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samedi 12 novembre 2016

La Première Révolution Industrielle

Le génie chinois – Partie 1
 

La boussole, la poudre à canon, l'encre de Chine, la soie, la porcelaine, le papier et l’imprimerie seraient des inventions chinoises d’après les occidentaux. Même l’orange douce serait originaire de Chine, que dire alors de la mandarine :) Ces mêmes sources occidentales affirment qu’il n’y aurait pas eu de contacts ou d’échanges entre la civilisation chinoise et les civilisations anciennes (Egypte antique, anciens Grecs, Rome antique, Europe, Perse, etc.). L’Empire du milieu vivait donc isolé du monde des siècles durant. Sauf qu’il y a l’ombre d’un doute qui plane sur cette version de « Chinois isolés mais ingénieux », traditionnellement véhiculée par l’école occidentale, au sujet de l’origine exclusivement chinoise de la boussole ou de l’orange douce, par exemple. 
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A vrai dire, ça fait des années que je me demande si le « chinois » n’était pas un nom commun (un scientifique, par exemple) avant d’être Chinois, pour désigner une nation ou une origine ethnique. Quelle est cette Chine évoquée dans la tradition musulmane comme une « limite », un lointain, un horizon – « cherchez le savoir jusqu’en Chine » –, ou est-ce un lieu secret, une « terra incognita » pour celui parti à la quête du savoir ? Il suffit de trouver des traces de « génie chinois » ailleurs qu’en Chine proprement dite pour démontrer que chinois est un nom commun.

Le doute, une qualité indispensable pour comprendre le monde et se remettre en cause pour ne pas sombrer dans le confort des fausses vérités et des tristes certitudes. Le doute est questionnement d’abord. Voici une façon naïve de remonter le sens de « doute » tel qu’il existe dans plusieurs langues pour finalement buter sur… la Chine). Le doute en français, duda en espagnol. On dit bien « être rongé/tiraillé par le doute », n’est-ce pas ? Eh bien, ce doute prendrait bien la forme d’un ver (de végétaux), d’une larve, d’une vis qui creuse et ronge. 

Une heureuse coïncidence corrobore notre présente hypothèse : duda, le doute espagnol, est la douda (ver) en argot nordaf et en masri-arabe probablement, appelée tha-weka (ver de fruit) en kabyle, ce terme duda (doute) aurait peut-être une relation avec le doigt (adad en kab) – un doit à l’ongle rongé) – et surtout avec tha-duth (la laine) en kab. Le doute est dit shek (doute, soupçon) en masri-arabe, idem en kab. Et je suppose qu’il pourrait s’apparenter à la soie (silk en anglois, shiolk en russe). Ce qui nous donnerait au final un indice de ver de soie que l’on sait officiellement originaire de Chine ! La soie ou le ver de soie, la chenille (bourebou en kab/chaoui) plus exactement ne symboliserait-elle pas le doute et donc la science ? Une chenille, une chaîne sans fin une vis sans fin – voici ce que pourrait être … la Grande Muraille de Chine !
Autant vous dire que la porcelaine devrait avoir un nom de papillon (afartetu) en kabyle, voire en punico-berbère car la métamorphose de la chenille qui se transforme en papillon est un symbole d’une ère bien précise. Laquelle ? La réponse se trouve plus loin, et elle va vous surprendre ! 


Cette Muraille de Chine, la forteresse chinoise, possède son analogue à l’autre bout du monde, du côté du couchant : Gad « rempart, mur » en phénicien, en berbère, en kabyle pour Agadir (grenier, forteresse), Cadix en Andalousie. Maintenant je vous donne deux indices pour comprendre que le Chinois serait un chinois, un nom commun porteur d’une notion ô combien familière pour l’homme moderne :
- C. Colomb aurait découvert l’Amérique accidentellement en voulant trouver une nouvelle route vers les Indes par l’ouest. L’Inde faisait figure du bout du monde, de l’extrême (orient/occident) ;
- Sniwa (plateau pou verres) en kabyle ou Siniya (plateau pour verres de thé (chinois ?)) en darija marocaine/nordafe est phonétiquement « chinois » et ce n’est pas un hasard, car la même racine SN est présente dans le savoir en kabyle et surtout dans l’argot arabe nordaf pour San3a (vice) tiré du masri-arabe sina3a (fabriquer, industrie).
Vous l’aurez peut-être déjà compris, sinon voici la réponse :
Chine, Chinois = Industrie, Industriel.
L’industrie qui repose sur la transformation (métamorphose) et la production à grande échelle, et sur le travail à la chinoise (travail à la chaîne) peut-être, donc très longtemps avant Ford.


La Chine, ma Chine. Lachine. Machine. La machine.
La machine vient de l'imaginaire, une invention de l'homme, elle porte un nom chinois. 
 
On aurait pu transcrire ce mot Hindustriel avec l’Inde (Hinde, qui serait peut-être à l’origine de handassa « ingénierie » en masri-arabe) à la place de la Chine.
Le nom de « Chine, chinois » est un indice d’une (première) ère industrielle, longtemps avant l’industrie européenne. Son symbole ? La Muraille de Chine, ou la route de la soie, ou peut-être même le ver de soie…
Chinois, industriel, donc à grande échelle. Que deviendrait alors l’interprétation du fameux « Cherchez le savoir jusqu’en Chine » de la tradition musulmane ? Au second degré, il se voudrait être un encouragement à « chercher le savoir à grande échelle » et/ou à l’industrialisation, voire à la révolution industrielle. Quant à la Chine, aujourd’hui devenue l’atelier du monde, son nom l'y obligerait :)))


A suivre…
 

P. S. 
La Chine, l’industrielle ou berceau peut-être mais sûrement un indice d’une révolution industrielle, avec sa muraille comme symbole, aurait son équivalent dans le Agadir (grenier, forteresse) en kab, punique, berbère mais c’est aussi un élément d’architecture kabyle, le « petit agadhir/grenier » dit tha3rish-t, taarict, soupente en bois sous le toit comme la Chine est le Pays sous le ciel ou l’empire céleste. Mais c’est grâce aux chiffres que nous allons pouvoir dénicher la boussole et la trace du « chinois » local entre Vgayeth-Bougie en Kabylie et Tipaza dans le Chenoua à l’ouest d’Alger.