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dimanche 31 mai 2015

La vraie TÊTE DE TURC

Les aventures d'Akli Potter



A chaque époque son héritage. Que sait-on vraiment des siècles de protectorat turc en Afrique du Nord durant l’époque médiévale ? Pas grand-chose. Sur le plan linguistique, vous entendrez ici et là que tel ou tel terme en argot algérois serait venu du turc, mais sans aucune réflexion ni recherche sur le sujet en question. Le turc osmanli a en réalité très peu influencé les langues locales, notamment le kabyle ; il est vrai que les Trucs ottomans son connus pour être des guerriers redoutables et de bons administrateurs mais pas des hommes de science et de savoir.


Et d’ailleurs à quoi ressemble cette langue turque qui fait partie d’une famille de langues comprenant, entre autre, le tatar ? Les deux langues ayant d’une façon ou d’une autre laissé des traces dans la langue russe, ce qui est très normal au vu de la proximité des peuples locuteurs des trois langues correspondantes et donc des échanges intensifs entre voisins au cours de l’histoire. On peut écouter un petit morceau de musique turque pour mieux capter « l’onde » du turc. Il m’est plus facile en l’occurrence de passer au scanner cette langue vu que les paroles en turc sont doublées en bulgare, une langue proche du russe. Et voilà ce que la pêche donne : le verbe turc (conjugué) uçalim (chrono 3 :08) qui signifie vol (flight) est à coup sûr lié à la notion d’échelle sellum en kabyle et en masri/arabe, et les deux au latin cellum (ciel) et scala (échelle). C’est tout simplement un nouvel indice, une nouvelle piste à exploiter, comme quoi chaque nouvelle langue est un enrichissement.

Et d’ailleurs à quoi ressemble cette langue turque qui fait partie d’une famille de langues comprenant, entre autre, le tatar ? Les deux langues ayant d’une façon ou d’une autre laissé des traces dans la langue russe, ce qui est très normal au vu de la proximité des peuples locuteurs des trois langues correspondantes et donc des échanges intensifs entre voisions au cours de l’histoire. On peut écouter un petit morceau de musique turque pour mieux capter « l’onde » du turc. Il m’est plus facile en l’occurrence de passer au scanner cette langue vu que les paroles en turc sont doublées en bulgare, une langue proche du russe. Et voilà ce que la pêche donne : le verbe turc (conjugué) uçalim (chrono 3 :08) qui signifie vol (flight) est à coup sûr lié à la notion d’échelle sellum en kabyle et en masri/arabe, et les deux au latin cellum (ciel) et scala (échelle). C’est tout simplement un nouvel indice, une nouvelle piste à exploiter, comme quoi chaque nouvelle langue est un enrichissement. 

Le turc a aussi donné, du moins c’est ce qu’on suppose, le terme sérail en français, issu du turc saraï – équivalent de hara, l'hara « la cour » en kabyle probablement –, pour l’anecdote, saraï en russe signifie… un hangar, une halle, voire une grange. Mais, chose qui vous surprendra peut-être, c’est dans les arts de table que le turc a donné des emprunts qui laissent perplexes et qui suscitent la curiosité. D’un côté, on a en kabyle et en argot « arabe » algérois le terme de adhavsi/tabsi (plat, assiette) qu’on prête au turc (chose que l’on vérifiera prochainement) ; ensuite il y a les langues slaves, le russe d’abord, qui par le terme « turka » désigne le pot de café turc. Alors pourquoi le Turc est-il associé aux ustensiles ?
Le pot de café de turc devrait nous renvoyer vers les notions de café, pot ou torréfaction, plutôt le deuxième ou/et le troisième terme.

Il est relativement d’en déduire ce qui suit :
- le pot de café turc nous renvoie vers la porcelaine en particulier, et vers la Poterie en général ;
- le nomade des steppes (Tatare) et le nomade du désert torride surtout (Turc d’Asie centrale conquérant ensuite de l’Anatolie, de la Turquie actuelle) serait associé au Potier ;
- vous croisez le kabyle et le masri/l’arabe, et vous verrez que /FKR/ est dans i-fker, a-fekrun (la tortue) en kabyle et dans a-fekhar (poterie) en kab mais aussi en masri/arabe ; la tortue étant salhafa(t) en arabe (donc sans relation avec la poterie, par contre ce terme serait peut-être proche du persan sfalkar qui renverrait plutôt vers sculpteur). Le métier de Tailleur y serait peut-être aussi ;
- la tête de Turc, c’est la tortue ! Le Tatare aussi est une tortue et un potier. Sans doute un terme désignant un nomade avec le sens de Potier-Guerrier ou Fabricant d’armes + Marchand ambulant (nomade). Et le métier de potier, comme la course de la tortue, c'est une vraie torture :)

En réalité, le Turc et le Tatare en Asie ont leur équivalent plus ancien, et c'est chez nous : nos frères du grand sud, les seigneurs du désert, i-mouchaghs, Kel Tamasheq dits Les Touaregs. Or, on l’a déjà dit sur ce blog, le Touareg serait lié au commerce, le terme équivalent en kab, tamacheq et en masri/arabe tjara serait une déformation de l’ancien égyptien Deshret(terre rouge), soit le Désert. On peut donc logiquement supposer que la racine du nom « tamacheq », /M-SQ/ ou /MZG/, aurait une relation avec « poterie », « commerce », voire même avec « la guerre ». En outre, le nom tamacheq Tassili, très probablement en lien avec tha-sil-t/tasilt (chaudron, casserole), serait la variante berbère de l’égyptien ancien Deshret. Mais le plus étonnant dans tout ça, c’est que la racine du terme Tamacheq (Touareg), soit /MSQ/, pourrait être la même que dans le terme kabyle machaho dans la formule d’ouverture de chaque conte ou mythe kabyle « machao tellem chaho… » que personne n’a pu expliquer pour le moment. Avec quel sens ? Celui de « rêve » ou « songe », donc du mythe à venir. Pourquoi ? Le terme Targui,Touareg contient la racine de « rêve, songe » en kabyle, argu, c’est aussi celle des Argonautes, là-dessus je n’ai aucun doute (arg en grec va pour l’argent métal, arg/ragh de brûler/briller ou wrg va pour le jaune et l’or en berbère awragh). Je pense qu'il serait logique aussi de supposer que Tamasheq soit en relation avec le Feu, en kabyle c'est thimès.
Probablement, il est question d’argent, mais on pourrait aussi y trouver Hercules, tout comme les Gladiateurs pour gladius (glaive), car on un indice dans ce sens donné par le russe, relation qui reste à vérifier, avec le glaive (metch’) en lien avec le rêve (metchta). Vous avez entendu sans doute des féroces janissaires d’Alger, yenitchéri en turc al-djaich al-inkichari (soit « armée de bâtards/d’orphelins ») en arabe. Qui sont-ils vraiment et que signifie leur nom ? Rien de plus simple :
C’est sous cet angle qu’il faut désormais regarder le nom de janissaires, surtout pour ceux d’Alger, car le Janissaire pourrait être ce qui est autrement désigné par Algérois puis Algérien (djazairi en arabe, adzayri en kab) en lien avec « île » selon la légende concernant la ville d’Alger, et de la Césarée anciennement (MaurétanieCésarienne). L’intérêt est simple : la racine d’île (tigzirt) et de course (azel en kab) seraient en lien avec celle du chaudron /SL/ en kab et tamacheq, c’est la racine de Tassili, son équivalent égyptien est dans le nom Deshret. Le potier, le janissaire viendraient de là. En plus, le terme kabyle a-gujil (l’orphelin), serait aussi lié à la notion d’« île ».

Une petite vérif via la langue russe pour le janissaire. Le terme russe équivalent est ianitchar, soit comme le turc yeniçeri (yenitchéri), ça tout le monde le reconnaît. Par contre, et ça personne ne le reconnaît et pourtant la proximité est frappante, le terme russe gontchar (potier) ne serait qu’une autre variante de yanitchar (janissaire) ; il en a va de même pour gonka (course) et ogon’ (le feu) : tout est dans le feu du janissaire-potier, et ça remonte jusqu’au Deshret égyptien ancien.

Explication de la photo d'illustration en haut de la page. Tout simplement je suppose que le terme russe iantar (yantar) pour l'ambre, serait aussi le yanitachar (janissaire) et gontchar (potier) qui se décline autrement. Et ça corrobore ce qui se trouve en kab pour ce qui est des couleurs (chaudes) du potier : jaune et rouge. Et c'est peut-être là la réponse au nom de Alhambra nom que généralement on suppose être issu de l'arabe al hamra (la rouge), on voit que l'ambre serait plus approprié. Je suppose que le kabyle thimès (le feu) devrait aussi signifier la flamme, et qui sait, Alhambra serait peut-être flamme, Lumières.
A propos, le terme anedjar (menuisier), n'shar (scier) que l’on trouve en kabyle comme en masri/arabe, ne seraient qu’une autre forme de cet artisan du désert, le potier-janissaire-orphelin-insulaire et… tête de Maure ? Pas tout à fait, car le Maure (c'est akli "esclave, boucher, noir" en kab) est noir (mavro "noir, sombre" en grec), alors que nous avons besoin d'une tête Rouge, exactement la même dualité que dans Kemet (terre noire/fertile) vs Deshret (terre rouge/stérile) chez les anciens Égyptiens. C'est aussi une histoire que l'on a entendu ailleurs, loin dans le Nord, celle d'un conquérant scandinave : Eric le Rouge, c'est lui l'autre akli (maure), le Akli Rouge :)

A propos d'Egypte ancienne justement. Notre mercenaire ou tête de Turc ou Touareg,  serait un Akli Rouge ou un Roux.  Mais le plus intéressant est dans le Feu du Potier, dans la racine de feu (thimès en kab), soit /MS/ qui pourrait s'avérer être la même que celle de meze en copte et celle de l'hiéroglyphe dans le nom de Ramses II, dont le nom a été décrypté par feu Champollion le Jeune comme "Ré l'a engendré" ou fils de Ré/Ra (le soleil) : on peut supposer que le Ré/Ra égyptien est le kabyle/berbère "Jaune/Or" et MS de thimès "le feu" et du milieu/moyen (alemas) aussi. Vous voulez mon avis ? l'histoire ou la légende du pharaon libyque Sheshnaq est sans doute importante pour la prise de conscience des Kabs et mazigh (berbères) en général, mais il m'apparaît clairement que Ramses II est la figure historique avérée qui doit nous intéresser en priorité pour comprendre cette relation des nos anciens avec l'Egypte antique, ce qui nous aidera à mieux comprendre notre histoire, notre identité. Et pas seulement...

Ramses II "Ré l'a engendré" serait Jaune-Rouge peut-être, et Ramses II était roux. MS de naissance si relation il y a avec MS de feu (thimès) en kab, donnerait aussi le Glaive (comme on l'a vur plus haut). Plus largement, Ramses II serait comparable au messager des dieux Hermès/Mercure d'un côté, et à un Pape guerrier de l'autre, que le pharaon ait été un titre comparable à celui de Pape (souverain pontife) de l'église romaine, on l'a déjà expliqué sur ce blog et sur l'ancien blog. Donc, Ramses II "fils de Ré", messager des dieux, serait probablement ce qui devint par la suite :
- chez les uns, le glaive de Dieu = le fils de Dieu : Jésus et sa croix (un glaive !) ;
- chez les autres, dans la version arabo-musulmane, "Le glaive de la foi" peut-être, voire même "rectitude de la foi" Salahdin... qui aurait régné en Egypte justement mais plus tard : cette piste sera étudiée séparément avec beaucoup d'attention.
Ramses II aurait trouvé d'autre réincarnations ailleurs et plus tard, notamment dans les Papes-guerriers ou conquérants comme Jules II...
Le plus curieux est que le feu kabyle thimès se retrouve en lien avec...Damas (Damascus) dit Dimachq - phonétiquement on est pas loin de Tamasheq et de Dimanche peut-être aussi -, et ce serait presque normal quand on sait que le glaive, c'est d'abord l'acier, l'acier de Damas dont la réputation est notoire : l'acier de Damas ou des Japonais ne casse pas. Le Janissaire, le Mercernaire au Japon seraient alors les Samouraïs ou les maîtres-fabricants de sabres
Damas est dans aDamas "indomptable" en grec pour le Diamant (comparez adamas en grec vs alemas "moyen, milieu"en kab), voir atome "insécable" en grec. Ishtar serait la clé de l'acier, de Damas. 
En définitive, les Tamacheq seraient des hommes bleus du désert et surtout des hommes d'acier, les Samouraïs du Sahara !