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samedi 9 janvier 2016

Les PIonniers

Légendaire Kabylie, partie 2

Tikjda. Encore un lieu de la Sainte République kabyle souillé par les hordes hilaliennes. Nous allons voir ce qui se cache derrière ce toponyme kabyle, et par la même occasion flinguer moralement l'agresseur hilalien, un vulgaire usurpateur et voleur de mémoire en attendant le grand châtiment physique sur le terrain pour rendre justice à la Kabylie et aux Justes. Jadis le Djurdjura était un havre de paix, et le nom Tikjda à la frontière sud de la Kabylie évoquait la montagne, la station de ski (la seule en Kabylie) à plus de 1500 m d'altitude, l'air pur. Mais ça, c'était avant que les hordes hilaliennes n'apportent leur haleine toxique. Comme quoi il faudrait rétablir les frontières kabyles au plus vite pour préserver l'environnement  et une Kabylie clean. Aujourd'hui, c'est le nom Tikjda que nous allons décortiquer, et vous allez voir combien ce nom évoque une Kabylie légendaire...
Voici ce que contiendrait le nom Tikjda. On va aller à l'essentiel pour gagner du temps.Détail de base : le nom transcrit en français Tikjda se décline comme suit en kabyle : thi-guejda (fém.plur.) qui fait référénce au Pilier, Colonne a-jegu en architecture kabyle 
- GJ ou GJ dans ce terme thi-guejda (tikjda) ou dans tha-jadith "les origines, les ancêtres", lejdhudh "les pères-fondateurs" (voire même les Patriciens) de jed "aïeul, grand-père" que l'on retourve aussi en masri/arabe djed "grand-père, aïeul" viendraient probablement du pilier égyptien ancien Djed. Encore plus intéressant, la notion kabyle de Lejdhudh "les aïeux ou les pères fondateurs" serait à coup sûr en relation avec le nom Lagides (les Ptolémée à comparer aux Fatimides kabs comme on l'a déjà dit) et avec le terme Légende

- il y a deux hypothèse possibles relatives à Tikjda, a-jegu "pilier, colonne", jed "aïeul" : soit c'est une lettre Y de tire-boulettes :) ou plus probablement une lettre T qui va nous renvoyer... à l'arc, à l'arc de décharge en architecture entre autres ;
- une hypothèse évoquée sur l'ancien blog concernant Le pion égyptien se confirme : lejdhudh en kabyle, outre le sens de "grand-pères, ancêtres, aïeux" et "pères-fondateurs" seraient des Pionniers. Par la même occasion on découvre ceci :
vnu en kabyle, bni en argot "arabe" algérois pour "construire" (en vrai arabe c'est 3amar) est une autre forme du terme pionnier en grec et latin. Le pionnier est peut-être aussi dans fener, phanar en grec qui serait le quartier des pionniers, qui sait. En langues dites IE, l'arc que je crois lié à la lettre T, en anglais Bow "arc" serait idem à  Build en anglois même et à Bau "construire" en allemand. C'est l'hypothèse de l'arc-pionnier-bâtisseur/fondateur que l'on va étudier plus tard. Maintenant regardez la photo ci-dessus : la guêpe maçonne (scéliphron) est appelée Ali avenenai en kabyle ou Ali Benaï en argot algérois avec le sens de "Ali le maçon".On tient ici une énorme découverte !!!
Le nom 3ali ou Ali en masri/arabe serait ceci :
Ali en masri/arabe = Akli en kabyle clean = Ptah en ancien égyptien
Ptah était le dieu des architectes et des artisans : c'est Ali le maçon de la légende kab !
Ptah est "celui qui ouvre", c'est à dire un Pionnier ! Le Colon est lié à Colonne aussi, Premier le serait à Pilier, en russe koleno "genou", pokolenie "génération" serait aussi lié avec ces notions de colonne, aïeux, pères-fondateurs ou le premier d'une génération que l'on a dans Tikjda.
Ptah a donné ftah "ouvrir", meftah "clé", foutouhate "conquêtes" et al fatiha "verset d'ouverture" en masri/arabe. Pourquoi n'ont-ils pas utilisé 3ali/Ali ? le kabyle lli, ldi "ouvir" tout comme le grec kledi "clé" ou l'anglois old "vieux" seraient plus proches de cet Ali.
Ainsi, si l'on a un toponyme Ath Aali-Ouali en kab altéré, on peut lui rendre sa forme en kabyle clean : Ath Akli-Wakli ou Ath Akli-Pouakli (Bouakli). Je suppose qu'il s 'agit d'un lieu exposé plein Sud, car Ptah  ou le terrible Akli chez les Kabs fait référence au soleil de plomb (culmination, zénith), et l'un des 4 califes, Ali, serait un des 4 cardinaux : le SUD. Et l'équivalent kabyle de Ali serait soit Akli, soit Isly, on verra ça ultérieurement. Et l'on tient ici une piste pour comprendre ce que le ayn sémitique (3a, â) aurait altéré en kabyle : le son aspité k, g, ou en latin que de conquête.

- le pionnier bâtisseur (Ali, Akli ou Ptah) avec référence à la colonne, au pilier, c'est aussi ça : il s'agirait plus exactement d'Oeuvre que de maçonnerie tout simplement, il pourrait s'agir d'orfèvre aussi ! Et il est fort probable que Ptah en ancien égyptien aurait donné Feta, Fedha "argent (métal)" en kab tout comme en masri/arabe, et l'argent métal est l'élément essentiel de la bijouterie kabyle. C'est là que l'on peut affirmer que le terme Arc serait lié à Argent. Et l'argent métal serait le symbole de l'Origine. Mais le deuxième coup de massue aux fausses vérités est là :
Les colonnes d'Hercules = Les colonnes d'Argent (métal) = Les colonnes de Ptah
En kab, ça serait plutôt Les épaules d'Akli et... Tikjda naturellement.

Les colonnes d'Hercules, d'Akli ou de Ptah, ou les colonnes d'argent pourraient nous renvoyer... au cerveau, mais au "cerveau spinal" comme on dit en russe pour la moelle épinière. Une colonne (vertébrale) avec un cerveau :) On devine qu'il est difficile pour un Français ou un Russe de prononcer les termes kabyles Tikjda ou tha-jadith "les origines, les ancêtres", et pourtant des mots familiers pour les Européens s'y trouvent : Intelligence, Intelligentsia. C'est que les "ancêtres, les pères-fondateurs" kabyles, voire même les Lagides, ce ne sont pas des maçons bâtisseurs, à peine s'ils pouvaient être des francs-maçons (les Ptolémée Lagides des franc-maçons ?) même si ce n'est pas à exclure, mais des intellectuels pionniers pour sûr. Le T de compas ? ou de truelle qui serait plus un symbole d'intellectuel qu'un banal outil de maçon. Même si l'on ne pas exclure que Ptah était le dieu des (supposés) franc-maçons égyptiens anciens :)))
C'est ça aussi Tikdja, tha-jadith "origines, ancêtres" auxquelles chaque Kabyle clean tient et défend contre les agresseurs. On finit sur cette chanson de feu Dda Ch'rif sur justement les hommes de valeur qui tiennent à leurs origines kabyles !