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dimanche 31 janvier 2016

BIG BEN

LA SAINTE REPUBLIQUE, draft version

C'est du bref, du vrac, et on commencera par la conclusion, le détail viendra plus tard.

Pour vous faciliter la perception des choses, faire le pont (pas le raccourci) entre le kabyle et l'anglois pour les noms des monts kabyles :
Jurjura (Djurdjura) ~ Churchill
Bibans ~ Big Ben
Babors ~ Dover (Douvres)
Prenez-le comme une blague, si vous préférez. C'est bon ? Allez, let's go :

Big Ben à Londres, le siège du Parlement anglois.
C'est du copy-past, folks !
Parlement = Per-Ankh "house of life"
Le "binaire" égyptien Per-Ankh et l'alphabet phénicien apporté aux Grecs par Cadmos fils de Telephassa. Per-Ankh étant aussi l'alphabet, gurre et paix il s'agit de la Démocratie parlementaire, de l'Alphabet et du Calcul. Et la preuve est dans le nom Jurjura, en particulier et en Kabylie en général, une démocratie parlementaire, une Sainte République à l'image de l'Egypte ancienne et de la Phénicie nordafe. Le détail viendra dès que possible sur ce blog.
Un petit "cadeau" maintenant aux amis des khorotos maures-arabes et bourreaux des Kabyles aux 19-20 siècles, et aussi les ennemis jurés des Anglois : les arrogants et "immortels" Français (leur establishment, bien entendu, pas les honorables gens que je salue au passage), ceux de "l'office français des brevets arabes" en particulier qui a (mal)traité les Kabyles d'indigènes, d'arabes, etc. Cette fois, on va vous sonner les cloches, angloises en plus :), pour avoir fait boire aux Kabyles le calice jusqu'à la lie :
Le son du Big Ben s'appelle Parlement 
Le fils de Pépin s'appelle Charlemagne.
L'histoire de France, histoire à revoir. Charlemagne personnage historique, c'est fini. This is it, frenchies ! Faut plutôt y voir un indice d'apparition du Parlement.
Par la même occasion, le son, sound = fils, son, ben/ibn. En kabyle, c'est Mis, Mi-, probablement comme en copte Mes et comme dans le nom du pape Ramses II. Le Gross (grand) en allemand dans Karl der Grosse (Carolus Magnus, Charlemagne) va s'aligner sur la cloche en masri/arabe Garass/djarasse ; la cloche kabyle naqus n'est rien d'autre que l'égyptien ancien Ankh "vie", le croix ansée. Rien à dire, on rire chapeau aux Anglois, très ennuyeux certes mais de jaloux gardiens des traditions, y compris celle de la cloche au Parlement, le Big Ben, soit une réplique du Per-Ankh des anciens Egyptiens. Big Ben comme "grand fils" ou "fils aîné" se retrouverait au féminin pour le royaume des Francs : la France la "fille aînée de l'Eglise". Encore une version de Per-Ankh.

Ils ont tort d'enterrer l'immense Egypte ancienne, tombée entre les mains des usurpateurs du "monde arabe" ; la Kabylie est toujours là et, une fois débarrassée des khorotos et de leur désert intellectuel, et un ressourcement au Jurjura, elle sera de retour dans le jeu. We'll be back soon, folks !

samedi 30 janvier 2016

Cap Carbon : LES VIKINGS

La Baie Kabyle, partie 5.

On revient aux mains, aux doigts et au singe magot de la baie de Bougie. Je vous suggère un peu de lecture sur ce sujet, un ouvrage de L.Joleaud sur les traditions kabyles et nordafs concernant les singes. 

Il se trouve que les deux désignations du signe en kabyle, ivki et iddew, sont en relation avec le nom de Vegayeth-Bougie. Le terme iddew serait en tamacheq avec un B amputé en kabyle, l'on aurait donc ibdew au lieu de iddew en kabyle. Et il parait que si iddew est plutôt un nom drôle, ivki, lui, serait un nom "sérieux". On comprend par iddew "le singe" qlq'un de rusé, malin, agile, débrouillard etc., mais aussi un mariole, un blagueur, un rigolo. Le terme argotique algérois shadi irait dans ce sens aussi. 
Mais pourquoi désigne-t-on en kabyle un enfant intelligent par le terme HRS, hresh ? Son équivalent argotique algérois est qafez, et c'est lui qui nous offre une belle piste. Ce QFS de qafez n'est rien d'autre que qefaz "Gant" (pour les doigts) en arabe, en algérois et en kabyle aussi. Et il est tout à fait raisonnable de supposer que HRS de hresh en kabyle serait aussi en lien avec le gant et/ou les doigts, et il le serait :
Perse ~ hresh "intelligent, éveillé, débrouillard" en kabyle
Un coup de pouce du russe pour comprendre cet indice persan pour le gant, les doigts : pertchatka "gant" qui à première contiendrait la racine "persane"... et/ou de perets "poivre". Mais c'est la moufle en russe qui est la plus intéressante comme indice, car je suppose ceci :
Varejka "moufle" en russe ~ variague, càd Varègues non russe des Vikings (légende sur les Varègues invités en Russie pour former un État, quasiment la même histoire que celle des Phéniciens en Nordaf, à Carthage). C'est le moment opportun de faire intervenir le nom "sérieux" du signe en kabyle : ivki, qui serait 1) en lien avec inevgi "un invité" en kab, et 2) en lien avec la navigation qu'il faudra démontrer par la suite. Ivki serait-il un navigateur éveillé, chevronné  ou un ingénieur tout simplement ? Quant au mariole iddew, il a un rôle subalterne : mouchard, sentinelle, cadet, apprenti matelot, et un apprenti en général, un technicien ?, et surtout un stagiaire:)), a-vujad en kabyle.

Vous savez, dans le nom Vegayeth comme dans ivki "singe", on pourrait deviner le terme avocat, de nos jours le kabyle utilise un emprunt à l'italien, je cois, bogato pour "avocat". Mais là, on est sur mer, et ce sont les navigateurs qui nous intéressent. Bref, voici une nouvelle hypothèse de travail :
- le nom Vegayeth (Bougie en kab) et le terme ivki "singe" peuvent s'aligner sur Navigateurs et Vikings ;  
- parallèle entre les histoires/légendes des pionniers navigateurs Phéniciens ~ Vikings. 

D'ailleurs le casque à cornes des Vikings nous donne un indice de taureau ou vache, et on a la trace de vache pour les Phéniciens (voir billet précédent "Bacarah") ;
- et élément essentiel, il est fort probable que le terme kabyle, isolé, qui désigne l'aimant, soit dkir, désigne aussi la boussole et serait en relation avec ivki : dkir "aimant" serait-il vkir  (là on se rapproche de ifker "tortue" en kab + feker "penser, se souvenir" en kab et en masri/arabe) ? Et je suppose qu'il y a une relation entre le kabyle dkir "aimant" et le masri/arabe dhaki "intelligent" et, bien entendu, le grce idhea "idée". 
Cette probable relation Aimant-Intelligence sera développé à une autre occasion, pour le moment c'est l'indice d'Aimant ou Boussole dans le contexte de navigation qui nous préoccupe. Cette probable relation dkir "aimant" - ivki "singe" et Viking pourrait témoigner d'une seule chose : les Vikings, que l'on nous décrit comme de terribles guerriers qui sèment la terreur partout, auraient été des navigateurs-pionniers qui, à l'instar des Phéniciens, auraient découvert de nouvelles terres, un nouveau monde, et pour être plus exact, les Vikings auraient découvert les Amériques avant les Espagnols, sans doute par Eric le Rouge (qlq part, version scandinave du barbaresque Barberousse quoi !) Et au minimum, les Vikings seraient liés à la boussole, à une découverte capitale. 

Ivki nous a donné l'occasion de supposer qu'il est question de deux grandes écoles d'ingénieurs et/ou de navigateurs à des moments différents de l'histoire : l'école punique ou phénicienne en Méditerranée sud et l'école viking en Scandinavie. Pour la petite histoire, le terme masri/arabe handassa "génie, ingénierie" et mouhandis "ingénieur" va logiquement s'aligner sur a-genduz "le veau" en kabyle (d'où le nom Guendouze)n voire même à quintus en latin. A prochainement !

Cap Carbon : BACARAH

La Baie Kabyle, partie 4.

Dos à la capitale kabyle, le regard fixé sur la mer méditerranée.
Je vous l'ai déjà suggérée, mais cette fois elle tombe à pic : la chanson divine de Dda Lounès Kheloui. Bonne écoute !

Maintenant passons à l'essentiel, je serai bref.
On a vu dans la partie 2 l'intéressant rapprochement sur le plan médical avec Avicenne. Et l'on a dit dans les parties 2 et 3, que tout est question de main et de doigts dans cette histoire.

Voici des hypothèse de travail qui seront détaillées par la suite :
1.
Saldae, ancien nom de Bougie, aurait le sens de Serment.
Le doigt correspondant est l'Index, dit chahed (le doigt de serment) en kabyle, le terme étant visiblement une altération de Saldae antique, mais tous le considèrent comme étant un emprunt au masri/arabe issu de chahada, serment prêté l'index levé, mais les arabes utilisent le terme sabbaba pour l'index.
- Serment d'allégeance militaire : d'où le sens de "soldat" pour Bougie-Saldae évoqué sur ce blog ;
- Serment d'allégeance lors des inaugurations des chefs d'Etats, généralement la main droite levée comme el-hadj Obama sur la photo ;
- Serment d'Hippocrate pour les médecins. 
C'est ce dernier qui nous intéresse tout particulièrement au vu du thème médical et de sa proximité phonétique (il n'y aurait pas d'interférence sur le fond à première vue) avec un verset de la plus récente des religions, celui de :
Al Baqarah "la vache" en arabe, soit le verset de la Vache.
Et le lien que je cherchais depuis un bon moment pour relier la Kabylie, les Phéniciens (et l'Egypte ancienne) est fin prêt, voici pourquoi les Kabyles utilisent levhar "la mer" terme issu de l'arabe al-bahr :
Al-Baqara "la vache" = Al Bahr "la mer"
Phénicien ~ La Vache tha-funas-th (tafunast) en kabyle, le taureau/boeuf est avec une autre racine, les berbères occidentaux ont tort de dire afunas pour le boeuf/taureau, car la raison est religieuse (la vache = la mer). Et les légendaires I-vehriyen chez les Kabyles prendraient un sens bien réel : Phéniciens, voire même médecins ou navigateurs phéniciens, etc. On y reviendra ultérieurement.
Pour l'anecdote, simple coïncidence ?, BQR de baqara "vache" en arabe est à rapprocher du russe BGR de bagrovy "pourpre"... couleur phénicienne par excellence.

Ce n'est pas pour rien que le kabyle et même le tamacheq (touareg) dit i-neslem et non meslem ou muslim pour "musulman", et cet ineslem est tout celui qui a prêté serment ; désolé, mais le terme kabyle azrem "le serpent" semble s'aligner sur serment, ou l'inverse, et quand on connaît la symbolique du serpent en médecine et en mythologie (Caducée), on ne s'e étonne point.
Au final, Saldae de l'époque antique rebaptisé Bougie est un indice capital de la supercherie des hilaliens : la religion de paix aurait existé depuis la haute antiquité, l'époque phénicienne et probablement égyptienne ancienne. Une religion de paix de gens sédentaires, sans les belliqueux bédouins, sans les arabes quoi.  Je vous laisse jubiler sur cette chanson légendaire kabyle (1, 2, 3), où il est question de i-Vehriyen notamment. A prochainement.

vendredi 29 janvier 2016

Cap Carbon : LE MAGNIFIQUE

La Baie Kabyle, partie 3.

La ville de Vegayeth-Bougie, on dirait, serait le refuge d'une multitude de personnages tout droit sortis des mythes. On disait récéemment que le terrible Akli serait plutôt pour Alger, tandis que le Bichouh le cruel serait bougiote. Là nous allons nous intéresser à un épisode de l'histoire de Bougie : sa prise par les Espagnols en 1510.

L'histoire nous dit que Charles Quint mena des expéditions contre Alger, Bougie, pou en finir avec Barberousse, allié de Soliman. Je ne suis pas de ceux prennent pour argent comptant ce genre d'histoires ; Charles V serait parti combattre le terrible Akli ou Bichouh le cruel ? :)
On a vu récemment comment (le nom) Charles Martel s'aligne sur le terrible Akli u'zal, et par extension aux dieux des forges boiteux (Ptah, entre autres) et avec le sens de Conquérant. Charles Quint est aussi un Conquérant, un César, et aussi un Carlos - Akli. Reste à comprendre le Quint : V.  A première vue, il pourrait s'agit de V de victoire, de triomphe, mais deux autres notions peuvent s'y cacher formant deux hypothèses contradictoires :
1. Quint (V, 5) ~ Cain "forgeron" en hébreu, kawan "le boiteux" en masri/arabe d'usage en kabyle aussi. Cette hypothèse adhère à la "réalité" historique dans certains cas : Tamerlan, terrible et boiteux, conquérant. 
2. Quint (V, 5) ~ Main-Aimant ~ Magnus ~ Magnétique et Magnifique : Ce qui revient à dire, d'abord, que Charles Quint = Carlos Magnus, càd Charlemagne, et ensuite que ces deux grands empereurs prendront la forme suivante en Orient : Soliman le Magnifique. A priori, Quint (V) serait une Main de Fer, ce qui convient parfaitement aux Empereurs Conquérants. Mais s'i l'on regarde de plus près, ce n'est la main de fer (donc du terrible Akli) que l'on y voit mais une main de sage (amghar azemni "le vieux sage", "le grand oracle" chez les Kabs, le roi Salomon des Hébreux ?). La réponse nous vient d'Ukraine et de Russie : Oleg Vetschchy ou Oleg le Sage & Visionnaire. Au final, Charles Quint, Charlemagne et Soliman seraient tous des Magnifiques car Visionnaires.
Et pour revenir à Vegayeth-Bougie, il y aurait aussi dans son ancien évêché de Saldae un "vieux singe", un sage et visionnaire, qui sera devenu par la suite Bichouh (sur la forme vu la proximité phonétique), mais pourquoi ?, ou bien amghar azemni "le vieux sage/le grand oracle" (sur le fond). 

P.S.
Au sujet des conquérants. On se demande pourquoi les spécialistes n'ont pas fait la rapprochement : Guillaume/William/Wilhelm le Conquérant est exactement (par son nom) comme Ghulam en persan (langue classée IE) qui signifie aussi esclave militaire (comme Akli en kab ou le Janissaire).  

jeudi 28 janvier 2016

Cap Carbon : AVICENNE

La Baie Kabyle, partie 2

Le jour se lève sur la Méditerranée, sa lumière met en relief le pays kabyle. C'est le moment de faire face à l'âme kabyle : Vegayeth, Bougie qui nous offrira de belles surprises.

Après le vol de nuit du billet précédent et la découverte d'Ulysse, mes doigts sont désormais dégourdis et ce que l'on découvre en croisant et décroisant ses doigts dépasse tous mes espoirs. Voici la première brève conclusion à ce sujet, c'est la mascotte par excellence de Vegayeth-Bougie.

Pour ne rien vous cacher, le petit doigt est celui d'Ulysse grec, de M'Kidèche kabyle, et probablement de David hébreu. L'illustration ci-dessus n'a rien de fortuit et voici pourquoi.
Le DOIGT a donné beaucoup de choses, beaucoup de métiers et pas seulement des dactylos :)
Voici celui que l'on attendait le moins :
Docteur serait issu de Doigt 
Outre le doigt, il y a aussi la datte (et la palme au dattier-palmier), très souvent associée aux Phéniciens. On verra ça plus en détails une autre fois. adhadh (adad) "le doigt" en kabyle, degla en argot nordad (sba3 en masri/arabe), daktylos en grec vont s'aligner sur ça :
dwa "remède, médicament", dhawi "guérir, soigner" idem en argot nordaf et en masri/arabe dawa1 ;
(doigt aurait une relation avec le russe degot' "goudron, fiel", l'opposé du miel :))
Et celui qui guérit possède la même racine en kabyle :
idew (id'dew) "le singe, voire macaque" et au figuré "l'agile, le malin" 
Idew est au moins Médecin, un guérisseur.  
Son synonyme en kabyle, ivki est en relation directe avec le nom kabyle de Bougie : Vegayeth. Ce n'est pas pour rien que le signe magot y habite, plus le pic des singes, plus l'histoire d'un ancien évêché à Saldae (Bougie antique). Maintenant voici une figure soi-disant historique qui porterait le nom de primate :
Avicenne ~ Singe ~ ivki en kabyle
Obeziana signifie "singe" en russe, pour la petite histoire. En russe même, le doit est, outre palets, perst en vieux russe, voire aussi persten "anneau, annulaire" : à quoi bon s'étonner qu'un supposé médecin Avicenne soit un persan ?! En tout cas, on a la trace de singe et de doigt (l'annulaire ?) pour tout ce qui touche notamment à la médecine, aux soins. Le singe en arabe est soit sa3dan, soit le plus souvent qird : ça doit être un singe cardiologue (kardia "coeur" en grec :) Et le cardiologue en kab alors serait lié à qui ? Le coeur est Ul' (altéré en Ur'), ce qui nous amène à revenir au petit rusé par lequel on a commencé : Ulysse en latin. En grec c'est Odysseus, probablement à mettre en relation avec tha-dhsa, dhes "rire" ou mieux encore comme tha-dhadhesh-th (tadadesht) fém. sing. pour "le petit doigt", soit l'auriculaire. 

La légende dit que des marchands grecs venaient en Numidie, le royaume de Massinissa, pour acheter des singes. Mais de quels signes s'agit-il ? Il s'agit peut-être de médecins, de docteurs ou de médicaments. En tout cas, l'homme a beaucoup appris en observant les singes, l'histoire du charbon (activé) pour signer une diarrhée en est un exemple. Darwin aurait apprécié, I guess :)
On finit en beauté sur ce clip de la baie de Bougie sur fond de la légendaire Vgayeth -ruh Leqvayel (Bougie, l'âme des Kabyles) de feu Dda Ch'rif (adh phell'as yaafu Rebbi). La mascotte de cette cité kabyle est toute désignée : le singe magot ! A prochainement.

vendredi 22 janvier 2016

La Baie Kabyle

Partie 1 : Vol de nuit au-dessus de la Blanche du Milieu...

Voyage au petit pays légendaire collé à la Méditerranée comme la vésicule biliaire au foie, la Kabylie.


Cap sur Cap Carbon, la baie de Bougie. Une petite anse à l’abri de tout comme refuge d’un soir, histoire de méditer sur la raison d’être kabyle, les chiffres et tout le reste en observant la voûte céleste et en écoutant le déferlement des vagues. A la tombée de la nuit, au bord de la mer avec une bouteille d’eau douce pour ne pas avoir à boire la mer. 

Paraît-il, c’est un test qui a été conduit par des psychologues, les enfants dessinent souvent un fleuve ou une rivière avec deux berges, et la mer uniquement avec une seule rive. Normal, on ne peut traduire ce que l’on ne voit pas, la rive opposée étant simplement trop éloignée pour être vue à l’œil nu,  surtout quand on est un enfant. Mais maintenant qu’on est un grand garçon, les pieds dans l’eau, dos à Bougie et Yemma Gouraya, les yeux tournés tantôt vers le ciel, tantôt vers la Méditerranée nord, ne se doit-on pas de faire un effort pour sentir la rive d’en face ? La rive d’en face, on l’entend, on la sent, on la voit dans les vagues qui, on dirait, font un va-et-vient incessant entre les deux berges de ce « lac » méditerranéen. C’est la rive opposé qui nous renvoie la vague qui « descend » du nord vers le sud et inversement, un aller-retour naturel entre deux rives antagonistes, une berceuse non stop dans une mer animée, un échange d’ondes sans répit. Et parfois, on le sait, il y a les marées aussi, hautes et basses. Il suffit juste d’incliner sa bouteille d’eau à moitie vide dans un sens puis dan l’autre et lumière sera faite…

La rive d’en face, la berge opposée qui vous « crache les vagues » en retour est forcément hostile, c’est + pour – . La notion d’ennemi est quasiment prête : soit c’est la vague, soit la rive opposée (ex. en russe, vrag « ennemi » serait à rapprocher de bereg « berge, rive » ou de vague en fr.). Commercialement, les deux rives opposées sont des concurrents tout simplement. Le terme échanges (commerciaux) pourrait trouver son origine dans la vague ou dans les vaisseaux des navigateurs (wechsel "échange" en allemand aligné sur vaisseau – vaisselle ?) .
Peut-on pour autant considérer sa propre rive, sud de la Méditerranée dans notre cas, comme étant une berge amicale ? Oui, mais en partie seulement car la Berge serait peut-être Belliqueuse, tout comme Baie et la Cité maritime (voir billet « K-Bile »), qui expliquerait l’origine de Beylik (autre forme de Berge ?) en kabyle et argot nordaf, sans omettre le turc bien sûr, le beylek « domaine public, l’Etat par extension ». 


La bouteille que l’on incline comme un pendule (ML de mell, mall « incliner » en kab.) est simplement une vulgarisation des phénomènes propres à la mer : aux vagues, aux marées. C’est que le nom Mer  pourrait s’apparenter à la Marée et ensuite à Mel « incliner »… et à Mellal « blanc », tha-Mellal-t « œuf » en kabyle (même logique en masri/arabe : baydh pour « œuf – blanc »), chose importante lorsqu’on sait que la Méditerranée est appelée « mer blanche du milieu » en masri/arabe. Et dans certaines langues berbères, la mer (Méditerranée ?) est désignée par le terme illel, et la nuit en masri/arabe se dit lil, leyla. Rien d’anodin, il y aurait bien une relation entre ces mots de langues différentes, ajoutez-y le terme kabyle illili « laurier (rose) », fleur de laurier rose symbolisant la beauté et l’amertume en même temps. C’est que le nom kabyle authentique de la Méditerranée serait peut-être bien dans… tha-medith « la soirée », avec une probable relation avec le bleu (a-midadi en kab) et l’encre (midad en masri/arabe), c’est peut-être l’origine du Grand Bleu ou de l’Azur. Cette interférence entre le berbère illel "mer" et le masri/arabe lill, leyla "nuit"trouverait probablement son origine en Egypte : le Nil, blanc et bleu.


Là, je ne sais pourquoi, les paroles du chef-d’œuvre de Dda Lwennas, l’Everest du génie, semble plus opportun que jamais. Et chose étrange, le vocabulaire utilisé par feu Dda Lwennas dans cette chanson semble convenir à notre situation…
 

On délaisse la beauté de la voûte céleste pour nous concentrer sur notre mer Méditerranée ce soir d été. Et l’on y devine tant de métiers et de professions dans ses vagues ! C’est la vague de la guerre, du commerce et de l’économie (et même de la finance !) qui va de la rive sud à celle d’en face, puis de la rive du nord vers celle du sud. Je ne pensais pas trouver le capitalisme sur les vagues d’une Méditerranée animée de jour comme de nuit.
Commençons par le commerce. Les rives opposées de la Méditerranée sont éloignées l’une de l’autre pour s’observer, pour établir un contact visuel, mais les hommes ont appris à transposer leurs berges en inventant la navigation : la berge devient le bord (bâbord, tribord) du vaisseau, et le navigateur un négociant. On en vient à l’histoire des Phéniciens telle que racontée dans les manuels étrangers. Une fois que le sud et le nord de la Méditerranée se retrouvent bord contre bord grâce à leur flotte des deux parties, les deux belligérants commencer l’échange de coups (de hâche !), de marchandises, d’idées, etc : les échanges nord-sud, guerre et commerce. L’abordage pourrait simplement symboliser le troc (barter). Et les légendaires pirates exclusivement issus de la rive sud "puniques, barbaresques" selon les « historiens » du nord le plus souvent, seraient tout simplement… des inspecteurs fiscaux ou des douaniers d’antan. Le terme Fisc et fiscal pourrait être aligné sur le pêcheurs. Témoignage d'une organisation digne d'un Etat moderne, complètement retourné pour dénigrer les Nordafs clean.


Le terme Economie est, nous dit-on, issu du grec oikonomia « gestion de la maison ». A y réfléchir, axxam ou akham « maison, foyer/famille » en kabyle aurait-il un sens « économique », et l’économie n’est elle pas d’abord une question d’échanges, lorsqu’une partie écho trouve chez son alter ego, sa deuxième moitié, une quetsion de parité obligatoire pour que l’échange puisse avoir lieu, c'est-à-dire un Couple, au minimum, ou 2 ou plus, càd le Pluriel ? Oui, l’économie et axxam « foyer, maison » en kabyle, c’est une question d’Echo aussi. Oui, l’ouïe d’or ferait de son détenteur le meilleur économiste. L’économie, c’est l’intendance, la gestion des arrivées/sorties d’argent, d’avoirs et de biens ; mais là, sur la mer, de quoi aurait-elle l’air ? Un régulateur de débit ou manipulateur de flots d’eau, des digues par exemple, ou une Porte, simplement une vanne, un robinet, et pour un Etat, c’est avant tout un Port avec ses Douanes. A la maison, par contre, il s’agit toujours d’une bonne caboche qui contrôle la porte (un Suisse !) : intendant(e), gouvernante.

Des mythes kabyles on connait un personnage rusé et petit-poucet : Meqidesh (il a un semblable avec un autre nom : Beladjout), QDS étant aussi dans a-qedash « servant, domestique, valet » et a-kudash « nain » en kab. Here we are, les amis. L’économe de la maison, c’est une affaire de Gnome. Le premier intendant/économiste/capitaliste serait un personnage tout droit sorti des mythes des anciens grecs : Ulysse (Odysseus en grec), son histoire dans la grotte du cyclope Polyphème est comparable à celle de Meqidesh coincé dans le réservoir de l’ogresse (Tseriel en kab). Vous savez que le Capital est dit en kabyle Ras-Lmal, supposé être un emprunt au masri/arabe à cause de ras « tête », mal « argent » en masri/arabe, alors que mal/lmal est « animaux, cheptel » en kabyle. Le capital se compte en cheptel, en têtes de quels animaux ? A coup sûr, il s’agirait de Moutons (blancs en plus), peut-être que le Capital serait dans les moutons du cyclope Polyphène pour la version grecque et/ou dans l’œil blanc de la fille de Tseriel (l’ogresse) pour la version kabyle. Un troupeau de brebis/moutons en kabyle, c’est comment ? Ulli, Ully. Comparable au nom latin Ulysse du rusé personnage grec Odysseus, un personnage rusé et maipulateur. NB : Si le mouton (blanc), càd le troupeau de moutons est un terme d’économie, que serait alors la brebis kabyle tixi, thikhsi, la taxe ? Je disais plus haut que l’économie, c’est aussi une histoire d’écho, d’ouïe. Donc une question d’oreille, qu’on peut boucher si on en éprouve le besoin. L’économie, Ulysse ou Meqidesh (Mékidèche), c’est simplement l’Auriculaire qui sert à manipuler les oreilles. C'est-à-dire c’est vu-mezugh « un oreillard », comme le lapin (awthul) par exemple, qui a servi à Fibonacci « l’Italien de Bougie » pour expliquer ses suites, il est vrai qu’à l’époque il n’y avait pas encore Playboy :)).
La mer continue sa danse-balance, on dirait un paon, Tawes...
Etrangement, dans ce silence face à la mer, c’est une refrain non-kab, càd du voisinage qui me vient en tête : « Win n’batou idha tah lill » (Où allons-nous passer la nuit une fois la nuit tombée ?) en argot arabe nordaf, un tube chanté depuis les années 50, en style algérois, andalou et constantinois
Il se trouve que Bat « passer la nuit », c’est Bêta, puis Beyt, Beth « maison » en sémitiques. Et nous, on le sait, c’est soir Per « maison », soit Ankh « vie » en ancien égyptien la vraie source d’Alpha et Bêta. Le port est la maison, Per ou Bêta, et l’anse où je passe la nuit (nes « passer la nuit, bivouac/stationnement » en kabyle, il est dans le nom Thunès, Tunis-Tunisie) serait la croix ansée Ankh « vie ». Bat au sens de passer la nuit est aussi utilisé en kabyle sous le forme de Lembath qui signifie le lieu de stationnement de nuit (la gare pour un train), qui serait aussi Lembudh « entonnoir » en kabyle, imbuto en italien, embudo en espagnol pour le même sens d’ entonnoir. C’est peut-être la notion d’Impôt qui se cacherait dans cet entonnoir, et plus largement dans Per ou Bêta « maison », pour trésor, Etat, etc. NB : Bizarre, mais l’entonnoir en russe voronka s’aligne sur ... le Franc peut-être, et sur le kabyle vren « tourner » d’où tha-vernin-t « le robinet », sans doute avec l’idée du tourbillon ; et le terme en usage en kabyle a-verrani « un étranger, forain/foreigner » et en argot nordaf berrani designerait exactement « (celui) d’outre mer ».

La nuit touche à sa fin, on devine déjà l’ombre des embarcations qui arrivent au port voisin et on entend les chants des marins au lointain. L’aurore quasiment. Non, ce n’est pas tha-frara, l’aurore c’est plutôt comme à la naissance d’un enfant : est-ce un a-qrur ou une tha-qrur-th, un garçon ou une fille. De nos jours, la mer est désignée en kab par Levhar interfère avec le masri/arabe al-bahr « la mer », et le marin est souvent a-veri en kab. Et là, je comprends que a-menay, i-menayen «les chevalier(s), cavalier(s) » d’éclair et de vent comme le veut la légende kabyle, peuvent aussi être des marins une fois qu’ils ont troqué la selle de leurs chevaux pour une barque sur vagues. Que si le mouton blanc est lié au capital, la vache tha-funas-th en kab, voire même le taureau, serait liée à la navigation et … aux Phéniciens. Qu’Alger, liée aux îles, serait en fait liée aux presqu’îles (demi-îles si j’ose dire) – la péninsule serait peut-être à l’origine de la supercherie de l’Algérie arabe et pour cause : l’Arabie est une péninsule, Alger est liée aux îles « djazair » – Alger la demeure du terrible Akli, le démon du milieu de la journée, tandis que Vegayeth, Bougie serait exactement l’opposé d’Alger : une baie (opposé de presqu’île), la demeure de Bichouhe le cruel, le démon du milieu de la soirée, mais aussi de l’orge Waghzen comme on le verra prochainement. Et deux choses encore tout simplement fondamentales :


1. La Baie, le cas de Bougie, est synonyme de Paix, et son symbole serait une Anse. C’est-à-dire que c’est la croix ansée Ankh des anciens Egyptiens qui a donné la notion de Religion de Paix, qui devint par la suite Islam, muslim « musulman » en arabe alors que le kabyle comme le tamacheq (touareg) auront sauvegardé l’origine insulaire et d’anse : ineslem, inselmen « musulman(s) ». Plus largement, la rive sud aurait été considéré comme la Rive de Paix, donc Rive Droite, tandis que la rive nord, par simple opposition, la Rive de Guerre, la Rive Gauche : a-romi « le Romain, le Latin », puis le Français dans la tradition kabyle. C'est la Pax Romana vs la Baie (paix) Kabyle entre autres. Bref, ceux qui habitent les baies de la rive sud de la Méditerranée sont des inselmen « musulmans », des anse-lmen (rive droite) depuis la nuit des temps de l’Egypte ancienne. Seuls les riverains, de la Kabylie maritime par exemple, seraient des inselmen « musulmans » au sens strict des anciens.

2. Le jour commence à se lever, et après une nuit blanche passée à écouter la Méditerranée, c’est le moment de regarder en face la capitale kabyle : Bougie, Saldae durant l’antiquité. La baie de paix pour fonder une Cité-Etat résume à elle-seule la Kabylie : tha-dart-th (tadart) le village « mini-république parlementaire » a été calqué sur la baie de Bougie, sur l’anse Ankh « vie » en ancien égyptien : DR de der en kabyle c’est bien « (être) vivant » (to be en anglois, hay/hayat en masri/arabe) et dari « être à l’abri/protégé » (une anse). C’est peut-être HDR (d’hydre ?) et non DR comme racine, et j’avoue que sur le binaire égyptien, elle adhère tant à Per « maison » sur la forme que à Ankh « la vie » sur le fond. Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est que derrière cette racine « vivante » kabyle DR ou HDR se cacherait un symbole des navigateurs phéniciens : le Cèdre. Avec sans doute le sens de Voiliers, voire même de Voilé (protégé, fer). Et les villages kabyles thudhrin ou thudar seraient… des poumons. Le village tha-darth apparenté au cèdre, la division de tha-darth est adhrum "quartier, puis tha-kherouv-th de "petit quartier, ou cour de qls maisons" : a-kheroub "le caroubier" une division du cèdre-village, il y a une logique cachée dedans...

Le jour s’est levé, c’est le moment d’aller prendre un thé à la menthe :) 

I’ll be back pour la deuxième partie.

A suivre…

jeudi 21 janvier 2016

ADMIRAL

Légendaire Kabylie... les pieds dans l'eau !

Cap sur la belle, la Miss Univers : la belle-baie de Bougie ! Voici un tout petit aperçu de que le nom de la capitale kabyle peut nous dévoiler. Sans machisme aucun, il est souhaitable de se mettre dans la peau d'un garçon, qui en plus a le pied marin, pour une meilleure perception de ce qui va suivre. Bref, toutes et tous en marinières !

LES BOUGIES
Cette première image nous dit quoi ? Pénélope en marinière qui attend au large le retour d'Ulysse ? On entend souvent ceci : "une femme sur un bateau, ça porte malheur". Et pourtant le thème marin repose sur la femme comme nous allons le voir, car cette fois on sortira des banalités et des préjugés du monde ordinaire.
On sait que Bougie - Vegayeth (en kabyle), Bejaïa (en arabe) et Saldae durant l'antiquité - est étroitement liée à la bougie (en fr.) donc à la chandelle, à la cire, ainsi qu'à l'histoire des suites de Leonardo Fibonacci. On va y ajouter ce qui a été déjà évoqué sur ce blog : Bougie serait l'Alexandrie kabyle, la vielle éternelle. Et ce n'est pas tout ! On remontera probablement l'origine de Cendrillon grâce notamment au nom de Bougie (Saldae). Voici un autre symbole de Bougie-Vgayeth :
Abeille, Apis en latin, Bee en anglais (pour la cire entre autres)
C'est pas évident à accepter au départ, mais il se trouve que le terme russe Ptchéla "abeille" s'aligne directement sur Bougie, et surtout la forme arabisée Bedjaïa. Le russe étant trop éloigné de nous, il est logique de supposer un intermédiaire dans cette relation : le grec (byzantin pour le russe). Et voici le terme grec en question :
Ptolis, puis Polis "cité, ville"
Le grec ancien Ptolis a donné Ptchéla "abeille" en russe !
Et Bougie - Bedjaïa équivaut à Ptolis, puis Polis en grec ancien !
Polis en latin n'est rien d'autre que "civitas" usé pour Saldae civitas à l'époque dite romaine.
Et cette image maintenant, que nous inspire-t-elle ?
Seins = Bougies d'allumage, bougies, chandelles 
Ne perdez pas de vue ce rapprochement lorsque vous changerez les bougies de votre moteur :)
Ces seins de cire (vu la relation avec bougie et Bougie) contiendraient d'autres notions, dont celle de... Canon :
les seins et la verge avec la même racine a-bush "verge" et dans thi-bushin "seins, lolos" en kabyle familier - en kab normal iffan "seins" et idhmaren "poitrine" (fém. ou masc.) - renvoient à la notion de canon mais aussi de hache (a-qavash en kab) ; il est probable que le terme arabe argotique nordaf kaboussa "pistolet, revolver" soit issu de cette racine ; idem pour le kabyle a-veshkidh "mousquet"; pour l'anecdote, le russe va dans le même sens avec pushka "canon" :)  
Ces jolies bougies seraient probablement aussi des Jumelles (thi-kniwin) ou des canons jumelés, une Parité, des Suites (tiens, tiens, Fibonacci), on reviendra vers ce sujet prochainement (avec un post plus strict :)) pour expliquer ce que recèle la baie de Bougie, ou plutôt le nom de Bougie, un véritable symbole de Cité-Etat..  Les seins ou la poitrine féminine comme symbole de paix ou symbole de parité et d'Etat, donc de Cité-Etat ? Pourquoi pas, on verra ça dans le prochain billet. Regardez maintenant la photo suivante :
Cette photo illustre mieux le point de vue "marin" que porte un garçon sur le corps d'une fille. Et vous comprendrez pourquoi les femmes ont toujours été les figures de proue des hommes (marins) !
1. Vertèbres de femmes : la notion de BARQUE viendrait très certainement des vertèbres (thorax = ossature d'une embarcation), VRD de averdhi "flanc, vertèbres", tha-vardha "la selle" et avridh "chemin/voie, fois" en kab, Berge (rive) en français, Bord, Breath "respirer" en anglois, Bretagne/Breton/Brit et Barque issu de l'ancien égyptien auraient la même origine. 
2. Au-dessus de la partie rigide (vertèbres - barque), s'élèvent les jumelles molles, les seins de cire ou la poitrine de cire, c'est peut-être le gouvernail : Admiral (amiral) s'alignerait plutôt sur le kabyle adhmar, supposé singulier du pluriel idhmaren "la poitrine" que sur un amiral -"emir de mer" imaginaire d'origine arabe selon la version officielle (comme d'hab !) qui désigne la poitrine par le terme sadr, peut-être c'est aussi le cèdre, bois servant à fabriquer les barques égyptiennes, phéniciennes. 

Au final, bâbord et tribord au féminin, quoi de plus normale ! En plus, la poitrine féminine pourrait symboliser l'Amirauté. En attendant la suite (moins ludique !) de ce sujet relatif à la baie de Bougie, sachez que le symbole égyptien par excellence qui y intervient n'est autre que Ankh "la vie", la croix ansée, qui serait entre autres, un Ancre, autre symbole de la marine. A prochainement !

dimanche 17 janvier 2016

K-Bile

Légendaire Kabylie, partie 4

Ce billet sera court mais plein de matière à réfléchir. J'espère que votre regard sur la Kabylie en sortira bouleversé, càd que vous aurez un regard lucide sur la Sainte République kabyle. Bon courage ! 
Vous le savez, les méthodes classiques en matière d'étymologie sont pour moi caduques. Les "classiques" réfuteront toute relation, par exemple, entre lee termes suivants si étrangers l'un à l'autre : tha-saruts "la clé" en kabyle, sarir "berceau, lit" en masri/arabe, clef en français et kolybel' "berceau" en russe. Pourtant il y a bien une relation entre ces termes : c'est l'idée d'une oscillation.
Maintenant si je vous dis que le terme maghreb du masri/arabe maghrib "le couchant" possède une relation avec le kabyle amghar "le vieux, patriarche" me croirez-vous sur parole ? J'espère que oui, et à moi de vous apporter la démonstration pour de tels cas de figure.

MARTIEN
Prenons les termes kabyles (et berbères) a-mezian vs amuqran sous leur transcription usuelle à l'état civil :Amokrane "Legrand, sénior", Mokrane "Grand" vs Ameziane "Lejeune, junior", Meziane "jeune". D'où vient Meziane en kabyle et quel serait son équivalent en latin/romanes ?
- iZI (Z emphatique) "la bile, la vésicule biliaire" en kabyle est à l'origine de MZYN dont la racine est ZY ou IZY ;   
- Zayin est la lettre phénicienne signifiant "arme" qui correspond à Meziane "Jeune" en kabyle : la relation Beau-Jeune-Belliqueux est indéniable des deux côtés de la Méditerranée. Ainsi Meziane "jeune" en kabyle (son équivalent en arabe est sheb, shabab au pluriel) va s'aligner sur zyn "beauté" en argot nordaf et en masri/arabe, meziene "beau, bon" en argot marocain, etc. Ainsi Philippe le Bel , càd le Beau, pourrait être Philippe le Jeune ou Philippe le Belliqueux. 
- cette lettre emphatique Z dans iZi "bile" et Meziane "jeune" en kabyle (k-bile :)) va prendre la forme éclatée suivante :
Z emphatique kabyle = RT, RS, RC en latin/romanes
La preuve ? aZaR "racine, veine/artère" se déclinerait aRTar ou Artère, par exemple.
Ameziane "Lejeune" ou Meziane "Jeune" va être donc, outre le Jeune-Beau/Bel-Belliqueux, tout simplement... un Martien, et le Marié: Eros et Ares (Mars), on reviendra sur ce sujet ultérieurement.
VILLAGE K-BILE
La Kabylie a sauvegardé une mémoire méditerranéenne incroyable. Chaque village kabyle est une micro-république parlementaire jalouse de sa liberté. Une démocratie authentique, jamais aucun dictateur n'y trouverait soutien. Mais qu'en est-il des cités kabyles ? Attachez vos ceintures !
Vous croyez vraiment que les Kabyles ont attendu les Turcs et leurs Beylicats pour connaître le terme (domaine) Public, qu'on appelle Beylik "domaine public/d'Etat, l'Etat par extension" en kabyle ?   Oh que non ! L'Etat, le domaine public, pour le Kabyle, c'est la Ville, la Cité. 

Les plus de vingt ans doivent connaître, les anciens Kabs désignaient la ville de Tizi-Ouzou par le terme Bilage "le village", et ça, c'est vraiment un fucking indice important ! Voici l'explication :
Bile a aussi donné Village pour Ville/Cité (Etat) dans le sens kabyle : Tizi n'est pas loin de iZi "bile" d'ailleurs ! Et Tizi-ouzou que l'on traduit comme Col des Genêts (jaunes de couleur) serait qlq part une Bile Jaune ou vert-jaune forcément :) Bref, vi
Beylek "domaine public, Etat" en kabyle ~ Bile, Belliqueux 

Idem pour le nom de la capitale kabyle Vegayeth (en kabyle) ou Bougie (en français) ou Bedjaia (en arabe), Saldae à l'époque punique : c'est le Baylek, Belliqueux de Cille/Cité-Etat. Outre l'indice de Bile, on a celui de Cire dans Bougie et celui de Soldat (donc belliqueux) dans ce toponyme. Mais le plus beau cadeau réside dans le nom antique de Bougie :
Saldae antique (mass.sing.) ~ Tha-dar-th ou tadart (fém.sing.) "village" en kabyle moderne
Une continuité indéniable et fantastique ! Bien entendu, ça nécessite une démonstration, et elle viendra, rassurez-vous.  

Le Z kabyle de bile iZi, voire même d'Isly "le marié", serait très probablement l'Arc kabyle (la lettre zayin "arme" en phénicien (zeta en grec) serait peut-être aussi un arc), la Kabylie serait le pays des archers, du Sagittaire, d'Amour (Cupidon, Eros) décrit par Apulée. Le terme même Kabylie serait Arcabyle peut-être. En tout cas, la notion de République devrait se trouver dans le nom qui désigne notre pays et nos gens : Kabylie, Kabyles. A prochainement.

lundi 11 janvier 2016

Le Conquistador

Légendaire Kabylie, partie 3

Un pays légendaire aux mythes populaires pour le moins capables de faire jeu égal avec la mythologie écrite, donc élevée au rang d'histoire (vraie), d'histoire officielle des dites grandes nations. Regardez comment le joyau de la Méditerranée sud, la Kabylie, va mettre au tapis la nation phare qu'est la France pour l'Europe et pas seulement. Sans animosité et sans rancunes !
La Kabylie vs la France, vous imaginez un peu le déséquilibre des forces ?! C'est pot de terre contre pot de fer ! Et pourtant ! Il n'y a pas longtemps encore, les Français dictaient aux Kabyles leur version de l'histoire, de l'histoire du monde et même de l'histoire des Kabyles :) Les esprits serviles ont toujours fait profil bas devant cette France toute fière de ces Charlemagne, Charles Martel, Jeanne d'Arc. Pas moi. (Je m'en excuse au cas où :)) ). Les Français eux-mêmes sont convaincus de la véracité de leur histoire à 100%, surtout ceux qui ont la France au cul, comme ce guignol qui dit "Je veux retrouver la France de Charles Martel", vous comprendrez à la fin de ce billet que c'est une affirmation ridicule.

Les relations entre la Kabylie et la France ont connu une période cruciale au 19-ème (conquête) et 20-ème siècles (libération). Mais pour le Kabyle, le Français est avant tout un a-Romi, soit un Romain ou plutôt un Latin (au Rif c'est l'Espagnol qui est le a-Romi). Je vous propose d'écouter un fragment du spectacle de l'artiste kabyle Mohand Fellag (spectacle en français) qui évoque une croyance kabyle importante (chrono : à partir de la 39 à la 44 minutes si vous avez le temps), et surtout le passage sur Bichouhe (chrono 40:10) dont Fellag donne l'interprétation la plus répandue en Kabylie. NB : Au passage, la croyance kabyle de a-Romi (le Latin/Romain, puis le Français) avec le sens de "beau" dont parle Fellag aurait une explication martiale et serait en lien avec Armée-(le) Jeune = (le) Bel dont on reparlera dans les meilleurs délais sur ce blog.
CHARLES MARTEL 
Il y a deux épouvantails pour l'enfant kabyle : le terrible Akli et Bichouh le cruel. Les adultes évoquent le terrible Akli à midi pour éviter que les enfants ne mettent le nez dehors par un soleil de plomb (même chose de nos jours sur les plages pour les adultes) et fassent la sieste de midi, et Bichouh le soir pour que les gosses se mettent au lit sans tarder. Akli u'zzal et Bichouhe sont les deux bourreaux les plus craints par la marmaille kabyle. Du terrible Akli u'zal on en a parlé souvent sur ce blog et sur l'ancien, on l'a souvent comparé à Ptah, à Vulcain/Hephaistos, aux boiteux Claude, aux dieux des forges en somme. Elément nouveau : uzzal "le fer, le métal" et azzal "midi" que l'on retrouve dans Akli u'zal "le boucher/bourreau de midi (de plomb)". Pour faire simple, uzzal "fer, métal" en kabyle serait équivalent au terme martial en latin/romanes, on reviendra ultérieurement sur ce sujet martial. Par ailleurs, il suffit d'observer l'incandescence du métal pour comprendre l'origine de cette légende populaire, et le terrible Akli va clairement se placer du côté des rayons UV du spectre.
Vous voulez savoir quel serait l'équivalent français du terrible Akli kabyle ? Regardez la photo ci-dessus et vous aurez tout compris :
Akli u'zzal kabyle = Charles Martel français
Bon, u'zal "de midi, diurne" ou uzzal "fer, métal" en kabyle équivaut à martial, marteau en fr./romanes, on l'a dit ; en plus, qu'on évoque le fer, on n'a forcément affaire à la guerre kath uzzal "frapper le fer, user de la force", mais entre fer et l'ancien égyptien Nfr "beauté" de Nefertiti mais aussi la couleur rouge qui en russe est associée à la beauté : krasota "beauté" et krasniy "rouge" (en kabyle c'est le blanc a-shevhan, un terme emprunté vraisemblablement). Charles est tout simplement Akli ("esclave, boucher/bourreau, noir") ou plutôt son diminutif a-klush "le bâtard" qui a donné a-kah'lush "le nègre" ou Kahlouche en argot algérois repris comme Carlouche par les beurs en France, et c'est simplement Carlos prononcé à la portugaise (carlouche) ou Charles en français. C'est donc sans appel, Charles Martel officiellement un personnage historique, un dogme pour le Français pourtant adulte est l'équivalent du personnage mythique kabyle Akli u'zzal, le terrible Akli, raconté aux enfants. Alors qui est immature dans cette histoire, le Kabyle ou bien le Français ? :)))
LA BATAILLE D'ISLY
Maintenant passons à l'épouventail du soir, Bishuh ou Bichouhe le cruel qui a fait flipper des générations d'enfants kabyles. Alors Bichouhe a-t-il une relation avec Bugeaud ? Eh oui, eh non. Non, parce que ce n'est pas Bugeaud, le conquérant de l'Algérie désigné plus tard par le titre de Duc d'Isly avec une statue sur la rue d'Isly à Alger. Je me demande d'ailleurs si véritablement Bugeaud a mené et gagné de bataille d'Isly sur un champ de guerre autour d'un cours d'eau nommé Isly ("le marié") en kabyle : Bugeaud a surtout conquis l'Algérie et la Kabylie, et allez comprendre pourquoi sa "carte de visite" est constituée par une bataille... au Maroc ! Et puis, pourquoi seuls les Kabyles ont gardé le souvenir de ce bourreau, si l'on suppose que Bichouhe le cruel est en lien avec Bugeaud, alors que notre voisinage n'a rien de tel dans ses mythes et croyances. L'explication est toute prête, et vous allez avoir encore une surprise, surtout si vous êtes Français :)))
Le maréchal Bugeaud a, lui, sans doute existé, mais son titre Duc d'Isly au sens de "vainqueur de la bataille d'Isly... au Maroc !" serait à mon sens un mythe. Françaises et Français, voici ce que signifie ce titre du maréchal Bugeaud :
Duc d'Isly = Conquérant d'Alger (d'Algérie par extension)
Bugeau a en effet gagné la bataille d'Algerie après la prise d'Alger, la vraie bataille d'Isly. 
Isly serait vraisemblablement une altération soit de Akli, soit d Izri en kabyle comme le nom du (vrai ou mythique) fondateur d'alger Ziri Bologhine, les îles étant Isola en latin, djuzur en masri/arabe en relation avec djazair "Alger" et djezar "boucher" (pensez au terrible Akli qui est aussi un boucher) .

Maintenant attachez vos ceintures ! D'où viendrait alors le nom de Bichouhe le cruel ? Chez les anciens Egyptiens, c'était une dieu, et vous devez deviner son nom car on l'a souvent comparé au terribel Akli kabyle :
Ptah des Égyptiens anciens ~ Bichouhe chez les Kabyles modernes :)
Comme quoi Bugeaud n'a rien à voir avec l'origine étymologique de Bichouche, et on verra pourquoi cette confusion de ces deux noms. 
Le nom de la capitale kabyle, l'Alexandrie kabyle, Bougie - Vegayeth - Bédjaia serait une autre variante de Ptah-Bichouhe. Vous avez maintenant compris les limites de l'espace vital kabyle ? Alger du terrible Akli à l'ouest et Bougie de Bichouhe le cruel à l'est. 
Ptah-Bichouhe, et c'est vraiment banal, c'est la notion de bougie, cerge.
Le blanc-beau kabyle a-shev'han et le doyen/cheveux gris/blancs "ashivan" (le chibani) seraient, à mon sens, une relation de Bichouhe, ou l'inverse. 

Ptah "celui qui ouvre" veut dire ça : le Conquérant !
1. Ce terme a été copié en masri/arabe pour al-foutouhate "les conquêtes" (musulmanes) ;
2. Ptah a sa version grecque : Alexandre le Grand, conquérant de l'Asie, dit Iskander en masri (arabe égyptien), chez les Perses (Iran de nos jours) qui le maudissent car ils le considèrent comme leur bourreau et tout simplement comme un diable avec des cornes. Iskander aurait le sens de Conquérant, et ça serait de cette variante Skander que serait né Conquistador. Il faut juste comprendre dans quel sens va la conquête : de l'est ou de l'ouest ?
3. Le bi-cornu, c'est lui, Alexandre le Grand cité dans le Coran sous cette appellation arabe dhu-al-qarnin "celui (aux) 2 cornes/bi-cornu" sonne d'ailleurs comme Vulcain, le diue romain des forges. A mon sens, ça serait valable pour tout Conquérant ;
4. Le conquérant de l'Asie (comme Alexandre le Grand) serait-il comparable au Duc d'Isly évoqué plus haut pour Bugeaud ? En tout cas la confusion entre Bichouche et Bugeaud vient du fait que le maréchal Bugeau était un Conquérant (donc un bourreau) et que Bichouche contiendrait ce sens de Conquérant, bourreau, voire même diable avec des cornes comme pour Alexandre le Grand : Bichouhe pourrait être Bishew où ishew "corne" en kab ;
5. Guillaume (William, Wilhelm) le Conquérant,  Tarek ibn Ziyad, Alexandre le Grand, voire même Jules César qui passa le Rubicon (indice de cheval qui expliquerait les statues équestres des conquérants et autres fondateurs), Hannibal Barca ou Gengis Khan, jusqu'aux Conquistadors espagnols, on est quasiment dans le même cas de figure : Ptah, et il serait peut-être question de dates, calendriers. Et les deux personnages d'horreur, le terrible Akli et Bichouhe le cruel toujours vivants dans la mémoire kabyle sont une parabole allant dans ce même sens ;
6. Ivan Grozny, Ivan le Terrible, dont on dit qu'il était cruel, serait aussi une histoire fossoyé : Ivan le Terrible serait simplement Ivan le Conquérant, et il était vraiment un conquérant ! Sur l'échelle kabyle, Ivan le Terrible serait soit le terrible Akli, soit Bichouhe le cruel :)
La cerise sur le gâteau, ça serait de mettre au tapis AEK, l'émir Abdelkader, ami de Badinguet et collabo notoire au service des Français qui est devenu... le symbole du patriotisme algérien dans Alger sans les Kabyles mais aux mains des maures-arabes-islamistes. Maintenant qu'on devine que la prise d'Alger devint la bataille d'Isly à des milliers de kilomètres d'Alger, chez les maures arabisés, on comprend combien l'histoire pouvait être falsifiée par les Français et leurs amis arabes, les maures arabisés, et les grands perdants dans cette histoire sont les Kabyles bien sûr.
Mais "envoyer au tapis" la France, c'est déjà pas mal :) 
C'est d'ailleurs mon cadeau de Yennayer à tous les amis de ce blog !

P.S.
Le guignol qui dit vouloir "retrouver la France de Charles Martel" cherche midi à quatorze heures un jour d'été :), et veut une France guidée par un terrible Akli, un conquérant, une France gouvernée d'une main de fer, càd une dictature cruelle.

samedi 9 janvier 2016

Les PIonniers

Légendaire Kabylie, partie 2

Tikjda. Encore un lieu de la Sainte République kabyle souillé par les hordes hilaliennes. Nous allons voir ce qui se cache derrière ce toponyme kabyle, et par la même occasion flinguer moralement l'agresseur hilalien, un vulgaire usurpateur et voleur de mémoire en attendant le grand châtiment physique sur le terrain pour rendre justice à la Kabylie et aux Justes. Jadis le Djurdjura était un havre de paix, et le nom Tikjda à la frontière sud de la Kabylie évoquait la montagne, la station de ski (la seule en Kabylie) à plus de 1500 m d'altitude, l'air pur. Mais ça, c'était avant que les hordes hilaliennes n'apportent leur haleine toxique. Comme quoi il faudrait rétablir les frontières kabyles au plus vite pour préserver l'environnement  et une Kabylie clean. Aujourd'hui, c'est le nom Tikjda que nous allons décortiquer, et vous allez voir combien ce nom évoque une Kabylie légendaire...
Voici ce que contiendrait le nom Tikjda. On va aller à l'essentiel pour gagner du temps.Détail de base : le nom transcrit en français Tikjda se décline comme suit en kabyle : thi-guejda (fém.plur.) qui fait référénce au Pilier, Colonne a-jegu en architecture kabyle 
- GJ ou GJ dans ce terme thi-guejda (tikjda) ou dans tha-jadith "les origines, les ancêtres", lejdhudh "les pères-fondateurs" (voire même les Patriciens) de jed "aïeul, grand-père" que l'on retourve aussi en masri/arabe djed "grand-père, aïeul" viendraient probablement du pilier égyptien ancien Djed. Encore plus intéressant, la notion kabyle de Lejdhudh "les aïeux ou les pères fondateurs" serait à coup sûr en relation avec le nom Lagides (les Ptolémée à comparer aux Fatimides kabs comme on l'a déjà dit) et avec le terme Légende

- il y a deux hypothèse possibles relatives à Tikjda, a-jegu "pilier, colonne", jed "aïeul" : soit c'est une lettre Y de tire-boulettes :) ou plus probablement une lettre T qui va nous renvoyer... à l'arc, à l'arc de décharge en architecture entre autres ;
- une hypothèse évoquée sur l'ancien blog concernant Le pion égyptien se confirme : lejdhudh en kabyle, outre le sens de "grand-pères, ancêtres, aïeux" et "pères-fondateurs" seraient des Pionniers. Par la même occasion on découvre ceci :
vnu en kabyle, bni en argot "arabe" algérois pour "construire" (en vrai arabe c'est 3amar) est une autre forme du terme pionnier en grec et latin. Le pionnier est peut-être aussi dans fener, phanar en grec qui serait le quartier des pionniers, qui sait. En langues dites IE, l'arc que je crois lié à la lettre T, en anglais Bow "arc" serait idem à  Build en anglois même et à Bau "construire" en allemand. C'est l'hypothèse de l'arc-pionnier-bâtisseur/fondateur que l'on va étudier plus tard. Maintenant regardez la photo ci-dessus : la guêpe maçonne (scéliphron) est appelée Ali avenenai en kabyle ou Ali Benaï en argot algérois avec le sens de "Ali le maçon".On tient ici une énorme découverte !!!
Le nom 3ali ou Ali en masri/arabe serait ceci :
Ali en masri/arabe = Akli en kabyle clean = Ptah en ancien égyptien
Ptah était le dieu des architectes et des artisans : c'est Ali le maçon de la légende kab !
Ptah est "celui qui ouvre", c'est à dire un Pionnier ! Le Colon est lié à Colonne aussi, Premier le serait à Pilier, en russe koleno "genou", pokolenie "génération" serait aussi lié avec ces notions de colonne, aïeux, pères-fondateurs ou le premier d'une génération que l'on a dans Tikjda.
Ptah a donné ftah "ouvrir", meftah "clé", foutouhate "conquêtes" et al fatiha "verset d'ouverture" en masri/arabe. Pourquoi n'ont-ils pas utilisé 3ali/Ali ? le kabyle lli, ldi "ouvir" tout comme le grec kledi "clé" ou l'anglois old "vieux" seraient plus proches de cet Ali.
Ainsi, si l'on a un toponyme Ath Aali-Ouali en kab altéré, on peut lui rendre sa forme en kabyle clean : Ath Akli-Wakli ou Ath Akli-Pouakli (Bouakli). Je suppose qu'il s 'agit d'un lieu exposé plein Sud, car Ptah  ou le terrible Akli chez les Kabs fait référence au soleil de plomb (culmination, zénith), et l'un des 4 califes, Ali, serait un des 4 cardinaux : le SUD. Et l'équivalent kabyle de Ali serait soit Akli, soit Isly, on verra ça ultérieurement. Et l'on tient ici une piste pour comprendre ce que le ayn sémitique (3a, â) aurait altéré en kabyle : le son aspité k, g, ou en latin que de conquête.

- le pionnier bâtisseur (Ali, Akli ou Ptah) avec référence à la colonne, au pilier, c'est aussi ça : il s'agirait plus exactement d'Oeuvre que de maçonnerie tout simplement, il pourrait s'agir d'orfèvre aussi ! Et il est fort probable que Ptah en ancien égyptien aurait donné Feta, Fedha "argent (métal)" en kab tout comme en masri/arabe, et l'argent métal est l'élément essentiel de la bijouterie kabyle. C'est là que l'on peut affirmer que le terme Arc serait lié à Argent. Et l'argent métal serait le symbole de l'Origine. Mais le deuxième coup de massue aux fausses vérités est là :
Les colonnes d'Hercules = Les colonnes d'Argent (métal) = Les colonnes de Ptah
En kab, ça serait plutôt Les épaules d'Akli et... Tikjda naturellement.

Les colonnes d'Hercules, d'Akli ou de Ptah, ou les colonnes d'argent pourraient nous renvoyer... au cerveau, mais au "cerveau spinal" comme on dit en russe pour la moelle épinière. Une colonne (vertébrale) avec un cerveau :) On devine qu'il est difficile pour un Français ou un Russe de prononcer les termes kabyles Tikjda ou tha-jadith "les origines, les ancêtres", et pourtant des mots familiers pour les Européens s'y trouvent : Intelligence, Intelligentsia. C'est que les "ancêtres, les pères-fondateurs" kabyles, voire même les Lagides, ce ne sont pas des maçons bâtisseurs, à peine s'ils pouvaient être des francs-maçons (les Ptolémée Lagides des franc-maçons ?) même si ce n'est pas à exclure, mais des intellectuels pionniers pour sûr. Le T de compas ? ou de truelle qui serait plus un symbole d'intellectuel qu'un banal outil de maçon. Même si l'on ne pas exclure que Ptah était le dieu des (supposés) franc-maçons égyptiens anciens :)))
C'est ça aussi Tikdja, tha-jadith "origines, ancêtres" auxquelles chaque Kabyle clean tient et défend contre les agresseurs. On finit sur cette chanson de feu Dda Ch'rif sur justement les hommes de valeur qui tiennent à leurs origines kabyles !