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lundi 14 novembre 2016

La Boussole Kabyle

Le génie chinois – Partie 2.

Suite du billet précédent qui nous a fait découvrir un autre « chinois », on aurait dit un « indochinois » comme indice d’une révolution industrielle qui expliquerait le nombre important d’inventions traditionnellement considérées comme ayant la Chine pour origine. L’occident ne cache pas son admiration devant un palmarès si étoffé, et le fait savoir au Chinois, et ce dernier, je présume, en est si flatté qu’il a renoncé lui-même l’essentiel : ce palmarès, éclaté par les occidentaux pour ne pas reconnaître qlq chose de plus fondamental, serait probablement un indice d’une avancée majeure, d’une époque majeure, que l’on suppose être celle de l’industrialisation, du travail à la chaîne (à la chinoise), de la production à grande échelle avec des machines (mécanismes), et chose importante, ce concept industriel « chinois » serait la preuve même que la Chine n’était pas isolée du monde (méditerranéen). 

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On va replacer le « chinois », la Chine dans notre contexte, en Nordafe, en particulier en Kabylie, à Vgayeth-Bougie plus précisément. Les noms donnés à la Chine varient selon les langues et les époques, le russe, par exemple, a conservé la variante Kitaï, issu de l’ancien Cathay qui remonte à l’époque de Marco Polo. En réalité, Cathay est une excellente passerelle pour conduire le « chinois » jusqu’en Kabylie. Voici les indices communs aux Chinois et aux Nordafs qui se dégagent, les mots n’étant que des passerelles :
- la Muraille chinoise (Grande Muraille de Chine) a son équivalent punico-berbère, avec une racine attestée en phénicien (GD), en punico-berbère, en kabyle (racine GD, KT, WT) qui se trouve dans le phénicien gad « rempart, mur », le kabyle et berbère ag'adhir, agadir « grenier, forteresse » d’où sont issus les toponymes Agadir (Maroc) et Cadix (Espagne) ;
- cette Muraille chinoise, outre le rapprochement avec le punico-berbère Agadir, pourrait être rapprocher d’un autre mur infranchissable, imaginaire celui-là, des mythes kabyles : inijel (ronce), et aurait une relation avec une notion rationnelle ; mathématique : le nombre d’or, qui expliquerait l’indice « jaune » (et Or ?) pour le « chinois » ;
- un nom de la Chine, en l’occurrence Cathay, est encore plus évocateur et plus proche du Gad (rempart) punico-berbère, donc de kath, weth « battre » en kabyle, et nous donnerait un lien direct et indéniable entre la Chine et la Kabylie :
KT, WT de kath, weth « battre » en kab est dans awthul « lapin, lièvre », l’étymologie populaire l’interprète comme weth « battement » + ul « cœur ». L’image fabuleuse de notre « chinois », commun à la Chine et à la Kabylie, serait un lapin et/ou un lièvre. Et des lapins l’histoire en connait des specimen pas comme les autres !

La croissance de population de lapins selon une Suite de Fibonnaci, l’Italien de Vgayeth-Bougie en Kabylie, qui aurait servi de passerelle aux chiffres modernes vers l’Occident. Pour faire simple, formulons cette relation Chine-Kabylie d’une autre façon :
Soie chinoise = Suite « kabyle » de Fibonnaci.
La suite de Fibonnaci, qui a un lien avec le nombre d’or, conforte ce qui a été dit dans le billet précédent à propos du « chinois » (échelle industrielle, travail à la chaîne) : Progression, voire productivité, Reproduction et voire même démographie galopante (avant Mao), un indice qui sied comme un gant à la Chine, le pays le plus peuplé du monde. Le « chinois » est-il un lapin/lièvre ?

LAGIDES
On a des indices communs à la Chine et la Kabylie et la Nordafe en général. Mais il y a l’immense Egypte ancienne entre les deux, il est impossible que ces indices ne s’y retrouvent pas. Il existe une piste… céleste qui pourrait le prouver. C’est celle du lapin, ou plutôt du lièvre. Le lièvre du chasseur Orion probablement.
Cap sur Tipaza, sur le mont Chenoua, à l’ouest d’Alger. A vrai dire, cela fait longtemps que je pensais que les Ptolémée d’Egypte – le tombeau de la chrétienne serait celui d’une Ptolémée, Séléné fille de Cléopâtre – auraient eu une grande influence sur la Nordafe, et je pensais qu’ils seraient toujours là, parmi nous, sous un autre nom – imravdhen (classe sacerdotale) chez les Kabs, par exemple, ou les Oulémas en Algérie. Je me disais que ce sont les « chinois » nordafes sans pouvoir trouver des arguments à cette hypothèse… Quelle fut ma stupéfaction, lorsque cette idée de « lapin/lièvre » prit forme, de découvrir que Lagos en grec, qui est donna le nom Lagides (dynastie des Ptolémée), signifie aussi …lièvre ! Donc « chinois » dans ce cas sera un indice de nom de dynastie (comme Qin, Sin en Chine), Lagides ou Ptolémée d’Egypte, et/ou d’une caste, d’une communauté (de savants, scientifiques par exemple), que l’on vérifiera une autre fois. Encore plus pertinent est l’indice qui ferait le lien entre les Macédoniens (d’où les Lagides, Ptolémée) et une dynastie berbère musulmane plus récente dans le temps – les Almoravides. Tout ça fera objet d’un billet à part d’ici qlq temps.


Cette piste céleste, qui fait le lien avec l’Egypte ancienne, indique surtout Sirius, l’étoile du chien en grec, personnifiée par la déesse Sopdet (Sothis) et qui occupait un rôle central dans la liturgie égyptienne. C’est là qu’on pourrait trouver des traces anciennes de la Chine et des suites de Fibonnaci. Par ailleurs, il est à peu près acquis que sagita (flèche) en latin, segad (chasseur) en kab, seyad, seyed (chasseur, seigneur) en masri-arabe y trouveraient leur origine. On y reviendra.


SOVIET
Le gad (rempart, mur) phénicien, punico-berbère (ex. Agadir), très bien conservé en kabyle dans les racines GD, KT, WD est une aubaine pour celui qui sait y voir plus qu’un mur, une simple muraille. Si je vous disais que feu l’URSS n’est qu’une copie récente de l’Egypte antique et que le soviétique serait un égyptien récent de par leurs systèmes politiques respectifs, serez-vous prêts à me croire ? Le Soviet (conseil) russe se retrouverait dans la sagita (flèche) en latin et la sagesse probablement, et pour l’Egypte, dans Sopdet pour Sirius. Les Afghans appelaient les soviétiques les « chouravis » par référence à la choura (conseil), traduction du russe soviet donc, pour l’institution madjlis ach-choura (conseil consultatif) en arabe. Le Sour (rempart, mur extérieur, clôture) en masri-arabe, repris en kab, serait synonyme de sagesse ou/et conseil des sages, et serait peut-être en lien avec Sirius, et en tout cas une traduction du Gad (rempart) punico-berbère. En outre, cette forme arabe ou masri-arabe choura, en lien avec Sirius des Egyptiens anciens, pourrait nous indiquer l’origine de la fête Achoura, le rite de laquelle chez les Kabs est largement différent de celui du voisinage et de celui des orientaux.
Ce Gad (rempart) punico-berbère a son équivalent dans les sources des camarades religieux, et il est malheureusement interprété au pied de la lettre par ces bigots :
Exode biblique ~ Gad (rempart) en punico-berbère, ex.Agadir.
Ce gad (rempart), dont la racine est attestée en kabyle sous les formes GD, KT, WT, WD de « battre, bas » est peut-être celui qui expliquerait l’ascension Ptolémée, et surtout celle des Fatimides, qu’on dit partis de Kabylie, en Egypte, ainsi que l’origine de la fête de l’Achoura chez les Kabyles qui serait peut-être l’équivalent de l’Exode biblique et dans la tradition hébraïque, ces fêtes ayant très certainement une origine égyptienne ancienne.


Le Gad (rempart) punico-berbère, sous sa forme WD de wada « bas » en kabyle, est très bien illustré dans la réalité kabyle, une démocratie très ancienne, lorsque chaque village se veut être une république parlementaire avec son assemblée. L’édifice de l’assemble populaire – thajemayth en kab moderne – se trouverait d’office dans le wada (bas), le bas du village, la basse ville, une origine géographique d’où sont issus les patronymes Aoudia, Ait-Aoudia, etc. C’est simplement ce qu’on appelle une Chambre basse (d’un parlement bicaméral), l’assemblée du peuple qui gère le temporel. Sans doute que la Chambre haute (un Agadir ?) serait une institution spirituelle, un temple (mosquée, église, etc.). Ce Gad (rempart) punico-berbère serait peut-être non pas un rempart, un mur, mais une écluse (pour cause de Sirius, le lever héliaque duquel correspondait à la crue annuelle du Nil), donc cloison avec un portail ou une porte, ce qui nous incite à évoquer les portes (du paradis ?), le gardien des portes (St Pierre), celui qui ouvre (Ptah chez les anciens Egyptiens) et faire un lien entre le kab ig’idher (aigle), ag’adhir/agadir (grenier, forteresse) en punico-berbère et le latin Jupiter, divinité romaine dont l’aigle et la foudre sont les attributs. Voilà de nouvelles pistes à exploiter.

BOUSSOLE
Revenons à nos « chinois » en Nordafe. Brièvement d’abord.
- le sandjak (drapeau) en kabyle, en lien avec une variante turque intermédiaire, Selçuk (Seldjoukide), serait un « chinetoque », au sens ou sandjak-seldjouk serait la Soie (silk en anglais, shiolk en russe). Si on suppose un calque avec le masri-arabe, où 3LM signifie « drapeau, science, monde », le sens que prendra le sandjak « chinetoque » serait tout autre, par exemple Oulémas ;
- l’orange aussi a un nom « chinois », Tchina, autant en kabyle qu’en algérois ou autres langues nordafes ;
- la mandarine chinoise serait à mon avis … une amande, luz en masri-arabe, en kab aussi plus son altération en juj (tha-jujets). Cette amande (forme bridée) pourrait mener à un indice « chinois », indiquer la Soie ainsi que… Sirius. Le gâteau algérois qalb-luz (cœur d’amande) va se placer en alternative pour concurrencer la version grecque de l’étymologie de « pyramide » faisant référence à un gâteau grec.


Plus sérieusement maintenant, le Chinois à Bougie en Kabylie : la boussole chinoise vs la boussole kabyle. Le mot-clef dans notre raisonnement est : balance, bascule, libra en latin. Le lièvre, le « chinois », mentionnés plus haut, y auraient un rapport.
Il faut un regard neuf sur les choses, notamment sur la balance/bascule/libra : il faut lui donner un volume, en plus de la notion de poids qu’elle incarne. D’accord ? Maintenant voyons de quoi est fait le nom moderne de Bougie, reconnue pour la cire d’abeilles pour les bougies, son ancien évêché et les suites de Fibonacci, en masri-arabe et en kabyle :
biglia (bile) en latin ~ bidjaya en masri-arabe : c’est une translittération ; idem probablement pour la version kabyle Vgayeth.
On a déjà aborde cette hypothèse « biliaire » sur ce blog (lire le billet K-Bile). La nouvelle hypothèse repose sur ce qui suit :
Vésicule (biliaire) ~ Bascule, donc balance/libra.
Le terme kabyle désignant la vésicule biliaire est iẒi (Ẓ emphatique), le même terme avec un z occlusif désigne un tout autre terme : la mouche (izi), chose assez répandue en kabyle que d’avoir un son emphatique « profond » changer ou nuancer le sens d’un même mot (azrem (serpent) - superficiel vs aẒrem (boyau) - enfoui). Ce Ẓ emphatique de iẒi (vésicule biliaire) est dans Ẓay (lourd), une notion de poids, donc il a toutes les chances d’être la bascule, la balance.
On part du principe qu’une balance et une boussole fonctionnement de la même façon : l’aiguille indique le poids (équilibre) pour l’une, et le Nord magnétique pour l’autre.
Vésicule = Boussole
On dit que la première boussole chinoise, sinan, avait la forme d’une cuillère et indiquait le Sud ; iẒi la vésicule biliaire serait la boussole kabyle. Et cette boussole se trouve à Bougie, Vgayeth dont le nom est étroitement lié à la cire de bougie. Cette bougie est dans le terme à la base même de la démocratie kabyle : tha-jmayth, tajmaat (asssemblée), trop proche... du grec Demos (peuple) d'où démocratie, ainsi que du masri-arabe djama3 (ensemble, société, rassemblement) et chum3a (bougie), et également du latin ... camera (chambre), d'où camarade. Il faut maintenant retrouver et restituer dans ces droits le terme vernaculaire désignant la cire, la bougie pour que la démocratie kabyle retrouve son nom d'origine et ...sa boussole, attribut inattendu de la démocratie. 


La boussole, une invention chinoise poserait problème pour cause de système politique de l'Empire du Milieu depuis toujours... A prochainement !