Translate

mercredi 12 avril 2017

Scandria

Alexandrie – Requiem pour la septième merveille.
 

C’était le chainon manquant et tant recherché. Chaque chose en son temps : ce rapprochement est venu naturellement, de lui-même, alors qu’un raccourci phonétique aurait pu être fait il y a longtemps si votre humble serviteur était un « casseur impatient ». 
http://ancre.chez-alice.fr/merveilles/portalex.jpeg
Voici de quoi il en est :
Agadhir en kabyle, en berbère, punico-berbère (gad « rempart » en phénicien), que l’on a maintes fois expliqué sur ce blog, tout comme sa version espagnol Cadiz/Cadix, possède bel et bien un équivalent du côté oriental, en Egypte et plus à l’Est. Le terme agadhir (1.forteresse, grenier collectif, voire banque collective ; 2. hauteur, position élevée, posture dominante), tout comme ig’idher (aigle) en kab, est issu du punique, phénicien gad « rempart, mur », celui-là même probablement que l’on retrouve dans kath, weth « bas, battre » en kabyle.


Al-Iskandariya (Alexandrie) en masri-arabe ~ Agadhir en kabyle et en punico-berbère


Et ce n’est pas sans conséquence! Cette petite découverte vient étayer l’hypothèse longtemps défendue sur ce blog, à savoir qu’il y aurait un lien entre la Nordafe punique et l’Egypte ancienne de l’époque des Lagides (ou des Ptolémée, dont la langue était le grec, qui a emprunté l’alphabet phénicien), ce que l’histoire officielle n’a jamais dit, ni renié d’ailleurs. Ensuite, on définit clairement les limites de notre environnement ancien (punique), d’un agadir occidental à un agadir orientale : de Cadiz/Cadix en Espagne à l’Ouest jusqu’à Iskandaria (Alexandrie) en Egypte, avec au passage les Agadir du couchant (Maroc) et en plein milieu l’antique Saldae, une Alexandrie autrement, l’actuelle Bougie en Kabylie.
 

Notre panier est rempli de termes et noms équivalents :
Agadir = Iskandariya, Alexandrie = Saldae (Bougie)+ tha-darth (taddart) « village » en kabyle.
 

La cire de Bougie (Saldae), le phare d’Alexandrie, c’est, outre l’indice de Cité des Lumières, de Calendrier, un indice de Chandelier : Ath Mesbah (chandelier) ou Casbah des noms de lieux modernes en Kabylie et à Alger notamment ne sont qu’une nouvelle forme, le sens premier devrait être celui de Comptoir (phénicien). La Septième merveille du monde antique, à savoir le Phare d’Alexandrie, n’a peut-être jamais existé, par contre le Sept est un élément de lumière (ou de ses sept couleurs) et de chandelier.
 

En Espagne, il me paraît désormais clair que ce qui sera plus tard appelé Andalus en arabe (Andalousie) ne serait rien d’autre qu’une autre forme, plus récente d’Alexandrie, donc d’un agadir ou de Cadix, Cadiz qui se trouve justement en Andalousie.

Ainsi, par exemple, dans le terme kabyle tha-darth (taddart) « village », unité de base dans l’organisation politique et territoriale kabyle, on a deux indices puniques/phéniciens : daleth (porte) et gad (rempart), celui-là même que l’on a dans agadhir, ig’idher. Ce petit exemple devra nous permettre de démystifier la version grecque du nom d’Alexandre le Grand (personnage syncrétique par ailleurs), et donc d’Alexandrie, dont l’étymologie reconnue donne alex (protecteur) – gad en phénicien ? andros (des hommes). On est plutôt dans le calcul et les chiffres, un calendrier au minimum. Voici la nouvelle lecture, une notion d’espace-temps, de ce terme familier :
Tha-darth (taddart) « village » en kab + Daleth (porte), Gad (rempart) en phénicien :
 - Adresse ;

- Date. 
La suite viendra petit à petit sur ce blog. 

A prochainement !