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dimanche 15 octobre 2017

LE CID D'ALGER

Argaz – un pied de géant!

One, two, three, d’où vient l’Algérie ? 

Et comme l’Algérie commence et se termine par Alger…
Vous l’aurez compris, on revient, une fois de plus, sur les origines du nom de la cité d’Alger. A titre de rappel, le nom d’Alger a été rapproché, sur ce blog, du nom Césarée entre autres. A vrai dire, quelle que soit la piste étudiée pour comprendre l’origine d’Alger la Blanche, un soupçon revient toujours à la surface : il faut aller chercher notre explication en Egypte ancienne !

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ICOSIM
Ce toponyme Icosim, l’ancien nom d’Alger nous dit-on, daterait de l’époque punique (phénicienne nordafe), et Icosim signifierait « les mouettes » en phénicien. Chose remarquable, ce nom toponymique est au pluriel.
Il a été déjà dit sur ce blog que je suppose une corrélation intrigante entre des histoires de différentes époques en relation avec Alger et la Nordafe. Autrement dit, une seule et même histoire (légende ?) est racontée plusieurs fois à la différence près que les personnages portent d’autres noms et auraient vécu à une autre époque. Par exemple, une histoire ayant rapport à la haute antiquité (époque punique) ou à l’antiquité (époque romaine de Juba II), va ressembler à s’y méprendre à une autre histoire d’une autre époque, plus récente (époque musulmane des Zirides, Fatimides).
On est à peu près dans le même cas de figure pour ce toponyme punique Icosim, qui va se trouver un jumeau ou une réplique à une époque bien plus proche de nous : Ikdjane ou i-kujan (littéralement « les chiens » en kab/berbère, un pluriel donc), un village de Kabylie orientale – donc loin d’Alger –, d’où seraient soi-disant partis les Fatimides, futurs conquérants de la « Victorieuse », le Caire, capitale de l’Egypte.
Icosim « les mouettes » ère punique vs Ikjan « les chiens » ère musulmane
Voici une brève analyse de ce rapprochement :
- I-csm en punique a quasiment la même forme que le kabyle i-kj-n où le « i » marque le préfixe du pluriel (article) et le « n » le suffixe du pluriel, la racine serait /KJ/ (tel qu’on le prononce aujourd’hui) ou /KS/, /CS/, etc ;
- on en a déjà parlé sur ce blog, les chiens (ikjane) des Fatimides serait un indice chronologique, peut-être en rapport avec la canicule (terme issu de canis « chien ») et l’étoile Sirius, élément essentiel dans les calendes égyptiennes anciennes ;
- ces noms Icosim et Ikjan, et l’ombre de l’Egypte ancienne, nous suggèrent de… lever les yeux vers le ciel : l’explication pourrait se trouver dans la voûte céleste, plus précisément dans Orion, Sirius et leur environ. Eurêka ! C’est le pied, mes amis, au propre comme au figuré !


ARGEL
On l’a déjà dit, la toponymie ingénieuse nordafe serait l’œuvre de fins mathématiciens et astronomes, l’espace habité par l’homme sur terre est structuré comme la voûte céleste, et les noms de lieux s’aligneraient sur les noms d’astres, de constellations, etc. Le système de mesures y serait aussi très probablement. Regardez cette image d’Orion et de Sirius. On y voit, je suppose, le nom d’Alger la blanche, en l’occurrence :
Rigel ~ Alger
Rigel est l’étoile la plus brillante de la constellation d’Orion et c’est une supergéante beue. Etymologiquement, Rigel vient du masri-arabe rijl « pied », lui-même étant très certainement une traduction d’un terme ancien égyptien, directe ou via le grec ancien. NB : le pied était/est une unité de mesure. Par ailleurs, RJL ou RGL de « pied » en masri-arabe, signifie également radjel « homme (vrai, héros), mari » de façon identique au terme  Argaz en kabyle, chaoui et autres langues berbères. 
On récapitule nos indices pour Rigel : pied+homme/mari, brillante, bleue, géante.
Alger est en Argel [arkhel] en espagnol, et ce n’est pas un hasard ! C’est notre pied, Rigel de la constellation d’Orion. Bref, Gatlato, l’archétype de l'homme algérois d'avant l'époque des tangos nihilistes barbus qamisolés, l'homme obsédé par sa virilité, deviendrait ainsi une figure iconique du vrai Algérois, et Algérien par extension. Et on est pas au bout de nos surprises, de nos suppositions…


LE CID D’ALGER
Attachez vos ceintures, on entre dans une zone de turbulences, et les hypothèses suivantes vont faire sauter des verrous si, bien entendu, elles venaient à se confirmer.
Argaz en kab/chaoui (berbère) ou Radjel/Ragel que l’on voit dans le nom d’Alger et dans l’étoile Rigel de la constellation d’Orion (le chasseur), sur le registre religieux, va être très probablement un personnage syncrétique ou même réel qui a un impact direct sur la chronologie (an zéro sur le calendrier) de telle ou telle civilisation, c’est donc un repère, un indice du temps, et c’est tout simplement un Messager (des dieux, de Dieu) ou carrément Fils de Dieu (J.Christ le César des chrétiens) dans les mythologies et religions connues, en masri-arabe Rassoul « le messager ». Par exemple, Jules César pou les Romains. Qu’en est-il pour les anciens Grecs, qui n’auraient qu’Hermès (Mercure pour les Romains) comme messager des dieux, mais ce n’est qu’à première vue. Messager, fils de dieu ou demi-dieu auraient la même signification apparemment.
 

Notre Argaz parmi irgazen, ou le seigneur des hommes, est un grand homme, très grand même - un colosse !, réel ou syncrétique, c’est selon. En effet, il faut comparer la mythologie grecque et la réalité de l’Egypte antique, et il en ressort une étrange vérité :
Argaz en kab/berb. vs Ramsès II, pharaon rouquin ayant réellement existé = Hercules, mythes grecs.
Notre seigneur des hommes – le plus viril d’entre eux ou super héros ? –, seyd rdjal en masri-arabe ou argaz parmi irgazen en kab/berbère, appelons-le le Cid d’Alger ou Superman ou même Super Gatlato, serait un colosse. Comme Hercules chez les Grecs anciens. Ou, bien avant (1000 ans presque) en Egypte ancienne, Ramsès II, pharaon vicaire de Dieu sur terre, un demi-dieu (fils de dieu, fils de Ré/ra = messager de Dieu ?) en somme.


Comparez maintenant Ramsès II à Hercules : le bâtisseur vs les 12 travaux pour l’autre, par exemple. Ou les colosses de Ramsès II. Herculaneum, la voisine et sœur de Pompéi dans le malheur, est la cité d’Hercules pour le Romain, comme la cité Pi-Ramsès le fut pour l’Egyptien ancien. La bataille de Qadesh pour Ramsès II aurait-elle un équivalent chez Herakles-Hercules ? Ce rapprochement vient confirmer d’ailleurs confirmer notre hypothèse précédente du début de cette année (lire Lord II sur ce blog), qui nous donne les Colonnes de Ramsès II au lieu des Colonnes d’Hercules pour Gibraltar – il s’agit d’un repère chronologique (indice calendaire ou horaire) avant tout.
 

Je parie que personne n’a fait ce rapprochement entre le Pharaon bâtisseur Ramsès II et Hercules, d’un côté, et supposé que Ramsès II pouvait prendre la dimension d’un Messager des dieux/de dieu. Le premier Argaz était un géant : Ramsès II ! Je présume que de nouveaux indices vont apparaître et nous devront faire avec si l’on veut comprendre l’histoire des hommes et de leurs civilisations.

Alors, à propos de l'Egypte vs Algérie justement, One, two, three, d’où vient l’Algérie ? 
 
A prochainement !