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mercredi 28 octobre 2015

Le Rabbit de Fibonacci

Liber Abaci

Le monde est fait d'histoires, de légendes et de mythes : il y a toujours une histoire ou une légende derrière chaque découverte faite par les hommes. On va s'intéresser à celle de Léonardo Fibonacci en attendant de voir la suite :)
Leonardo Fibonacci, Léo "Pisano" (de Pise), fils de Bonacci (Fibonacci), dit le "voyageur" est considéré comme le premier européen à avoir introduit les chiffres modernes (0, 1...9), dits à tort "arabes" (les arabes ne les ont jamais utilisés, même de nos jours ils font usage d'autres chiffres, alors les inventer...), et, bien entendu, comme l'inventeur de la suite qui porte son nom. Et l'histoire, ou voire même la légende, associe cette découverte de Fibonacci avec la capitale kabyle Bougie où le père de Leonardo était négociant pour le compte de la République de Pise. On est flatté que le la Kabylie soit associée à cette histoire ou légende de l'invention de Fibonacci, cependant, en ce qui me concerne du moins, mieux vaut tirer au clair toute cette histoire, et défaire la légende si nécessaire, afin de comprendre quelle est la véritable histoire des suites et pourquoi la capitale kabyle, Bougie, y est étroitement associée.
D'abord cette hypothèse de travail qui va probablement vous surprendre :
Bougie ~ Pise 
C'est à dire que le nom de la capitale kabyle Vgayeth en kabyle, Bejaïa en arabe et Bougie en français serait, on suppose, le même que le nom de la capitale toscane Pise : Bougie est associée à la bougie (cire d'abeille) pour la capitale kabyle comme la capitale toscane le serait à son symbole, la tour de Pise, la tour penchée, associée, à tort apparemment, à d'autres inventions ou expériences comme celle de Galilée.    
Bref, Bougie et Pise pourraient être des jumelles par leurs noms, et dans le cas de Fibonacci, son lien avec Pise, sa ville d'origine, expliquerait sa relation avec un "autre nom de Pise", Bougie en Kabylie. Et ça aurait été une explication qui exclurait donc la capitale kabyle de la biographie de Fibonacci et donc de l'histoire de l'invention des suites. Mais, les amis, c'est du solide côté kabyle, comme nous allons le voir, et on ne peut pas s'en délester comme ça des vraies origines des chiffres et des suites ! 
Il faut maintenant revenir au billet précédent au sujet de la relation de Bougie avec la suite. En effet, il est relativement facile de conclure à une relation entre l'Abeille (et ses "attributs": cire, miel, ruche) et le nom de la ville de Bougie en Kabylie. Ainsi, par exemple, le terme qui désigné l'abeille en slaves, en russe par exemple, p'tchéla ne serait rien d'autre que Béjaïa en arabe puis V'gayeth en kabyle pour Bougie.
La symbolique de l'abeille pour les Kabyles est énorme, idem pour les Berbères dans leur ensemble surtout lorsqu'on connaît l'origine libyenne du culte de Neith chez les anciens Égyptiens. Mais on va se limiter cette fois à la relation de l'abeille avec le nom de Bougie, la capitale kabyle et avec la Kabylie plus généralement. Il s'agit de comprendre si cet indice d'abeille de ruche d'abeilles nous renvoie vers une république, une démocratie, une aristocratie ou une théocratie, ou voire même vers un royaume, chose que l'on essayera de développer ultérieurement. Pour l'instant on cherche les chiffres, les suites, le calcul.
C'est le corps et la couleur des insectes, oiseaux et animaux qui auraient inspiré les chiffres, le calcul. Les anneaux, les rayures par exemple. Ce n'est pas pour rien que raqem "numéro" en masri/arabe est de la même racine que reqem "bariolée", terme repris en kabyle. Un peu comme le code-bar de nous jours, le zèbre ou le tigre auraient jadis inspiré les hommes à faire la relation entre les couleurs ou plutôt la succession de couleurs en stries avec les chiffres, les nombres. Le nom du tigre n'mer en kabyle, en masri/arabe, etc ne serait-il d'ailleurs pas ce qui est numéro en romanes/latin ? En somme, la suite de chiffres, de nombres aurait été inspiréé par la suite, l'ordre de couleurs. 
Et là nous tenons le premier indice qui lie les suites à la Kabylie : thislyth "la mariée/fiancée" du dieu Anzar et l'arc-en-ciel, soit la suite de 7 couleurs du spectre visible, mythe fondateur des Kabs et Berbères en général. C'est que, étymologiquement, la suite en fr. doit être comparée à th-isly-th (tislyt) "la mariée/fiancée/bru" en kab.
Le deuxième indice, encore plus pertinent que le premier, réside dans le fait qu'en kabyle, la même racine désigne deux choses importantes directement impliquées dans l'histoire de la suite de Fibonacci :
awthul "lapin, lièvre" en kabyle 
WTL ou WSL dans tha-washul-t "la famille", l'washul "les membres de la famille, la progéniture/les enfants". Il faut savoir qu'une suite mathématique est une famille d'éléments indexée par des entiers naturels. Et que la suite de Fibonacci repose sur la famille de lapins et leur reproduction ! C'est le rabbit (lapin) de Fibonacci. C'est le cuniculteur qui a fait de Fibonacci le meilleur mathématicien de son époque ! C'est que probablement la Calcul serait associé à la cuniculture, au lapin ou lièvre ! 

Le livre de calcul ou Liber Abaci de Fibonacci ne serait-il pas après tout Le livre de Bougie ?..

P.S. 
Playboy s'en inspirera pour autre chose, Fibonacci a pris utilisé le lapin à des fins mathématiques. C'est peut-être dans le lapin ou rabbit en anglois, arnab en masri/arabe que se trouverait l'explication du malentendu, et grosse supercherie, des chiffres "arabes" : des chiffres arnab "lapin" ou arabbit "lapin" avec la signification "chiffre de calcul" car lapin étant associé au calcul ?