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mercredi 16 novembre 2016

Le Vase Céleste

L’entonnoir de l’espace-temps. 

Pour l’énoncé, on aura besoin du son emphatique kabyle Ẓ et du gad (rempart) punico-berbère (ex.Agadir) et d’une de ses variantes diverses en kabyle WT-KT weth-kath (battre). Nous allons donner une dimension à ce son emphatique et au gad (rempart, mur), le représenter au moyen d’une image, qui deviendra alors une image fabuleuse pour nous. Et pour y parvenir, on fera appel au génie d’Einstein et à une figure syncrétique sortie d’Egypte et du mythe de l’Exode : Moïse, avec sa « canne » obligatoirement, car c’est surtout son bâton qui nous intéresse :))
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Prenons la cuillère de la boussole chinoise (voir les deux billets précédents) et une autre cuillère non moins symbolique : la cuillère du chef des janissaires (chorbadji porteur de cuillère). On peut raisonnablement supposer que la cuillère serait un attribut de puissance et de pouvoir sous une forme (sceptre) ou une autre. Le bâton de Moïse par exemple, qui tantôt se transforme en serpent, tantôt fraye un passage en pleine mer rouge. Regardez cette image et vous comprendrez ce qui différencie, en kabyle, le son emphatique Ẓ et le son z normal (z – consonne fricative alvéolaire voisée, pour être juste en termes de phonétique). Le français, par exemple, fait usage de l’accent grave et de l’accent aigu ; on est à peu près dans la même logique.
azrem (serpent) vs arem (boyau, intestin) avec emphase
azeka (demain) vs aeka (tombe, grave en anglois) avec emphase
izi (mouche) vs ii (vésicule biliaire) avec emphase
C’est le superficiel vs l’enfoui, le profond. L’image du bâton de Moïse et son ombre-serpent est assez éloquente, mais cette vidéo expliquant la théorie d’Einstein l’est encore plus pour mieux comprendre notre sujet. Le son z normal vs le son emphatique ẓ, c’est le superficiel vs l’enfoui, le profond ou bien le 2D vs le 3D.
 

Ces exemples nous conduisent à supposer que le ẓ emphatique en tout cas (pour ne pas généraliser pour tous les sons emphatiques) serait un indice de Masse. Ainsi, iẓi (vésicule biliaire) en kabyle que l’on disait, dans le billet précédent, être en relation avec la notion de Poids, le serait plus précisément à la Masse. Il serait raisonnable de supposer que le son emphatique kabyle (ẓ, ṛ, ṣ, voire la racine ẓṛ, ṣṛ) devrait se retrouver dans les noms de divinités anciennes (Ré par ex.) liées aux objets célestes massifs comme le Soleil et Jupiter.

Prenons maintenant le gad (rempart, mur) phénicien, punico-berbère (ex.Agadir), avec cette racine GD ou KT, WT, WD en kabyle pour « battre, bas ». Ce mur punique Gad est l’ombre ou le plan, la surface de projection de l’ombre. Un plan en tout cas. On peut rouleur une feuille (un plan) pour former un tube, un cylindre, des cercles, comme le gad (rempart, mur d’enceinte). Par ailleurs, KT est dans KTL dans k’thill (mesurer) – notons que thilli (ombre) – en kabyle : KTL de kthill (mesurer) en kabyle, en rapport avec gad (rempart, mur) punico-berbère et avec thilli (ombre) en kab, équivaudrait peut-être au grec ancien kyklos (cercle, roue, tour, rond) qui a donné Cycle en français< C’est le théâtre de l’ombre du Gad (rempart) phénicien, punico-berbère : on mesurait l’ombre pour avoir la hauteur jadis : thilli (ombre) serait taille et kthill (mesurer) tailler ? Le bâton et son ombre sert aussi à faire un cadran solaire. L’ombre comme outil de mesure. Agadir ou Cadix comparables à Syène –Assouan) ou Alexandrie, des noms de lieux de référence géographique, des points d’un système de coordonnées ancien ? D’autre part, je présume qu’on est dans le droit de supposer que le gad (rempart) phénicien, punico-berbère, kabyle pourrait expliquer le terme (adjectif) Euclidien pour la Géométrie euclidienne, Euclide deviendrait alors un sympathique syncrétique et cessera d’être un personnage réel :))


Mais quelle forme équivalente en latin ou en romanes pourraient prendre les sons emphatiques kabyles, notamment le Ẓ dans les termes aẓar (racine, veine), iẓri (vue), iẓi (vésicule biliaire) ? Probablement, il pourrait être comparé à cette déformation de l’espace-temps causé par un objet massif, le Soleil par exemple, ce qui donne l’impression que le quadrillage déformé par l’astre constitue un contenant pour cet astre (contenu). Il a la forme d’un entonnoir (lembodh en kab ne serait-il pas une altération de amphore ?). En d’autres mots, le Ẓ emphatique kabyle serait un contenant, un Vase plus exactement. Le vase de la gravité, le Graal d'Einstein !