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vendredi 25 décembre 2015

OSIRIS, LE PÈRE

Vol au-dessus des Mythes
Pour boucler l'année sur ce blog, voici un billet pas comme les autres. A vrai dire, les outils trouvés à Thagaste n'ont pas suffi pour prendre l'altitude nécessaire et survoler le plateau de Gizeh avec ses légendaires pyramides des Égyptiens anciens. Il m'a fallu revenir en arrière dans le temps pour tomber sur la bonne idée, la bonne image que voici (personnage en haut à droite) : c'est une peinture rupestre saharienne. La même idée est reproduite ailleurs, plus tard dans le temps, outre le fakir ou charmeur de serpent (cobra), c'est aussi celui que vous voyez sur la photo ci-dessous :
Oui, un souffleur de verre. C'est bon, on peut désormais s'attaquer aux pyramides !
L'hypothèse kabyle de pyramide = prisme, émise sur l'ancien blog (lien 1, lien 2) se confirme encore une fois : c'est la pyramide = verre. Mais revenons un moment à notre charmeur de serpent.
Il y aurait une équivalence entre le z occlusif kabyle de a-zrem "serpent", le Z emphatique de a-ZRem "boyau, intestin donc tuyau/conduite", iZRi "la vue" et le P égyptien ancien + V et P en latin, en langues IE. A la limite, ces détails sont pour moi, suivez surtout l'idée que voici :
Pyramide ~ Prisme, Verre, Serpent : onde magnétisme
Voici maintenant une hypothèse "naïve" sur les Pyramides de Gizeh :
Chaque Pyramide pourrait symboliser un phénomène céleste d'une époque précise, en l'occurrence l'Etoile Polaire : il y a 4800 ans, à l'apogée de la civilisation égyptienne ancienne, c'était Draconis dit Thouban "le serpent, tête de serpent" en arabe qui était l'étoile polaire. NB : Et s'il est question de magnétisme, ces pyramides pourraient être un indice de changement du champ magnétique ? Je suis sceptique là-dessus.
On récapitule :
Pyramide ~ Pôle (magnétique ?), Polaire, Polarisation (Prisme, Verre^)
PYR ~  PLR
C'est l'hypothèse de travail concernant l'aspect rationnel qu'il faudra étudier plus sérieusement.
Ce lieu, le plateau de Gizeh avec ses pyramides, aurait servi, à mon sens, de lieu de pèlerinage. Suivez bien le rapprochement et le calque d'une langue à l'autre :
ZYR de ziyar "les pèlerins" en kabyle serait celui du verre évoqué plus haut et du pôle ; en persan aussi c'est ziyar "pélerins", alors qu'en masri/arabe ziyara c'est "visite" et c'est hadj; hedjadj pour "pélerin(s)" ... qui s'aligne sur zadjadj "le verre" en masri/arabe (d'où l'djadj "verre" en kabyle, a-zedjig "fleur" en kab). Ou tout simplement :
Pélerin ~ Polaire, voire même pour l'anecdote, l'Ours polaire (blanc) d'où la (grande et) petite ourse pour l'étoile polaire ?

Sur le plan religieux maintenant.
Le nom de la divinité qui nous intéresse porte la racine ZR ou SR et non PYR ou PR :
OSIRIS 
C'est lui le plus grand pèlerin, le premier pèlerin.
Et voici l'hypothèse de travail qui risque de bouleverser certaines "vérités" :
- Quand vous regardez le plateau de Gizeh, sachez qu'il est fort possible que vous regardez une version ancienne, le version originelle de deux hauts lieux saints de pèlerinage, Jérusalem + La Mecque pris ensemble ;
- On sait en quels termes les camarades religieux sémites, arabes-musulmans et hébreux-juifs, décrivent l'ancienne civilisation égyptienne : mépris et stigmatisation pour ne pas dire haine. Alors que leurs "oeuvres" divines seraient inspirés en grande partie par celles des anciens Égyptiens. Bon, voici une tuile sur la tête de ces camarades religieux plagieurs :
OSIRIS ~ ABRAHAM avec le sens de "le Père de l'humanité" (le premier pèlerin/prophète)
OSIRIS une divinité égyptienne est devenu un personnage "réel" des les religions monothéistes : le prophète Abraham. La fête du sacrifice du mouton (l'aid cobra :)), on la verra aussi probablement sur le plateau de Gizeh. Mais revenons à Osiris-Abraham. On peut supposer le parallèle suivant :
Osiris - Abraham ;
Isis - Sarah (épouse) ; Horus - Isaac (fils) : lignée juive, Jérusalem.
Nephtys - Agar (épouse) ; Anubis - Ismael (fils) : lignée arabe, Mecque.
(Permutation des fils et épouses comme autre hypothèse)

Vous attendiez le père Noël pour la fin de l'année ? Ben, au final vous avez mieux, plus vieux et une barbe postiche en la "personne" d'Osiris, le père de l'Humanité, supplanté par la suite par Abraham-Ibrahim. Maintenant on imagine facilement que la racine SR/ZR est omniprésente à l'ouest de l'Egypte, en kabyle notamment. Une autre variante, à connotation masri/arabe, serait peut-être la même sur le fond, en référence au père de l'Humanité, Osiris puis Abraham ou plutôt au Sphinx de Gizeh : Sidi Abdrahmane, un saint protecteur en Kabylie (d'où la confrérie Rahmania), alors qu'à Alger Sidi Abderrahmane serait un personnage réel, le protecteur de la ville. 
Une chanson au prélude vocal évocateur de feu Dda Lwennas sur l'opium des peuples pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année. A bientôt !

mardi 22 décembre 2015

Le Bohémien

... Et les Muses

Troisième et dernier volet de la trilogie chinoise. Après les billets "La Chinoise" et "Le Mandarin", nous allons voir un tout autre aspect de cette histoire. On saute du coquin à l'âme, ou plus exactement à ce qui fait vibrer l'âme humaine. La photo d'illustration ci-dessous vous permettra de deviner notre thème du jour, il vous faudra pourtant mettre un son sur cette image...
Le parallèle effectué dans les deux derniers billets entre le Chinois et le Portugais via l'orange/la porcelaine et entre le Mandarin et le Lusitanien via la mandarine, et en plus avec l'Andalous via l'amande, nous aura permis de comprendre l'origine de certaines choses ; là nous allons carrément discuter d'art, de la musique plus exactement avec à la clé un lot de surprises comme d'hab.
Voici qlqs conclusions qui s'imposent :
Le Lusitanien serait Le Musicien et voire même Le Gitan ;
Muse de musée, musique serait en lien avec Luz "lumière" en portugais, Luz "amande" en masri/arabe et en kabyle (luz ou juj), c'est Luz dans les noms Andaluz, Lusitanie.

C'est ici, dans le thème Andalous de Luz "lumière ou amande", que se trouverait très probablement l'explication du nom de la plus belle créature des mythes kabyles : la sublime fille aux cheveux de feu, Lounja. Ce mythe est d'ailleurs présent chez nos voisins maures-arabisés : Loundja bent l'ghoula "Loundja la fille de l'ogresse" en argot arabe, une adaptation du kabyle Lounja yellis Temza. Ce mythe tel que je me le rappelle renverrait probablement aux arts de table, voire même le rangement ou l'ordre, et Lounja serait une fille de palais : lire le post Lunja, l'étiquette. Son nom d'ailleurs, Lunja, serait en lien avec -unja de ghunja "cuillère, louche" et de nez aquilin a-ghenjur en kab, et l'on ne peut pas exclure que le prénom féminin kabyle contemporain Ouiza ou même Louiza soit une version récente de Lounja.   
La porcelaine y serait pour qlq chose très certainement non seulement pour sa translucidité mais pour le "chinois", càd le son ! On l'a dit dans le post précédent, apfelsin (pomme de Chine) en allemand serait une autre forme de porcelanosa/porcelaine en romanes. Mais il y aurait, au moins, deux autres notions qui s'y apparentent :
Porcelaine ~ Pur-Son ou un son pur ;
Et plus étonnant encore :
Sang pur ou Pur-Sang (cheval-étalon), comme le pur-sang arabe ou turkmène ;
Et ici on trouve enfin une explication à l'étrange relation entre le cheval et la poire : la même racine 3WD/OUD désigne le cheval en kabyle (a-3wdhiw) - voir aussi Ludha "la plaine, les marais"-, la poire en argot nordaf (bou3awida) mais jamais en arabe et... le Luth en masri/arabe (3ud, Oud) pour sa forme de poire probablement. Une conclusion s'impose sur-le-champ :
Luth ~ Luz "lumière" (transparence ?) en portugais, Luz "amande" en masri/arabe et en nordaf, Luz de Lusitanie et de Andaluz (Andalousie).
Cette même racine 3WD mais sous une forme plus soft, aspirée, HWT, donne hout "poisson" en nordaf  et ahewthiw "le poisson" (en général) et le verbe haweth "supplier, implorer", et en masri/arabe hawt "la baleine". C'est la forme de ballon du poisson et de la baleine surtout qui nous suggère que Baleine serait comme le Luth et Hout (poisson) comme Oud (luth). Par sa forme, la baleine, l'orque (sur la photo ci-dessus) ou le dauphin, rappelle... un porc (à mons avis, ça serait la chair de dauphin qu'il faudrait déclarer non-halal et non-cacher !), et sur le fond, ses capacités d'émettre des sons aurait inspiré les hommes : le chant des baleines aurait peut-être inspiré le chant des sirènes des mythes grecs anciens et... les youyous des femmes nordafes que l'on appelle thigrathin en kabyle (thighri étant "cri"), et à la différence des autres régions où les femmes arabes lancent des youyous la bouche ouverte, les femmes kabyles recouvrent légèrement (sur le coin de) la bouche d'une main pour des raisons esthétiques et acoustiques (battement de la main).
On ne sait pas s'il y a une relation entre l'harpe et l'harpon pour la chasse à la baleine mais on imagine facilement le parallèle entre l'harpe ou l'instrument de musique à fils et les nageoires de la baleine. Le nom de baleine en russe, kit, serait peut-être lié à Kitaï (la Chine), encore la Chine ! Donc le son. Le terme baleine en fr. aurait peut-être un lien avec BLR de a-velar en kab pour "tout récipient en verre, cristal", supposé être un emprunt du masri/arabe beloura "le cristal"... et pourquoi pas avec hablar (avlare) "parler" en espagnol puisque là aussi il s'agit de son !
Vous imaginez, il y a des joueurs de glass music, du son de verre ! Vous avez sans doute entendu parler du cristal de Bohème en Tchéquie et entendu le son émis par le cristal. C'est que, surprise !, Bohème serait d'abord assimilée à la Baleine, le son de cristal à celui de la baleine (sirène). Et ce n'est pas fini ! La bohème, d'où le bohémien est comme le gitan, le lusitanien : un musicien errant. Peut-être un joueur de luth, ou de mandole, ou de toute autre instrument à cordes. Ou peut-être un fabricant d'instruments à cordes, comme le célèbre italien Stardivari.
Il y a un peu trop de surprises dans ce thème. Les musiciens de Brême seraient aussi des musiciens de Bohême, des bohémiens simplement. Ainsi, le Luth va se retrouver dans Ludha "plaine, marais", helwedh "bouillie" en kabyle, et le parallèle s'impose: boloto (balota) "marais" en russe va lui aussi s'aligner sur le Luth. Et tous les trois vont s'assimiler au... Litre. Le terme kabyle a-3atar "le mendiant" serait le même que guitare en fr.- voire même que osetr "esturgeon" et ikra (caviar) en russe -, et la3tar "le musc, le parfum" en argot arabe nordaf, et les noms d'instruments de musique tels que a-mendayer, a-vendir ou bendir + la mandole dans toutes les langues renvoient au mendiant, à l'aventure, voire même au ventre (plein) !, et au parfum, à l'essence (de bois ?), d'où le lien :
Luth-Luz ~ Musc (parfum), Muse
Vous voyez sur la photo ci-dessus un véritable bohémien, mais aussi lusitanien, gitan, tsygane. Le terme même cigale en fr. serait en lien avec tsygan (gitan). La cigale est appelée warzagen en kabyle pour RZ emphatiques de rez "casser, briser" ou RZG de rzag "amer". Et l'on comrpend que Xylo "bois" en grec de xylophone pourrait avoir une relation avec XL ou KSL de kisly "acide" en russe. On y voit aussi de la translucidité des ailes de la cigale, donc du verre, donc du son. La cigale est réputée être un vrai casse-tête pour le vacarme incessant qu'elle produit. C'esy l'idée du casse-tête...chinois. C'est aussi l'idée donc d'un labyrinthe. Et au final, c'est l'idée du musicien-mendiant-bohémien ou de luthier ou de tout joueur de mandole. C'est simplement le Minotaure ! La musique aurait ainsi trouvé sa place sous forme de cette parabole chez les anciens habitants de Crète.  
Notre entourage est surtout un royaume de Oud (Luth) et de Centaure, alors que la Kabylie est une république de Mandole, l'instrument prisé par nos maîtres et nos amateurs et artisans (1, 2, 3). C'est que le Oud (luth) serait un Centaure, un instrument de cour, de musique de chambre, alors que la Mandole serait le Minotaure, un instrument plus "démocratique" des musiciens des rues, des musiciens libres. 
Mais d'où vient le terme kabyle Nitra pour désigner la guitare ou la mandole ? Nitra est peut-être une version kabyle de Litre ou même de Citron ou Centaure. Mais l'hypothèse la plus plausible serait celle qui voudrait que la Nitra kabyle soit simplement... une Note de musique. Il y a au total 7 notes de musique, les 7 muses du bohémien. 

Salut les artistes, bravo les bohémiens !

dimanche 20 décembre 2015

Le Mandarin

... Et Les Filles.

Ce billet est un post scriptum du précédent intutilé "La Chinoise".
Bon, pour l'orange chinoise et portugaise c'est réglé, c'est maintenant le tour de la mandarine et du mandarin chinois.
Le mystère de qui étaient vraiment les mandarins de Chine va peut-être enfin élucidé. On a évoqué le lien établi entre Chine et Portugal pour l'orange (lire le billet précédent), on va refaire le même coup mais cette fois pour la mandarine et pas seulement la mandarine.
Mandarine ou mandarin en relation avec la Chine pourrait renvoyer à la forme d'Amande (mindal' en russe), voir même de mongole. Et voici que la relation Chine-Portugal se reconfirme :
(Orange appelée tchina "Chine" en kabyle, portokali "Portugal" en grec)  
Amandarine ? Amande : Mandarin pour le "Chinois", Luz "amande" en kabyle, en masri/arabe qui rime sans doute avec Luzitanie comme Luz "lumière" en portugais pour la Lusitanie, l'autre nom du Portugal. Bref, un Mandarin de Chine vaut un Lusitanien du Portugal avec la fonction en moins. 
Luz d'amande nordafe, luz en portugais (prononcer "louche") pour "lumière" serait plutôt à une autre contrée ibérienne que la Lusitanie, la province des Lumières : Andaluz ou Andalousie., on comprendrait mieux alors la relation Mandarin ~ Andalous (au lieu de Lusitanien) car on parle d'une caste de gens raffinés, lettrés, des scientifiques probablement pour la plupart.

On aurait pu s'arrêter là, mais le billet précédent conernant "La Chinoise" pour l'orange nous incite à ne pas exclure la version "génitale", encore une affaire de cul ! (on n'est pas pervers si on en parle :) 
L'Amande (mandarine) pourrait être associée à la notion d'Amant
Et là on ne sait pas si le Mandarin est amant qui va voir sa maîtresse "la chinoise" ou... son amant, le cas échéant la pédérastie chez les anciens Grecs aurait survécu en Chine :) Mais est-ce que cela veut dire que Mandarin, Lusitanien et même Andalous veut dire homosexuel ? Rien n'est moins sûr. 
Surtout qu'en Afrique du Nord l'amande, Luz, comme tous les noix, comme un aphrodisiaque (rokba en algérois) et le gâteau miel-amande algérois qalb el-luz "coeur d'amande" en arabe serait le cadeau parfait d'une maîtresse à son amant. L'amande pourrait symboliser les testicules, qui sait, donc attester la virilité. Je pense qu'il s'agirait avant tout d'une affaire de noix quant à cet indice de pédérastie chez les Grecs anciens et au soupçon de même nature sur le Mandarin de Chine. C'est l'amande pour le Mandarin de Chine et le Noyer commun, qui rappelle le cerveau humain (voir image ci-dessus), dit greztsky orekh en russe quasiment "noix grecque". Luz, juj en kab et  Luz en arabe nordaf pour l'amande, Luz (louche) "lumière" en portugais indiquerait le lien entre noix-noisette et luz, luzette de "Lumières", de Savoir et probablement de Cerveau. On peut voir, bien entendu si on est pervers épris d'affaires de cul, deux fesses dans ces deux hémisphères, mais le bon sens nous dit que ce sont deux hémisphères d'un cerveau humain : la pédérastie chez les anciens Grecs ne raconterait-elle pas autre chose, de plus sain, càd en rapporta avec la science et le savoir ? Au final, le Mandarin comme l'Andalous (là le Lusitanien s'y perd un peu) serait synonyme de cerveau et de Lumières. Tant mieux !

La Chinoise

... Et Les Garçons.

Le Français l'assimile à un félin, le Kabyle à un canidé. 
L'orange pleine de jus est le fruit le plus prisé des garçons.
Et naturellement ils aiment les chinoises, les grands garçons ! 
Voici pourquoi.
On prête trop d'inventions aux Chinois, je l'ai déjà dit il me semble. 
Voici une liste non exhaustive de ces inventions made in China :
- L'Empire du milieu : ça serait aussi valable pour l'Egypte ancienne au sens de "Pays du milieu" comme interprétation de "Double Pays" (Basse et Haute Egypte) et de "Saint Empire" ;
- La Soie ;
- L'Orange : ce fruit est désigné Tchina en kabyle et en argot "arabe" nordaf, il appelé portokali en grec et burtuqal en arabe en référence au nom Portugal, soit disant les marins portugais auraient été les premiers à importer et répandre dans le monde l'orange d'origine chinoise (hugh !). Vous avez goûté ou, au moins, vu une orange made in China ? Moi non, jamais. C'est que l'orange ne serait pas originaire de Chine tout simplement, et la légende qui lie la Chine, le Portugal à l'orange sera expliqué plus loin ;
- La Porcelaine :  les Brits disent China, en référence à la Chine donc, pour la porcelaine dont l'étymologie renvoie à... la truie, à la vulve de la truie plus exactement. C'est cochon comme thème, je vous le dis !, non sans risque d'offenser la pudeur de certaines personnes.
Alors, les gars, à votre avis, pourquoi presque tous les garçons veulent toujours voir et conquérir le mont de Vénus mais peu manifestent un quelconque intérêt au Mont Blanc ou au mont Everest ? En réalité, comme disent nos voisins libertins du nord, les Français, tout ça est une histoire de cul ! Pas au sens propre, bien entendu :) La Chinoise, tchina en kab pour l'orange ou china en brit/anglois pour la porcelaire, c'est la relation suivante :
China ~ Orange, Porcelaine ~ Vulve, Vagin
Donc l'orange "tchina" pour Chine serait génitale. La Tchina "chine" pour l'orange en kabyle et en argot "arabe" nordaf est le même terme que hatchoune "le vagin" dans toutes les langues nordafes et même en orient.  Le "petit nom" du vagin, la petite soeur chez nos voisins nordafs maures arabisés, la chatte pour le Français, et thushent "femelle de chacal ou de renard" au sens propre et "la rusée" au sens figuré en kabyle tient aussi de la même racine "chinoise" comme l'orange, sans doute pour la couleur rousse. C'est peut-être elle la pomme d'or du jardin des Hespérides.
En Europe, la Vulve (et le Vagin) est sans dite assimilée aussi à un canidé, à la Louve (la louve capitoline aussi ?), une bitch-wolf en anglois, et peut-être même que l'ukrainien bulba "pomme de terre" serait issu de cette vulve, et l'allemand kartoffel "pomme de terre" repris en russe serait une verlanisation de portokali "orange" en grec et apfelsin "orange ou pomme de Chine" une altération de porcelaine.   Il serait intéressant d'étudier la piste de Vulve (et vagin) au sens de Matrice, de mère de la nation comme le cas de la louve capitoline.
L'orange douce, vous l'aurez compris maintenant, est le fruit le plus prisé des garçons. Restent qlqs questions à élucider quand même :
- Quelle différence entre la "chinoise" (tchina en kab) et la "portugaise" (portokali en grec) pour désigner l'orange, et pas seulement l'orange comme on vient de le voir, mais aussi la vulve ? La "chinoise" car bridée et épilée ? et que serait alors la "portugaise", une orange non épluchée ?! ;
- On sait que la mandarine est aussi associé à la Chine, le mandarin était-il un eunuque version chinoise  ou carrément un gay (eh oui il n'aime pas les oranges !) ? J'ose même pas imaginer ce que serait l'être associé à la clémentine, hybride né de la main d'un Français Clément assez récemment à Oran :))) ;
- Le fameux jardin des Héspérides serait-il le plus vieux lupanar du monde avec des "lanternes oranges" bien avant le quartier rouge d'Amsterdam (c'est pas beau du tout, plutôt dégradant et dégoûtant) ? Ou peut-être était-ce le lieu de production de la lointaine voisine de la fameuse Orangina de Boufarik ?

Allez, les gars, consommez de la bonne chair d'orange sans modération, elle serait pleine de vitamines paraît-il et c'est tout bénéf pour la santé surtout en hiver !

Thalla Musica

De La Fontaine

Au commencement était le verbe, nous dit-on. La parole a-t-elle précédé la lumière dans notre monde ? Scientifiquement c'est impossible. Cependant, sans la parole, l'homme ne serait jamais devenu ce qu'il est est : un être très développé et complexe, le joyau de l'évolution. Il n'aurait jamais pu créer de civilisation et aurait sans doute connu le sort d'autres espèces condamnés à disparaître. Au commencement était la parole, c'est donc une constatation juste du fait que la pierre angulaire de la civilisation humaine est bel et bien la parole (la langue par extension après le passage de l'oralité à l'écriture). Depuis les berceuses aux récits les plus complexes, en passant par les contes, mythes et légendes, ou l'art littéraire, l'homme a su développer ses capacités intellectuelles grâce aussi au verbe, en cultivant et en échangeant la parole. L'humanité possède aujourd'hui un patrimoine fabuleux en matière de contes, récits, fables, légendes, mythes, religions, littérature, sciences, etc. Mais par où tout commença alors ?
Cap vers le sud de la Méditerranée pour voir l'exemple kabyle, la dernière civilisation "orale" méditerranéenne du sud authentique toujours en vie (pour combien de temps ?). Le monde des p'tis Kabs est richement meublé de personnages fabuleux tout droit sortis des mythes. L'oralité kabyle, cultivée dans chaque famille, compare le conte kabyle tantôt à un fil, tantôt à un cours d'eau. Dès que l'on passe de l'oralité à l'écriture, le narrateur doit être impérativement nommé - droits d'auteur obligent :) -, et il doit y en avoir qu'un seul auteur. Ainsi, au nord de notre Méditerranée, les contes et fables sont de nos jours associés non pas à la tradition populaire française, et donc à des auteurs anonymes, mais à un auteur bien précis : Jean de La Fontaine, que l'on aurait pu probablement désigner Lwennas Talla en kabyle, Juan de La Fuentes en espagnol, etc. On pourrait aussi le désigner en kab Dda La Fontaine au vu de sa contribution et de ses mérites, mais il y a un petit truc qui me gêne dans cette histoire : le nom Fontaine de cet "auteur" de contes et fables, l'Esope français.   

Thalla "la source, la fontaine" en kab va nous aider à comprendre une lettre qui pose un problème majeur en kabyle : Th ou T - on dit Thalla "la fontaine" et Talla au génitif au lieu de n' Thalla "de la fontaine" -, qui est l'affixe du féminin par excellence. Effectivement, il n'existe pas de formule pour extraire le masculin d'un féminin qui n'en possède pas un en langue kabyle, comme c'est le cas pour Thalla "la source/fontaine", Thiziri "le clair de lune", etc. On a effectué plusieurs tentatives plus ou moins intéressantes pour tirer la racine ou former le masculin de tels mots, en voici une nouvelle :
TH ou T kab en préfixe uniquement ~ PR en latin et IE
C'est une hypothèse de travail et à peine si l'on peut la généralise pour le moment. Néanmoins, il existerait bele et bien une équivalence entre le TH kabyle et le PR latin, grec et en langues dites IE pour les préfixes Pro, Para, Peri-, etc. Voici trois exemples d'illustration s'en assurer et pour aussi baliser ce passage :
tha-Zali-th (tazalit) "la prière" en kab, salat en masri/arabe, équivaut à... prosélyte ;
tha-zdhay-th (tazdayt) "le palmier/dattier" exprime l'idée de présenter (un cadeau), de Prix, prime : la palme du vainqueur connue depuis l'antiquité ;
thi-lleli (tilleli) "la liberté" exprime l'idée de parallèle : on est libres si on ne se croise pas :)
Ainsi, cette formule d'équivalence - qui constitue un outil de travail avant tout - nous donne logiquement ceci :
Thalla "la source, la fontaine" en kab ~ Parole, Parler en latin
Le terme kabyle awal "la parole" serait plutôt le verbe ou la fable (issu de faba "fève") ; le verbe ini "dire" en kab renvoit plutôt au puits anou en berbère dit aussi lvir en kab moderne.
La créature qui habite les sources, thallafsa "l'hydre, serpent des eaux" pour les grandes sources, ou son diminutif lafaa en kab, utilisé aussi en argot arabe nordaf lafa3 "vipère, voire même couleuvre" serait probablement la nymphe dans la tradition greco-romaine.
En réalité, il y aurait une explication encore plus convaincante du terme kabyle Thalla et de la correspondance du TH kabyle au PR grec ou latin, et c'est dans une racine commune au kabyle (berbère en général) et au phénicien qu'elle se trouve :
CT ou KT (kath) "battre" en kab, GD (gadh) gad "rempart" en phénicien dans Agadir ou ugadh "(avoir) peur" en berbère,  WD (wada) de "bas" en kab. Cette racine de battement ou de pouls, pulsation ou de vibration Kath, Gadh serait celle de Compter aussi, et pas seulement de Mesurer (KTH-L de kthill "mesurer" en kab), ou Conter et de la Source "surgir" de Thalla. Une Colonne d'eau, voilà ce que serait cette racine KT ou GD punico-berbère. Et c'est aussi probablement la même que celle du LIvre en kab tha-kthav-th (taktabt) pour manuscrit probablement, supposé emprunté au masri/arabe al-kitab "le livre"... La vérité est que Livre en fr. serait le même terme que le puits Lvir en kab, al-bi1r en masri/arabe, et pa seulement !  La racine KT (kath) ou GD (gadh de Agadir/Cadix) punico-berbère, inexistante en masri/arabe du moins pour le même sens : dhreb "battre", 3yan "source, fontaine" en sémitique-arabe, est en relation avec Thalla "la source/fontaine" et ses hydres/nymphes, et avec le nom d'un personnage mythique qui apporta les écritures, soit l'alphabet phénicien aux Grecs anciens :
CADMOS le fils de Téléphassa, autrement dit de Thallafsa "l'hydre, serpent des eaux" en kabyle et en berbère, càd la créature qui habite Thalla "la source/fontaine" !!!
C'est sans appel : c'est bien la réalité kabyle qui explique le mythe de Cadmos, de la parole et des écritues, alors pourquoi en attribuer la paternité aux camarades marchands d'Orient, aux "arabes" notamment, hein ?!
Le nom de Cadmos porte la racine KD ou GD punico-berbère "battement/pouls ?, rempart" qui pourrait signifier aussi "goutte" ou "jet d'eau, gicler", du reste il faudre lui trouver une explication, et Cadmos fils de Téléphassa (soit Thallafsa "hydre" en kab ou voire même "nymphe") serait simplement Cadmos Talla ou Cadmos de La Fontaine.
Pour terminer, signalons que le terme kabyle Thalla (ou Talla) "la source, la fontaine" se retrouve ailleurs : en argot arabe algérois Mouh Twill "Momo le le grand de taille" serait Mouh Talla en kab :), et tawill "long" en masri/arabe : le conte kab commence souvent à Thalla "la source" et se veut être long comme un fil ou un cours d'eau ; en anglois avec le terme Tale "conte, récit", en latin (romanes) aussi pour taille, tailler : c'est bien la goutte d'eau qui creuse la pierre, c'est l'eau qui taille la roche, c'est bien l'oralité qui a fini par se cristalliser et aboutir à l'écriture. Et tout serait partir de Thalla, la source d'inspiration intarissable du génie humain, la fontaine chantante d'abord (oralité) et dansante ensuite (écritures) ou l'image qui épouse le son, la goutte d'eau qui réfléchit la lumière (voir notre mythe fondateur d'Anzar et de sa mariée l'arc-en-ciel). C'est  Thalla - la fontaine musicale de l'homme, le berceau de l'humanité

samedi 19 décembre 2015

CIRTA-GRENADE

L'Os du Berger

Le billet qui va suivre est tout sauf complet. Il repose sur une hypothèse de travail baptisée "l'os du berger". Et tout est parti de Thagaste, que l'on a souvent évoquée dans les derniers billets. Ce qui va suivre risque de bousculer votre vision du monde, votre perception de l'histoire.
L'histoire telle que racontée officiellement, érigée en dogme, est loin d'être un modèle d'objectivité et d'honnêteté intellectuelle. Elle est souvent écrite par les vainqueurs, avec parti pris donc. Lorque vous prenez le cas de la Kabylie, rescapée du rouleau compresseur colonial français, mais toujours sous le joug étranger (arabe), vous comprenez rapidement que l'interprétation de l'histoire est avant tout une injure à la réalité et à la morale. Par exemple, les patronymes Belkadi ou Belkaid, assez répandus en Kabylie et en Algérie voisine, vont être automatiquement interprété comme, respectivement, Cadhi "juge" et Caïd "chef" et classés comme étant d'origine "arabe d'office" par les décideurs, en l'occurrence l'office français des brevets arabes, sans doute pour encenser leurs amis maures-arabes. Tout Latin qu'il est est, le Français aurait n'a jamais pu faire un effort pour se rappeler que la Kabylie c'est la Méditerranée d'abord avec sa propre langue, et qu'elle fait face à Rome et au latin. La langue kabyle a cette particularité de ne pas dissocier l'article du nom, comme si la maison en français était lamaison selon la règle de la langue non-préméditée qu'est le kabyle. Et le nom Belkaid est tout simplement une version récente de Le Légat, un titre et un poste qui date de l'antiquité en Nordafe : le Légat romain. Belkaid ferait aussi clairement allusion à l'équidé, au cheval (kabyle aussi peut venir de là) : c'est le légat ou le commandant de cavalerie, voire d'une légion ou d'un régiment (colonel ou général ?), qui comme le veut le mythe kabyle, est constituée de chevaux d'éclair et de vent. Le doute n'est plus permis : Belkaid est la forme moderne de Barca "l'éclair, la foudre" de l'époque punique. Et les Numidae infraeni "numides à chevaux sans frein" des auteurs romaines et latins seraient peut-être tout simplement ce que nous appelons en kabyle, en chaoui (en berbère en général) i-menayen "les chevaliers/cavaliers". Le célèbre cavalier numide serait alors tout simplement a-menay "un chevalier". 
Juste pour l'anecdote, vous voulez savoir quel est l'équivalent russe du kabyle-nordaf Belkaid (Barca des temps puniques) ? Polkovodets "chef militaire/général", voire même Polkovnik "colonel" où polk signifie "régiment". C'est juste pour mieux illustrer que la logique des désignations est souvent la même quelle que soit la langue, et que le préfixe Vel- ou Bel- dans les noms kabyles et nordafs devraient avoir une signification assez précise. Dans notre cas précis, il s'agirait de grade dans le domaine militaire, d'un titre pour le civil. Les éléphants d'Hannibal, autre mauvaise blague des historiens officiels qui prennent cette parabole à la lettre, devraient avoir une toute autre signification. Je l'ai déjà dit sur ce blog comme sur l'ancien, je suis sceptique quant à la version officielle sur Hannibal Barca, les éléphants d'Hannibal, les guerres puniques. La parabole de l'éléphant pourrait signifier qlq chose de concret, de quantifiable. D'abord, éléphant du côté punique pourrait être simplement légion du côté romain, et les éléphants d'Hannibal seraient des légionnaires. Ensuite, l'éléphant pourrait symboliser un nombre de guerriers, un rang, une colonne, ou bien mille (1000), "commandant de mille" étant le chef, comme le Chiliarque. La référence à l'éléphant serait peut-être pour ses défenses - et ici ilef "sanglier" en kabyle est proche phonétiquement de alef "mille" en kab et en masri/arabe -  ou pour l'ivoire et donc pour l'émail qui, peut-être, aurait une symbolique très forte dans le domaine militaire, la bravoure par exemple, ou le titre Emir plus récent. Au final, l'histoire officielle des Numides et des Puniques est loin, très loin de la réalité. Des éléphants pour traverser les Alpes ? Et pourquoi pas des Mammouths alors ? :))) Ce massacre de l'histoire a donné des idées reçues qui font que de nos jours, les gens prennent pour argent comptant ces versions, superflues pour la plupart, qui donnent les carthaginois ennemis des numides, et le pire, c'est que de nos jours les gens calquent leur clivage berbères vs arabophones sur ce soit-disant clivage antique numides vs carthaginois. Or il n'y a pas plus gros mensonge que d'assimiler le maure arabisé ou le dit "arabe" nordaf au carthaginois, aux puniques en général ; et les Berbères, eux aussi, auraient tort de s'assimiler exclusivement à la cavalerie numide, alors que c'est au monde punique, libyco-punique si j'ose dire, qu'il faudrait associer sa mémoire. 
Vous comprenez ce que nous venons de faire ? On a honoré la mémoire des ancêtres et des présents, et l'on comprend que l'histoire punique et numide doit être revue pour une meilleure lecture. Pourtant la version qui prédomine pour le moment, c'est celle, mensongère, écrite par des étrangers ignorant complètement la réalité du terrain, càd l'élément clé kabyle. On le voit, la mauvaise foi, ou voire même la malveillance de celui qui décide de l'histoire peut aboutir à un massacre de la réalité et de la vraie histoire. Et cet exemple est loin d'être un cas isolé, l'histoire nordafe reste mal étudiée, très mal interprétée et instrumentalisée le plus souvent. Et à vrai dire, c'est de notre faute car nous ne sommes même pas foutus d'étudier sérieusement nous-mêmes notre histoire au lieu d'aduler ce qu'écrivent les autres sur nous, où histoire, mythes, légendes et mensonges se confondent. 

Il y a un autre exemple révélateur dans l'histoire nordafe. Qui n'a pas entendu parler des Fatimides, des soi-disant Kotama partis de Kabylie, fondateurs du Caire puis d'Alger, etc. Parfois les historiens s'obstinent à voir la réalité, en voici un exemple. 
FTM de Fatimides, Fatima, Fatma, Fadhma ~ BPTM de baptême en grec et latin
C'est à dire que Fatimide au sud est l'équivalent de Baptiste au nord de la Méditerranée. Les Fatimides sont des "baptistes musulmans" en qlq sorte, et Kutama ne ferait pas allusion à un groupe ethnique ou à une origine géographique particulière en Kabylie. On reviendra plus en détails sur ce sujet le moment venu. Idem pour l'histoire de l'Egypte ancienne : au lien de s'entêter sur la version ressassée d'Akhenaton inventeur du monothéisme, les camarades historiens et égyptologues officiels feraient mieux de faire un parallèle avec l'histoire plus récente, à savoir l'apparition du clivage Chiites (culte d'Aton) vs Sunnites (culte d'Amon) toujours d'actualité. Perso, je suis à 90% sûr que cette hypothèse de travail est plus à même d'expliquer le déchirement entres chiites et sunnites, et le monde musulman actuel n'est qu'une pale copie de l'empire égyptien ancien, le seul vrai califat.
Revenons à notre point de départ, càd à Thagaste pour notre "Os du berger".
GS de Thagaste de ighes "os, pépin, noyau" = HR de Souk Ahras : ainsi, par exemple, un nom moderne tel que ZHRW soit Zahraoui serait ZXW de zegzaw "vert, ou bleu".
En réalité, il s'agirait d'une croix + ou d'un X pour ce son ghes, ghez, kes, qes en kabyle : sa variante grecque serait XN de xéno-"étranger", xanti, etc.
Vous voyez l'antique Cirta sur la photo ci-dessus. Attachez vos ceintures !
Le terme kabyle a-meksa "le berger/pasteur" contient le X, mais il est clair que la terminaison est un peu étrangère. Quel nom cacherait à vos avis le berger kabyle a-meksa
Moïse, Maxime ou Maxence.
Et l'os du berger, càd le X de meksa "berger" et kes "paître" en kab, serait le bâton de Moïse, et là les interférences entre le kabyle, le masri/arabe et le latin sont indéniables. Ainsi, quand on dit thi-mqes-thin en kab ou mqes en masri/arabe pour les ciseaux, on doit comprendre le croisement de deux os, de deux axes : c'est l'idée du plan (2D en l'occurrence). Le X [iks] latin est ce qui est 3aks "le contraire, l'opposé" en masri/arabe, son équivalent grec serait Xéno ou Xanti, en kabyle Axe ou X est dans a-3ukaz "le bâton, la canne". Plus encore, le terme suivant proche de X en masri/arabe est aguz, 3adjouze "le vieux, vieillard" - une homme de troisième âge avec sa canne ou son bâton, amghar "vieux, patriarche" en kabyle (berbère en général) -, avec la même racine que mu3adjiza "miracle (religieux)". Entre autres, on voit que le X (ici gz ou djz du vieux en masri/arabe) équivaut à la racine GR ou QR de tête, grand, adulte, chef, vieux, patriarche en kabyle/berbère : c'est la preuve même que QR dans le nom punique QRT (qirta en punique ou Cirta) est avant tout kab/berbère et équivaut au X de Xantina qui signifie en kab et en masri/arabe Constantine, autre nom donnée en 303 soi-disant par l'empereur romain Constantin le Grand après avoir battu Maxence. Le terme kabyle tha-knisya "griotte, cerisier" (c'est kRs en langues européennes) daterait de cette époque de Cirta devenue Constantine, c'est peut-être un indice de Royaume ou de conversion.
Maintenant regardons autrement les noms des chefs numides de Cirta :
Le roi Massinissa, figure emblèmatique du royaume numide avec Cirta comme capitale. Il a un tombeau pas loin de Constantine. Et la transcription de son nom MSNSN est interprétée de façon simplifiée pour une étymologie populaire. Et c'est dommage ! Voici ce que j'en pense :
MS NSN contiendrait très certainement MS de alemas "milieu, moyen" en kab moderne ;
MSNSN de Massinissa serait fort probablement... la variante punique de Constantin ou Constantin le Grand : la lutte entre Massinissa et Syphax serait idem à celle de Constantin vs Maxence ? ;
MSNSN aurait une forme moderne en kabyle surtout : Mohand-Amokrane (Momo Senior quoi :)) comme équivalent probable de Constantin le Grand (Maxence serait alors Ameziane "le jeune" ?), mais aussi chez certains Berbères, je pense aux Rifains notamment : Moulay Mohand titre donné au chef de guerre Abdelkrim. Et ça voudrait dire que Mohand en kabyle ou rifain n'est pas une adaptation de l'arabe Mohamed, en tout cas pas seulement, mais un titre très ancien (une "constante") comme MS de Massinissa, ou le Mas "seigneur, monsieur" en tamacheq (touareg). 
Vous voyez sur le photo ci-dessus la réincarnation médiévale de l'antique Cirta : c'est Alhambra à Grenade. C'est ainsi que le "monde musulman" se substitua au "monde punique", l'élément arabe se réduit strictement à la langue qui d'ailleurs serait du masri (arabe égyptien), car il est très clair pour moi que l'écriture arabe serait un produit dérivé du démotique égyptien forme simplifié de l'hiératique lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens anciens. C'est l'idée de l'Acropole ou de Rocher autant pour Cirta que pour Grenade avec sa fabuleuse Almambra "la rouge" qui cacherait peut-être l'idée d'un Miracle qu'est la civilisation : QRT de Cirta ou de Carthage est aussi dans Grenade pour la grandeur (un grenadier gaillard), et le terme punico-berbère qui aurait convenu ici serait, bien entendu, agadhir ou Agadir. Alhambra "la rouge" fait clairement référence à la couleur rouge, mais aussi peut-être à la notion de corail ou d'ambre qu'on a rapproché des lombes (voir posts précédents pour Lombard), donc de la racine MS, LMS en kabyle. Et indéniablement, et c'est là qu'on tient par les couilles les khorotos avec leurs inepties sur l'origine "arabe" hilalienne des civilisations dites musulmanes d'Afrique du Nord et d'Andalousie, l'artefact par excellence qui corrobore la piste punique, donc nordafe concernant Grenade (Andalousie) est le bijou traditionnel kabyle exclusivement en argent + corail :
La grenade est d'ailleurs appelée Punica Granatum en latin, tandis que de ce côté sud de la Méditerranée, la grenade est appelée... la Romaine quasiment : Rreman en kabyle Rouman en masri/arabe. Étrange, vous ne trouvez pas ? C'est surtout un indice important qu'il faudra essayer de comprendre pour en tirer profit !

lundi 14 décembre 2015

LE VRAI SAINT-EMPIRE

Cartouche ou ambre impérial de l'Egypte antique !

Vous avez suivi les derniers développements sur ce blog, notamment le billet précédent. Voici maintenant mon hypothèse qui va à l'encontre des hypothèses officielles tant européennes qu'orientales sur l'Egypte ancienne. Et c'est un défi lancé publiquement to whom it may concern.
Que voyez-vous sur l'image ci-dessus ? De l'ambre avec un insecte enfermé, fossilisé. Maintenant je vous dis ce que moi je vois dans cette illustration :
1. Ramsès II qui confirme l'hypothèse de Pharaon-Pape émise sur l'ancien blog ;
2. Le Cartouche de pharaon dit shenou en ancien égyptien  
et les formes plus tardives copiées par les autres religions sont :
3. L'auréole de SAINT sur les icônes dans la tradition chrétienne
Cela veut dire que le Cartouche de nom de Pharaon signifiait Saint...., par exemples Saint-Ramsès ! Et ça veut dire que l'Egypte était le premier Empire du Milieu (et non pas la Chine) comme on l'a dit dans le billet précédent, mais aussi le premier SAINT-EMPIRE où le Pharaon était Empereur = Pape.

4. Ce shenou cartouche jaune/rouge  ou l'ambre signifie aussi Chinois (milieu) et Géant. Voir billet précédent. C'est que l'Empire d'Egypte était un Pays de Géants au sens de Pays des Saints.
 
5. Dans la tradition musulmane, ce cartouche ou ambre qui devint Saint chez les Chrétiens, donna tout simplement le nom de la nouvelle religion : Islam (Paix). Pourquoi ? Lire le billet précédent d'abord, ensuite ce Cartouche égyptien serait saint mais aussi Ciel "Caelum" en latin tout simplement, et par extension Échelle "selum" en kabyle et en masri/arabe.

Shenou "cartouche" en ancien égyptien est exactement de la même racine que certains mots que nous avons en Kabyle et dans notre voisinage :
ushen "chacal", jackal avec lien avec échelle ;  
igueni ou ijéni "Ciel" en kabyle/chenoui/chaoui ;
tchina "orange" en kab et argot algérois sans doute pour la couleur jaune-rouge ;
Aucun de ces termes n'existe en sémitique-arabe, ça se passe de tout commentaire.

Génial l'esprit égyptien ancien !

Les Pieds Noirs

Le Bled de Géants

Eyjafjallajökull. Ce mot vous dit-il qlq chose ? Il a fait la une de l'actualité il n'y a pas si longtemps. C'est le volcan islandais au nom hyper compliqué : Eyjafjallajökull. Son éruption a eu le mérite de rappeler à l'humanité que les volcans sont toujours là malgré l'âge très avancé de la Terre. Les volcans ont toujours été craints par l'homme, un épouvantail qui crache le feu et la cendre, mais l'homme a aussi compris les avantages des sols volcaniques...
En réalité, c'est en travaillant sur les hypothèses des billets précédents sur ce que la civilisation humaine a développé en termes de métamorphoses (techniques de transformation), grâce notamment  à la relation "hongrois-vigneron-encre", que je suis arrivé aux hypothèses suivantes qui sont loin d'être de vulgaire raccourcis. Et vous allez voir comment des langues officiellement éloignées sont très proches ! 
Vous vous rappelez de la station Mir russe (soviétique) ? Eh bien, le terme russe mir "1.paix, 2.monde" va naturellement s'apparenter, par le biais de la racine MR, avec le kabyle tha-mur-th "le pays, la patrie, la campagne" ou Tamurt en berbère soit T-MR-T (t - affixes de l'infinitif).
On a évoqué les Lombards dans le billet précédent, avec une relation avec l'ambre, et fait nouveau, lombard serait aussi en lien avec lombes (amas en kabyle, voire alemas "moyen, milieu"), un terme qui viendrait du latin lumbus issu de lendh "rein" en IE : Land "pays" en langues anglosaxones ne serait-il pas venu de là ? Et dans tamurt "pays, patrie, campagne" y aurait-il aussi du "rein" (ur du fém. thurets) ?

La paix et le pays-pais en latin/romanes va tout simplement s'apparenter au russe poyas "ceinture" ou plus probablement de poyasnitsa "lombes". Regardez bien ce terme russe et essayer d'y voir un terme français (en gras pour aiguiser votre perception):
poysnitsa "lombes" en russe
Got it ou pas ? Voici la réponse :
Paysanne
On peut désormais le clamer haut et fort : est patriote tout celui qui admire la (jolie) chute des reins de la (jeune) demoiselle-paysanne !  
Maintenant une autre surprise :
Paix ~ Paille
Vous savez que SLM salam en arabe ou shalom en hébreu signifient "paix" d'où Islam "religion de paix", je vous laisse imaginer comment se dit paille en russe... Got it ? Pas grave, voici la réponse : soloma (prononcer salôma) "paille, chaume". Le russe désigne quasiment par le même terme paysan et chrétien, ce qui laisse penser à une même logique de "paysan-paisible-croyant". Remarquez qu'en kabyle le LM des lombes (amas) et a-mezian "le jeune" et du milieu/médian/moyen (alemas), ilemzi "jeune", ilem "vide, vacuum, vierge ?" est aussi dans alim "paille". Ici, encore une fois, l'inévitable Hongrois revient à la surface : ça serait le doigt médian (lombes pour le milieu), soit le Majeur qui serait le Magyar (Hongrois).
La ceinture en anglois Belt va s'apparenter directement à l'arabe bilad d'où bled "pays, campagne, bourg". Qui dit ceinture sous-entend la taille et les lombes, Lombard pourrait trouver son explication dans baltique surtout au vu de l'indice de l'ambre (produit de la mer baltique justement), on verra ça une autre fois.
On a vu la belle, revenons maintenant à la bête, càd à notre volcan. Vous vous souvenez du terrible Akli kabyle (1, 2), épouvantail-boucher-noir-esclave ? Eh bien, c'est aussi une bonne définition du dieu de la forge Vulcain et du Volcan qui sème la terreur partout où il passe. On va aller rapidement, ça sera mieux.
VRK de a-verkan "le noir" en kab ou Berkane "noir" est Volcan mais aussi Balkans ;
Et le sens premier de Balkans serait probablement Colonies ou terres de campagne fertiles ou vierges à un certain moment de l'histoire, ou bien c'est la définition des Slaves qui y serait cachée.
Le terrible Akli des Kabs, Ptah égyptien ou Vulcain des Romains, ou tout autre dieu des forges, ne diffèrent en rien de Godzilla des Japs ou de la légende de Bigfoot : il s'agit d'une créature de grande envergure,  càd un Géant. Et aussi un Colon. La désignation "Pieds-noirs" des colons français en Algérie n'a rien d'anodin. Sans animosité aucune, je vous invite à savourer ce joli pied de nez à la nomenklatura de "l'office français des brevets arabes" qui insulta et continue d'insulter les Kabyles en les désignant par "arabes", des brêles à qui 100 ans passés en Kabylie (et 132 en Algérie) n'ont rien appris, ils ne connaissent même pas le pourquoi de cette désignation "pied-noir" ! Voici la réponse :
Pied-noir est l'empreinte de l'Empire
càd, il y a relation entre empreinte (trace des pieds) avec empire.
Et il y a une relation indéniable entre Pied-noir et Colon, et entre Colon et ... , d'un côté, disette ou Faim (laz en kab) : Holod ou Golod en slaves (ukrainien, russe) s'alignent sur Colon (et voire même Holland en néerlandais avec le sens de pays bas ?), et opulence ou Baraka : à mettre en relation avec le VRK ou Berkan "noir" en kab et voire même avec les Barca "foudre, éclair"avec le sens de Fondateurs probablement, de l'autre. C'est certainement une désignation locale, kabyle ou algérienne, qui daterait depuis l'antiquité, des temps de l'empire romain et punique, et jusqu'à l'empire égyptien, l'Egypte étant Kemet "la terre noire" en ancien égyptien avec le sens suivant probablement :
Kemet "Terre noire" (Egypte) ~ Pays du Milieu ou Empire du Milieu 
Désignation qui sera reprise plus tard pour la Chine. On va faire simple :
Géant (voir gian ou dji3an "affamé" en arabe) ~ Chinois
L'Empire serait un Bled de Géants, et une terre de volcans ?
Et c'est sans appel : l'Egypte ancienne était bel et bien le pays du milieu, de la Méditerranée dite "mer blanche du milieu" en arabe. Cette notion de Terre noire (Egypte), on l'a en kabyle dans a-kal a-verkan "la terre noire" (fertile), un lieu de temple oude mausolée dans certains cas en Kabylie. La racine "fardée" kabyle KL (k aspiré) est celle de akal "le sol, la terre", et d'Akli "boucher/bourreau, esclave donc noir" et aklush "bâtard", voire Khôl et surtout Kahlouche "nègre". Devinez ce à quoi le kabyle a-kal a-verkan (Akal Aberkane) "la terre noire ou sol noir/fertile" peut être comparé chez les Français ? Surprise : Carlus Magnus. Charlemagne quoi ! Magnus serait plus un Géant et un Fondateur qu'un Grand : le russe Veliky "le grand" ou Velikan "géant" s'alignent sur Vulcain (volcan) et donc sur a-verkan (aberkane) "le noir" en kabyle (berbère). C'est un indice d'Empire ou de fondation d'un empire (du milieu), quant à l'existence d'un tel personnage historique comme le serait Charlemagne qui a eu affaire aux Lombards (justement ! à nos Lombards des derniers billets), permettez-moi d'émettre des doutes là-dessus, au moins sur son nom.
Alors, le terrible Akli kabyle serait-il un colon ? L'épouvantail diurne qui empêche la marmaille de mettre le nez dehors par un soleil de plomb (droit). C'est possible. Mais ce mythe pourrait renvoyer aux dieux de forges et surtout aux volcans, une bouche qui crache la lave et les cendres. Le terrible Akli est un monstre, un bourreau d'enfants qui vient à midi tapant par un soleil de plomb en été. Je me demande si ce mythe ne serait pas une trace d'une éruption de volcan gravée dans les mémoires des hommes. Peut-être celle du Dernier jour de Pompei lorsque l'éruption du Vésuve en l'an 79 provoqua la destruction de Pompei et d'Herculaneum. La nuit en plein jour, l'ombre d'un géant de cendres occulta le soleil, une nuée ardente qui enterra vivants les habitants de Pompei. Peut-être que ce mythe serait plus ancien, et qu'il ferait allusion à l'éruption minoenne, ainsi la quasi similitude entre la lampe à huile minoenne et la lampe kabyle à huile de mariée indiquerait que peut-être parmi notre peuple de Kabyles se trouveraient des descendants de rescapés d'une éruption volcanique en Méditerranée antique. Heureusement que la Kabylie est loin du... c'est quoi déjà son nom ?!, de Eyjafjallajökull :)

dimanche 13 décembre 2015

Hippone

Attila

Forts des nombreux indices fournis par les deux billets (1, 2) dédiés à Thagaste (Souk Ahras), la ville natale de St-Augustin, nous irons plus loin, cent bornes plus au nord, à la ville dont il fut l'évêque : Hippone, Hippo Regius en latin, appelée Bône durant l'occupation française et Annaba durant l'occupation arabe. Ces derniers, pour donner une légitimité à leur présence sur une terre qui leur est étrangère, vont jusqu'à avancer des versions absurdes sur l'origine du nom Annaba, à savoir que ce seraient, tenez-vous bien, des arabo-musulmans qui auraient apporté la culture de la vigne (3anab en arabe) avec leur religion au 7-ème siècle, d'où soi-disant Annaba, alors qu'on sait que la viticulture a été mise à mort justement au moment où ces contrées sont tombées aux mains des arabo-musulmans. Le ridicule ne tue malheureusement pas...
Les amours vendangeurs sur cette mosaïque dite "romaine" de Hippone confirme l'indice de vigne ou raisin pour Hippone-Annaba, et peut-être aussi un indice de vin, viticulture, vigneron ou toute transformation indice de civilisation comme on l'a va dans les Métamorphoses de Thagaste. 
Rappel de ce qui a été déjà dit sur l'ancien blog :
- Chiffre ;
- Prisme ;
- Musc d'Hannibal.
Annaba aurait comme indice le muscat, ou le muscat ambré ou muscat d'Alexandrie plus exactement.
 Cela voudrait dire qu'en termes de métamorphoses (civilisation), Annaba-Hippone indiquerait peut-être le début de la technique de distillation, et pas seulement. Maintenant, attachez vos ceintures car ce que je vais partager avec vous risque de vous secouer :), je vous demande pardon au passage !

Vous le savez forcément, je ne fais pas partie des adulateurs des dogmes ou des vérités historiques même si les sources sont considérées comme fiables car romaines ou européennes. Hannibal Barca, un personnage historique ? Pas pour moi. Et voici d'ailleurs sa version plus récente sortie des mêmes source latines :
Attila, le roi des huns, serait un mythe. 
C'est peut-être tout simplement un indice indiquant l'époque de l'apparition de la distillation industrielle, Atilla dévastateur ne serait qu'une parabole de l'alcool qui brûle justement, voire même de l'apparition en Europe d'un produit fortement inflammable ou explosif, la poudre par exemple à qui l'on prête une origine chinoise
Remarquez que St-Augustin d'Hippone et Attila sont chronologiquement situés à la même époque terrible des "invasions barbares de l'empire romain", fin du 4-ème - début du 5-ème siècle. Et chose importante, le domaine d'Attila, la Hongrie, comme celui d'Augustin, Hippone, ont un lien direct avec la vigne et la viticulture :
Le Hongrois, vengr en russe, serait le vigneron ;
Le Magyar le magicien des vins et spiritueux ?
La légende russe du "Madiar konokrad" (Le Magyar voleur de chevaux) ne serait peut-être qu'un indice de vin fortement alcoolisé, à dose de cheval ou qui se boit chaud, ou un vermouth que les Hongrois produisaient qlq part à Tokaji :), qui sait.
D'où viendrait alors ce nom Attila mis ici en relation avec le hongrois-vigneron ? Réponse :
Le raisin en kabyle adhil serait peut-être uniquement le muscat ou le blanc (thizorin alors pour le rouge), plus 3adhala "muscle" en masri/arabe et athlète issu du grec.  
Pour Annaba-Hippone, un autre personnage se profile :
Hannibal Barca le carthaginois, encore une légende pour ne pas dire un mythe.
On y reviendra plus sur cette piste car elle mérite qu'on la traite à part.
Ensuite il y a la piste de l'ambre ou lombarde : Annaba (Hippone où exerçait St-Augustin) serait en lien avec 3nbar "ambre" en masri/arabe, laambar "ambre" en kabyle et... Lombard ! Or il se trouve que St-Augustin a passé une partie de sa vie en Lombardie, à Milan plus exactement, et il serait enterré à Pavie non loin de Milan ; et son ami n'est autre qu'Ambroise de Milan, avec qui ils constituent les quatre pères de l'église. Avouez que ça fait trop de coïncidences quand même !
A vrai dire, Annaba (ex.Hippone) en arabe, avec sa basilique de St-Augustin, s'alignerait sur un autre nom arabisé : El-Hambra en Andalousie, et on aurait pensé plus au corail rouge dont regorge les environs d'Hippone justement qu'à l'ambre.
Ensuite, l'explication donnée du terme ambre (gris) serait 3anbar en arabe andalou en relation avec 3anabir "cachalot" en arabe. Moi ça me fait penser à l'Hydre et à son essence, au poulpe, à la pieuvre et surtout à l'encre qu'elle crache. Vous l'aurez compris :
Hongrois, vengr en russe, outre vigneron, serait en lien avec Encre ;
Augustin, lie à octo (8), aussi serait en lien avec le poulpe (octopode) et à son encre. 
Et, à juste titre, on se demande si l'encre de Chine ne serait pas simplement l'encre de poulpe...