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lundi 16 janvier 2017

Maison Blanche, Terre Noire

Les comptoirs phéniciens d’Alger et de Kabylie – Définition.
 

Quand Alger se regarde en face. Mon Dieu que c’est triste… Mon Dieu que c’est triste de prendre pleinement conscience de l’état de soumission des consciences de ceux qui normalement sont tes prochains. Il y a du pain sur la planche, nobles citoyens, et beaucoup d’encre (de temps) coulera avant que cette masse asservie ne se rende compte que ses ennemis et faux amis ont abusé d’elle, qu’on lui a volé sa mémoire pour faire d’elle une nation arriérée qui navigue à vue et toujours dans le sens contraire de la marche de l’histoire. Autant tirer la sonne d’alarme et espérer que se trouve un vrai capitaine pour redresser la barre.

Je n’ai pas le pied marin, mais je suis prêt à mouiller ma marinière pour casser ces mentalités d’esclaves, car le mal de mer n’est rien par rapport au mal qui ronge cette terre. Notre terre que cela soit dit ! Tous au front de mer donc :) Les mots nous serviront de vague, nous affrontons l’horizon obscur d’Alger et l’on doit bien trouver un moyen de toucher terre et d’arriver à bon port si je puis dire…

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LA DEBANDADE
Faut se regarder en face, les gars ! Alger by night, en ces temps numériques et de GPS, elle est invisible, au sens figuré. Elle l’était au sens propre, jadis, pour le navigateur ou le pêcheur qui devait trouver le moyen de rentrer à la maison. Le port jadis usait d’aide, d’un moyen connu pour faire rentrer au bercail les navigateurs comme des papillons : le feu, la lumière d’un aiguilleur-guide sur terre. Un phare tout simplement. Cet impératif constitue en réalité un autre artefact historique authentique pour comprendre l’histoire du pays Algérois et du pays Kabyle voisin. L’histoire des phares d’Alger, de Kabylie et de tout le littoral nordaf serait par excellence l’histoire punique ou dite des « navigateurs phéniciens » de l’antiquité, et des dits « corsaires barbaresques » d’Alger médiévale et des dits « pirates » des Iflissen en Kabylie maritime. 

Vous voulez que je vous dise ce que je pense de cette histoire ? Alger et la Kabylie constitueraient sans doute un des plus anciens bastions de ce métier, càd des premiers marins, et cette étiquette de corsaires et pirates (phéniciens, puniques puis barbaresques) est le plus gros mensonge de l’histoire, et il vient de ceux qui nous ont vaincus et chassés de la mer Méditerranée, un prélude avant l’invasion de nos terres en 1830 par l’armée française. Les pirates anglois, Sir Francis Drake & Co, sont de gentils pirates et même anoblis ; les corsaires français, comme Surcouf dont une belle plage porte toujours le nom à l’est d’Alger, est un pirate gentil (quoique par sympathie pour les Bretons, en bon Kab je suis prêt à lui trouver des excuses), que dire alors de Lapérouse. Donc des pirates explorateurs tous ces Français et Anglois – le maillon intermédiaire dans ce domaine, à savoir les Hollandais et encore plus tôt les Espagnols ayant été laminés par les Anglois –, par contre ceux d’Alger et du Pays Kabyle de l’époque médiévale, tout comme les légendaires navigateurs « phéniciens » nordafs ou puniques de la haute antiquité sont, selon ces motherfuckers, des « barbares », de nos jours ils les auraient taxés de « terroristes » je présume, meilleure façon d’éliminer un concurrent. Et cette version de l’histoire est acceptée par nos esprits serviles pour ne pas dire esclaves, brisés par la défaite et résignés à assumer leur statut de « sous-hommes » imposé par les « seigneurs du nouvel ordre mondial ». Quelle tragédie ! On en reparlera plus loin dans le texte…

Bref, le débarquement de 1830 à Sidi Ferruch est une conséquence directe d’une défaite sur le font de mer, un calme plat trompeur qui détourna le peuple et les élites de la mer qui ne fut qu’un prélude à la tempête de 1830, la chute d’Alger entrainant celle de la Kabylie, puis du Constantinois, des Aurès, de l’Oranie, jusqu’au Sahara. Ceux qui ont détourné le peuple (d’Alger et de Kabylie, au moins) de la mer sont les premiers responsables de ce débarquement qui nous a valu plus de 100 ans de solitude et d’humiliation, avec des millions de victimes, d’apatrides, de blessés graves et surtout d’esclaves, toujours aussi nombreux plus de soixante ans après la dite indépendance. Un peuple méditerranéen ne peut tourner le dos à la mer, sauf s’il est prêt à céder sa terre, sa dignité, son âme. Les usurpateurs qui aujourd’hui détournent le regard du peuple de la réalité en remplaçant celle-ci par les « sables mouvants de la sublimation », avec une identité camelote et une histoire non-vérifiée – sources de maux sans remèdes et premières pondeuses de tangos qui servent de chair à canon pour les ennemis de cette terre, de son peuple et du Créateur – sont les seuls responsables de l’état des lieux actuel ô combien désastreux qui pourrait avoir comme conséquence un autre débarquement encore plus désastreux que celui de 1830. Alors vivement que s’arrête la fuite la fuite en avant, la débandade, la médiocrité endémique. La Kabylie l’a compris et intégré, autour d’Alger de le faire sinon elle décrochera d’elle-même de la Kabylie au vu du retard qu’elle accuse sur celle-ci en termes de prise de conscience nationale et de nif tout simplement. Continuer à mariner les citoyens dans la saumure arabo-islamiste est de facto un bon de sortie pour la Kabylie, qui est déjà à ses marques pour sortir la tête de ce marais pour aller dans le sens de la marche de l’histoire, et ce ne sont pas les responsables qui assument la lâcheté, que ce soit la débandade d’avant-hier sur le font de mer, l’humiliation d’hier sur terre ou encore de l’usurpation actuelle, qui vont l’empêcher de renouer avec son identité authentique, avec la Méditerranée d’abord, par la grâce du Créateur.


LES EXPLORATEURS
Non, l’histoire d’Alger ne se résume pas à l’histoire de mercenaires. Marque française ou turque, c’est de la peinture fraîche tout ça. La connotation arabe de l’identité algéroise, imposée par une certaine classe, est aussi une couche de peinture fine qui ne saura résister à un coup de torchon d’historiens clean. Les références sont ailleurs, rien à foutre de la peinture fraîche arabe, turque, latine, romane (française), qui manipulent le pinceau comme une vipère sa langue quand il s’agit de l’histoire, notre histoire. A vrai dire, l’Algérois comme la Kabylie n’auraient subi d’influence substantielle que de l’Egypte ancienne, surtout celle des Lagides (durant le règne de Juba II sur la Maurétanie Césarienne), et le roumi serait avant tout un Grec ou au minimum d’origine greco-romaine et pas du tout de Rome, et auraient des interférences à l’ouest avec l’Ibérie – depuis les temps dits puniques peut-être ?, bien différentes de celles qu’a, par exemple, le Maroc avec l’Andalousie musulmane. Vous en voulez la preuve ? D’ailleurs, avez-vous lu le billet précédent au sujet de Bologhine ? Voici une toute petite preuve, 100% marine.
Je reviens vers les pirates et autres corsaires. Il faut impérativement comprendre que tout le lexique relatif à la navigation maritime constitue pour nous un artefact indéniable, qui pourrait nous aider à comprendre la vraie histoire des corsaires d’Alger et de la Kabylie. Les noms de navires, les phares, etc. doivent être analysés à la loupe. Vous voulez mes premières conclusions ? La voici :
- Il y a corrélation parfaite ente l’histoire des célèbres navigateurs phéniciens de l’antiquité (selon l’histoire officielle écrite par les autres) avec celle des corsaires d’Alger médiévale : ces corsaires algérois, kabyles, nordafs était des navigateurs EXPLORATEURS des mers et océans, les pionniers dans ce domaine ! Ce qui devait constituer un motif de fierté est devenue, grâce aux manips des vainqueurs et nouveaux-venus qui ont mis en forme cette réputation très humiliante, une source de honte pour Alger et en partie pour la Kabylie. Ils ont réussi leur coup, on n’a plus le pied marin, on est devenus des pieds plats, bras cassés ;
- Le titre des capitaines de navire Raïs n’a rien d’arabe, à part la connotation (rais = tête, président), c’est une calque (capitaine de caput = tête en latin) et je parie que jadis il aurait eu une autre forme durant l’antiquité, avec un K/C (Krais, Crais) car QR, QRY est une tête en kab. Mais l’intérêt est ailleurs, ce Rais (capitaine) qui part de la Marsa (port) nous donne l’indice de la divinité Mercure (Hermès en grec), donc la notion de Mercenaire, un « titre » souvent évoqué par les dits historiens des guerres puniques. Les Corses, Albanais, Hollandais corsaires du Dey d’Alger médiévale seraient peut-être des mercenaires = capitaines ou explorateurs. Par ailleurs, je l’ai déjà signalé, ce que le latin désigne par Punica, punique (antiquité normalement) serait ce que le kabyle désigne par beylik (Etat, pouvoirs publics, d’Alger forcément), donc le beylicat en version turque. Pour moi le doute ne subsiste plus : les fameux navigateurs explorateurs phéniciens de l’antiquité, c’est simplement une autre histoire des corsaires taxés de « barbaresques », d’ailleurs l’étiquette « berbère » s’est imposée à peu près à ce moment crucial dans l’histoire de la Méditerranée grâce à la propagande de leurs bigots. Ainsi, on peut dès à présent essayer de faire un parallèle entre une histoire punique ancienne avec une histoire corsaire algéroise médiévale, par exemple trouver l’équivalent algérois médiéval de l’histoire punique du périple du navigateur-explorateur Hannon ;
- Le lien, punique je dirais, dans ce domaine est qlq peu surprenant : il lie la Kabylie + Alger à… l’Espagne, plus exactement à l’Ibérie. Démonstration. BHR, Bahara pour les marins/pêcheurs en algérois, de l’arabe al-bahr vous dites ? Mais voyons, c’est une langue toute jeune et les vrais Arabes habitent loin, dans d’autres contrées :)) Pourquoi, à votre avis, le même terme VHR est utilisé par le kabyle pour levhar (la mer, le littoral), où les bahara (marins) algérois sont en kab les légendaires ivehriyen, avec à la clé, un indice très important : i-vehriyen (bahara en algérois) en kabyle se décline en deux versions : ceux de la mer, et ceux de la montagne. Je suis à peu prêt sûr que ces i-vehriyen (ibehrien) seraient ibérien, les Ibères quoi. Pour éviter les erreurs, supposons que c’est un nom commun : bahara en algérois et surtout ivehriyen en kabyle, outre les Ibères, désignerait d’autres excellents marins, les Bretons, et même les Brits, insulaires eux-aussi et excellents marins (enfin, les Anglois !). Notons que l’histoire officielle nous dit que cette partie de l’Espagne était sous domination phénicienne ou punique durant l’antiquité. Perso, je ne crois pas à la thèse de « Phéniciens du Levant », ça ne tient pas la route comme l’histoire des « conquérants arabes de l’Andalousie » (festi puissance dix !) ;
- La cerise sur le gâteau maintenant. Le plus illustre de ces capitaines « barbaresques », c’est Raïs Hamidou (il est parti où le suffixe diminutif « -ouche » ?), tué par les Ricains à la bataille de Gata (Espagne). Mais il y a un Raïs mondialement connu, dont le patronyme est facile à dézinguer, c’est au tour de son prénom maintenant : Christophe Colomb ou Cristobal Colon en esp. Eh bien, ce Cristobal serait un Raïs (Cris, Crist ?) en algérois médiéval, titre de capitaine de navire, corsaire et explorateur. Et ce Raïs génois puis espagnol aurait découvert le Nouveau Monde, les Amériques… C’est relativement facile de dézinguer la légende de cet explorateur au vu de son nom qui trahit une légende trop parfaite. Et avant cette découverte, un Raïs punique ou algérois l’aurait fait avant lui ? Le chemin menant aux Amériques passe par les Îles Canaries, dont la population autochtone, dont la langue serait proche de la nôtre, a été presque entièrement décimée par les pirates-conquérants espagnols et français comme Jean de Béthencourt (therva yemmas !) qui ne voulaient pas laisser de témoins de leurs « miracles » probablement. La réponse se trouverait peut-être entre nos îles : les îles d’Alger (pour son nom) et les îles Canaries. Ces îles Canaries étaient un pont vers les Amériques. On y reviendra le moment venu.
Vous me direz qu’il faut des preuves palpables pour prouver ce savoir-faire des anciens. Je dirai que la réponse est prête : le système de toponymie nordaf (en Kabylie à fortiori) est ingénieux, c’est d’ailleurs ce qui lui a assuré sa survie, et c’est un indice d’une très bonne maîtrise de la géométrie, de l’astronomie, donc d’orientation, et de l’irrigation, au minimum. Des compétences que doit impérativement avoir… un navigateur, on commence par l’irrigation avant de comprendre les courants marins, sans parler de la météo. Donc, les cartes de nos adversaires – plus riches et maintenant nettement plus avancés que nous, mais ce ne fut pas toujours le cas –  contre la toponymie des humbles gens de Kabylie et de la Nordafe en général. Cartographie vs toponymie. Et ce n’est pas le seul argument, car il y a aussi parmi nous et avec nous l’immense Egypte ancienne, c'est-à-dire un vent favorable, tout le contraire de l’Egypte moderne soumise même si un homme est enfin intervenu pour déposer leurs cosmopolites. Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais moi je suis prêt à en découdre pour en finir avec la diffamation en rendant coup pour coup, sans animosité, froidement, pour faire chuter les icônes de ceux qui ont écrasé les nôtres, le but étant de désacraliser l’image de ces mentors aux yeux de nos esprits serviles accablés, d’un côté, et des bigots cosmopolites, de l’autre.


LA MAISON BLANCHE
Alger d’antan la nuit vue du large puis de sa baie. Ou Alger by night d’aujourd’hui tous feux éteints, blackout total. Comment y arriver ? On a besoin d’un guide, d’une lumière qui nous indique l’entrée. Un phare tout simplement. Il faut dès à présent piocher dans la mémoire et les archives pour faire remonter toute l’histoire des phares nordafs et accessoirement ceux de la péninsule ibérique depuis l’antiquité, en plus du répertoire complet de tout le vocabulaire touchant aux phares, ports et à la marine en différentes langues depuis l’antiquité. Sinon, les amis, on a de nos jours la possibilité d’atterrir à Alger de jour comme de nuit par voie aérienne, à la Maison Blanche (Dar-el-Beida)…L’aérogare avec sa tour de contrôle diffère à peine de ce que les navigateurs connaissaient durant l’antiquité. Le phare du port devrait être le seul bâtiment de l’amirauté des temps anciens. Et il devrait avoir aussi une autre fonction : monétaire. Numismates, à vous de ramasser le maximum d’infos sur ce sujet depuis les temps anciens, depuis les dits « phéniciens » nordafs. Voici ce que j’en déduis logiquement :
Les comptoirs phéniciens en Nordafe décrits par les historiens latins seraient ces phares ou bâtiments de l’amirauté, brillante par définition, avec son phare et sa monnaie (atelier monétaire).
Le phare de l’amirauté d’Alger devait être forcément une maison blanche. Un temple plus exactement. Placé sur une hauteur, une colline. Si les auteurs latins étaient crédibles, ils auraient fait le parallèle avec ce qu’ils avaient chez eux : Le Temple de Jupiter capitolin de Rome. L’explication est simple : le phare pour le marin navigateur est un astre artificiel, un Jupiter artificiel (la planète Jupiter est la plus brillante après Vénus).
Cette maison blanche avec son phare et sa monnaie, ou « temple de Jupiter », devrait se trouver sur une hauteur bien précise, celle qui domine Bologhine (ex. Saint-Eugène), le brillant-beau Apollon (lire billet précédent), càd là où se trouve Notre-Dame d’Afrique, nana’s !  C’est lui le Phare DZ numéro un et les archéologues devraient s’intéresser de près à ce site. Alger la Blanche doit son nom à ce temple, à la Maison Blanche. NB : Haha ! ça tombe bien, les gens de Soustara et l’USMA sont sympas, pas comme ouled Bab-el-Oued et du Mouloudia, ennemi juré de l’équie kabyle JSK )))
A l’époque punique, ou « phénicienne » en Nordafe, cette Maison Blanche avec son phare et sa monnaie serait très probablement… la Maison des Barcides, dynastie des Barca (éclair, foudre), comme vous le voyez, c’est un nom de divinité (dieu de la foudre/éclair) et non de personnages historiques comment veulent nous le faire croire les historiens latins avec leurs histoires qui ne se recoupent pas avec les nôtres ni avec la réalité. Le Temple de Jupiter à Rome serait l’équivalent de cette Maison Blanche de Bologhine (Alger) ou Maison (Dynastie) des Barcides puniques, et probablement le Temple d’Athéna ou d’Apollon de Troie et d’un autre, très important, en Egypte ancienne.
On a besoin de la Kabylie pour porter l’estocade, et de l’Egypte ancienne pour confirmer, car cette Maison Blanche, en plus de son phare et de sa monnaie, devrait contenir un élément que les occidentaux ont découvert seulement après la prise de l’Egypte et de la Nordafe (Alger, Kabylie, Constantinois, etc.).


LE PHARE D’ALEXANDRIE
C’est, nous dit-on, la septième merveille du monde, soi-disant un phare détruit par un tremblement de terre. Ahlil ! yakhi, la naïveté, yakhi ! Ils croient dur comme fer au « miracle grec » et que le grec (la langue) a été autre chose qu’une langue de traduction de l’ancien égyptien. Les « Arabes » ont traduit les œuvres des Grecs anciens, tout le monde le dit – les romanes ont constitué le maillon suivant de cette chaîne de traduction –, mais les occidentaux ne veulent pas reconnaître que le grec ancien a aussi traduit les œuvres d’autrui, l’école d’Alexandrie s’étant révélée meilleure que celle (arabe) de Damas et Bagdad ))Malins, ces types, ils traduisent et confisquent les droits d’auteur !
Passons au vif. Per (maison) dans le nom de Pharaon aurait abouti au Dar (maison) utilisé en argot algérois, algérien, tunisien mais pas au Maroc et surtout pas chez les vrais Arabes d’orient (beït). Dar = Phare seraient de la même famille donc. De même, en kabyle, cette altération P, Ph-D explique étonnamment que tha-dart (village) serait aussi un fort et/ou une Porte, un port ! Vous l’aurez compris, le Phare d’Alexandrie pourrait être simplement une Maison, un bâtiment, un fort. Ensuite, j’en suis convaincu, Alexandre le Grand est une figure syncrétique, la version grecque aurait calque ce personnage sur, probablement, Ramsès II. Les archéologues qui cherchent en vain le phare d’Alexandrie sous les eaux ont trouvé beaucoup de blocs avec des blocs d’une autre époque que celle des Ptolémée et contenant des cartouches de Ramsès II. C’est peut-être une Maison Blanche, la Monnaie (atelier monétaire) et/ou une Amirauté avec son phare, sa monnaie et un élément très important, un outil très familier…


TERRE NOIRE
L’outil en question est la preuve d’un savoir. La réponse est en Kabylie, à peine deux heures de route de Bologhine jusqu’au temple de la Terre Noire (Akal Averkan) aux Ath-Dwala, à 20 minutes de route en sortant de la Nouvelle-Ville de Tizi par la sortie sud. Un lieu chanté par le maître Ccix L’Hasnaoui, son père étant des Hessanouen et sa mère des Ath Dwala justement. Ce nom Akal Verkan (Terre Noire, c’est le nom de l’Egypte en ancien égyptien – Kemet) serait très ancien, son image a été exprimé ou mise en scène, 21 ans la chute d’Alger et 6 ans avant celle de la Kabylie après la bataille d’Icheriden, soit en 1851 par Léon Foucault à l’observatoire du Panthéon de Paris :
- pendule de Foucault, qui met en scène la rotation de la Terre.
Une terre ronde qui tourne, on est loin des conneries de Terre plate des bigots de l’Europe moyenâgeuse ou de leurs collègues de l'Arabie malheureuse.
 

Cet instrument qui devrait se trouver dans la Maison Blanche de Bologhine, le Temple de Jupiter à Rome et dans le Phare d’Alexandrie, peut évidemment prendre deux autres formes :
 

- un MARTEAU : d’abord, le kabyle utilise la même racine FT pour marteau (afdhis), lumière (tha-fath), et étincelle, scintillement (afetiwej), celui d’un phare par exemple. Ce marteau dans un atelier monétaire et un phare, quoi de plus normal ! En plus, le marteau est l’outil de Thor chez les peuples nordiques, d’où ma ferme conviction que ce MARTEAU aurait aussi le sens de BOUSSOLE, inconnue des Européens, qui fait des Vikings et des Puniques (ou corsaires « barbaresques » d’Alger) les seuls véritables potentiels premiers conquérants du Nouveau-Monde, la « découverte » par C. Colomb signifierait seulement une conquête d’une autre échelle, une colonisation ;
 

- une AMULLETTE bien connue en Nordafe, Egypte et Turquie : la khamsa de Fatma, interdite en Arabie. Cette khamsa en argent serait, peut-être bien, le nom de Ramsès avec R en Kh (ou Gh, grasseyé donc) qui expliquerait la maison axam (akham) en kabyle. Il faudra chercher cette monnaie et outil (khamsa, pendule, marteau) de l’époque de Ramsès II pour confirmer ou infirmer.
 

AMIRAUTE
Non, il ne peut y avoir d’émir dans Amiral, tant l’amirauté est avant tout une Maison Blanche, ce qui fait du kabyle a-mellal, a-mellay (le blanc, au fém. tha-mellal-t = oeuf) une version plus plausible, son équivalent arabe beydh (blanc, au fém. beidha = œuf) collerait plutôt au… Bey en turc pour la Régence d’Alger, d’Alger la blanche = puissance maritime. En d’autres mots, une Carthage médiévale, Carthage 2.0.
Cette Maison Blanche de l’Amirauté avec son Phare, sa Monnaie et son Marteau (pendule, Khamsa) indique que la Monnaie est née ici, mais aussi que probablement Punica, punique = Banca, banque, donc le Beylek médiéval aussi serait une Banque. Bingo ! hein, les amis !!! Je me demande si le grec trapeza (banque) n’est pas le « Turc » d’Alger ou une traduction de « punique »… Toujours est-il que le Dinar, ou denarius en latin et deniers en français (dengui en russe) auraient une origine punique nordafe – tonnerre et phare étant apparentés, Alger étant en position de force pour revendiquer la paternité même s’il faut vérifier ce qu’il en est pour Carthage. Le Corso des corsaires d’Alger seraient une monnaie dure (QRT, QRY en kabyle) qui sera remplacé par sa traduction espagnole Duro pour la petite pièce de monnaie, la légendaire Douro (5 centimes),CINQ centimes remarquez bien. NB: c'est quoi la titre du roi espagnol qui voulait prendre Alger er Bougie ? Un cinquième : Carlos V ou Charles Quint ! On compte différemment des autres – en centimes, en multiples de 5, cette particularité appuie tout ce que l’on vient d’avancer plus haut. Le terme kabyle dunith (le monde) ou le masri-arabe dounia (monde connu) alors qu’ils disent souvent 3alem, serait, peut-être, punic/punique, une pièce de monnaie, un rond (dur forcément), un sou punique comme Douro des temps modernes. A propos, la seule existence d’Hannibal Barca est attestée dans les pièces de monnaie punique justement !

AMERIQUE
Très surprenant que celui qui aurait découvert l’Amérique, Christophe Colomb, ne lui ait pas donné son nom ! Pourquoi cet honneur à Amerigo Vespucci, un inconnu quasiment ? Amérique ne signifierait plutôt pas autre chose, par exemple Nouveau-Monde (en quelle langue ?), Les Îles (continents) ou simplement Les Phares ? Ou peut-être des maisons blanches -banques comme celles qu’on vient de voir ? Ou les Amériques seraient-elles des Amirautés ?
Etrange coïncidence, en russe le phare est appelé Mayak. Comme MLK de malik (roi, souverain) en sémitiques (arabe compris), qui corrobore notre hypothèse égyptienne de Per dans pharaon, phare et maison. Etrange coïncidence…
 

BEO NAVAL
Revenons à Alger maintenant avec un regard d’astronome. Les portes fermées de la Casbah (acropole) au nombre de 7, je crois, donc sept jours ?, celles de la médina (ville) sont plus nombreuses, mais quelle est leur fonction dans leur espace temps ? Il faudra aligner les portes (Bab-Azoun par ex.) sur les Phares et/ou temples (mosquées surtout) existants et un autre élément propre à la Casbah, à savoir les fontaines publiques voire même les puits (sources dans les deux cas), pour en tirer des éléments intéressants. C’est la Kabylie qui en termes de toponymie détient les clés d’Alger. Démonstration.
Allez, s’hab Bab el oued, hellou l’biban, mazal sah iban (ouvrez les portes, les choses sérieuses commencent pour vous !) La porte opposée à BEO, porte de la vallée/du bas donc, c’est Baba Ali à l’ouest d’Alger :
1)une porte Bab à Alger va devenir DR un village (tha-darth) en Haute-Kabylie : c’est le Daleth phénicien de Porte qui a donné le Delta en grec et en latin ;


2) Baba Ali est, vous dit-on, la Sublime Porte, soit Constantinople, la Turquie Ottomane qui est… à l’est, alors que Baba Ali indique la sortie/entrée ouest d’Alger. Baba Ali pou Porte ??? à Alger va devenir Thadarth Oufella (Village du haut/amont) en Haute-Kabylie, un toponyme attesté. Baba Ali est un sobriquet en kabyle, donc forcément issu de l’origine géographique (toponyme) de son détenteur. Par ailleurs, on l’a démontré sur ce blog, Baba Ali, porte occidentale, serait ce qui aurait donné Berbère. Le point final maintenant : Baba Ali, Berbère est la Porte Pourpre, couleur punique par définition. Le Berbère est Pourpre, rien à foutre des thèses de « Phéniciens partis d’Orient » ; 


3) Bab-el-Oued Porte du Bas/vallée va devenir le village du bas/en aval (thadarth b’wada), si jamais il est attesté en Kabylie. Faut trouver la couleur de Bab-El-Oued, normalement opposée à celle de Baba Ali, berbère, pourpre, probablement verte ou celle du limon car c’est el-oued en arabe signifie autre chose en kabyle l’oudha ou loudha (marais), donc un terrain inondable…
Souvenez-vous des tristes images des inondations de Bab-el-Oued en 2001, la chanson de Dda Yidhir est dédiée à ces victimes justement. Et dire que la connaissance de son patrimoine, ici c’est la toponymie, peut sauver des vies sans avoir recours à des études en hydrogéologie.


Bien qu’Alger ne soit pas sur l’Atlantique mais sur la mer Méditerranée où ce phénomène est peu perceptible, il serait logique néanmoins de ne pas exclure un regard d’astronome sur ces toponymes. Du point de vue de la mécanique céleste, Baba Ali (porte haute, sortie ouest) va être tout simplement une marée basse, Bab-el-Oued, à l’opposé, la marée haute. La Porte est l’inverse de la Marée en qlq sorte. Ceci marche car ça confirme que le toponyme Baba Ali est porteur, outre du sens Berbère, du sens de Pourpre : les murex d’où on tirait le pourpre à l’époque de Juba II sur les îles de Mogador (îles purpuraires = îles berbères ?) au Maroc actuel, d’après l’histoire officielle, rappelle on ne peut mieux comment les hommes et les oiseaux, des îles surtout, font la cueillette des mollusques à marées basses.
Je n’ai pas le pied marin, je l’ai déjà dis il me semble, mais ce el-oued en ar., outre loudha (marais) en kab, pourrait justement signifier que c’est à Bab-el-Oued que se trouveraient les cales de construction de bateaux (inondables pour la mise à l’eau ?) de la puissance maritime punique ancienne. Un chantier naval à BEO et une Maison Blanche (Amirauté, Monnaie) à Bologhine, n’est ce pas là des attributs d'un Etat moderne, longtemps avant Rome, et d’une puissance maritime avec ses comptoirs, une Carthage algéroise, kabylo-algéroise plus exactement :) Les chiffres modernes sont passés en Europe non pas d'Alger mais de Vgayeth-Bougie en Kabylie via l'italien Fibonacci. Tout s'imbrique ! La terre est noire car elle est tourne, cette fois la roue de la fortune semble au rendez-vous de l'histoire, soyons-y nous aussi !


A prochainement, nobles citoyens !


POST SCRIPTUM du 16.01.17
1. Cette Maison Blanche de Monnaie pourrait aussi être en relation avec les Impôts. Le bâtiment qui évoque le plus ce que nous recherchons est celui de Rouda ou Al-Rawdha en Egypte avec son nilomètre (le niveau d’eau/crue du Nil indiquait si la récolte serait bonne et le niveau des taxes à imposer), dont la vraie origine (pas celle des langues de traduction grecque, latine, arabe) probablement à l’époque de Ramsès II. Le terme roudha (roue) en kab, algérois, puis en esp., catalan (3adjala en arabe) serait peut-être en lien avec le nom de cette ville. Une chose en plus : le Corso ou la Douro (V, 5 centimes) moderne, outre le sens de monnaie, ou unité de monnaie, pourrait prendre le sens de Carte, et on comprendra que la charité (l’aumône) serait parente de la charte, carte venant du grec (kharita en ar.), le Corso ou la Douro serait simplement une Obole nordafe, kabylo-algéroise en tout cas.
2. A l’est de l’Egypte, les versions sémitiques confirment ce que nous disons. En arabe, le phare est el-manar, phonétiquement proche de luminaire mais de monnaie aussi. Plus intéressant encore est la version en hébreu, leur outil remplaçant le pendule, le marteau et le phare est très connu : Ménorah, chandelier ou candélabre à 7 branches outil du mythique Temple de Jérusalem. On comprend aisément la relation entre Chandelier et Alexandrie (et son phare donc), et cendrillon aussi. Il me semble raisonnable de supposer une lien entre le terme supposé sémitique (hébreu, arabe) Nour (lumière) et le Nil.
3. Ce chandelier va nous servir en Kabylie. D’abord, pour Vgayeth – Bougie, ce qui confirme l’indice d’Alexandrie (cire de bougie ?) dans le nom de Vgayeth-Bougie évoqué sur ce blog il y a longtemps. Ensuite il nous permet de comprend assez facilement cette corrélation entre la toponymie de la ville d’Alger et celle que l’on trouve en Kabylie. Rappel : la Porte à Alger va devenir DRT de tha-darth (village) dans le nom de lieu, c’est le phénicien Daleth (porte), et pas seulement apparemment.



.
Alger (nom de porte)
Kabylie (nom de village)
Remarque

Baba Hassan
Hasnoua à Tizi, 
Ihesnawen ?
Nouvelle Ville Tizi,
son sud
Bab Dzira (porte de l’île)
Thighzert ?
Ath Aïssi, vers AD
*Thigzirt étant l’île
Baba Ali (haute porte)

+



El-Alia (cimetière, Alger) 

1) Thadarth ou’fella (village en amont/haut) ???
*Il existe une version avec ou'Fellah (du fellah), à vérifier.


2) Ociidental, berbère, poupre, punique ? 
Ath Dwalla (AD), peu probable ?




2) Baba Ali étant un sobriquet attesté, issu d’un toponyme indiquant l’ouest, l’occident, le couchant et à proximité du cimetière (réf. Ighil-Mimoun, Ath-Dwala). El Alia (haute en ar.) ou Baba Ali (Bab el Ali sublime porte en ar.) serait une preuve de la marque égyptienne : Osiris, « celui qui est à la tête des occidentaux », càd les morts comme c’est généralement traduit, sachant que les anciens Egyptiens comptaient ces occidentaux comme leurs ancêtres et ça se comprend : les générations passées et mortes sont les aïeux. Reste à vérifier si le terme kab lejdud (les aïeux, les pères-fondateurs), voir Tikjda (les piliers/colonnes), interférant avec djed (grand-père, aïeul) en masri-arabe, ne serait pas de la même catégorie que cette définition égyptienne (mythe d’Osiris). 
Casbah et ses 7 portes
Ath Mesvah 
(aït Mesbah)
AD
*C’est le Chandelier (mesbah) ou le chapelet (svah en kab, misbaha en ar.). Le toponyme génère les patronymes et sobriquets, un nom Mesbahi est celui d'un habitant d'une Casbah. A vérifier
Thaguemout Azouz





Ath-Mahmud au SE des AD
*Mohammadia (ex.Lavigerie) à Alger comparable aux Ath Mahmud en kabyle ?
Azouz ou Azoune, où est la faute ?
Bab Jedid (Porte Nouvelle)
Thagemount Lejdid
Au sud des AD
*On note que ce n’est pas le délta, DRT de thadarth, dans ce nom de lieu ; il n’y a pas d’étymologie fiable expliquant le vrai sens du kabyle ag’mun et son féminin tha-guemunt
Ath Yidhir

*Toponyme Aït-Idir très répandu en Kabylie et même ailleurs en Nordafe.
AD
Les deux étant sur une hauteur dominante, probablement comme un agadir (grenier, forteresse) en kab et punico-berbère
i-wadhiyen, Ouadhia
 Sud des AD en allant vers le Djurjura



Chéraga, au sing.
i-Chardiwen, au pl.
CRD kabyle vs CRG algérois
AD
Entre Ait Mesbah (la Casbah)et T.Oukerrouche (El-Harrach) - vér


*kerrush en kab = chêne, quercus en latin. Le nom français Maison Carrée serait peut-être pour Maison du Chêne, et si l'on se réfère aux mythes et à la légende kabyle, ça donnera Maison du Chacal (ouchène en kab), le malin/rusé en kab moderne étant H'rech comme un Harrachi :)
Sud-Ouest ? des AD


Thalla Bounane, Tizi - AD
* Thalla (source, fontaine) en kab est équivalent au 3yn arabe ; je pense qu’il y a altération dans les deux cas (b’unan en kab et Bénian algérois)



La carte (division administratie) de la ville d'Alger rappelle la Kabylie !!! Il faudra sans doute élargir cette liste à d’autres régions de la Kabylie. Kouba - ath Yacoub (Ath Irathen) ?, Zéralda - Thazrart ou Azaghar ?, etc. Cette première tentative n’est qu’une hypothèse de travail, donc inutile d’en tirer des conclusions définitives pour le moment, l’intérêt étant de comprendre notre toponymie, notre « cartographie » et donc notre histoire. 

On peut ainsi vérifier l’histoire de l’Etat civil en faisant coïncider les noms de personnes ou leurs sobriquets (qui découlent de leur origine géographique) d’un lieu avec le même nom, ex. Ouadhias vs Bab-el-Oued ou Ait Mesbah vs Casbah, de leurs quartiers, etc. pour voir s’il y a corrélation entre les noms de famille et vérifier la thèse des noms zaama donnés par les Français aux « sauvages indigènes » qui ont attendu les « grands seigneurs » pour leur donner des noms ! Quelle arrogance ! Il faut les ramener à la réalité, ces types, et vite ! Le Djurdjura va nous aider à leur donner la première leçon, vous allez voir prochainement :)

Un grand bonjour aux enfants du pays via cette chanson emblématique.