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vendredi 21 avril 2017

Univers

Le Village Universel.

Très souvent, l’étroitesse d’esprit nous empêche de comprendre notre patrimoine immatériel, à commencer par notre propre langue. Ainsi, la plupart du temps, les simples gens et même les spécialistes dans ce domaine nous servent une version « isolée » en cherchant coûte que coûte à « baliser » ethniquement et/ou géographiquement tel mot ancien, telle désignation ancienne, ce qui est loin de refléter la réalité comme on va le voir dans ce billet. Démonstration.

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Tout Kabyle digne ce nom a entendu parler, très souvent d’ailleurs, des légendaires Igawawen et des non moins légendaires Ivehriyen. L’interprétation de ces termes est tout simplement folklorique, car on veut à tout prix rattacher ces noms à une région précise en Kabylie, ce qui est complètement erroné. Alors, qui sont ces légendaires Ivéhriyen (réf. à avehri « brise, air frais/marin ») ou les Igawawen (réf. à agw « nuage ») ? On analyse les termes et leurs racines, puis on remet la Kabylie dans son espace nordaf et sud-méditerranéen. Mais une question d’abord : tha-darth (taddart) « village », unité politique et territoriale de base en Kabylie, vous le savez, et qui serait probablement en lien avec Daleth (porte) en punique ? et en phénicien. Mais comment dit-on « villageois(e) » en kabyle, hein ? Autre chose importante : en Kabylie il y a les « ivehriyen levhar » (en aval, maritimes donc) et « ivehriyen ab’udhrar » (en amont, montagnards donc), c’est un indice important qui atteste clairement que cette racine /VHR/ n’est pas uniquement liée au littoral, à la mer comme c’est le cas en masri-arabe pour al-bahr (mer). Maintenant suivez attentivement ce qui va suivre, étape par étape. 

PETRA
Voici la sublime Petra en Jordanie qui daterait de l’époque romaine. Comment l’appeler en kabyle moderne ? Tha-darth (taddart), comme pour le « village », tout simplement. Cette forme latine /PTR/ de Petra (et Pierre, St Pierre le « pêcheur ») est la même que la racine /BHR/ de bahr (mer) en masri-arabe et surtout /VHR/ en kabyle de ces fameux Ivehriyen notamment. Vous voulez visionner de véritables Ivehriyen mais cette fois en Egypte, dans le désert blanc ou désert libyque ? Les voici, surtout qu’on a trouvé leurs momies :
BAHARIYA
Al Bahariyah (oasis du Nord), de l’époque grecque (lagide) de cette oasis en Egypte, est équivalente de PETRA de l’époque romaine en Jordanie.
Les « villageois » ne serait-ils pas ces légendaires Ivehriyen ? Mais de quel village s’agit-il précisément : village de pêcheurs en aval et village de paysans en amont ? En Egypte ancienne, cette logique aurait donné un classement clair : Haute-Egypte vs Basse Egypte.
KAÏRAWAN
Bahariya (époque de l’Egypte grecque), Petra (époque romaine) ont leurs équivalents plus proche de nous dans le temps, de l’époque musulmane : Kaïraouan (caravansérail) en Tunisie et l’université Al Qarawiyin de l’université de Fès, considérée comme la première université dans le monde (8ème siècle). QRW est directement en lié avec QRT (ville, village) de Carthage et Cirta en punique, en phénicien, puis en masri-arabe. Maintenant j’ai la réponse à la question concernant l’identité de cet ordre ou de ces étranges « villageois » Ivehriyen :


Ivehriyen en kabyle = Universitaires, Universels
 

C’est la notion de « village universel », voire « village universitaire » que l’on retrouve dans ce mot kabyle, Ivehriyen, tout comme dans le nom de Bahariya, Petra et beaucoup d’autres. Kaïraouan (caravansérail) nous mène à faire lien avec DZR et Alger, la Césarée pour le Sérail, on verra ça plus tard, car, pour l’instant, il faut comprendre l’origine de cette « universalité », très clairement synonyme de « civilisés », ou instruits, croyants initiés aux écritures de différentes religions.

SAINT-PIERRE
Le catholique est universel (du grec katolikos) et vénère St Pierre, celui qui garde les portes du paradis et des enfers. Soi-disant sa légende de pêcheur de venu saint serait issue du Moyen-Orient, de l’hébreu (ce n’est pas de l’arabe cette fois !). Que nenni (nana-ak quoi !), camarades pourfendeurs de l’immense Egypte ancienne. Pierre (Pietro) est clairement une altération du grec psari (poisson) – notre /VHR/ des ivehriyen en kab moderne – sur la forme, et sur le fond Pierre est un Peseur. C’est un calque sur une divinité égyptienne ancienne : Anubis le chacal peseur d’âmes, voire même Osiris. La notion du terme « Universel » nous vient droit de cette divinité égyptienne Anubis : c’est, au moins, le premier système universel de poids attesté digne de celui que nous utilisons de nos jours, le chacal n’est qu’une forme pour attester le sens d’« échelle » et/ou d’« horizon », sinon la figure d’Anubis serait la première interprétation de la notion de gravitation universelle qui ne sera redécouverte par l’Anglois Isaac Newton qu’au 17ème siècle (combien de temps perdu pour l’humanité à cause d’obcurantistes « camarades » religieux - piètres traducteurs et pourfendeurs de l’immense Egypte ancienne !) et voire même un indice de boussole. On y reviendra.


NOS ANCÊTRES…
Les interprétations de cette racine /VHR/ en kab, /BHR/ en masri-arabe, /PTR/ en latin/romanes, /PSR/ en grec sont en réalité nombreuses et il est difficile de les faire sortir toutes d’un seul coup même si l’on comprend déjà certaines d’elles. Par exemple, Saint Augustin ferait bien partie de ces Ivehriyen anciens car il était « Bienheureux », on y reviendra. Ou bien, autre exemple, le nom Bretagne ou Grande-Bretagne serait aussi apparenté d’une façon ou d’une autre (sens identique ou opposé) aux notions Ivehriyen en kab et Pierre/Petra, donc au « village », « village universel », donc ce sont probablement des noms datant du début de la christianisation de l’Europe. La Grande-Bretagne un « grand village » ou une « grande balance » (pour la pesée), c’est probable. On y reviendra le moment venu.


Pourquoi la légende kabyle évoque souvent ensemble les Ivehriyen et les Igawawen comme dans l’air traditionnel kabyle que tout le monde connaît (ici la version d’un religieux, feu Mokrane Agawa) ? Deux cas de figure peuvent être envisagés :
-Les deux sont associés. Ivehriyen seraient « universels, universitaires » ou des Qarawiyin dans le version arabe nordafe et Igawawen serait simplement le pluriel de Azwaw ou Agawa pour le sens de Zaouiya justement une partie indissociable de cette université (ex. université de Fès et mosquée de Kaïraouan) ;
LE VILLAGE GAULOIS
- Au contraire, ces deux notions sont opposées Ivehriyen vs Igawawen, avec une frontière entre elles, dans l’espace ou dans le temps, par exemple, elles seraient de deux époques différentes, deux types de civilisation différents (ex. Afrique romaine vs le reste de l’Afrique du Nord) ou feraient référence à deux religions différentes. Là, y a pas mieux que l’Hexagone pour illustrer notre hypothèse correspondante. Le roman national français disait naguère « Nos ancêtres les Gaulois… » - normal que les Bretons n’ont pas trop aimé, que dire alors des Kabs :))) A vrai dire, la France, vue sous un angle kabyle, pourrait être divisée en deux parties : la France (disons la Gaule pour faire simple) romaine vs la Gaule non-romaine (et celle de Vichy plus tard !), soit la Gaule celte ou disons la Gaule bretonne. 

A mon sens, la traçabilité de la Gaule romaine (la France libre sous Vichy) ne laisse aucun doute là-dessus : la Gaule romaine, c’est la voie de l’eau (du Rhône), qui part de l’amont depuis la capitale (la source), soit Lugdunum ou Lyon, descend la Drôme et finit en aval sur la Côte d’Azur en Méditerranée. C’est exactement la même logique que nos Ivehriyen en amont (montagne) et en aval (mer). Cette Gaule romaine, donc civilisée et instruite ne serait-elle pas la Gaule universelle par opposition au reste de l’Hexagone, soit la Gaule celtique (« bretonne ») non romanisée ou illettrée et vivant encore l’idolâtrie ? Une chose est sûre, notre logique de ce couple ou du clivage entre les légendaires Ivehriyen vs Igawawen, s’est reproduite dans ce pays qu’est la France, une pomme toujours coupée en deux : Gaule romaine vs Gaule non-romaine, celtique « bretonne », France catholique (universelle) vs Gaule protestante (plus proche des Anglois), etc.

Ironie du sort, du point de vue strictement étymologique, le terme « Bretons » (pour les Celtes globalement, la France non romaine) va s’apparenter au terme kabyle Ivehriyen, tout comme à /PTR/ de Pierre ou Pétra, /BHR/ de Bahariya en masri-arabe. Et plus rigolo encore, de ce même point de vue (proximité des racines des termes et de leur sens), les légendaires ancêtres Gaulois des uns vont s’apparenter aux non moins mythiques ancêtres des autres : Igawawen, les probables « Gaulois » version kabyle. Et pour ne rien vous cacher, selon cette même logique, la Gaule serait une Zaouiya (école scholastique, angle) en Nordafe, d’où probablement partit le terme Zouave, altération de azwaw ou zaoui, emprunté par les Français lors de la conquête d’Alger. Imaginez un peu, le Zouave est un probable Gaulois :)))
 

Un truc important maintenant. J’ai toujours pensé que Ivehriyen ou Igawawen seraient plutôt des ordres religieux, ou des castes de la société, sans doute des Nobles. Je n’ai aucun doute que les racines de ces deux termes /VHR/ et /GW/ contiendrait un indice de couleur, du BLEU en l’occurrence ou du bleu-vrai, deux couleurs souvent confondues. NB : Les deux pris ensemble nous donnent un indice : bleu turquoise, qui nous ouvrira une autre piste comme on le verra prochainement. Ce sont là deux nuances de la même couleur, deux nuances du bleu. Le sang bleu est un sang noble, on le sait de par l’histoire. 

Cet indice de couleur vient nous éclairer sur la nature du soldat zouave justement. Le janissaire « turc » d’Alger était un pro, un engagé, un permanent, et à l’opposé, le zouave était un appelé recruté le plus souvent dans l’Algérois et en Kabylie. NB : Le corps d’armée des zouaves formé par les Français après la prise d’Alger n’a strictement rien à voir avec les Kabyles, que ce soit dit surtout que les djmal sahra (dromadaires du désert intellectuel) confondent tout, on s’étonne qu’on ne colle pas les Spahis aux Kabs :)) Pourquoi les Français ont-ils prise le zouave mais pas le janissaire ? 


Instinctivement peut-être, car le zouave est qlq part un Gaulois, et c’est sa couleur bleu-vert, ou le bleu la raison de son nom. Un soldat bleu, bleu azur en plus : l’angle, le coin dite zaouiya en masri-arabe surtout en Nordafe et donc de Azwaw en kab, du Zouave en fr., aurait son équivalent en romanes : Azul en espagnol, Azzurro en italien pour le bleu azur. Côte d’Azur = Côte du Gaulois, Côte du Zouave (bleue) de l’autre côté du grand bleu ? Bleu justement… Recevable à mon avis et à vérifier en tout cas. L’opposition Bretons (Celtes, Brits) vs Gaulois (romanisés) ne pourrait-elle pas être une dualité Océan (atlantique) vs Méditerranée, bleu océanique vs bleu marin ? Tout est possible.

Un soldat bleu au sens de soldat de plomb, ou soldat d’étain ou soldat de cire. Là on tient un ancien fil (la cire de Bougie) et un nouveau fil : l’étain que les « marins phéniciens sont allés chercher en Bretagne… ». Et si l’étain des mythiques Phéniciens nordafs de l’antiquité ne serait rien d’autre que la légendaire cire de Vgayeth-Bougie ? Peut-être que l’on est sur la trace du Zéro dit à tort « zéro arabe » par les Français. Et ça recommence : lah lah Ivehriyen, lah lah igawawen (pam pararam les « Bretons », pam pararam les « Gaulois ») !


LA FOI PUNIQUE
Ce village universel expliquerait que nous avons affaire à des ordres religieux en premier lieu pour le cas de Ivehriyen en kabyle. C’est donc la dimension spirituelle qui doit nous intéresser dans un premier temps, pour ensuite comprendre sa dimension rationnelle. En gros, il devrait y avoir une relation entre Village et la Foi, voire l’esprit, le soi, les croyances. Par exemple, tha-darth (taddart) « village » en kabyle, probablement en lien avec Daleth « porte » en phénicien pourrait avoir un lien avec la notion de Culte (culture, etc.) et avec… Celte. On y reviendra. Et voici encore une étonnante hypothèse :
La foi punique (des sources romaines) pourrait avoir un lien avec le fameux comptoir phénicien, modèle de cité sur le littoral punique de la Méditerranée antique. Cette « foi punique » des sources romaines antiques pourrait être carrément la même que celle des sources latines médiévales, à savoir le « zéro arabe » et plus largement les « chiffres arabes ». C’est la piste spirituelle du zéro et des chiffres qui, je suppose, nous ouvrira de nouvelles portes sur l’origine des chiffres modernes.
 

LA LIGNE DE FOI
La cerise ou plutôt les cerises sur le gâteau maintenant. Déjà la découverte de cette relation entre Petra et Bahariya, ainsi que notre interprétation kabyle da la divinité égyptienne Anubis, qu’aucune école ancienne ou moderne, occidentale ou orientale n’a remarqué, montre à quel point l’Egypte ancienne reste à découvrir sous sa forme rationnelle et non pas folklorique.
Anubis, le chacal peseur d’âmes, de cœurs serait rationnellement un indice, outre le Poids (voire la Pesanteur), de « Horizon », y compris un horizon artificiel (pour la navigation), càd un indice de Boussole, donc de magnétisme. Anubis est une preuve formelle que les anciens Egyptiens connaissaient la boussole et le phénomène de magnétisme longtemps avant les Chinois, les Vikings et tous les autres. L’idée est simple mais géniale : la boussole est une balance, l’axe magnétique Sud-Nord indiquant l’axe d’équilibre d’une balance traditionnelle. Les kilo, grammes d’un côté vs les angles, minutes/secondes d’angle de l‘autre. Ainsi, le gonio (angle) en grec peut être comparé à zaouiya (angle) en masri-arabe.


Quel mot « irrationnel » atteste le magnétisme ? Ce que le kabyle désigne par iman « le soi » (iman en chaoui étant l’âme) qui a donné thimanith « l’autonomie », son équivalent en masri-arabe est nefs « soi », sans doute une altération du nom Anubis. Par ailleurs, Anubis a survécu en berbère égyptien de Siwa dans le terme anoubish « roseau », donc aghanim « roseau » en kabyle, très proche du latin anima « âme ». Puis comparez iman « soi » en kab à la notion magnétique française aimant. (En même temps, je me demande d’où vient le kabyle d’kir « aimant »…)
 

Le GN en grec puis en latin a la forme ZN en kabyle et en masri-arabe, je suppose. Mizan (balance) en masri-arabe, usagé en kab aussi, serait MGN de Magnésia qui a donné magnétisme.
Le chacal, comme Anubis, est dit ushen (comme le nom Ouchène) en kabyle ; le peseur el wazan (comme Léon L’Africain), sous la forme grecque ou latine, va être simplement… Eugene = noble (né noble, race noble).


En fait, la racine /VHR/ des légendaires Ivehriyen en kabyle, qui fait référence à l’air, tout comme /BHR/ en masri-arabe comme dans Bahariya, c’est tout simplement… la BOUSSOLE. Ainsi, le Zouave tout comme la Gaule = Angle. Un angle de cap probablement formé par une ligne de référence – la ligne de foi et la direction du Nord magnétique. Pas de doutes que les Phéniciens nordafs ou Puniques étaient excellents en matière de navigation, les anciens Egyptiens aussi. La ligne de la foi, elle aussi, serait la ligne de soi, une ligne magnétique Sud-Nord.


Pourquoi en kabyle il existe 2 types de Ivehriyen : ivehriyen b'udhrar (montagne, le sud géographique de la Kabylie) et ivehriyen levhar (la mer, la Méditerranée étant notre Nord) ? C’est le Nord vs Sud, peut-être. Mais ici il ne s’agit pas d’ai frais ni de brise ou de courant, mais d’un vent assez particulier : le vent solaire qui met en exergue justement la présence du champ magnétique de notre planète. On parlait de couleur plus haut… voici pleins de couleurs :
Aurore boréale (pôle nord) vs Aurore australe (pôle sud) pour les 2 types de Ivehriyen en kab, dont la racine /VHR/ serait en relation probablement avec Aurore et/ou avec la Couleur.
Les momies d’or d’el Bahariya (indice Nord) en Egypte ne doivent-elles pas leur origine à Aurora = Bahariya ? Ici c’est la couleur jaune or évidemment notre indice. Logiquement, ces Bahariyen de l’Egypte antique seraient des Aurore-boréaliens ou des Auréliens, tout comme ceux de Petra en Jordanie ou nos modestes mais non moins légendaires Ivehriyen.


Foi, poids, village universel et couleur au final. Anubis, à coup sûr, serait universel ou plutôt synonyme de « loi universelle », à commencer par la loi de la gravitation, sans oublier le magnétisme et le spectre lumineux. C'est-à-dire ce qui sera découvert bien plus tard par Newton. Déjà avec le nom de Hassan Al Wazzan dit Léon l’Africain, on a compris l’origine égyptienne de la découverte de ces lois et dont le Sphinx de Gizeh serait le symbole par excellence (lire le billet de l’an dernier La chute de Grenade) ; avec Anubis on va probablement apprendre un peu plus sur ce sujet, y compris au sujet de Isaac Newton et de l’origine de ses découvertes, officiellement antérieures à a prise de l’Egypte par les Anglois (après les Français). Vu ce qui a été dit plus haut, je suis aujourd’hui plus enclin à voir dans la statue du Sphinx de Gizeh un corps de lion avec une tête d’Anubis (cette hypothèse existe d’ailleurs, voir The sphinx mystery de R. & O.Temple ) qu’autre chose, et c’est là qu’il faut chercher le premier Newton, le Newton égyptien ancien ! Léon l’Africain, Anubis et le Sphinx de Gizeh sont les outils qui permettront d’écorner la légende de Newton, j’en suis sûr. On va s’arrêter là aujourd’hui même si ce thème est loin d’être épuisé, on aura l’occasion de revenir à cette racine /VHR/.


A prochainement !