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lundi 24 août 2015

Terracotta

Carbone !

Ce billet fait suite aux deux précédents. Un billet-annonce tant il m'est difficile de cerner toute la problématique et la foison de notions qui découlerait d'un tout petit symbole, de l'hiéroglyphe égyptien de l'urbanisme à valeur phonétique NIWT qui atteste le Plan (de ville), la Ville :
Ce qui me réjouit le plus, même si l'on reste dans l'incertitude du domaine de l'hypothèse, est que je suis convaincu actuellement d'avoir identifié une (nouvelle) figurine de l'échiquier égyptien dont j'ai parlé sur l'ancien blog. Ce symbole d'une croix dans un cercle de Plan, Ville aurait comme équivalent sur l'échiquier la figurine suivante :
niwt : PION
D'une manière plus générale, cet hiéroglyphe de Plan/Ville serait la Base, l'Unité de base la plus petite dans tous les calculs, le plus petit/jeune dans la hiérarchie (ex. un enfant), le plus bas de l'échelle (ex. grade ou titre), la plus petite subdivision - c'est le centime pour le franc/euro ou pence pour pound (livre anglaise) -, la plus petite valeur mesurable et pondérable. En gros, cet hiéroglyphe contiendrait des notions que nous utilisons de nos jours dans les sciences exactes notamment.

Deux choses retiennent mon attention dans ce rapprochement de l'hiéroglyphe NIWT "croix dans un cercle" signifiant Plan/Ville du Pion. D'abord le sens transposé que l'on retrouve dans les jeux se stratégie comme les Échecs, mais pas seulement. Ce Pion deviendra plus tard un Soldat de Plomb en Europe, mais longtemps avant il a été pérennise en Chine en terracotta :
Armée de terre cuite
Les interprétations de ces statues de soldats en terre cuite évoquent tout sauf le rationnel. Dommage. Car cette récente découverte en Chine est en mesure de cesser l'infamie concernant... Carthage ! Oui, on va faire crever sur le champ l'abjecte théorie romaine concernant les Carthaginois qui pratiquaient le sacrifice des enfants : le Tophet ou le cimetière de Carthage est comparable à celui des statues de terracotta (terre cuite) de l'empereur de Chine, comme quoi il y a du chinois dans le carthaginois ! La rumeur romaine sur le "sacrifice des enfants" par les Carthaginois va être retournée contre ses auteurs, et elle ne serait au contraire que valorisante pour Carthage comme l'histoire (ou la légende) italienne sur Fibonacci qui aurait découvert les suites à Bougie, la capitale de la Kabylie.
Pourquoi ?
- les pions sur l'échiquier, les statues de soldats chinois en terre cuite ou les supposés "enfants sacrifiés" de Carthage sont un indice en rapport avec... les CHIFFRES et/ou le Zéro !
- asfel (sacrifice, sacrifié) en kabyle, dit dhahiya en arabe, serait le plus à même à être rapproché de chiffre, zéro que les occidentaux s'entêtent à prêter aux arabes l'origine des chiffres qui n'ont jamais été utilisés par les arabes et encore moins inventés par eux. Peut-être que la langue arabe, langue cléricale et de synthèse, a aussi dans (fi) sabil l'équivalent du kabyle asfel pour sacrifice ?
En gros, l'idée est de dire que les 8 pions sur l'échiquier sont des Pions, d'abord, puis des Zéro (0), ils n'ont aucune valeur ou une valeur nulle ou NEUTRE (ils sont d'ailleurs sacrifiés dans le jeu !) sauf s'ils se trouvent devant (échecs)-derrière (chiffre) une autre figurine (ex.pion dame), de même façon que pour les chiffres : 01 c'est 1, 10 indique dix ou 100 cent, un niveau/degré/une puissance, etc.
Voilà donc la piste à exploiter pour aller chercher la vraie origine des chiffres. Ce Pion me rappelle le Carbone : il est soit du graphite sans valeur, soit du diamant

Et si on parlait de l'armée, hein ? On a abordé, il y a un bon moment sur l'ancien blog, le Soldat de Plomb , le Soldat de Cire et le Soldat de Sable dans le contexte de chiffres, suites et Bougie. Le pion, le soldat (chinois) en terre cuite l'illustrent on ne peut mieux ce soldat qui fond ou se sacrifie...
Il me semble avoir formulé ce postulat : lorsque deux langues partagent un même mot, il y a emprunt si proximité ou un fond commun (un tiers) en cas d'éloignement entre ces langues et les cultures qu'elles véhiculent : c'est le cas du kabyle vs masri/arabe, les interférences suggèrent un fond commun, l'Egypte ancienne très probablement. On dit R'mel en kabyle et raml en arabe pour le Sable. Les autres, puiqu'ils sont plus nombreux et donc plus bruyants, crient à qui veut les entendre (pas moi en tout cas !) que le kabyle a emprunté à l'arabe, ou masri/arabe. La belle blague !
R'mel en kab, raml en arabe pour Sable ~ Armée en fr.romanes/latin, etc.
djoundi (soldat) en arabe ~ Unité (le Pion plus haut dans le texte), ? Junta en esp. ?
Soldat ~ Sand (sable) en anglais, Cendres, Centre (épicentre)
On parle de piétaille, d'infanterie, càd des fantassins, des combattants à pied, soit l'Armée de Terre..cuite, une Terracotta Army ! Plus généralement, ce pion-soldat piéton compte pour du sable, du cire, du plomb, des cendres, c'est lui qui va au charbon : d'ailleurs le terme kabyle a-harvi (pétard) ou le terme arabe harb (guerre) ne seraient-ils pas en relation avec Carbone, charbon ? La plaisanterie des chiffres "arabes" ne serait-elle pas une mauvaise interprétation de chiffres "carbon" ? (notre blog Cap Carbon porterait alors bien son titre au vu de ses objectifs de "numériser" la langue kab !)
Peut-être bien que l'explication du Zouave se trouve dans ce domaine de soldat-pion. On y reviendra dès que possible.
Cet hiéroglyphe égyptien aurait à mon sens une valeur inestimable tant il continent un concentré de notions difficile à analyser dans des délais brefs, autant vous dire que je suis débordé par tout ce qu'il m'inspire comme rapprochements. C'est peut-être du Plomb, ou du Carbone, je n'en sais rien pour le moment ! A la prochaine !

vendredi 21 août 2015

Héliopolis

Alphaville...

Suite du billet précédent "La place de l'étoile".

Revenons à l'hiéroglyphe d'urbanisme chez les anciens Égyptiens qui signifie Plan (de cité), Cité, Ville :

Son nom égyptien ancien serait NIWT, le T de terminaison étant souvent un suffixe de féminin en ancien égyptien ; chose que l'on retrouve en masri/arabe et doublement en kabyle/berbère où le féminin est marqué souvent par deux (affixes) T ou TH.

Ce symbole de croix dans un cercle pour le Plan (de cité) ou Ville a été rapproché, dans le post précédent, à l'Etoile, au Centre, au Noyau. Ce mot égyptien ancien est fabuleux, car il a survécu au temps pour aller vivre ailleurs, dans des langues diverses, sous des formes diverses.
Nous restons toujours dans le domaine de l'hypothèse, bien entendu, mais on peut parier sur certaines choses, sur des ressemblances frappantes comme celles qui vont suivre.
NIWT égyptien ancien ~ Noyau (naw en masri/arabe) don Centre ~ Nuit en fr. night en ang., etc.
Ce NIWT de Plan (de ville) exprimerait une idée de Plat, et de Place vraisemblablement. La racine NS en kabyle de nes (s'éteindre, décroître, baisser, se coucher) exprimerait une idée proche. D'autre part, cet hiéroglyphe-mot NIWT égyptien montre clairement une Coupe, donc une moitié :
NIWT ~ NAS ou Nafs  (Moitié, Mi-), tsnasfa (au milieu), tsnash (midi, minuit, 12) en kabyle et Nasf en masri/arabe pour Moitié.
En outre, cet hiéroglyphe de Plan (de ville) nous renvoie à la Planche, en kabyle NS-R (tha-nshirt-th) et nedjar en masri/arabe pour "menuisier-charpentier" et probablement à la notion de Densité, le russe reliant le menuisier à la densité par la même racine "plate" PLT de plotnost' (densité) vs plotnik (menuisier-charpentier), un métier d'un personnage biblique pour qui l'aurait oublié.
Ce qui nous donnera le rapprochement suivant : NIWT : Noyau, Nuit, Moitié, Densité.

X-Fire
On peut supposer à juste titre donc que cet hiéroglyphe égyptien qui signifie NIWT symboliserait le Noyau. Moi ce qui m'intéresse particulièrement, c'est d'y voir aussi des chiffres en plus des lettres, une valeur numérique par exemple.
Le kabyle moderne désigne par un seul et même terme l'Os, le Noyau ou le Pépin: ighes. Un mot très proche du verbe khes, s'khsi "éteindre", le feu surtout, d'où X-fire :), une autre forme que la racine NS de ness (décroître, s'éteindre (lumière), se coucher) vue plus haut dans le texte, qui exprimerait l'idée de fin ou de nuit, une tendance vers le nul ou le petit. L'explication serait peut être simple :
ighes (os, noyau, pépin) en kabyle ~ la lettre latine X [iks, igz]
Et ces deux racines kabyles X (ghes, khes/xes) ou NS (ness) pourraient se trouver dans cet hiéroglyphe de plan égyptien qui aura, outre le sens de Noyau (centre), le sens suivant :
NIWT (plan, ville) égyptien ~ Nain(e) ou Nano en grec (nanos = nain), ex. Nanotechnologie
Si l'on se replace dans une interprétation stellaire de cet hiéroglyphe égyptien, le mot NIWT de, supposé, Nain(e) conviendrait à une étoile blanche naine comme Sirius B.

NIWT est une Croix dans un Cercle. On sait que cette lettre latine X (une croix) était aussi un chiffre romain X = 10. C'est peut être Dix ou décade la fin, l'affiablissment ou la décadence même, ce qui s'éteint dans les racines X et NS en kabyle. On verra ça une autre fois, là il faut qu'on revienne à notre hiéroglyphe égyptien, au mot NIWT qui aurait peut-être donné Noyau,..., et Nain(e). Voici une nouvelle piste - attention ! ce n'est même pas une hypothèse de travail - , qui pourrait aboutir :
NIWT (plan, ville) ~ aurait donné 3ayn, 'Ayin (Oeil, Source) en sémitiques : en phénicien c'est un cercle, donc semblable, en partie, à la croix dans un cercle de NIWT égyptien.

HELIOS
On va aller un peu plus vite pour la suite.
D'où vient ilath en kabyle qui exprime un ordre de grandeur anesht ilath (énorme, gigantesque, titanesque) ? de Goliath ? Peut-être. Mais surtout su Soleil qu'il s'agit :
ilath en kabyle ~ elios, Hélios (soleil) en grec
Et voici une découverte fantastique :
- le suffixe grec -os, par ex; dans hélios ~ terminaison F ou T aspiré (th) en kabyle
C'est à dire que ilef (sanglier) en kabyle pourrait être ileth en kab même et deviendrait ilios en grec et serait transcrit hilios ou hélios en latin ! Il s'agirait très probablement d'Eléphant pour exprimer des dimensions hors du commun.
Ce qui nous amène à dire que Aleph phénicien pourrait être Aleth ou Alef en kabyle, il serait Aleos, Alios (Hélios le soleil probablement) en grec, et sa racine est L ou AL/HL sans la terminaison !
De même façon, alef (mille, 1000) usagé en masri/arabe mais aussi en kabyle serait AL/HL et Hélios en grec pour Mille (1000). En résumé :
Alpha = Al' ou HL = Soleil (hélios) en grec = AL (Oeil) en kabyle au pluriel allen (yeux)
Le kabyle confirme par le singulier cette relation Oeil-Soleil : th-idT (T emphatique) "oeil" (au singulier seulement) et idTij (le soleil) au singulier seulement.
Alpha ne serait-il pas un chiffre, UN (1) par exemple ?
L'oeil égyptien avait un usage rationnel aussi. L'oeil kabyle (berbère) aussi : th-idT (oeil) pour le singulier et 'allen pour le pluriel (les yeux) kabyle, donc au Nord ; chez les Berbères du Sud par contre, thidT possède son pluriel thi-dTawin ou Titawin (les yeux, les sources) que l'on retrouve dans le sud du Maroc et dans le sud de la Tunisie, par ex. à Tataouine : c'est là qu'il faut chercher une relation étymologique avec les Titans, le titanesque.

Héliopolis en Egypte ancienne, hiéroglyphe JWNW (Onou, Iounou), était une capitale. Remarquez d'abord combien l'ancien nom égyptien de cette ville Onou est proche du berbère du sud surtout Anou (puits, source d'eau par extension). Ensuite, le nom de cette ville en masri/arabe paraît être une traduction fidèle au nom grec de cette ville:
JW-NW (onou) en ancien égyptien ~ Héliopolis (une suncity) en grec ~ 'Ayn a-chams (Oeil/source de soleil) en masri/arabe : le masri/arabe utilisé 'Ayn (oeil, source) pour remplacer Polis (cité, ville) en grec et l'hiéroglyphe de croix dans un cercle NIWT égyptien ancien de "plan, ville". Confirmation donc de ce qu'on a proposé plus haut. Par contre JW égyptien dans ce nom n'indiquerait pas le soleil apparemment mais autre chose 

Déchiffrer entièrement le nom de la ville Héliopolis JW-NW dans savoir si JW a ou non une valeur phonétique serait hasardeux pour votre humble serviteur, néanmoins on essayera d'avancer qlqs suppositions sans nous mêler du travail, par ailleurs remarquable, des égyptologues officiels surtout pour la lecture des hiéroglyphes. Revoyons encore une fois ce Plan de ville, Ville égyptien :
C'est un Cercle ou un Disque avec une Croix à l'intérieur. 
De nos jours on met aussi une croix pour cocher une case ou pour supprimer/oublier : mettre une croix dessus :) Et si cette même logique humaine était déjà en usage il y a longtemps en Egypte ancienne ? Si oui, ça donnerait ça pour l'hiéroglyphe ci-dessus :
NIWT (Plan, ville) ~ Non-Disque 
Càd  que le Croix est soit un prexfie Ne, in-/il-/im-, soit un privatif A- ou Ad-, ou bien Anti (contre, opposé) : et cet hiéroglyphe égyptien, comme d'ailleurs le Teth phénicien, auraient le sens suivant :
Non-Cercle, Non-Disque, Non-Roue ou bien Anti-Cercle, Anti-Disque, Anti-Roue
La NUIT est l'opposé du JOUR, 
ASSIS vs DEBOUT et tout devient simple :
Disque avec une Croix = Anti-Disque = BOUCLIER de protection  = Défense
Cercle avec une Croix = Anti-Roue = ARRÊT (de mouvement)
Ce sont les définitions de Ville, Village pour sédentaire (assis), synonyme de ville !
Cet hiéroglyphe égyptien NIWT aura le sens de SIÈGE ou ASSIS aussi !
La dualité explique même le soleil en kabyle :) 
NOUVELLE vs ANCIENNE 
OUVERTE (ville ouverte) vs FERMÉE (ville fermée/interdite) 
PORTE (croix ?) vs MURAILLE (cercle, disque)
ARRÊT vs MOUVEMENT
ASSIS (voire Couchant) vs DEBOUT (voire Levant)
DÉFENSE vs ATTAQUE
NUIT vs JOUR ou ANTI-SOLEIL vs SOLEIL
Le soleil esy idTij en kab qui s'alignerait donc sur Attaque
Et en poussant un peu plus loin l'imagination, il y a la "ville ancienne" punique Ithaque vs Carthage la "ville nouvelle".
Cet hiéroglyphe pourrait avoir une valeur numérique ou symboliser un nombre, ou bien simplifier une quantité, grande quantité probablement. NIWT comme mégalo en grec ? ou 10, Cent (100), Mille (1000), etc. ? Ou l'infini, peut-être ?..
Alors que voulaient dire exactement les anciens Égyptiens par Onou, baptisée par les Grecs Héliopolis "cité.ville du soleil" et traduite par les Arabes comme "l'oeil du soleil" ? On ne peut hélas ! que spéculer là-dessus pour le moment. Il existe une multitude de variantes !
- Héliopolis (la cité du soleil) en grec, l'oeil du soleil en arabe ;
- Ville-Nouvelle (Ouverte) ou carrément son opposé : Ville-Ancienne (Interdite) ;
- Saint-Siège ;
- Mégopolis (grande ville) ;
- (Cité aux) Mille Puits (Sources, Lumières) ;
- (Cité aux) Mille Nuits ;
- Cité-Alpha (première) ou Alphaville :) ; 
- Cité Millénaire ;
- Ville-Unie (cités unies ? ville-mère ?)
- etc...
Revoyons l'hiéroglyphe égyptien NIWT avec une croix dans un cercle, et le 1 dans un cercle. La logique humaine est la même qlq part pour ces deux symboles graphiques.
La croix vs le Un (1) à l'intérieur d'un cercle/disque. Notre 1 dans un cercle ou 0 - qui apparût plus tard, il est vrai -, équivaudrait à Dix (10) ? ou dizaines, cent (100), mille (1000), etc. ? Le nom d'Héliopolis en ancien égyptienne Iounou ou Onou serait-il simplement UN, one en anglais, yiwen en kab ? L'anglais Sun (Soleil) serait-il UN (1) ou UNIQUE (Dieu unique, par exemple) et Seul/Solo issu de Sole/Soleil ?
La question qui se pose en ce moment est de savoir si cet hiéroglyphe égyptien ancien NIWT avec une croix à l'intérieur d'un cercle - Plan de ville, Ville, donc sédentaire, donc une constante -, ne serait pas trois virgule quatorze :), c'est à dire le nombre Pi, une constante justement : un cercle avec un diamètre 1, a une superficie π (Pi). Si oui, NIWT en ancien égyptien, puis Ptolis-Polis (Cité) en grec, puis Ville en romanes porteraient le nom de cette constante...
Mais le fond de la question est un peu plus loin : Aleph/Alfa serait le Soleil ou la ville, la constante PI (3.14) ? Et Ounou l'égyptienne ou en grec Héliopolis "la ville du soleil" ne serait-elle pas une Ville-Alpha, càd la Ville-Millénaire ou bien la Ville éternelle vers laquelle tous les chemins convergent (la croix)  comme le deviendra plus tard Rome avec ses sept collines puis son Saint-Siège ?..   

jeudi 20 août 2015

La Place de l'Étoile

Mégapolis

Aujourd'hui nous allons regarder le monde à travers les yeux des anciens, nos ancêtres à tous, à commencer par les anciens Égyptiens...

On est souvent en difficulté quand il s'agit de mémoriser tous les systèmes de mesure existants, à commencer par la taille du pantalon que l'on veut acheter : taille US, taille italienne, etc. Le Kabyle, qlq part égaré dans l'histoire, a toujours fait usage de sa coudée - coudée kabyle (ighil) : longueur du coude jusqu'à l'extrémité du poing fermé - qui est plus ou moins égale à sa taille, et ça marche !, pour les garçons du moins. Le verbe mesurer (une longueur) en kabyle k'thil ou K-TL avec K aspiré, quant à lui, contient un secret jusque-là insoupçonné. Le voici d'ailleurs :
K-TL de k'thil (mesurer) kabyle ~ P-TL de ptolis, puis polis (cité) en grec. 
Bref, le K aspiré kabyle remplace ici le P grec. Par ailleurs, on ne peut pas exclure une relation entre le kabyle K-TL de k'thil (mesurer) avec le grec katholikos (général, universel) qui a donné catholique en français.

Maintenant attachez vos ceintures, car on va faire un saut vertigineux dans le temps, dans le passé. Et vous allez vous rendre encore une fois de l'importance que peut avoir une image fabuleuse, il suffit juste de comprendre ce qui va suivre dans l'ordre. Premier exemple, chez nous :
Yemma Gouraya en Kabylie, ou mieux la Table de Jugurtha en Tunisie, la voici au sens propre :
Voici la Table, la Table de Jugurtha en l'occurrence au sens figuré :
C'est la base d'un tronc d'arbre (la souche) tout simplement. Que voyez-vous sur le deuxième photo de la base du tronc ? Et qu'y-a-t-il dans cette comparaison entre une montagne de table et la souche ?
- TAILLE pour TABLE, BASE, PLAN ou Coupe de tronc (ou tronc décapité si j'ose dire) : la taille de l'homme est en-dessus du tronc aussi ; 
- TRAPEZA "table, banque" en grec = Thallafsa (Hydre) en kabyle : regardez la souche de l'arbre sans tronc, ni tête mais avec les racines, on ne pouvait espérer une meilleur illustrations de l'hydre sans squelette :) 

Voici maintenant ce qu'une armée d'égyptologues de différents écoles plus ou moins prestigieuses n'a pas pu ou voulu voir.Hiéroglyphe égyptien ancien de Cité/Ville, Plan de Ville au sens propre :
le voici au sens figuré :
Hallucinant, non ? Le parallèle s'impose de lui-même comme nous allons le voir plus loin.
Il y a tout un tas de notions dedans, nous allons nous limiter cette fois à la plus importante. Pour ce faire, nous allons revenir au verbe mesurer en kabyle : K-TL k'thill ~ la racine TR est identique à celle de DR (thadart : village, der -vivant) et surtout TR de ithri (étoile, astre).
En d'autres mots, K-TL k'thill en kabyle, outre le lien avec le grec Ptolis, Polis (Cité), est clairement rapprochable du mot Étoile: Stella en latin.
Ci-dessus la Place de l'Etoile créée par lé génie humain, français en l'occurrence.
Ci-dessous la Place de l'Etoile, notre étoile le Soleil créé par Le Créateur.
La Place de l'Etoile est au Centre du système comme l'est le centre-ville pour une cité à expansion radiale et continue. C'est le principe de propagation de l'Onde aussi, comparable au principe d'expansion de l'Univers ? Tout simplement la notion de Ville/Cité, Plan de ville dans l'hiéroglyphe d'urbanisme égyptien - voire aussi Mesurer (en kab) -, indique que les anciens Égyptiens, 3 000 ans avant JC, étaient adeptes de l'héliocentrisme, chose que les Européens ont "découvert" grâce à Copernic il y a moins de 500 ans !

P.S.
Stella/Étoile aurait été probablement une unité de mesure (de longueur) universelle comparable au Mètre que nous utilisons aujourd'hui, d'ou  peut-être K-TLde k'thil (mesurer) en kabyle, ce qui laisse penser que ce Mètre antique devait être une Coudée, coudée royale, coude sacrée ou pied, ça reste à déterminer. Par ailleurs, ce centre serait aussi un Noyau. Juste pour info, la racine kabyle DR de village, vie/existence (tha-dar-th, dder) est comparable au Iadro (noyau) en russe ; le masri/arabe dra3 (bras, coudée), équivalent de ighil en kabyle, tient aussi sa racine DR de là ; l'hydre (en grec) serait dans le même cas. Le russe stol (table), stvol (canon, tube tronc), stvor (alignement, but ou thor en allemand) entreraient dans cette même logique universelle. On y reviendra ultérieurement pour ces détails. 

L'Univers serait donc une Megapolis, mégapole, de plusieurs cités-galaxies...

lundi 17 août 2015

APOCALYPSE

De l’autre côté du Midi
 

La légende kabyle du terrible Akli uzzal (le boucher/bourreau de midi) remonterait à des temps lointains et traduit un phénomène de mécanique céleste comme on le verra plus loin. Avant de poursuivre la lecture de ce post, veuillez svp prendre connaissance du billet El Cojo pour en savoir plus sur cette légende kabyle...

Prologue
Ou retour sur une période terrible de l’histoire kabyle. Très souvent les non-Kabyles, les étrangers et les Français eux-mêmes, ont du mal à comprendre le regard sceptique et méfiant que portent les  Kabyles clean sur la France, le pays des Lumières. Comment expliquer ces opinions diamétralement opposées que nous avons de la France ? Par analogie, une parabole tout simplement. Les Kabyles ont eu le malheur d’avoir vu l’autre face de la France, la face sombre que les autres (étrangers) n’ont jamais vue. Le monde entier voit ou ne veut voir que la pleine Lune, càd la France des Lumières, la douce France. La Kabylie, elle, a vu la face cachée de la France, càd la France cruelle. Nous avons vu M. Hyde tandis que le reste du monde n’a vu et ne voit que le doc Jekyll dans cette étrange France. Le Hyde français a même un nom : le maréchal Bugeaud, bourreau qui est resté gravé à jamais dans la mémoire kabyle sous le nom de Bichouch, un épouvantail, un monstre. Cette mémoire n’existe pas en Algérie pour la simple raison que le pays est aux mains des résistants de la dernière heure qui cultivent seulement et à leur manière la mémoire de La Guerre d’Algérie (1954-1962), càd l’épilogue des 132 ans d’occupation, et pour qui la vassal de Badinguet, l’émir AEK - considéré à juste titre par les Kabyles comme un collabo sinon un traître -, est un héros national ! La catastrophe du 19 siècle est une plaie qui ne guérit pas pour le Kabyle clean, la déroute de 1857 et l’humiliation de 1871 constituent des événements trop sombres et douloureux pour être rasés de la mémoire collective du peuple kabyle. Le devoir de mémoire n’est pas une banalité ni un fonds de commerce, mais un remède à ces blessures.

APOCALYPSE
En Kabylie monstres sont utilisés parfois pour dissuader les gamins, par exemple de ne pas mettre le nez dehors par un soleil de plomb en été de peur de rencontrer le terrible Akli Uzzal. Et chacun de vous a sans doute vu ou visionné ce terrible Akli uzzal : regardez l'illustration plus haut !

Autrement dit, Akli uzzal (le boucher/bourreau de midi) = Eclipse solaire
C’est donc ce phénomène qui faisait flipper les anciens qui y envoyaient un monstre cruel Akli uzzal, un forgeron géant, noir, boiteux, moche, cruel, etc. Mieux encore, cet aussi le témoignage d’un fait connu dans les textes religieux sous un nom précis :
Eclipse solaire = Akli uzzal = Apocalypse
On aurait tort de dire que les anciens étaient moins intelligents que nous, loin s’en faut. Nous alons appliquer la logique de la Lune au Soleil, comme on l’a déjà évoqué dans l’avant-dernier billet El Cojo. On a la Pleine Lune, on a aussi le Plein Soleil ou Plein Jour : c’est azzal en kabyle, Sole, soleil en romanes. Les phases de la Lune sur un mois lunaire de 29 jours deviennent les phases du Soleil durant une journée (de 24 H), c'est-à-dire les heures de la journée. Dans les deux cas, on a une partie illuminée et une autre ombragée.
 

NB : Exactement comme dans le système kabyle (et pas seulement) qui, au lieu d’accorder trop d’importance aux 4 points cardinaux, se focalise sur l’exposition au soleil des côtés de la vallée : a-mallu (Amalou) « le versant ombragé » ou Ubac vs a-sammar « le versant ensoleillé » ou Adret.
 

La logique est simple, il suffit de changer d’échelle pour passer de la Lune au Soleil. Il y a d’ailleurs un phénomène céleste commun aux deux astres : Eclipse lunaire et Eclipse solaire

Mais alors comment les anciens érudits voyaient l’éclipse solaire quand il fait noir en plein jour et survient le terrible Akli ? Simplement comme la face cachée du Soleil (par comparaison à celle de la Lune), ou plus probablement comme l’Anti-Soleil qui sera par la suite interprété comme un mauvais présage ou la fin du monde : Anti-Christ ou Antéchrist avec son « nombre de la bête » 666 qui pourrait correspondre tout simplement à la date (quel calendrier ?) d’une éclipse solaire à un point géographique (lieu) donné de la Terre.


Je suis à peu près sûr qu’il y aurait eu une interprétation rationnelle de ce phénomène céleste de la part des astronomes de l’époque, il suffit juste de remonter jusqu’à LA référence antique : l’Egypte ancienne ; et la personnification de l’éclipse solaire par un personnage cruel tel que Akli uzzal ne serait qu’une métaphore pour mieux mémoriser en « masse et pour longtemps » ce phénomène exceptionnel qu’est l’éclipse solaire : la preuve, nous sommes en 2015 en train de faire le chemin inverse de la parabole de la légende du terrible Akli vers l’événement rationnel qui l’a engendré.


EPILOGUE
Parfois, les personnages positifs pour les uns peuvent être négatifs pour d’autres. Alexandre le Grand est plutôt positif côté occidental, mais chez les Perses que les Macédoniens auraient conquis, il est synonyme de catastrophe et du diable en personne. C’est surprenant mais cette piste d’un Alexandre diabolique est peut-être corroborée par Diogène avec sa réponse légendaire à Alexandre : « Ote-toi de mon soleil ! ». On pourrait comprendre par extension qu’Alexandre serait celui qui cache le soleil, l’éclipse, un terrible Akli uzzal quoi ! Dans ce cas, on comprendrait mieux la légende persane d’un Iskandar (Alexandre le Grand) diabolique qui a réduit le pays (Persépolis) en cendres

Le soleil kabyle s’est éclipsé au 19 siècle par cause de rideaux de fumée des armements de l’envahisseur et des cendres de la défaite avec son lot d'humiliation plus la spoliation qui s'est ensuivie. Cette période tragique pour le peuple kabyle a été relatée par notre Diogène à nous : notre grand poète et barde vagabond Si Muhand U’Mhand, que Dieu ait son âme. Cette période tragique, une grande éclipse dans l’histoire kabyle, ne serait-elle pas qu’un cruel préambule à une Renaissance, un âge des ténèbres, la longue nuit avant que le soleil ne réapparaisse pour illuminer les ubacs et adrets du pays kabyle ? C’est tout ce qu’on peut souhaiter au peuple kabyle dont le soleil est toujours voilé, une nouvelle fois par le croissant hilalien de la nuée de sauterelles

dimanche 16 août 2015

Thunderbird

Le Silex kabyle

Ô que la vanité a joué des tours aux hommes ! A des nations entières, à leurs élites conquérantes en premier lieu, qui n'ont jamais raté l'occasion de traiter plus infortunés qu'eux de primitifs, de sauvages, d'être inférieurs, etc. Nous allons voir combien la logique humaine est universelle, elle est quasiment pareille malgré l'éloignement et l'isolement des uns des autres...

Aujourd'hui, sur une plage d'un pays du sud, quelles sont les consignes que l'on donne aux vacanciers qui veulent bronzer ? Exact, se mettre à l'ombre durant les "heures de pointe" du soleil, càd le milieu de la journée pour éviter un coup de soleil et le choc de température et les rayons UV, etc. En Kabylie, pour convaincre les enfants de ne pas traîner à l'extérieur et de s'exposer au soleil d'été, on a inventé la légende du terrible Akli (Akli uzzal "le boucher de midi (solaire)"), un monstre géant et cruel, un bourreau d'enfants. Ainsi tous les galopins kab restent à l'ombre en pareilles circonstances !
On a vu dans le billet El Cojo (Le Boiteux en esp.) les relations étranges entres les mots dans différentes langues. En poursuivant le raisonnement "chaque langue est porteuse d'un indice", en faisant le lien entre haram en arabe et khromoï (boiteux) en russe, j'ai compris qu'il pourrait y avoir relation avec la notion de crime aussi : elle s'explique parfaitement par Caïn "forgeron", donc criminel, et donc aussi boiteux (kawan en ar.). A un moment donné, ça a fait tilt et eurêka ! je tiens un indice fantastique grâce au russe kremen' (silex, ou pierre à feu), qui est proche phonétiquement de crime, criminel, tout comme le russe grom (tonnerre) ou l'arabe GRM de djarima (crime). On ne sait pas si l'anglais Killer (tueur) a une relation avec le nom du terrible Akli kabyle, mais il serait logique de supposer que Tueur serait venu de Tonnerre, voire foudre.
En kabyle, le silex est appelé tha-nisha (tanisha).
Et ce terme a la même racine que tsnash, tnash (midi), en masri/arabe ithnata-3asher (douze).
Cette relation Silex-Midi se voit en kabyle uniquement.
Thanisha (silex) et tnash (midi) attesteraient des notions physiques : tension, entre autres. 

Le terrible Akli uzzal a une relation avec ZL de azzal (milieu de la journée), qui existe en arabe zawalan (du milieu de la journée), uzal (fer, métal), zlu (égorger), azel (courir, vitesse). Que signifie cette racine kabyle ZL, ou plutôt à quelle racine latine et IE correspondrait-elle ?
ZL (azzal) en kabyle ~ Soleil en fr., Sun en angl., Solntsé en russe
Plus précisément, ce terme azzal (milieu de la journée) en kabyle signifie "Plein Jour" ou "Plein Soleil". Vous avez l'habitude d'entendre, surtout chez les Européens, de Pleine Lune qui effraye les crédules (et les loups, ces derniers n'ont jamais confirmé) alors qu'en Kabylie la Pleine Lune est plutôt bien percue, on a peur du Plein Soleil personnifié par le terrible Akli. Sans chauvinisme aucun - la loi kab l'interdit au même titre que la fierté -, il est évident que la logique kabyle pleine de bon sens (Plein Soleil dangereux pour l'homme qui s'expose) l'emporte haut la main sur les superstitions européennes (Pleine Lune comme présage de malheurs alors qu'elle est belle comme jamais !).  

La relation Silex avec le Soleil, d'un côté, et avec le Tonnerre (voire la foudre), de l'autre, serait tout à fait justifiée. On sait, de nos jours, que notre Soleil émet des ondes parfois nocives pour l'homme, les rayons ultra-violets notamment (c'est ça le danger du terrible Akli !), et les scientifiques modernes nous ont expliqué ce qui se passe au sein de cette astre (un véritable monstre), y compris une Densité incroyable et des températures et pressions extrêmes. Mais les anciens aussi en savaient qlq chose. Le terrible Akli uzzal kabyle est un tueur insidieux, invisible, silencieux et insaisissable : ce sont probablement les radiations UV, la lumière noire, invisible : Akli en kabyle c'est aussi un esclave, donc noir ; Vulcain des Romains serait-il aussi comme Akli des Kabs ce Soleil meurtrier du "plein jour"?
Les anciens, on le dit souvent, voyaient le cile comme une forge céleste avec le tonnerre, la foudre, l'éclair ou la décharge électrique. Le nom du Silex en kabyle thanisha pourrait indiquer outre "midi" (12 ou 10), mais aussi la notion de Tension, de décharge électrique, et qui sait, de Densité aussi. 
Les anciens, à mon sens et ce que l'on n'entend pas, voyaient en le Soleil aussi une Forge source de lumière, de décharges électriques, càd des ondes électromagnétiques, une source comparable à l'exemple de la forge céleste sur Terre (tonnerre, foudre, éclair)
On va essayer de boucler ce billet sur une notre positive. La foudre, c'est aussi l'amour : le coup de foudre ! Aux antipodes du terrible Akli, du Plein Soleil tueur silencieux (ultraviolet), se trouverait peut-être un Soleil qui fait rêver, un Soleil de beauté : la légende de l'oiseau Phénix (pourpre), le nom légendaire kabyle Thanina (faucon femelle), l'oiseau-de-feu (jar-ptitsa) chez les Russes et Slaves en seraient la preuve. Mais il y a un autre exemple, dans une contrée lointaine, chez des peuples "civilisés" (hugh !) par le visage pale il n'y a pas si longtemps :
Thunderbird 
L'oiseau-tonnerre des, comme disaient les conquérants, "sauvages peaux-rouges" (hugh ! hugh !), càd des Amérindiens s'inscrit dans la même logique que celle des peuples de la Méditerranée, des peuples slaves, etc. Bref, la même logique de toute l'humanité sur toute la planète malgré nos différences et les grandes distances dans le temps et l'espace. Les peuples amérindiens ont tout particulièrement souffert de la vanité, de la cruauté et de la cupidité des conquérants. Toujours est-il qu'au final le Nouveau-Monde, du moins en partie pour ce qui est des USA, est devenu l'allumeur du progrès sur Terre, et les technologies de pointe ont élu domicile dans le pays du Thunderbird (oiseau-tonnerre) dans un coin que le monde entier connaît : la Silicon Valley, la vallée de silicium car ce dernier a servi de semi-conducteur et a boosté l'électronique. 
Le progrès et les hautes technologies portent le nom de la silice (notre thanisha en kab), du Soleil donc et... du tonnerre (foudre) aussi, comme le briquet d'ailleurs inspiré du silex. 

Kompass

L'Etoile du Berger

Une des plus belles professions : berger, qlq part dans les montagnes des Pyrénées ou de Kabylie ou d'ailleurs. Le nom kabyle du berger, a-meksa, en donne la preuve même ! On ira du berger berbère jusqu'au berger égyptien dans ce billet...
Son métier est de paître, garder et guider son troupeau.
a-meksa (berger, pasteur) en kabyle, du préfixe M idem à com-/con- en latin/romanes plus la racine KS (k aspiré) de kes (paître) en kabyle. Le passage du kab aux langues IE est simple ici :
K aspiré en kabyle ~ P en latin et IE
kes (paître) en kabyle ~ pasco, pastor (paître, berger) en latin, pasti (paître) en russe
Vous allez regarder le berger autrement, il suffit de donner au nom kabyle a-meksa (le berger), M-KS, une forme plus familière, donc latine (romane), CM-PS, c'est à dire ça :
Compas, Compass en anglais ou Kompass en allemand : la BOUSSOLE !
Le berger kab a-meksa est le kompass, la boussole qui nous guide. Simple à comprendre.

Alors vous dites que ce sont les Chinois qui auraient inventé la boussole ? Je n'en suis pas sûr, car des bergers (pasteurs), donc des indices de boussoles, sont apparus dans les textes (religieux) de la très haute antiquité : Moïse - son nom sémitique Moshé en hébreu ou Moussa en arabe n'est phonétiquement pas loin du berger kabyle a-meksa -,  avec son bâton constitue un exemple parfait en la matière : c'est notre berger tout simplement, et notre boussole, bien entendu ! 
Le bâton de Moïse aiguille magnétique, quelle histoire !, et son nom surtout (Moïse, Moshé, Moussa) comparé au kab a-meksa (le berger), indique un fond commun : l'immense et immortelle Egypte Ancienne, LA référence. Moïse, Moshé, Moussa ou a-Meksa (le berger) en kabyle sont ce qui en grec donna magneto (aimant), magnétisme tout simplement ! Et après ça, on me dira que ce sont les Chinois qui ont inventé la boussole ?! 
Revenons à notre berger. Qu'est ce que l'Etoile du Berger ? On nous dit que c'est Vénus (matin ou soir). Mais après avoir lu ce billet, vous en êtes sûr que c'est bien Vénus ? Moi, non.L'étoile du berger doit être l'étoile à suivre, comme le troupeau suit le berger. Donc, ça peut être l'étoile polaire ou bien une constellation, comme la constellation du (grand) chien où se trouve justement Sirius, l'étoile la plus brillante (après le Soleil), Sirius ou Sothis étoile repère chez les anciens Egyptiens justement !
Quand on dit en kabyle ou en argot algérien ad feredj Rebbi ou Rebbi yferedj pour souhaiter bonne fortune (littéralement : que Dieu porte le regard sur (qlq'un)), feredj ne diffère en rien de berge, berger dans les langues IE, et son sens serait "sortir des berges" (et apporter le le limon fertile) car la crue du Nil avait lieu jadis durant le lever héliaque de Sirius, la vraie étoile du berger ou plus précisément l'étoile du chien-berger. 

Trop forts les anciens Égyptiens, mais alors vraiment trop forts ! 
Respect !

El Cojo

Le Courage...

On dirait un billet postiche :) Quoi de plus normal en cette période de vacances ! 
D'abord, je voudrais rendre hommage à feu Dda Hmedh Hamou, Kabyle vieille école et champion de la parodie l'humour du terroir. On va "traire le bouc" cette fois :)

On va essayer de regarder la réalité autrement. Prenons notre cruel et terrible Akli, ou ses homologues Hephaistos, Vulcanus, Claudius, etc., c'est à dire les forgerons boiteux. En kabyle, cette racine KL (k aspiré comme "ch" en allemand dans ich) est dans le nom Akli (boucher, esclave, càd noir), aklush (bâtard), kahlouche (nègre) en argot algérien ; c'est aussi la racine du mouvement, de la marche thikli. Très probablement, le terrible Akli serait un bourreau, un tueur. Passons maintenant à des choses moins cruelles.
Pourquoi le kabyle utilise à priori un emprunt à l'arabe KWN ou CWN (kaawan, ka3wan) pour désigner le boiteux alors que le verbe boiter/claudiquer existe en kab (s'hidhel) ? Pour trouver la bonne réponse, il faut trouver un autre boiteux...
La racine kabyle de marche/mouvement KL serait la même que dans QL pour un mouvement déséquilibré, ondulatoire comme dans le pendule de Newton, racine que l'on a dans a-qelwash (le bouc) et thi-qelayin (les testicules) d'où les qlabez (couilles), qelwa (un cacique) en argot algérien ou qlawi (couilles) en argot marocain. Le boiteux est simplement le couillu, celui dont les testicules sont descendus dans le bourses ? Une testicule plus basse que l'autre explique mieux qu'un pied plus court que l'autre le caractère du "boiteux". Autrement dit, le kabyle utilise kawan (boiteux) - alors qu'il aurait pu utiliser a-qalwan (relatif aux couilles en kab) -, car le forgeron Caïn en hébreu et le boiteux ka3wan en arabe, lié peut-être à qawa (force), est simplement le bouc en kab. Donc relation couille-boiteux.
Et ça se vérifie en espagnol :
Cojo = boiteux
Les cojones, tout le monde doit connaître, c'est les couilles.  
Il s'agirait non pas de force comme le laisse supposer l'arabe qawa (force), mais bel et bien de Courage pour les couilles et dans la racine kabyle de mouvement-bouc-couille QL ou KL d'Akli.

Le bouc kab a-qelwash serait peut-être le pendule, voire le berceau (Zeus enfant et la chèvre Amalthée). Voilà pour ce billet. 
P.S.
On devine facilement que le bouc kab a-qelwash est comparable à calebasse pour le mouvement ondulatoire justement. On peut y voir aussi la notion de Cochon dans ce boiteux et bouc donc puant, et on peut se poser la question de savoir si Caïn, kawan (boiteux), le coin ne seraient pas en lien avec cochon, animal sale qui pue et n'est donc pas halal-cacher dans la tradition musulmanes et juive. Le plus rigolo est que le boiteux en russe khromoï n'est pas sans rappeler le haram en masri/arabe et ce dernier n'est pas sans rappeler Armée et caserne "maison du bouc-boiteux ?" sous le signe du Capricorne :)... On verra ça une autre fois.

jeudi 13 août 2015

ANDALUCIA

La Grande Chevauchée.

L'histoire de la civilisation andalouse fait l'objet de convoitises et de spéculations dans certains milieux religieux, obscurantistes pour la plupart, de pays, arabes surtout, très éloignés géographiquement, ethniquement et culturellement de l'Andalousie. Ces voleurs de mémoire ne conçoivent en la civilisation andalouse maure-musulmane que comme trophée pouvant leur servir à légitimer leur supercherie en Afrique du Nord et ailleurs dans le monde tout en lésant les Andalous et les Maures de leur héritage. 
Regardez bien le détroit de Gibraltar à la sortie occidentale de la Méditerranée. Je disais il y a un bon moment que le nom Gibraltar de Djebel Tarek (montagne de Tarek) en arabe serait comparable au nom Cheval de Troie, et je le maintiens surtout à cause du cheval, on verra plus loin pourquoi. 
Le navire du conquérant méditerranéen traverse ce détroit soit "à l'horizontale", donc se dirige vers l'Ouest, l'océan Atlantique et les Amériques comme ce fut le cas pour le conquérant officiel des Amériques Christophe Colomb; soit "à la verticale", du nord vers le sud, ou inversement du sud vers le nord, donc vers l'Andalousie comme ce fut le cas du conquérant officiel de l'Andalousie Tarek Ibn Ziyad. Le parallèle entre ces deux conquêts ne doit rien au hasard, car il me semble qu'il s'impose de lui-même pour celui qui essaye de comprendre l'origine du nom de l'Andalousie sans se conformer aux clichés et à la version officielle, aux versions plus exactement, de la signification de ce nom. Et si l'on ajoutait que le passage de Gibraltar fait face au pays (des monts) d'Atlas et serait aussi le passage des Colonnes d'Hercule, on aurait encore un indice supplémentaire en l'histoire de l'Atlantide située par Platon par rapport au repère géographique qu'est le détroit de Gibraltar (colonnes d'Hercule) : au-delà, en face, devant...

RENAISSANCE
 - Al-Andalus en arabe, Andalucia en espagnol ou l'Andalousie aurait peut-être été pour le supposé conquérant Tarek ce que l'Amérique a été plus tard pour Christophe Colomb, càd que le nom Andalousie doit être compris comme le Nouveau-Monde ;
- La version intermédiaire de l'origine étymologique de l'Andalousie nous renvoie à l'Egypte ancienne avec sa dualité Haute-Egypte vs Basse-Egypte ou Ancien vs Nouveau : Andaluz ne serait peut-être finalement qu'une vernalisation du nom d'Alexandrie (Iskandaria en masri/arabe), Alex (Luz), anda (aner, antho, andro) mais là c'est une ville de Lumières et non pas une région de Lumières ;
- La version la plus convaincante à mon sens est la suivante : Al-Andalus, Andalucia ou Andalousie, outre le fait d'être un Nouveau-Monde, voire la Terre Promise ou le Paradis (retrouvé) sur Terre, contiendrait très probablement le sens de Renaissance et un monument emblématique de Grenade pourrait en apporter la preuve : Al Hambra de al-hamra "la rouge" en arabe, la couleur du renouveau si l'on se positionne sur le système égyptien de la double couronne Haute-Egypte (Ancienne, Blanche) vs Basse-Egypte (Nouvelle, Rouge), le Rouge (grenat, pourpre) serait probablement la couleur du renouveau, de la résurrection, de la Renaissance

COLONIA
L'on a vu pour le cas de l'Egypte ancienne que Blanc était lié au Hadj (pèlerinage); l'antipode est, donc, le Bas/Nouveau et Rouge : le terme arabe al-hamra "la rouge" qui aurait, on suppose, donné son nom à Alhambra, ne serait-il pas une altération de l'arabe même Omra le "petit pèlerinage" (rouge) par opposition grand Hadj (blanc) ? 
Durant la période punique, cette opposition Ville-Ancienne vs Ville-Nouvelle s'est concrétisé dans la dualité des cités phéniciennes ou punique Utique (ville-ancienne) vs Carthage (ville-nouvelle). Or, l'on sait que le terme phénicien ou punique Utica (Utique) repris en grec comme Itaka ou Ithaque signifie aussi Colonie. Je peux m'emmêler les pinceaux avec les couleurs - normalement Haut/Ancien c'est le Blanc et Bas/Nouveau c'est le rouge -, et je ne sais si Utica, Utique l'Ancienne doit être Blanche (normalement) ou Rouge (pourpre, grenat) qui signifierait une contradiction dans mon raisonnement, mais une chose est sûre : il faut peut-être interpréter autrement le termes "les colonnes" dans "Les Colonnes d'Hercule", le repère donné par Platon, il pourrait s'agir en effet de Colonies (comme l'antique Utique). Et si l'on sait que le sud de la péninsule ibérique était colonisé par les Phénicens (ou Puniques) depuis l'antiquité (ex. Cadix ou Cadiz en Andalousie a la même racine phénicienne, punique et kabyle/berbère GD "rempart" comme dans Agadir), on ne peut exclure que l'Andalousie soit une Nouvelle-Utique soit une Nouvelle-Colonie. 
NB : La couleur Rouge du Nouveau/Bas pourrait avoir une autre signification : le Soleil rouge du soir pour, par exemple, illustrer le Couchant, l'Occident, l'Ouest. Par ailleurs, il faudrait sérieusement se pencher sur le rapprochement du terme punique utica (colonie), Utique (l'antique, l'ancienne) du terme kabyle moderne qui désigne le soleil itij qui aurait probablement donné son nom à la plaine de la Mitidja connue pour ses agrumes, le pays de l'Orange (jardin des Héspérides en qlq sorte) et de l'Orangina de Boufarik :)   

GUADALQUIVIR
Il faut maintenant la carte de l'Andalousie avec Guadalquivir (à consonance arabe) et le nom de ses plus grandes cités, le pentapole andalous actuel, dont seul Cadix est un nom punique avéré. La version officielle explique le nom de Guadalquivir par l'arabe l'Oued el-Kabir soit le Grand Oued pour "Grande Vallée". Normalement, lorsqu'il s'agit d'un fleuve (ex. Nil), l'arabe utilise le terme nahr, le Oued étant réservé aux petits cours d'eau. Ensuite, on ne trouve pas de nom de lieu ou de cours d'eau pareil en Orient, par contre ce Guadalquivir a son homonyme en kabyle : Ighzer amorkrane dans la vallée de la Soummam, ce qui atteste un trait commun dans le système de toponymie. 
En kabyle, ighzer peut être interprété comme étant le cours d'eau (torrent) lui-même, donc Guadalquivir = Rio Grande en esp. = Izgher Amokrane en kab, ou le ravin qu'il traverse. Le torrent, ighzer en kab, se jette dans assif en kab, la rivière ou le fleuve, puis dans la mer ou l'océan. Qu'en est-il de ce fleuve Guadalquivir qui a Oued (arabe) comme préfixe ?
La racine WD dans Oued en arabe est comparable à la racine WD de wada (le bas) en kabyle, ainsi que de WD dans a-awdiw (cheval) en kabyle - d'où les patronymes Aoudia, Laouada en DZ -, ainsi que de 3oud (luth) en arabe. La conclusion est simple :
Oued ~ Cheval 
Tout comme il y aurait relation entre Cheval et Val, Vallée en romanes.
Cette racine WD qui indique cheval (a-awdiw) en kabyle on la retrouve dans le dialecte "berbéro-arabe" de la région de Tlemcen pour Hewed (descendre) vs H'bet en algérois, Subb en kab. Dans les régions sud de la Kabylie la racine kabyle KN ou GN (k ou g aspirés) de voûte céleste-igeni/akniw-jumeau est utilisée pour attester le même sens knu (descendre) alors que knu ailleurs en Kabylie est utilisé pour "arquer, courber, plier" : c'est la même que dans genou en français ou gnut' (courber, plier, etc.) en russe, et surtout avec KN grec (CN latin) de Centaure et KN russe de Kon' (cheval) et probablement aussi de gonka (course).      
Notre Cheval ici serait un Cheval de course
Ce Cheval serait apparenté au Cours (d'eau), au Flot (d'eau), au Courant. 
Alors, notre Guadalquivir (grande vallée vs grand fleuve) serait-il synonyme de Grande Chevauchée donc "grand" serait un indice de (fleuve) navigable ou de (vallée, terre) inondable pour cause de ce fleuve débordant ?

On en a déjà parlé de l'étrange histoire du cheval en kab notamment avec cette relation Cheval-Poire-Poisson. Pourquoi a-awdhiw (cheval) est proche de a-hawthiw (le poisson) en kab et en argot algérien (en arabe classique hawt est pour baleine. Je pense avoir trouvé la réponse, un peu comme dans la chanson divine de Dda Lounès Khelloui sur Le gardien ou saint-protecteur de la Mer : il s'agirait de Dauphin et non de poisson, plus le Cheval, plus les flots (eaux) : ce sont avec le trident et le taureau les attributs de Poseidon (comparable à Anzar kab/berbère ?), dieu grec de la mer, de la navigation, etc.
Pour info, en masri/arabe hisan, kheyl, fers pour le cheval, jamais de racine WD dans le Cheval et Le Bas en kab. Et cette racine WD se retrouve dans un verbe que l'on trouve en arabe comme en kabyle : 3awed (répéter, encore), 3awda (retour). C'est la notion de Retour (Ré-, Re-) dans WD et donc Oued de Guada- (Guadlaquivir) qui serait intéressante. En réalité, l'explication de cette racine kabyle WD du Bas et du Cheval, et par la même occasion l'explication de Guada (Oued) se trouve dans le grec :
Kata ou Cata "vers le bas" ~ équidé du latin equus (cheval), hippos (cheval) en grec
Il se trouve que le préfixe grec opposé à cata (vers le bas) est Ana (en haut, à nouveau, etc.) qui a donné anastasis (résurrection) en grec, autrement dit la Renaissance : il n'ext pas exclu que ce préfixe grec Ana- (haut, re-) soit amputé de K donc KN, CN de cheval/centaure aussi:), et surtout que ce préfixe peut être dans le nom de Andalucia, l'Andalousie. 

Retenons l'idée essentielle, l'hypothèse de travail la plus probable qui dit que le nom Andalucia, Andalousie serait associé probablement au Nouveau-Monde, à la Renaissance. Mais à la Renaissance de quelle civilisation ? La Renaissance se fait toujours par rapport à un repère: l'Antiquité. Dans le cas des Maures musulmans d'Andalousie, El-Andalus est une Renaissance, mais par rapport à quelle antiquité ? à l'époque Punique ? Car, si l'on se refère strictement à la composante musulmane d'Andalousie, El-Andalus ne peut pas être une Renaissance car il n'y a pas d'antiquité arabo-musulmane ou musulmane - l'Islam venait juste de naître et l'Andalousie était une de ses conquêtes (si l'en croit l'histoire officielle), sauf si El-Andalus (Andalousie) était la Renaissance pour le masri (l'égyptien) par rapport à la Djahiliya (ère de l'ignorance, paganisme) donc l'Antiquité pré-islamique forcément, donc l'Egypte ancienne. L'hypothèse officielle de grandes chevauchées d'arabes ommeyades pour conquérir l'Andalousie, tout comme l'histoire de Tarek Ibn Ziayd le conquérant ne tiennent pas trop la route à mon sens. 
Souvent les historiens officiels (jadis tous issus de la cour du roi ou du clergé) nous donnent une version feutrée et contestable de l'histoire des conquêtes, parfois le même scénario se répète dans plusieurs histoires de conquêtes différentes. Parfois je me dis qu'il y a des problèmes de calendrier sans être pour autant un récentiste ou machin. Le Maure musulman a eu son El Andalus, l'Italien sa Renaissance, l'Espagnol sa Conquista du Nouveau-Monde. Et l'Anglois ? Lui aussi en a, ou plutôt ce sont les Normands qui les ont eus :) Saviez-vous qu'Alexandre le Grand, porteur de Lumières normalement, est exclusivement resté associé au diable (avec des cornes) chez les Perses pour avoir détruit leur capitale Persepolis et leur pays ? (Perso, je pense que c'est un indice que Persepolis a été détruite par un cataclysme, un tremblement de terre, Alexandre n'y serait pour rien personnage imaginaire qu'il est). Vous connaissez la légende biblique du 666 le nombre de la bête donc du diable. On fait une expansion et hop 10.66 au lieu de 666 et l'on aura ce que vous voyez sur l'illustration de la conquête (et de la comète !) de Guillaume plus haut marquant la Conquête de l'Angleterre.  

Une autre conquête, une autre comète. Cette fois c'est la conquête d'un autre nouveau monde, les Amériques par les Conquistadores (conquérants) espagnols. Le souverain aztèque Moctezuma II observe la comète maléfique, symbole d'une conquête imminente.
La Comète ne serait-elle pas le Cheval, et la Grande Chevauchée de l'équidé ou de la comète ne serait-elle pas un symbole de Conquête ?
Ainsi va l'histoire...Et on est là pour la bousculer !

mercredi 12 août 2015

El Gato

La Conquête de l'Ouest.

Voici l'étrange parcours d'un étrange compagnon de l'homme, qui expliquerait peut-être cette bonne entente de prédateur à prédateur...

Vous avez sans doute observé, un jour, un homme qui prie les mains ouvertes "devant le seigneur" et dans certains cas, les paumes des mains sont ramenées vers le visage vers la fin de ce rite. La Fatiha chez les musulmans est sans doute l'exemple le plus familier chez nous. Cette tradition est très probablement antérieure à l'avènement de l'époque musulmane et remonterait à l'ancienne Egypte. En effet, les termes masri/arabe al-fatiha (sourate d'ouverture), al-foutouhate (les conquêtes musulmanes), meftah (clé) seraient très certainement issus du nom de la divinité égyptienne ancienne Ptah. Un autre symbole religieux musulman, la Khamsa - répandu surtout chez les nordafs, égyptiens et turcs, mais considéré comme symbole païen par les (vrais) arabes et islamistes d'Orient -, évoquant la Fatma, serait lui aussi un leg de l'ancienne Egypte. 
Que voyons-nous dans ce message de mains ouvertes de celui qui prie ?
Les paumes de sa main véhiculent quel message ?
Celui qui prie en ouvrant ses mains, ouvre son Âme et pas seulement.
1. Paume ~ Palme ~ Poumon    
2. le Soi ~ Âme ~ Esprit  
3. la Foi ~ Lumières
Il suffit de prendre le soi (self en anglais) pour mieux comprendre le rapprochement :
Soi = MN imen en kabyle vs FS nefs en masri/arabe  
Or, afous en kab c'est la main : FS vs MN se retrouvent dans la main !
C'est peut-être compliqué à saisir sur le champ, mais le geste religieux évoqué plus haut, indique très clairement la relation Fatiha chez les musulmans = Amen ! chez les chrétiens ; ce serait aussi un Acte, ici religieux mais qui équivaudrait juridiquement à une signature de nos jours (entre nous : signature c'est le Sagittaire ou sagita "flèche" en latin). La Fatiha serait plus du côté kabyle avec afous (main), ayefous (droit, main droite) mais aussi thafath (la lumière), tandis que Amen est plus proche des sémitiques, ex. de l'arabe yamin (droit, main droite), imen (la foi, croyance) mais si le lien avec le nom d'Amon et le latin lux, lumene, lumière n'est pas à exclure. Autre piste, Zeus-Ammon du temps d'Alexandre aurait joint ces deux versions.
Et une conclusion de taille s'impose :
C'est le Saint-Esprit qu'évoque celui qui prie les mains ouvertes, ex.la Fatiha chez le pieux ou croyants (l'mumen en kab, al-mu1ùin en masri/arabe) ; cette notion est apparue dans la tradition chrétienne très probablement à la place de Zeus-Ammon des Grecs d'Egypte.
Quand on dit imen (soi) en kabyle ou nefs en masri/arabe, sam en russe, self en anglais, on parle de la troisième personne, de soi à la troisième personne tout simplement ! 

Étrange que le kabyle ait sauvegardé cette racine MN pour le "soi", car c'est l'autre racine FS qui est mieux implanté dans notre langue et donc plus appropriée pour cette notion. On va essayer de résumer pour aller plus vite :
i-men (soi) en kabyle ~ αὐτός (aftos) ou Auto (soi-même) en grec
FS, FT, FG de lumière tha-fath (tafat) en kabyle =  αὐτός (aftos), Auto en grec !
La troisième personne, le soi, le Saint-Esprit c'est la lumière et les Lumières. Et c'est aussi la Foi, la croyance. Bizarre que l'anglais Faith (la foi) soit si proche de la lumière kabyle tha-fath ou de la Fatiha, mais en réalité ce terme faith (foi) autant que fast (vite) en anglais serait aussi proche phos, photo (lumière) en grec, et le lien avec Ptah de l'ancienne Egypte n'est pas exclu.
Cette notion de Fatiha, Foi-Lumière, Soi-Auto, Saint-Esprit pour certains ou Zeus-Ammon pour d'autres, serait très probablement celle que représente ce symbole de constellation et de zodiaque : le Sagittaire ou l'Archer voire un Centaure. Peut-être bien que la notion religieuse de Messager et/ou de Missionnaire soit en lien avec ces notions de Sagittaire.
C'est à dire que la sagita (flèche) en latin serait le Soi. 
La forme romane (latine) de sagita, Sagittaire serait sans doute comparable au russe (langue slave) svet (lumière), svetly (clair), etc., et même avec iskra (étincelle) et iskrennоst' (bonne foi, franchise, authenticité) : ça corroborer parfaitement notre hypothèse ci-dessus.

La lumière kabyle tha-fath ou sa racine FT, FS, FG est à coup sûr comparable au grec aftos ou Auto, et les deux comparables seraient au russe Ход [khod] pour "marche, cours, etc." qui n'est en réalité que Xit ou Exit (sortie) et Exode en latin  et romanes, le X étant ks/gz en romanes et Kh en grec et russe. Le mythe de l'Exode serait très certainement tiré des religions de l'ancienne Egypte, il indiquerait le Couchant ou l'Ouest dans de Conquête (comparable à Ptah ayant donné Foutouhate "les conquêtes" dans la tradition musulmane) tout comme de Sortie dont le symbole serait toujours le Sagittaire.
Le nom de Sidon en Phénicie, de nos jours Saïda au Liban donne une explication parfaite. D'abord, le nom actuel présumé arabe Saïda serait lié à la notion de Sortie (Saida en portugais signifie "sortie") mais aussi à Sayad (chasseur), seyed (seigneur) voire à assad (lion) en arabe, et aussi à, je présume, au nom de Poseidon des Grecs anciens et Minoens, et au Zeytoun (Olivier) en arabe et sémitiques. La réplique kabyle de Sidon serait... Saldae ex.nom de Bougie (Vegayeth) la capitale kabyle, et plus récemment Zemmouri près d'Alger dont le nom est issu de la racine kabyle ZM ou ZMR de a-zemmour (l'olivier), zmer (puissance), izem (lion, l'indomptable ?) : intéressant de comprendre l'origine de cette racine en kabyle ! 
On revient à la sagita (flèche) en latin qui est en lien avec le kabyle a-segadh (le chasseur) et avec l'arabe sayad (chasseur) comme on l'a dit. L'anglais nous offre une issue à nos problèmes d'Exode, Sortie-Saida-Sidon, etc : 
Gate en anglais ~ Exit, exode, sortie, départ ~ Chasse
Le russe XT de chasse okhota n'est que le XD de khod "cours, marche" et de sortie vykhod. On l'aurait inventé si nécessaire, l'anglais SeaGate, phonétiquement aligné sur sagita (flèche en latin) expliquerait bien Sidon, le port de Sidon par la "sortie vers la mer". Les Gates en anglais, vous allez rigoler un coup :), c'est ça :
El Gato (le chat) en espagnol
Tout simplement le lion en lien avec l'olivier et Sidon est devenu un chat : qit en arabe, el gato en espagnol, etc : Chat (félin) qui est le Chasseur tout simplement et il nous donne la notion de Quitter Exode, Saida-Sortie pour aller chasser, chercher, faire des conquêtes : les chercheurs, les limiers seraient tous des chats (bottés en plus) ou des sagittaires. Celui qui part à la chasse perd sa place, d'accord, mais le Chasseur, le Sagittaire, le Chat ou Lion (félin) est très clairement le symbole de l'Exode, de la Conquête de l'Ouest (donc du Paradis ?) et de la Foi aussi. En anglais même, live, believe vs leave indiquent cette proximité entre quitter et croire (avoir la foi) et ces termes seraient issus de olivier (olea). C'est vous dire que l'Olivier, socle identitaire kabyle par excellence, indiquerait la Foi, mais pas seulement. La question qui se pose, c'est pourquoi en kabyle (en berbère plus largement) le Chat est désigné par la racine MS a-mesh, a-meshish alors que toutes les autres langues ont opté pour CT, GT ?! Le chat dans ce cas n'aurait pas le sens de Messie, voire même Ramses ou Moïse, qui expliquerait la racine MS de chat en kabyle (cas isolé en Méditerranée) ?

Le Chasseur de nuit qu'est le félin (chat, lion, etc.) ou plus exactement le Sagittaire symboliserait sans doute, outre le Saint-Esprit, le SAINT tout court ou le Saint-Protecteur, la Santé (d'où la relation lion/félin-santé/puissance-olivier en kabyle) ; et je crois comprendre que le nom d'Alexandre (protecteur des hommes) le Grand ne serait qu'une autre forme de Sagittaire, d'archer ou de Centaure qui seraient tous des anciennes formes de ce qui devint plus tard le Saint-Esprit chez les chrétiens.  
Sur le plan pratique, le Sagittaire (ou le chat-chasseur, si vous préférez) indique le Sortie ou Porte de Sortie à l'opposé de la Porte d'Entrée. En toponymie, plus précisément en Kabylie et en Afrique du Nord, l'arabe n'ayant altéré que la forme de nos toponymes, le préfixe Sidi, ex. Sidhi Valwa (Sidi Béloua) à Tizi est l'opposé de Ath (Ayeth, Aït), ex. Ath Dwala au sud de Tizi. Dans l'Algérois, c'est Sidi Fredj (Sidi Ferruch), un port justement, vs Bab-Ezzouar (qui serait probablement Ath L'Hadj dans sa forme kabyle actuelle partiellement arabisée). Dans une aérogare, on aurait ça :
Arrivées : Ath, Aït; Ayeth en kabyle ou Bab en arabe (porte d'entrée) ;
Départs : Sidhi en kab, Sidi en arabe (porte de sortie).
C'est comme respirer vs expirer ou si vous aimez la parabole :
Oxygène vs Carbone pour Ath vs Sidhi, Entrée vs Sortie, etc.
Le nom de Cendrillon serait peut-être lié à celui d'Alexandre et à ce charbon (cendre), et au Centaure voire au Sagittaire. C'est vous dire que ce conte ne date pas de la dernière pluie :) 
D'autre part, si notre chat/lion, Sagittaire ou Chasseur de nuit (nocturne) est du côté de la sortie du Couchant de l'Ouest, à l'opposé, càd à l'entrée ou au Levant, à l'Est il devrait y avoir le Chasseur de jour (diurne) si chasseur il y a :), car il pourrait s'agir, pourquoi pas, de Pasteur, berger. NB: pour les amateurs de machin zodiaque, ce serait le signe du Sagittaire opposé à celui des Gémeaux.

On va terminer ce billet sur une supposition entièrement dictée par l'intuition. Les mains ouvertes de celui qui prie... l'Exode biblique, la Sortie ou les Conquêtes de l'Ouest ne seraient-elles pas la Conquête du Paradis, de l'Eldorado pour certains conquérants ou de la Terre promise pour d'autres tout simplement ? Ne serait-ce pas le conquête du monde idéal des hommes pieux sincères et justes, la République de Platon, l'Atlantide des Atlantes croyant en Poseidon, que son auteur situait, on le supposait, à l'Ouest, au-delà des Colonnes d'Hercules (détroit de Gibraltar) - comparez à la Mer rouge pour le cas de l'Exode biblique - ? Les Colonnes d'Hercule ont été rebaptisées Gibraltar de l'arabe Djebel Tarek soit disant le "montagne de Tarek" le conquérant du sud de l'Espagne. Finalement, les Colonnes d'Hercules ne seraient que la Porte Occidentale de Sortie de la Méditerranée vers l'Océan Atlantique et le Nouveau-Monde jadis l'inconnu. Et si les Colonnes d'Hercule de Platon n'étaient qu'une parabole désignait la Porte (occidentale, de sortie car après la mort) du Paradis où reposent les saints (les fameux Atlantes) pour le récit du Paradis du "repos éternel des âmes des justes", qui aurait inspiré plus tard l'antithèse "Divine comédie" de Dante avec son récit de l'Enfer ?..