Thagaste jusqu’aux légendaires Zwawa de Kabylie.

Relisez impérativement la première partie du billet précédent Thalassa, un billet fondateur. Vous avez compris que Thalast, thilissa/thilas « frontière(s)/borne(s) du milieu, loi(s) » en kabyle est la définition même de la mer Méditerranée. On va enfoncer le clou et planter cette « croix » de frontière/loi du milieu de façon à mettre en déroute tous les prétentieux bigots qui prétendent avoir inventé le monde. Soyez les bienvenus à Thagaste, chez Saint Augustin !
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Il suffit d’écarter ou d’agrandir ce petit plus « + », une croix pour que s’ouvre un carrefour, deux axes perpendiculaires (disons X d’abscisse et Y pour d'ordonnée) formant quatre angles droits, et son centre ou milieu sera à 0.0, comme sur une carte de navigation 0 latitude et 0 longitude.Une coordonnée 0.0.


Maintenant des conclusions simples et frappantes en même temps :
Thalast (frontière/borne, loi), du milieu/entre 2 terres, donc une croix en kabyle sera très exactement comme le nom de la ville natale de Saint Augustin, l’antique Thagaste. Pourquoi ? Une altération de G en L ? Non, prenons les deux.
1 - Thalast en kab moderne = Thagaste antique = Ekklesia ou EGLISE en fr., kirche en all., church en ang. – toutes ces versions renvoient au Cerisier, kanissa en masri-arabe, knesset (assemblée) en hébreu.
*Le grec ancien ne fait pas le lien entre Thalassa (mer) et Ekklesia (église), au contraire du kab !


2 - Augustin est un nom et la règle, chez nous et ailleurs, veut que le toponyme génère le nom/patronyme/sobriquet. De même que pour Thagaste, où le G serait un L en kab de nos jours et la forme complète GL, KL (g et k aspirés), le nom d’Augustin avec un Chrétien tout simplement !


3 - Thaknisya (griottier, cerisier) serait une altération donc de Thaglisya venant de Thalast (frontière du milieu, loi) pour cause d’influence des versions des peuples voisins et d’une certaine notion ô combien connue :
Thaknisya (gr., cerisier) en kab = Genesis ou Genèse
Donc l’arbre de la vie, l’arbre de la connaissance du mal et du bien l’arbre du milieu dont parle le livre de la Genèse des camarades religieux « monopolistes »serait un cerisier/griottier.


Passons aux notions rationnelles car cela marque aussi la naissance de la Géométrie et des Mesures :
4- Angle ou gonia (ex. polygone) en grec sont sortis de cette genèse, de cette croix, thalast en kab.
Géométrie en fr. c’est du grec géo (terre) + metron (mesure), le calque en kab donnerait KL de akal (terre, sol) – c’est lui qui est dans GL/KL de église, ekklesia ! et kthil (mesurer), càd akal-kthil : calcul ?


5. Thalast en kab est une frontière fixe au milieu, mais aussi une loi qu’il est interdit de franchir/enfreindre. Facile de comprendre que le droit canonique, le canon ou qanun (loi) en masri-arabe repris en kab tout comme l’kanoun (âtre, foyer de feu) est lié à l’angle gônia, à la genèse. On peut donc restituer la forme kabyle pour les deux mots en question. NB : Le feu en romanes va être « fixe » donc constant, le terme kabyle et berbère tha-fukht, thafugt (soleil, syn. Idtij) serait plutôt un terme désignant la lumière, ou la vitesse de la lumière… que l’on sait être une constante depuis Einstein !


Maintenant un panaché rationnel et religieux :
6. La notion de Mètre du grec metron (mesure) serait demi-terre ou médi-terre, càd Méditerranée. Donc le k’thill (mesurer) en kab serait d’office méditerranéen. Je vais faire court : K’thil (mesurer) en kabyle explique mieux que le grec l’origine de Catholique (universel) ! C’est un système de mesure universel ! Ensuite, un Catholique est avant tout un Méditerranéen, du point de vue étymologique. Serait- ce la raison qui a enduit en erreur les camarades religieux qui ont longtemps défendu l’hypothèse de la Terre au milieu de l’Univers car tout simplement leurs traducteurs et leurs sources (d’autres traducteurs) ont rapporté littéralement un savoir rationnel (géométrie, système universel de mesures) ne leur appartenant pas – il est clair que c’est un système n’ayant aucun rapport avec les « grandes écoles de traduction » monopolistes : grecque, hébraïque, romaine, arabe ; c’est un savoir-faire très clairement méditerranéen et très vraisemblablement égyptien ancien.


7 - Sur notre thalast, croix et carrefour, il y a donc 4 angles. Les versions en masri-arabe ou sémitique-arabe zaouiya (angle, école coranique de nos jours = école de droit canonique jadis, je présume) en Nordafe ou la madrassa (de dirassa « étudier ») découlent de la même logique de croix du milieu (0.0), angles ou gonia de genèse. DRS de madrassa pourrait être une autre forme de TLS de Thalassa (mer) en grec et thalast en kab abondamment expliqués. DRG ou daradja (angle, ex. T°) en masri-arabe viendrait de là aussi.
NB : On reviendra plus tard là-dessus, mais le « milieu » dit alemas en kabyle serait le limes romain, le kabyle lemedh (apprendre) vient de là aussi, tout comme talmud en hébreu ou tilmidh (élève) en arabe. Chose importante à souligner, thalast devant être et la frontière du milieu et la loi, la version latine qui donne deux termes différents limes (romain) et pax romana (paix romaine) pour une seule et même notion démontre clairement que le latin et Rome ne sont que des « traducteurs » du terme en question.
Zaouiya est nettement plus intéressant comme terme surtout que l’on sait combien il est lié à la Kabylie pou Azwaw. Rationnellement ça donne un double zéros, une coordonnée 0.0. Primo, on devine très facilement la vraie origine de zéro ; secundo, voici en détails ce qui va certainement vous exciter ou plomber, c’est selon :
Thagaste est Eglise, Ausgustin est Méditerranéen, Chrétien et Universel ;
Azwaw des Kabyles (les « Arabes » confondent souvent Zwawa aux Kabyles en généralisant à tort) serait effectivement à la zaouiya (école de droit canonique), son équivalent plus au sud, et vous le connaissez parfaitement, c’est les Gnaoua, dont le nom serait en lien avec Guinée mais aussi avec gonia (angle) en grec et la genèse, et avec un truc vachement instructif que voici :


Aujourd’hui, c’est le (perfide ))) Anglois qui nous dame le pion sur Gibraltar et dicte ses mesures et le temps Universel, on vit à l’heure de l’Anglois, Greenwich Time, yemmat yemmas !, le méridien zéro de référence passant par Greenwich (et par Mostaganem en Algérie). Le point de référence double zéro, une thalast quoi !, càd l’intersection entre le méridien de Greenwich (le milieu vertical imaginaire zéro de la Terre) et l’équateur (le milieu de la Terre), càd 0.00 latitude (équateur) et 0.00 longitude (méridien) se trouverait qlq part dans le golfe de Guinée, dont le nom rappelle les Gnaouas. Mais ce n’est qu’une coïncidence, car le méridien de référence du temps universel Greenwich Time a été instauré récemment (en 1847) et surtout loin de la Méditerranée, le berceau de la genèse et de la géométrie ! 


On comprend parfaitement que le Saint Père de l’Eglise Romaine, le Bienheureux Augustin, serait le « chrétien, méditerranéen, méridien,catholique » (un méridien, comme la mer Méditerranée, est forcément entre deux terres, deux pays pour les fuseaux horaires par ex.), le Temps Universel se trouvant en Méditerranée, chez nous. En d’autres mots, l’Eglise de Rome vivait selon l’heure canonique de Thagaste, ce qui est Thalast en kabyle de nos jours. Le Temps Universel de Rome était à Thagaste, voire même Hippone (act. Annaba) ou en Kabylie moderne, et le lien entre le kabyle moderne et l’histoire d’Augustin et l’étiquette colée aux Kabyles, Azwaw – Zwawa au plur. en ar.alg. Azwaw « gardien du temps et de la loi (universelle ») don de la foi, ferait-il un Augustin ? ce qui expliquerait d’ailleurs l’empressent des Français à adopter le terme Azwaw devenu Zouave en fr. – serait née durant l’antiquité. Les vrais « gnaouas » ou guinéens se trouverait à l’intersection de notre méridien universel avec l’équateur.

Maintenant je me demande si notre atout majeur sur lequel repose notre présente hypothèse, Thalast = Thalassa = Méditerranée, pour la Genèse, la Géométrie, l’heure universelle, ne serait pas infirmée par la couleur de l’arbre du milieu, le cerisier ? Ses fruits étant rouges, la mer du milieu en question serait alors la Mer Rouge, et comme l’immense Egypte ancienne est là, on penserait logiquement à une origine égyptienne ancienne de toute cette histoire même si notre système de toponymie nous donne des atouts quasiment imbattables qlq soit le potentiel « adversaire »… Mais la Kabylie humble peut compter sur un soutien inattendu pour battre le colosse égyptien ! On l’a déjà dit dans le billet précédent, la Méditerranée est blanche de par son appellation en masri-arabe « mer blanche du milieu ». Le Kab va faire appel au Jap pour lui demander de l’aide et l’honorer en échange, regardez la photo d’illustration :

http://www.pavelin.ru/images/stories/sakura/sakura_003.jpg

Sakura ou cerisier sacré japonais – l’arbre du milieu de la genèse, Thaknisya en kabyle – plaide pour les Kabyles et la Méditerranée par sa blancheur lorsqu’il fleurit ! Le Fuji est sacré pour les Japs comme l'est le Djurdjura pour les Kabs! En réponse, un Kab vient d’honorer tous les Japs en démontrant que la légende de la Genèse est aussi connue du peuple japonais.
L’arbre d’Augustin serait-il alors un griottier/cerisier ? Les auteurs latins nous parlent d’un olivier comme étant l’arbre d’Augustin. Je suis preneur surtout que l’olivier est le socle identitaire kabyle par excellence, donc le seul prétendant à la légende d’Augustin car même l’huile d’olive est dite « huile kabyle » en algérois ! Pas de tradition d’olivier en Egypte ni ailleurs en Nordafe. La boucle est bouclée, ça marche à tous les coups.


Voilà comment l’interprétation kabyle de l’histoire de Saint Augustin nous a permis de comprendre que nous pouvons rétablir notre propre méridien, du moins dans la tradition comme on fête Yennayer selon notre ancien calendrier dit julien (histoire à part que je vais attaquer prochainement), de vivre selon notre fuseau horaire au lieu de suivre le dictat des Anglois, la bonne heure ne pouvant venir du perfide :))
 

Maintenant je m’adresse à nos voisins du Nord, à une « certaine France catholique » :
PAR TOUS LES SAINTS DU PAYS KABYLE ! 

Certaine France Catholique ! Vous aviez mis la Kabylie à genoux, laminé son âme et infligé une humiliation à son peuple, réduit à une masse d’« indigènes ». C’est un mal qui ne guérit pas. Vous avez tout fait pour effacer l’identité kabyle au profit de celle de vos alliés cosmopolites, perpétuels esclaves en recherche de maître étranger et ardents pourfendeurs de l’identité kabyle, et vos émules !, qui ont presque réussi à mener à bien leur ignoble besogne d’effacer la Kabylie de la Méditerranée n’aurait été le sursaut salutaire du peuple kabyle un jour de printemps de 1980.
Détrompez-vous ! N’est Méditerranéen-catholique-universel que celui vit à l’heure à la sainte heure universelle d’Augustin et respecte la loi universelle. Or, vous avez dépassé toutes les bornes universelles, qui ont pour nom Thagaste, Thalast dans le fief même de cette heure-loi universelle. Non, vous n’êtes pas immortels et, selon votre propre logique de croyants, c’est l’enfer qui vous attend pour ce sacrilège. Détrompez-vous, vous n’êtes plus catholiques, car vous n’êtes plus à l’heure de Thagaste, on vient de vous enlever Saint Augustin en ce jour de grâce fait par le Créateur. Et d’ailleurs, vous marchez à l’heure de l’Anglois, triste fin mais c’est peut-être un juste retour de manivelle. Soyons clairs, la Kabylie ne vous demandera jamais des excuses, ce n’est ni dans nos traditions, ni notre vocation ; essayez donc d’implorer le pardon auprès du bon Dieu, mais s’il vous reste un gramme d’honneur et de bonne foi, laissez en paix St Augustin et sa Cité de Dieu, qui n'est pas Rome, mais une parabole, du moins pour le titre, le 0.0 de loi universelle, heure universelle, tout simplement le 0.0 d'un Monde Idéal, et de Genèse comme on vient de le voir !

 

Ce billet est maintenant terminé, merci de m’avoir accordé votre temps et votre confiance. Depuis la défaite de 1857 à Icheriden, la Kabylie n’a jamais autant mérité que soit chanté l’hymne de la victoire, le triomphe d’Azwaw :

A prochainement, les amis !

mardi 17 janvier 2017

Thalassa

Méditerranée – Définition kabyle.

Il est des preuves que personne ne peut réfuter, en voici une. Pas évident de faire face à l’ « école des clercs », les dits « historiens », ou plutôt les traducteurs de l’évolution du monde en langue liturgique. Mais cette fois, et on s’en réjouit, l’oralité de l’école des peuples l’emporte haut la main.
Dans le billet précédent, on a vu combien il nous a été fatal de tourner le dos à la mer, à notre mer Méditerranée. Là on va voir, pour la Kabylie, que notre rattachement à la Méditerranée est demeuré intact mais sous une autre forme. En somme, le verre est à moitié plein, vu que l’on a assume notre identité à moitié seulement.


THALASSA
Beaucoup d’entre vous ont très probablement visionné le reportage de l’émission française Thalassa sur l’Algérie, avec un tout petit peu de Kabylie dedans et beaucoup de clichés comme d’hab avec les badinguetistes arabophiles assumés et ardents défenseurs de l’hypothèse du « miracle grec ». On va faire nous aussi un voyage à vol d’oiseau pour aller du nord au sud de la Kabylie pour voir qui d’eux ou de nous tient plus de la Méditerranée. En d’autres mots, on va du littoral de la Kabylie maritime pour arriver au versant nord ou sud du mont du Djurdjura. Notre itinéraire va nous mener de notre frontière naturel nord – la Méditerranée, jusqu’à la frontière naturelle sud de notre territoire – le mont du Djurdjura. Les monts de l’Atlas nord-africain qui nous protègent de l’enfer du désert. Le monde connu, notre monde, le droit, notre droit kabyle, s’arrêtent à nos frontières naturelles…
 

Thalassa (Θάλασσα), voire thalatta (Θάλαττα) en grec désigne la Mer en général sans donner une quelconque explication. Ce terme ne serait très certainement pas un vernaculaire grec, l’alphabet grec est d’ailleurs né du phénicien. Qu’est ce que donc Thalassa, la mer ? Et quelle mer ?
En kabyle, on penserait au rapprochement avec Thalla (source, fontaine), ce qui est légitime au vu de la proximité phonétique et de l’élément commun – l’eau. Mais en réalité, c’est un autre terme kabyle qui s’y prête on ne peut mieux pour donner une explication à la version (traduction) grecque Thalassa (mer) :
Thilissa, Thilas au plur. et Thalasth au sing. pour 1. Frontière, limite, borne séparant deux parcelles de terrain, deux propriétés, et par extension deux pays, etc. 2. Loi.
 

Thalasth se trouve entre 2 terres, une frontière départageant deux parcelles de terre, deux propriétaires (deux hommes aussi). Thalast est forcément au milieu pour les deux voisins. Pas compliqué maintenant de comprendre une chose essentielle :
Thalassa (mer) en grec, le kabyle Thalast (frontière) = Méditerranée (mer du milieu).
Le kabyle est bel et bien celui qui détient la définition authentique de « Méditerranée », une frontière (médiane, intra-), ou tout simplement un nom commun comme l’explique la réalité kabyle (oralité) via Thalast, chose que ne donne pas la version (traduction grecque) :
Thalassa en grec, via Thalast en kabyle = Méditerranée, Mer Intérieure.
C’est du 100%, même le plus brêle de leurs clercs-traducteurs le reconnaîtra, sauf s'il est de mauvaise foi. Passons maintenant à ce qui l’est moins, càd aux premières suppositions qui découlent de cette démonstration.
 

ATTENTION ! Ce qui va suivre est du vrac, je le partage avec vous dans le seul but de vous voir contribuer à la réflexion sur les premières conclusions qui pourraient être tirées à chaud, vous êtes donc avertis :)

1. LA CROIX
Thalast est une borne posé par l’arpenteur pour éviter les litiges – le meilleur moyen de faire la paix entre voisins –, avec une ligne imaginaire délimitant le territoire d’une propriété foncière, une ligne blanche sur fond noir (terre). Elle se métamorphose en frontière réelle, càd un afrag (clôture), terme kab qui est clairement très proche de berge en fr. et autres langues. Comme si on passait d’un point à un pointillé puis à un trait. Thalast serait comme une croix, un X. Une coordonnée fixe, « nouée », un repère, un nœud. Thalast en kab pourrait avoir une relation avec KTL de k’thill (mesurer, prendre des côtes) mais avec la croix dans d’autres langues : krest en russe, Cruz en espagnol, etc. Une croix de paix ? Thalast en kabyle pourrait être le nœud marin, une unité de mesure de vitesse, ce qui corrobore un peu plus la thèse « phénicienne », punique nordafe omniprésente dans la réalité kabyle et émise dans le billet précédent. Mais quelle croix au juste ?


L’arpenteur, donc avec des compétences en géométrie, ferait forcément un bon astronome. Bref, Thalast pourrait indiquer la Croix du Sud. C’est le moment de saluer nos frères Imuchaghs, les Kel Tamacheq dits Touaregs, qui habitent la mer de sable (le Sahara) : Azul, ayethma ! Après le rapprochement fait, il n’y a pas longtemps, sur ce blog, entre le tamacheq -kabyle via Ténére (désert)-Thiziri (clair de lune), voici une deuxième clé : Thalast (frontière, ici sud) vs Croix d’Agadez pour la Croix du Sud indiquant le pôle sud. Vous l’aurez compris, nos frontières réelles, càd géographiques, pôle nord, nord (la mer Méditerranée) et sud (mont de l’Atlas, Djurdjura) ont des équivalents imaginaires, càd magnétiques : N et S, pour le nord et le sud magnétique. C’est une histoire de grands voyageurs et de navigateurs, très probablement. Un indice de boussole très certainement. Je l’ai déjà dit, les Kabs et les Tamacheq, s’ils font équipe, ça va barder pour de vrai !


Deux mots maintenant issus de traductions récentes, en latin et en arabe, indiquant la même chose : le mons ferratus (montagne de fer) des textes latins au sujet du Djurdjura et/ou l’Atlas + le masri-arabe qui associe le fer (hadid) et la frontière (hudud). Thalast va certainement nous indiquer un métal et donc un âge – l’acier, le fer, ou l’étain qui est par excellence un indice phénicien, et ce sont des Iflissen les armuriers, au moins, et des Ath Yeni pour la bijouterie que nous viendra la réponse, je présume. On y reviendra. Thalast pourrait être aussi une croix en bois, donc un arbre, lequel ? Olivier, figuier ?


La Croix de Fer des Prussiens et Allemands d’une certaine époque ou même la Croix de Malte sont une version très tardive de la Croix d’Agadez des Kel Tamacheq, qui, elle, a au moins raison d’être puisque la Croix du Sud est un guide pour les Kel Tamacheq qui traversent les routes à cette latitude ou aux marins navigateurs qui arrivent à ces latitudes de l’hémisphère sud : ce n’est pas en mer Méditerranée ou en mer Baltique (hémisphère nord) que l’on trouvera cette croix et jamais on n’a entendu parler jusqu’à très récemment de grands navigateurs-explorateurs venus du nord (Européens), qui ne connaissaient même pas la boussole (hormis les Vikings, mais ces gars n’ont jamais exhibé de croix de fer, de Dieu, croix gammée ou croix goumi :) vers le sud comme c’était le cas pour les « Phéniciens » de l’antiquité, cette croix européenne serait apparue, au plus tôt, après la conquête massive de l’Amérique !


2. BLANCHE
Méditerranée est dite en masri-arabe la « mer blanche du milieu ». Milieu, on n’a compris, mais pourquoi blanche ? Par opposition à la mer Rouge d’Egypte, à la mer Noire ? Je pense que la couleur pourrait indiquer autre chose : libra (balance, blanc-blanche ?) en latin, càd une mer tranquille, calme, sans grands courants, peut-être pour la différencier de l’océan. A vérifier.
Cette blancheur, évoquée dans la traduction arabe pour la Méditerranée, pourrait se voir dans l’autre mer, càd dans le mont de l’Atlas, le Djurdjura avec son manteau de neige, ou tout Mont blanc, enneigé. Peu argumentée comme supposition, j’en conviens, mais ce rapprochement d’indices pourrait expliquer certaines choses. Ainsi, la Kabylie, coincée entre la mer et la montagne, avec ses deux frontières naturelles nord et sud, sa face et sa pile, serait donc liée à un indice « blanc » (le sud, le dos) qui la rattache à « sa » mer – la méditerranée ; je prends une autre contrée coincée entre la mer et la montagne, le Monténégro (mont noir) dans les Balkans, et leur indice sera « noir », leur mer d’origine serait la mer Noire ! Idem, un pays coincé entre le désert (à la place d’une montagne) et la mer aura une couleur aussi : la mer Rouge, pour l’indice du désert (le dos) on peut supposer. Bref, ce ne sont que des réflexions, on y reviendra le moment venu si nécessaire.


3. GUERRE A CHERCHELL, PAIX A TIPASA
Qui n’a pas entendu de Mare Nostrum (notre mer) pour la mer Méditerranée, symbole de la domination romaine sur la Méditerranée ? Très forts, les camarades clercs-traducteurs et scénaristes de l’histoire, leur Hollywoodei )). Mare Nostrum pour Méditerranée « notre mer » ? Nana-k (ta (grande) sœur, ta tante !), piètre traducteur ! Mare Nostrum serait une traduction de Mer Intérieure, la Thalassa expliquée plus haut pour la Méditerranée. Ni plus, ni moins.
Ces notions frontières géographiques (Méditerranée vs Djurdjura) et magnétiques (Pôle nord vs Croix du Sud) auraient été utilisées pour désigner des notions de structures d’un Etat moderne, et ce n’est ni celui des Grecs, ni celui des Romains, ni celui des Arabes ! Devinez un peu ce que deviendraient le nord et le sud…

Frontière Nord de la Kabylie – Méditerranée, mer intérieure = (ministère des) Affaires Intérieures ;
Frontière Sud de la Kabylie – Djurdjura, croix du sud = (ministère des) Affaires Extérieures.
Et ce n’est pas du délire si l’on se réfère à l’histoire de l’antique Maurétanie Césarienne. Regardez un peu ça :
Djurdjura, Jerjer en kab – Cherchell donc le MAE ou Foreign Office, disons « ministère de la paix », de la Maurétanie Césarienne de l’antiquité ?
Thilissa (frontières) en kab, thalassa (mer) en grec – Tipasa donc le MI ou le Home Office, disons « ministère de la guerre », de la Maurétanie Césarienne de l’antiquité  ?

Tipasa ou Tipaza n'a-t-elle pas une consonance espagnole La Paz (la paix) plus que romaine (la paxa romana) ? Cherchez la guerre à Cherchell donc :)
Un grand azul aux frères Ichenwiyen du Chenoua !
 

A vous de juger, ou plutôt de réfléchir sur l’opportunité d’un tel rapprochement, surtout si affinités il y a, càd si vous êtes connaisseurs de l’histoire de la Maurétanie Césarienne et des sites de Cherchell et Tipaza. Il pourrait s’agir d’autres institutions, par exemple un parlement et un sénat, ou l’une religieuse et l’autre mondaine, mais une chose est sûre, et elle est révélatrice que l’histoire phénicienne nordafe s’est bel et bien concrétisée en Maurétanie Césarienne. Pourquoi ? Les deux frontières (nord – Méditerranée, sud- Jurjura) sont deux faces d’une même pièce – la Kabylie, et les deux institutions césariennes supposées (Cherchell – guerre et Tipasa – paix) sont deux faces d’un seul et même Etat, elles ont coexisté ensemble. Et là on va dézinguer leurs piètres traducteurs d’histoires phéniciennes nordafes : Utica (colonie, ancienne ville ?) et Carthage (ville nouvelle), ils nous disent, càd ancienne capitale et nouvelle capitale, càd qu’elles n’ont pas coexisté, alors que Utica (Utique actuellement) et Carthage devraient coexister et être deux faces d’une même pièce ; deux pôles d’un même axe (magnétique, N vs S) qui vont toujours ensemble ; deux états du temps – guerre ou paix ; deux institutions d’un même Etat comme le seraient Cherchell et Tipasa pour la Maurétanie Césarienne !

TIKJDA
Les termes et noms correspondants restent à comprendre, mais cette logique est très certainement juste et va nous permettre de démanteler toutes ces inepties romaines au sujet des Phéniciens nordafs, des guerres puniques (une autre version des « croisades », on en a déjà parlé), de Carthage, etc. La Maurétanie Césarienne, soit la Kabylie plus le grand Algérois jusqu’au Chenoua, au moins, apporterait les bonnes réponses. De plus, en matière de démocratie, la Kabylie est elle-même une référence qui n’a rien à envier à celles des Grecs, brandie par les « immortels » et leurs émules comme seule et unique référence valable en la matière. Il disait quoi, le moujik romain, c’est quoi déjà son nom…, Caton, oui, Caton l’Ancien ! Probablement, une invention de leurs clercs-traducteurs et scénaristes du Hollywoodei au service des maîtres de Rome )) Delende est Cartago (Il faut détruire Carthage), disait-il en exhibant des figues fraîches (figues de Barbarie, je présume) ? Nana-s ! Cela nous donne un indice de figuier pour Carthage, pas plus, et donc pour Cherchell comme indice de guerre ; je présume que l’arbre de paix, pour Tipasa et Utique, serait le socle identitaire kabyle par excellence, l’olivier. Pas compliqué de deviner les vraies origines de la religion de paix et de la religion de guerre en Nordafe.


Utica, repris comme Ithaque en grec, 3atika? en masri-arabe, Utique de nos jours, aurait le sens de colonie, nous disent ces piètres traducteurs de tous bords (grecs, romains, latins, arabes, français). Utica aurait le sens de « colonne, pilier », Tipasa est serait son équivalent mais au pluriel pour ses « colonnes », et ça, ça rappelle une chose très importante à tout Kabyle clean, les socles, les piliers de son pays de son identité : ajegu (pilier, colonne), thi-gehdha (les piliers, les colonnes), d’où le nom Tikjda sur le versant sud du Djurdjura. Utique, Tipasa, Tikjda – si cela venait à se confirmer, ça serait de très bon augure pour avancer. Indice encourageant : Thalast (borne, frontière), détaillée plus haut, serait le féminin de a-salas (poutre portante), le croisement de ajegu (pilier, colonne) et de cet a-salas (poutre) est sur quoi repose le toit de la maison kabyle, la tête de l’identité kabyle. NB : Comment ne pas rendre hommage et ne pas avoir, surtout en pareils moments, une pensée pour le regretté Méziane Rachid pour sa chanson emblématique sur Fadhma n’Soumeur où il évoque ce socle, et son œuvre de valorisation de notre patrimoine ?! Adh phell-as y’aafu Rebbi. Thajemilt thamuqrant et merci.


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Djurjura_enneige.jpg

LES AUTRES COLONNES
Un petit truc avant de boucler ce billet. On avance vers l’ouest de la Kabylie, vous l’aurez probablement compris. La trace punique ou phénicienne est désormais indéniable en Kabylie + Grand Algérois ou simplement l’ex. Maurétanie Césarienne. La preuve viendra par la langue, l’alphabet, vous verrez. Et l’on avance lentement mais sûrement vers la péninsule ibérique, vers l’Andalousie, l’Espagne d’aujourd’hui. Et plus j’avance, plus je crois deviner la figure de Bocchus, plus je comprends qu’il y aurait eu deux faces de l’Andalousie (la péninsule ibérique dans son ensemble) étroitement liée à notre page punique, à ce qui est aujourd’hui le Grand Algérois et la Kabylie. En d’autres mots, l’Andalousie dite « arabo-musulmane » serait une deuxième phase d’un passage punique maurétanien-césarien, une langue (l’arabe) a supplanté une autre (le punique), arraw n’wakha ont supplanté arraw l’dzayer + leqvayel sur ce chemin, ou les dynasties marocaines ou maures occidentales auront remplacé les centrales, celles de la Maurétanie Césarienne. Le grand remplacement a eu lieu à un moment de l’histoire, il faut comprendre à quel moment exactement. 

C’est un « Bocchus » (thevra yemmas !) qui aurait apporté les « braises arabes », ou la langue liturgique arabe en Nordafe et en Ibérie. Il faut localiser leur école de ces piètres traducteurs (vers l’arabe) au service de marchands, en Andalousie et/ou au Maroc. J’insiste : ce serait une délocalisation, un « translating center », une zaouiya - école de traduction ?, en Andalousie (école de Cordoue ?) ou au Maroc la première école de traduction et de facto une « centrale d’arabisation » qui a couvert le « marché » andalous puis nordaf, via leurs missionnaires (Almoravides, marabouts) : la thèse d’une usurpation, d’un grand remplacement des Imravdhen (classe sacerdotale) authentiques kabyles par des « marocains » à un moment donné de l’histoire semble se confirmer, mais, de grâce, il ne faut aller vite en besogne et généraliser ! La première « centrale d’arabisation » serait la première zaouiya ou la première université, à Fès (Maroc) justement ! De quoi exacerber encore plus le sentiment de méfiance légendaire des Kabs à l’égard des bigots et du perfide Makhzen :) J’espère que cela ne va pas se répertorier sur les simples gens, les relations de bon voisinage sont nécessaires surtout que de côté de la Nordafe il y a les Berbères du Souss, du Rif, de l’Atlas pas forcément bigots. 
La désarabisation des mentalités devrait commencer là où elle aurait commencé : à l’ouest, par Gibraltar, son tremplin vers la Nordafe et l’Ibérie. Il faut comprendre à quel moment exactement et par quel pont ou moyen a atterri l’arabe en Ibérie et en Nordafe occidentale : par le nord, l’Europe, dans les bagages des marchands juifs ibériens ? ou par le sud, dans les bagages des nomades et/ou pèlerins marocains revenus d’Arabie ? Maintenant que nous avons identifié nos colonnes, depuis celle d'Utica jusqu'à celles de Tikjda en passant par celles de Tipaza, il faudrait, peut-être, acculer l’éternel Bocchus contre les colonnes d’Hercule pour arriver à comprendre ce parachutage de braises d'Arabie en Méditerranée occidentale, car l’histoire officielle de la « glorieuse conquête arabe » de l’Andalousie et de la Nordafe est, on l’a compris depuis longtemps, du festi (inepties) puissance dix, la génétique vient d’en apporter la preuve, encore une : il n’y a pas de gênes arabes en Espagne, 0%. C’est le grand walou (néant), comme dit l'artiste !

A prochainement !

lundi 16 janvier 2017

Maison Blanche, Terre Noire

Les comptoirs phéniciens d’Alger et de Kabylie – Définition.
 

Quand Alger se regarde en face. Mon Dieu que c’est triste… Mon Dieu que c’est triste de prendre pleinement conscience de l’état de soumission des consciences de ceux qui normalement sont tes prochains. Il y a du pain sur la planche, nobles citoyens, et beaucoup d’encre (de temps) coulera avant que cette masse asservie ne se rende compte que ses ennemis et faux amis ont abusé d’elle, qu’on lui a volé sa mémoire pour faire d’elle une nation arriérée qui navigue à vue et toujours dans le sens contraire de la marche de l’histoire. Autant tirer la sonne d’alarme et espérer que se trouve un vrai capitaine pour redresser la barre.

Je n’ai pas le pied marin, mais je suis prêt à mouiller ma marinière pour casser ces mentalités d’esclaves, car le mal de mer n’est rien par rapport au mal qui ronge cette terre. Notre terre que cela soit dit ! Tous au front de mer donc :) Les mots nous serviront de vague, nous affrontons l’horizon obscur d’Alger et l’on doit bien trouver un moyen de toucher terre et d’arriver à bon port si je puis dire…

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LA DEBANDADE
Faut se regarder en face, les gars ! Alger by night, en ces temps numériques et de GPS, elle est invisible, au sens figuré. Elle l’était au sens propre, jadis, pour le navigateur ou le pêcheur qui devait trouver le moyen de rentrer à la maison. Le port jadis usait d’aide, d’un moyen connu pour faire rentrer au bercail les navigateurs comme des papillons : le feu, la lumière d’un aiguilleur-guide sur terre. Un phare tout simplement. Cet impératif constitue en réalité un autre artefact historique authentique pour comprendre l’histoire du pays Algérois et du pays Kabyle voisin. L’histoire des phares d’Alger, de Kabylie et de tout le littoral nordaf serait par excellence l’histoire punique ou dite des « navigateurs phéniciens » de l’antiquité, et des dits « corsaires barbaresques » d’Alger médiévale et des dits « pirates » des Iflissen en Kabylie maritime. 

Vous voulez que je vous dise ce que je pense de cette histoire ? Alger et la Kabylie constitueraient sans doute un des plus anciens bastions de ce métier, càd des premiers marins, et cette étiquette de corsaires et pirates (phéniciens, puniques puis barbaresques) est le plus gros mensonge de l’histoire, et il vient de ceux qui nous ont vaincus et chassés de la mer Méditerranée, un prélude avant l’invasion de nos terres en 1830 par l’armée française. Les pirates anglois, Sir Francis Drake & Co, sont de gentils pirates et même anoblis ; les corsaires français, comme Surcouf dont une belle plage porte toujours le nom à l’est d’Alger, est un pirate gentil (quoique par sympathie pour les Bretons, en bon Kab je suis prêt à lui trouver des excuses), que dire alors de Lapérouse. Donc des pirates explorateurs tous ces Français et Anglois – le maillon intermédiaire dans ce domaine, à savoir les Hollandais et encore plus tôt les Espagnols ayant été laminés par les Anglois –, par contre ceux d’Alger et du Pays Kabyle de l’époque médiévale, tout comme les légendaires navigateurs « phéniciens » nordafs ou puniques de la haute antiquité sont, selon ces motherfuckers, des « barbares », de nos jours ils les auraient taxés de « terroristes » je présume, meilleure façon d’éliminer un concurrent. Et cette version de l’histoire est acceptée par nos esprits serviles pour ne pas dire esclaves, brisés par la défaite et résignés à assumer leur statut de « sous-hommes » imposé par les « seigneurs du nouvel ordre mondial ». Quelle tragédie ! On en reparlera plus loin dans le texte…

Bref, le débarquement de 1830 à Sidi Ferruch est une conséquence directe d’une défaite sur le font de mer, un calme plat trompeur qui détourna le peuple et les élites de la mer qui ne fut qu’un prélude à la tempête de 1830, la chute d’Alger entrainant celle de la Kabylie, puis du Constantinois, des Aurès, de l’Oranie, jusqu’au Sahara. Ceux qui ont détourné le peuple (d’Alger et de Kabylie, au moins) de la mer sont les premiers responsables de ce débarquement qui nous a valu plus de 100 ans de solitude et d’humiliation, avec des millions de victimes, d’apatrides, de blessés graves et surtout d’esclaves, toujours aussi nombreux plus de soixante ans après la dite indépendance. Un peuple méditerranéen ne peut tourner le dos à la mer, sauf s’il est prêt à céder sa terre, sa dignité, son âme. Les usurpateurs qui aujourd’hui détournent le regard du peuple de la réalité en remplaçant celle-ci par les « sables mouvants de la sublimation », avec une identité camelote et une histoire non-vérifiée – sources de maux sans remèdes et premières pondeuses de tangos qui servent de chair à canon pour les ennemis de cette terre, de son peuple et du Créateur – sont les seuls responsables de l’état des lieux actuel ô combien désastreux qui pourrait avoir comme conséquence un autre débarquement encore plus désastreux que celui de 1830. Alors vivement que s’arrête la fuite la fuite en avant, la débandade, la médiocrité endémique. La Kabylie l’a compris et intégré, autour d’Alger de le faire sinon elle décrochera d’elle-même de la Kabylie au vu du retard qu’elle accuse sur celle-ci en termes de prise de conscience nationale et de nif tout simplement. Continuer à mariner les citoyens dans la saumure arabo-islamiste est de facto un bon de sortie pour la Kabylie, qui est déjà à ses marques pour sortir la tête de ce marais pour aller dans le sens de la marche de l’histoire, et ce ne sont pas les responsables qui assument la lâcheté, que ce soit la débandade d’avant-hier sur le font de mer, l’humiliation d’hier sur terre ou encore de l’usurpation actuelle, qui vont l’empêcher de renouer avec son identité authentique, avec la Méditerranée d’abord, par la grâce du Créateur.


LES EXPLORATEURS
Non, l’histoire d’Alger ne se résume pas à l’histoire de mercenaires. Marque française ou turque, c’est de la peinture fraîche tout ça. La connotation arabe de l’identité algéroise, imposée par une certaine classe, est aussi une couche de peinture fine qui ne saura résister à un coup de torchon d’historiens clean. Les références sont ailleurs, rien à foutre de la peinture fraîche arabe, turque, latine, romane (française), qui manipulent le pinceau comme une vipère sa langue quand il s’agit de l’histoire, notre histoire. A vrai dire, l’Algérois comme la Kabylie n’auraient subi d’influence substantielle que de l’Egypte ancienne, surtout celle des Lagides (durant le règne de Juba II sur la Maurétanie Césarienne), et le roumi serait avant tout un Grec ou au minimum d’origine greco-romaine et pas du tout de Rome, et auraient des interférences à l’ouest avec l’Ibérie – depuis les temps dits puniques peut-être ?, bien différentes de celles qu’a, par exemple, le Maroc avec l’Andalousie musulmane. Vous en voulez la preuve ? D’ailleurs, avez-vous lu le billet précédent au sujet de Bologhine ? Voici une toute petite preuve, 100% marine.
Je reviens vers les pirates et autres corsaires. Il faut impérativement comprendre que tout le lexique relatif à la navigation maritime constitue pour nous un artefact indéniable, qui pourrait nous aider à comprendre la vraie histoire des corsaires d’Alger et de la Kabylie. Les noms de navires, les phares, etc. doivent être analysés à la loupe. Vous voulez mes premières conclusions ? La voici :
- Il y a corrélation parfaite ente l’histoire des célèbres navigateurs phéniciens de l’antiquité (selon l’histoire officielle écrite par les autres) avec celle des corsaires d’Alger médiévale : ces corsaires algérois, kabyles, nordafs était des navigateurs EXPLORATEURS des mers et océans, les pionniers dans ce domaine ! Ce qui devait constituer un motif de fierté est devenue, grâce aux manips des vainqueurs et nouveaux-venus qui ont mis en forme cette réputation très humiliante, une source de honte pour Alger et en partie pour la Kabylie. Ils ont réussi leur coup, on n’a plus le pied marin, on est devenus des pieds plats, bras cassés ;
- Le titre des capitaines de navire Raïs n’a rien d’arabe, à part la connotation (rais = tête, président), c’est une calque (capitaine de caput = tête en latin) et je parie que jadis il aurait eu une autre forme durant l’antiquité, avec un K/C (Krais, Crais) car QR, QRY est une tête en kab. Mais l’intérêt est ailleurs, ce Rais (capitaine) qui part de la Marsa (port) nous donne l’indice de la divinité Mercure (Hermès en grec), donc la notion de Mercenaire, un « titre » souvent évoqué par les dits historiens des guerres puniques. Les Corses, Albanais, Hollandais corsaires du Dey d’Alger médiévale seraient peut-être des mercenaires = capitaines ou explorateurs. Par ailleurs, je l’ai déjà signalé, ce que le latin désigne par Punica, punique (antiquité normalement) serait ce que le kabyle désigne par beylik (Etat, pouvoirs publics, d’Alger forcément), donc le beylicat en version turque. Pour moi le doute ne subsiste plus : les fameux navigateurs explorateurs phéniciens de l’antiquité, c’est simplement une autre histoire des corsaires taxés de « barbaresques », d’ailleurs l’étiquette « berbère » s’est imposée à peu près à ce moment crucial dans l’histoire de la Méditerranée grâce à la propagande de leurs bigots. Ainsi, on peut dès à présent essayer de faire un parallèle entre une histoire punique ancienne avec une histoire corsaire algéroise médiévale, par exemple trouver l’équivalent algérois médiéval de l’histoire punique du périple du navigateur-explorateur Hannon ;
- Le lien, punique je dirais, dans ce domaine est qlq peu surprenant : il lie la Kabylie + Alger à… l’Espagne, plus exactement à l’Ibérie. Démonstration. BHR, Bahara pour les marins/pêcheurs en algérois, de l’arabe al-bahr vous dites ? Mais voyons, c’est une langue toute jeune et les vrais Arabes habitent loin, dans d’autres contrées :)) Pourquoi, à votre avis, le même terme VHR est utilisé par le kabyle pour levhar (la mer, le littoral), où les bahara (marins) algérois sont en kab les légendaires ivehriyen, avec à la clé, un indice très important : i-vehriyen (bahara en algérois) en kabyle se décline en deux versions : ceux de la mer, et ceux de la montagne. Je suis à peu prêt sûr que ces i-vehriyen (ibehrien) seraient ibérien, les Ibères quoi. Pour éviter les erreurs, supposons que c’est un nom commun : bahara en algérois et surtout ivehriyen en kabyle, outre les Ibères, désignerait d’autres excellents marins, les Bretons, et même les Brits, insulaires eux-aussi et excellents marins (enfin, les Anglois !). Notons que l’histoire officielle nous dit que cette partie de l’Espagne était sous domination phénicienne ou punique durant l’antiquité. Perso, je ne crois pas à la thèse de « Phéniciens du Levant », ça ne tient pas la route comme l’histoire des « conquérants arabes de l’Andalousie » (festi puissance dix !) ;
- La cerise sur le gâteau maintenant. Le plus illustre de ces capitaines « barbaresques », c’est Raïs Hamidou (il est parti où le suffixe diminutif « -ouche » ?), tué par les Ricains à la bataille de Gata (Espagne). Mais il y a un Raïs mondialement connu, dont le patronyme est facile à dézinguer, c’est au tour de son prénom maintenant : Christophe Colomb ou Cristobal Colon en esp. Eh bien, ce Cristobal serait un Raïs (Cris, Crist ?) en algérois médiéval, titre de capitaine de navire, corsaire et explorateur. Et ce Raïs génois puis espagnol aurait découvert le Nouveau Monde, les Amériques… C’est relativement facile de dézinguer la légende de cet explorateur au vu de son nom qui trahit une légende trop parfaite. Et avant cette découverte, un Raïs punique ou algérois l’aurait fait avant lui ? Le chemin menant aux Amériques passe par les Îles Canaries, dont la population autochtone, dont la langue serait proche de la nôtre, a été presque entièrement décimée par les pirates-conquérants espagnols et français comme Jean de Béthencourt (therva yemmas !) qui ne voulaient pas laisser de témoins de leurs « miracles » probablement. La réponse se trouverait peut-être entre nos îles : les îles d’Alger (pour son nom) et les îles Canaries. Ces îles Canaries étaient un pont vers les Amériques. On y reviendra le moment venu.
Vous me direz qu’il faut des preuves palpables pour prouver ce savoir-faire des anciens. Je dirai que la réponse est prête : le système de toponymie nordaf (en Kabylie à fortiori) est ingénieux, c’est d’ailleurs ce qui lui a assuré sa survie, et c’est un indice d’une très bonne maîtrise de la géométrie, de l’astronomie, donc d’orientation, et de l’irrigation, au minimum. Des compétences que doit impérativement avoir… un navigateur, on commence par l’irrigation avant de comprendre les courants marins, sans parler de la météo. Donc, les cartes de nos adversaires – plus riches et maintenant nettement plus avancés que nous, mais ce ne fut pas toujours le cas –  contre la toponymie des humbles gens de Kabylie et de la Nordafe en général. Cartographie vs toponymie. Et ce n’est pas le seul argument, car il y a aussi parmi nous et avec nous l’immense Egypte ancienne, c'est-à-dire un vent favorable, tout le contraire de l’Egypte moderne soumise même si un homme est enfin intervenu pour déposer leurs cosmopolites. Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais moi je suis prêt à en découdre pour en finir avec la diffamation en rendant coup pour coup, sans animosité, froidement, pour faire chuter les icônes de ceux qui ont écrasé les nôtres, le but étant de désacraliser l’image de ces mentors aux yeux de nos esprits serviles accablés, d’un côté, et des bigots cosmopolites, de l’autre.


LA MAISON BLANCHE
Alger d’antan la nuit vue du large puis de sa baie. Ou Alger by night d’aujourd’hui tous feux éteints, blackout total. Comment y arriver ? On a besoin d’un guide, d’une lumière qui nous indique l’entrée. Un phare tout simplement. Il faut dès à présent piocher dans la mémoire et les archives pour faire remonter toute l’histoire des phares nordafs et accessoirement ceux de la péninsule ibérique depuis l’antiquité, en plus du répertoire complet de tout le vocabulaire touchant aux phares, ports et à la marine en différentes langues depuis l’antiquité. Sinon, les amis, on a de nos jours la possibilité d’atterrir à Alger de jour comme de nuit par voie aérienne, à la Maison Blanche (Dar-el-Beida)…L’aérogare avec sa tour de contrôle diffère à peine de ce que les navigateurs connaissaient durant l’antiquité. Le phare du port devrait être le seul bâtiment de l’amirauté des temps anciens. Et il devrait avoir aussi une autre fonction : monétaire. Numismates, à vous de ramasser le maximum d’infos sur ce sujet depuis les temps anciens, depuis les dits « phéniciens » nordafs. Voici ce que j’en déduis logiquement :
Les comptoirs phéniciens en Nordafe décrits par les historiens latins seraient ces phares ou bâtiments de l’amirauté, brillante par définition, avec son phare et sa monnaie (atelier monétaire).
Le phare de l’amirauté d’Alger devait être forcément une maison blanche. Un temple plus exactement. Placé sur une hauteur, une colline. Si les auteurs latins étaient crédibles, ils auraient fait le parallèle avec ce qu’ils avaient chez eux : Le Temple de Jupiter capitolin de Rome. L’explication est simple : le phare pour le marin navigateur est un astre artificiel, un Jupiter artificiel (la planète Jupiter est la plus brillante après Vénus).
Cette maison blanche avec son phare et sa monnaie, ou « temple de Jupiter », devrait se trouver sur une hauteur bien précise, celle qui domine Bologhine (ex. Saint-Eugène), le brillant-beau Apollon (lire billet précédent), càd là où se trouve Notre-Dame d’Afrique, nana’s !  C’est lui le Phare DZ numéro un et les archéologues devraient s’intéresser de près à ce site. Alger la Blanche doit son nom à ce temple, à la Maison Blanche. NB : Haha ! ça tombe bien, les gens de Soustara et l’USMA sont sympas, pas comme ouled Bab-el-Oued et du Mouloudia, ennemi juré de l’équie kabyle JSK )))
A l’époque punique, ou « phénicienne » en Nordafe, cette Maison Blanche avec son phare et sa monnaie serait très probablement… la Maison des Barcides, dynastie des Barca (éclair, foudre), comme vous le voyez, c’est un nom de divinité (dieu de la foudre/éclair) et non de personnages historiques comment veulent nous le faire croire les historiens latins avec leurs histoires qui ne se recoupent pas avec les nôtres ni avec la réalité. Le Temple de Jupiter à Rome serait l’équivalent de cette Maison Blanche de Bologhine (Alger) ou Maison (Dynastie) des Barcides puniques, et probablement le Temple d’Athéna ou d’Apollon de Troie et d’un autre, très important, en Egypte ancienne.
On a besoin de la Kabylie pour porter l’estocade, et de l’Egypte ancienne pour confirmer, car cette Maison Blanche, en plus de son phare et de sa monnaie, devrait contenir un élément que les occidentaux ont découvert seulement après la prise de l’Egypte et de la Nordafe (Alger, Kabylie, Constantinois, etc.).


LE PHARE D’ALEXANDRIE
C’est, nous dit-on, la septième merveille du monde, soi-disant un phare détruit par un tremblement de terre. Ahlil ! yakhi, la naïveté, yakhi ! Ils croient dur comme fer au « miracle grec » et que le grec (la langue) a été autre chose qu’une langue de traduction de l’ancien égyptien. Les « Arabes » ont traduit les œuvres des Grecs anciens, tout le monde le dit – les romanes ont constitué le maillon suivant de cette chaîne de traduction –, mais les occidentaux ne veulent pas reconnaître que le grec ancien a aussi traduit les œuvres d’autrui, l’école d’Alexandrie s’étant révélée meilleure que celle (arabe) de Damas et Bagdad ))Malins, ces types, ils traduisent et confisquent les droits d’auteur !
Passons au vif. Per (maison) dans le nom de Pharaon aurait abouti au Dar (maison) utilisé en argot algérois, algérien, tunisien mais pas au Maroc et surtout pas chez les vrais Arabes d’orient (beït). Dar = Phare seraient de la même famille donc. De même, en kabyle, cette altération P, Ph-D explique étonnamment que tha-dart (village) serait aussi un fort et/ou une Porte, un port ! Vous l’aurez compris, le Phare d’Alexandrie pourrait être simplement une Maison, un bâtiment, un fort. Ensuite, j’en suis convaincu, Alexandre le Grand est une figure syncrétique, la version grecque aurait calque ce personnage sur, probablement, Ramsès II. Les archéologues qui cherchent en vain le phare d’Alexandrie sous les eaux ont trouvé beaucoup de blocs avec des blocs d’une autre époque que celle des Ptolémée et contenant des cartouches de Ramsès II. C’est peut-être une Maison Blanche, la Monnaie (atelier monétaire) et/ou une Amirauté avec son phare, sa monnaie et un élément très important, un outil très familier…


TERRE NOIRE
L’outil en question est la preuve d’un savoir. La réponse est en Kabylie, à peine deux heures de route de Bologhine jusqu’au temple de la Terre Noire (Akal Averkan) aux Ath-Dwala, à 20 minutes de route en sortant de la Nouvelle-Ville de Tizi par la sortie sud. Un lieu chanté par le maître Ccix L’Hasnaoui, son père étant des Hessanouen et sa mère des Ath Dwala justement. Ce nom Akal Verkan (Terre Noire, c’est le nom de l’Egypte en ancien égyptien – Kemet) serait très ancien, son image a été exprimé ou mise en scène, 21 ans la chute d’Alger et 6 ans avant celle de la Kabylie après la bataille d’Icheriden, soit en 1851 par Léon Foucault à l’observatoire du Panthéon de Paris :
- pendule de Foucault, qui met en scène la rotation de la Terre.
Une terre ronde qui tourne, on est loin des conneries de Terre plate des bigots de l’Europe moyenâgeuse ou de leurs collègues de l'Arabie malheureuse.
 

Cet instrument qui devrait se trouver dans la Maison Blanche de Bologhine, le Temple de Jupiter à Rome et dans le Phare d’Alexandrie, peut évidemment prendre deux autres formes :
 

- un MARTEAU : d’abord, le kabyle utilise la même racine FT pour marteau (afdhis), lumière (tha-fath), et étincelle, scintillement (afetiwej), celui d’un phare par exemple. Ce marteau dans un atelier monétaire et un phare, quoi de plus normal ! En plus, le marteau est l’outil de Thor chez les peuples nordiques, d’où ma ferme conviction que ce MARTEAU aurait aussi le sens de BOUSSOLE, inconnue des Européens, qui fait des Vikings et des Puniques (ou corsaires « barbaresques » d’Alger) les seuls véritables potentiels premiers conquérants du Nouveau-Monde, la « découverte » par C. Colomb signifierait seulement une conquête d’une autre échelle, une colonisation ;
 

- une AMULLETTE bien connue en Nordafe, Egypte et Turquie : la khamsa de Fatma, interdite en Arabie. Cette khamsa en argent serait, peut-être bien, le nom de Ramsès avec R en Kh (ou Gh, grasseyé donc) qui expliquerait la maison axam (akham) en kabyle. Il faudra chercher cette monnaie et outil (khamsa, pendule, marteau) de l’époque de Ramsès II pour confirmer ou infirmer.
 

AMIRAUTE
Non, il ne peut y avoir d’émir dans Amiral, tant l’amirauté est avant tout une Maison Blanche, ce qui fait du kabyle a-mellal, a-mellay (le blanc, au fém. tha-mellal-t = oeuf) une version plus plausible, son équivalent arabe beydh (blanc, au fém. beidha = œuf) collerait plutôt au… Bey en turc pour la Régence d’Alger, d’Alger la blanche = puissance maritime. En d’autres mots, une Carthage médiévale, Carthage 2.0.
Cette Maison Blanche de l’Amirauté avec son Phare, sa Monnaie et son Marteau (pendule, Khamsa) indique que la Monnaie est née ici, mais aussi que probablement Punica, punique = Banca, banque, donc le Beylek médiéval aussi serait une Banque. Bingo ! hein, les amis !!! Je me demande si le grec trapeza (banque) n’est pas le « Turc » d’Alger ou une traduction de « punique »… Toujours est-il que le Dinar, ou denarius en latin et deniers en français (dengui en russe) auraient une origine punique nordafe – tonnerre et phare étant apparentés, Alger étant en position de force pour revendiquer la paternité même s’il faut vérifier ce qu’il en est pour Carthage. Le Corso des corsaires d’Alger seraient une monnaie dure (QRT, QRY en kabyle) qui sera remplacé par sa traduction espagnole Duro pour la petite pièce de monnaie, la légendaire Douro (5 centimes),CINQ centimes remarquez bien. NB: c'est quoi la titre du roi espagnol qui voulait prendre Alger er Bougie ? Un cinquième : Carlos V ou Charles Quint ! On compte différemment des autres – en centimes, en multiples de 5, cette particularité appuie tout ce que l’on vient d’avancer plus haut. Le terme kabyle dunith (le monde) ou le masri-arabe dounia (monde connu) alors qu’ils disent souvent 3alem, serait, peut-être, punic/punique, une pièce de monnaie, un rond (dur forcément), un sou punique comme Douro des temps modernes. A propos, la seule existence d’Hannibal Barca est attestée dans les pièces de monnaie punique justement !

AMERIQUE
Très surprenant que celui qui aurait découvert l’Amérique, Christophe Colomb, ne lui ait pas donné son nom ! Pourquoi cet honneur à Amerigo Vespucci, un inconnu quasiment ? Amérique ne signifierait plutôt pas autre chose, par exemple Nouveau-Monde (en quelle langue ?), Les Îles (continents) ou simplement Les Phares ? Ou peut-être des maisons blanches -banques comme celles qu’on vient de voir ? Ou les Amériques seraient-elles des Amirautés ?
Etrange coïncidence, en russe le phare est appelé Mayak. Comme MLK de malik (roi, souverain) en sémitiques (arabe compris), qui corrobore notre hypothèse égyptienne de Per dans pharaon, phare et maison. Etrange coïncidence…
 

BEO NAVAL
Revenons à Alger maintenant avec un regard d’astronome. Les portes fermées de la Casbah (acropole) au nombre de 7, je crois, donc sept jours ?, celles de la médina (ville) sont plus nombreuses, mais quelle est leur fonction dans leur espace temps ? Il faudra aligner les portes (Bab-Azoun par ex.) sur les Phares et/ou temples (mosquées surtout) existants et un autre élément propre à la Casbah, à savoir les fontaines publiques voire même les puits (sources dans les deux cas), pour en tirer des éléments intéressants. C’est la Kabylie qui en termes de toponymie détient les clés d’Alger. Démonstration.
Allez, s’hab Bab el oued, hellou l’biban, mazal sah iban (ouvrez les portes, les choses sérieuses commencent pour vous !) La porte opposée à BEO, porte de la vallée/du bas donc, c’est Baba Ali à l’ouest d’Alger :
1)une porte Bab à Alger va devenir DR un village (tha-darth) en Haute-Kabylie : c’est le Daleth phénicien de Porte qui a donné le Delta en grec et en latin ;


2) Baba Ali est, vous dit-on, la Sublime Porte, soit Constantinople, la Turquie Ottomane qui est… à l’est, alors que Baba Ali indique la sortie/entrée ouest d’Alger. Baba Ali pou Porte ??? à Alger va devenir Thadarth Oufella (Village du haut/amont) en Haute-Kabylie, un toponyme attesté. Baba Ali est un sobriquet en kabyle, donc forcément issu de l’origine géographique (toponyme) de son détenteur. Par ailleurs, on l’a démontré sur ce blog, Baba Ali, porte occidentale, serait ce qui aurait donné Berbère. Le point final maintenant : Baba Ali, Berbère est la Porte Pourpre, couleur punique par définition. Le Berbère est Pourpre, rien à foutre des thèses de « Phéniciens partis d’Orient » ; 


3) Bab-el-Oued Porte du Bas/vallée va devenir le village du bas/en aval (thadarth b’wada), si jamais il est attesté en Kabylie. Faut trouver la couleur de Bab-El-Oued, normalement opposée à celle de Baba Ali, berbère, pourpre, probablement verte ou celle du limon car c’est el-oued en arabe signifie autre chose en kabyle l’oudha ou loudha (marais), donc un terrain inondable…
Souvenez-vous des tristes images des inondations de Bab-el-Oued en 2001, la chanson de Dda Yidhir est dédiée à ces victimes justement. Et dire que la connaissance de son patrimoine, ici c’est la toponymie, peut sauver des vies sans avoir recours à des études en hydrogéologie.


Bien qu’Alger ne soit pas sur l’Atlantique mais sur la mer Méditerranée où ce phénomène est peu perceptible, il serait logique néanmoins de ne pas exclure un regard d’astronome sur ces toponymes. Du point de vue de la mécanique céleste, Baba Ali (porte haute, sortie ouest) va être tout simplement une marée basse, Bab-el-Oued, à l’opposé, la marée haute. La Porte est l’inverse de la Marée en qlq sorte. Ceci marche car ça confirme que le toponyme Baba Ali est porteur, outre du sens Berbère, du sens de Pourpre : les murex d’où on tirait le pourpre à l’époque de Juba II sur les îles de Mogador (îles purpuraires = îles berbères ?) au Maroc actuel, d’après l’histoire officielle, rappelle on ne peut mieux comment les hommes et les oiseaux, des îles surtout, font la cueillette des mollusques à marées basses.
Je n’ai pas le pied marin, je l’ai déjà dis il me semble, mais ce el-oued en ar., outre loudha (marais) en kab, pourrait justement signifier que c’est à Bab-el-Oued que se trouveraient les cales de construction de bateaux (inondables pour la mise à l’eau ?) de la puissance maritime punique ancienne. Un chantier naval à BEO et une Maison Blanche (Amirauté, Monnaie) à Bologhine, n’est ce pas là des attributs d'un Etat moderne, longtemps avant Rome, et d’une puissance maritime avec ses comptoirs, une Carthage algéroise, kabylo-algéroise plus exactement :) Les chiffres modernes sont passés en Europe non pas d'Alger mais de Vgayeth-Bougie en Kabylie via l'italien Fibonacci. Tout s'imbrique ! La terre est noire car elle est tourne, cette fois la roue de la fortune semble au rendez-vous de l'histoire, soyons-y nous aussi !


A prochainement, nobles citoyens !


POST SCRIPTUM du 16.01.17
1. Cette Maison Blanche de Monnaie pourrait aussi être en relation avec les Impôts. Le bâtiment qui évoque le plus ce que nous recherchons est celui de Rouda ou Al-Rawdha en Egypte avec son nilomètre (le niveau d’eau/crue du Nil indiquait si la récolte serait bonne et le niveau des taxes à imposer), dont la vraie origine (pas celle des langues de traduction grecque, latine, arabe) probablement à l’époque de Ramsès II. Le terme roudha (roue) en kab, algérois, puis en esp., catalan (3adjala en arabe) serait peut-être en lien avec le nom de cette ville. Une chose en plus : le Corso ou la Douro (V, 5 centimes) moderne, outre le sens de monnaie, ou unité de monnaie, pourrait prendre le sens de Carte, et on comprendra que la charité (l’aumône) serait parente de la charte, carte venant du grec (kharita en ar.), le Corso ou la Douro serait simplement une Obole nordafe, kabylo-algéroise en tout cas.
2. A l’est de l’Egypte, les versions sémitiques confirment ce que nous disons. En arabe, le phare est el-manar, phonétiquement proche de luminaire mais de monnaie aussi. Plus intéressant encore est la version en hébreu, leur outil remplaçant le pendule, le marteau et le phare est très connu : Ménorah, chandelier ou candélabre à 7 branches outil du mythique Temple de Jérusalem. On comprend aisément la relation entre Chandelier et Alexandrie (et son phare donc), et cendrillon aussi. Il me semble raisonnable de supposer une lien entre le terme supposé sémitique (hébreu, arabe) Nour (lumière) et le Nil.
3. Ce chandelier va nous servir en Kabylie. D’abord, pour Vgayeth – Bougie, ce qui confirme l’indice d’Alexandrie (cire de bougie ?) dans le nom de Vgayeth-Bougie évoqué sur ce blog il y a longtemps. Ensuite il nous permet de comprend assez facilement cette corrélation entre la toponymie de la ville d’Alger et celle que l’on trouve en Kabylie. Rappel : la Porte à Alger va devenir DRT de tha-darth (village) dans le nom de lieu, c’est le phénicien Daleth (porte), et pas seulement apparemment.



.
Alger (nom de porte)
Kabylie (nom de village)
Remarque

Baba Hassan
Hasnoua à Tizi, 
Ihesnawen ?
Nouvelle Ville Tizi,
son sud
Bab Dzira (porte de l’île)
Thighzert ?
Ath Aïssi, vers AD
*Thigzirt étant l’île
Baba Ali (haute porte)

+



El-Alia (cimetière, Alger) 

1) Thadarth ou’fella (village en amont/haut) ???
*Il existe une version avec ou'Fellah (du fellah), à vérifier.


2) Ociidental, berbère, poupre, punique ? 
Ath Dwalla (AD), peu probable ?




2) Baba Ali étant un sobriquet attesté, issu d’un toponyme indiquant l’ouest, l’occident, le couchant et à proximité du cimetière (réf. Ighil-Mimoun, Ath-Dwala). El Alia (haute en ar.) ou Baba Ali (Bab el Ali sublime porte en ar.) serait une preuve de la marque égyptienne : Osiris, « celui qui est à la tête des occidentaux », càd les morts comme c’est généralement traduit, sachant que les anciens Egyptiens comptaient ces occidentaux comme leurs ancêtres et ça se comprend : les générations passées et mortes sont les aïeux. Reste à vérifier si le terme kab lejdud (les aïeux, les pères-fondateurs), voir Tikjda (les piliers/colonnes), interférant avec djed (grand-père, aïeul) en masri-arabe, ne serait pas de la même catégorie que cette définition égyptienne (mythe d’Osiris). 
Casbah et ses 7 portes
Ath Mesvah 
(aït Mesbah)
AD
*C’est le Chandelier (mesbah) ou le chapelet (svah en kab, misbaha en ar.). Le toponyme génère les patronymes et sobriquets, un nom Mesbahi est celui d'un habitant d'une Casbah. A vérifier
Thaguemout Azouz





Ath-Mahmud au SE des AD
*Mohammadia (ex.Lavigerie) à Alger comparable aux Ath Mahmud en kabyle ?
Azouz ou Azoune, où est la faute ?
Bab Jedid (Porte Nouvelle)
Thagemount Lejdid
Au sud des AD
*On note que ce n’est pas le délta, DRT de thadarth, dans ce nom de lieu ; il n’y a pas d’étymologie fiable expliquant le vrai sens du kabyle ag’mun et son féminin tha-guemunt
Ath Yidhir

*Toponyme Aït-Idir très répandu en Kabylie et même ailleurs en Nordafe.
AD
Les deux étant sur une hauteur dominante, probablement comme un agadir (grenier, forteresse) en kab et punico-berbère
i-wadhiyen, Ouadhia
 Sud des AD en allant vers le Djurjura



Chéraga, au sing.
i-Chardiwen, au pl.
CRD kabyle vs CRG algérois
AD
Entre Ait Mesbah (la Casbah)et T.Oukerrouche (El-Harrach) - vér


*kerrush en kab = chêne, quercus en latin. Le nom français Maison Carrée serait peut-être pour Maison du Chêne, et si l'on se réfère aux mythes et à la légende kabyle, ça donnera Maison du Chacal (ouchène en kab), le malin/rusé en kab moderne étant H'rech comme un Harrachi :)
Sud-Ouest ? des AD


Thalla Bounane, Tizi - AD
* Thalla (source, fontaine) en kab est équivalent au 3yn arabe ; je pense qu’il y a altération dans les deux cas (b’unan en kab et Bénian algérois)



La carte (division administratie) de la ville d'Alger rappelle la Kabylie !!! Il faudra sans doute élargir cette liste à d’autres régions de la Kabylie. Kouba - ath Yacoub (Ath Irathen) ?, Zéralda - Thazrart ou Azaghar ?, etc. Cette première tentative n’est qu’une hypothèse de travail, donc inutile d’en tirer des conclusions définitives pour le moment, l’intérêt étant de comprendre notre toponymie, notre « cartographie » et donc notre histoire. 

On peut ainsi vérifier l’histoire de l’Etat civil en faisant coïncider les noms de personnes ou leurs sobriquets (qui découlent de leur origine géographique) d’un lieu avec le même nom, ex. Ouadhias vs Bab-el-Oued ou Ait Mesbah vs Casbah, de leurs quartiers, etc. pour voir s’il y a corrélation entre les noms de famille et vérifier la thèse des noms zaama donnés par les Français aux « sauvages indigènes » qui ont attendu les « grands seigneurs » pour leur donner des noms ! Quelle arrogance ! Il faut les ramener à la réalité, ces types, et vite ! Le Djurdjura va nous aider à leur donner la première leçon, vous allez voir prochainement :)

Un grand bonjour aux enfants du pays via cette chanson emblématique.