L’olivier kabyle et la balance de Fibonacci.
Le lion est le roi des animaux, mais chez nous son nom n’est pas toujours le même : on utilise autant la variante dite berbère avec /HR/ de ahar, puis iredh, que la variante de derja (argot) nordaf sba3 pour désigner ce fauve. Et puis il y a, uniquement en kabyle, ce nom izem (lion) qui paraît isolé. Pourquoi cette particularité kabyle ? (encore une, diraient certains !).
Petit rappel. On a précédemment supposé que ce nom kab izem serait probablement porteur de la notion de temps (temps universel ?), et serait en lien avec les termes avec la même racine /ZM/, en l’occurrence zmer (puissance) et a-zemmour (l’olivier). Il ne serait pas inutile également de relire le billet « Le sarrasin » sur ce blog pour la version correspondante concernant azemmour (l’olivier). Et en fin, inutile de rappeler la place centrale occupée par l’olivier dans la culture, l’économie, l’identité kabyle et dans l’imaginaire collectif kabyle, c’est le socle identitaire par excellence de ce peuple de la rive sud de la Méditerranée.
LEO
Voici la première hypothèse du jour, une chose quasi certaine pour ma part, qui explique justement cette particularité kabyle, elle nous apporte des éléments de réponse convaincants à nos questions par l’intermédiaire d’équivalents étrangers.
izem « lion » en kabyle ~ Yom en hébreu, Al-Yawm/Youm en arabe pour le « jour » en sémitiques ;
izem « lion » en kabyle ~ Leon, leonem en latin, issu du grec ancien λέων (leon).
(On remarque que Alyoum en sémitiques, avec le L associé au nom et le M sémitique en lieu et place du N égyptien ancien, chose déjà démontrée, ne serait rien d’autre que Leonem en latin, leon en grec)
Donc, izem est une notion de temps précise : jour, par exemple, ou bien autre division du temps, une périodicité : heure, semaine, un jour précis de la semaine (iredh ou ireth, si c’est vraiment un lion, serait un mercredi vu que le toponyme Ath Irathen est précédé du préfixe Larbaa « 4ème jour ou mercredi), de l’année, sur le calendrier, etc. Cette règle valable pour la version kabyle isolée izem (lion), le devrait l’être également pour les versions berbères avec la racine /HR/ : ahar (lion), comme dans le toponyme Souk Ahras, est en lien direct avec /HR/ de nahar (jour), sha’hr (mois) en masri-arabe, termes repris en kab et en berbères.
Ce raisonnement nous amène à dire que le toponyme Souk Ahras, anciennement Thagaste (ville natale de Saint-Augustin) mais on ne sait pas s’il y a équivalence entre la version antique et actuelle de ce toponyme, devrait avoir une explication autre que celle avancée par l’étymologie populaire ou par les linguistes, à savoir que Souk Ahras serait la « foire aux lions ». Il faut comprendre ce toponyme au second degré : Ahras du « lion » indiquerait une notion de temps précise, le lion symboliserait un jour précis ou le jour plus généralement. Exemples d’interprétation possibles :
Souk Ahras ~ Marché quotidien ? hebdomadaire ? mensuel ? annuel ? occasionnel (à l’occasion de telle ou telle fête) ?
Souk Ahras ~ Marché du Mercredi (jeudi, vend., sam., dim., lundi, mardi), une désignation très répandue en toponymie kabyle et Nordafe (plus organisation économique également) et toujours d’actualité : Souk Lethnine « marché (hebdomadaire) du lundi/2ème jour », Souk Lhed « marché (hebdomadaire) du dimanche/1er jour », etc.
LEONARDO
Ratissons large maintenant : on prend nos noms et ceux de nos voisins de la rive nord de la Méditerranée, l’Italie étant la cible numéro 1 en la matière. Et notre prise aujourd’hui a de quoi faire des jaloux !
On associe l’Italie à la Renaissance le plus souvent. A Leonardo da Vinci (Léonard de Vinci) particulièrement, le génie par excellence. Il y a un autre Italien, un autre Leonardo qui est associé à notre chère Kabylie, plus particulièrement à la capitale spirituelle du Pays Kabyle, Vgayeth (Bougie) : Leonardo Fibonacci, le mathématicien, dit Leonardo Pisano car il était originaire de Pise. Ce Leonardo est vraiment un bien nommé et son lien avec la Kabylie se trouve jusque dans son nom. Chers amis, voici maintenant notre deuxième hypothèse, et c’est une chose acquise pour ma part, qui va vous surprendre mais va surtout chambouler les « vérités acquises » des « immortels » :
Leonardo en italien = a-zemmour « l’olivier » en kabyle :
- leonardo en italien est exactement comme le nom (évocateur) en anglois : lion-heart pour « cœur de lion » (nom de Richard 1er, par exemple) ou Cor Leonis en latin (Corleone en it. ?) ;
- azemmour « l’olivier » en kabyle obéit à la même règle : zem (izem de lion)+our (ur/ul de cœur). Ce qui n’est pas vraiment ordinaire pour les règles de la langue kabyle. Du coup, on se demande si notre azemmour n’est pas un emprunt (un calque), ou inversement, si les règles de la langue kabyle n’ont pas été modifiées avec le temps…
- le terme olivier serait construit de la même façon, donc un nom composé évocateur.
On déduit assez facilement que le kabyle a plus tendance à user du L au lieu du R (la règle veut que L et R ne soient pas dans le seul et même mots, les exceptions se comptent sur les doigts d’une main, ifirles « arronde, hirdondelle » par exemple). En effet, en kabyle on dit surtout UL (oule) pour « cœur » et rarement UR (oure) « cœur », cette version avec un R étant surtout répandue (et la seule existante) dans les autres langues dites berbères (chaoui, rifain, par exemple). L’explication est simple :
UL « cœur » en kabyle = eLai « olive, olivier » en grec ancien, d’où olea « olive » et oleum « huile d’olive » en latin, huile en français, oil en anglais. NB : Quid de la vraie origine de zith « huile » en kabyle, aceintunas « olives » en espagnol, portugais et de zeitoun « olive, olivier » en masri-arabe ?
NB : L’huile d’olive est simplement « l’huile kabyle » en argot algérois, faut-il en déduire que « kabyle » ferait référence au cœur (cardia- en grec, heart en anglois) ?.. Voilà une piste assez délicate à explorer.
Revenons à nos Leonardo, surtout à « notre » mathématicien italien Leonardo Fibonacci. Donc, Leonardo = Olivier (Zemmour) = Cœur de lion. Mais quel est le sens rationnel porté par ce nom Leonardo ? Mon hypothèse est relativement simple à comprendre, surtout dans le contexte de l’indice de temps, temps universel (calendaire, donc des jours/heures et des chiffres) symbolisé par le lion et la profession de Fibonacci. Voici la très probable explication du prénom de « notre » mathématicien italien Leonardo Fibonacci :
Leonardo (olivier/azemmour, cœur de lion) ~ Calculateur ou simplement Comptable.
A vrai dire, je pensais auparavant à une libra (balance) pour ce fils de négociant italien à Bougie, la capitale de la cire et (donc) de la Kabylie. Mais la balance de Leonardo Fibonacci serait non pas la bascule du peseur, mais la balance des chiffres, la balance comptable. Il est à peu près sûrs que le (système de) calcul moderne et les chiffres modernes, dits à tort « chiffres arabes », auraient été introduits en Italie puis en Europe par Leonardo Fibonacci, notoirement connu pour ses suites et que l’histoire (ou la légende ?) lie étroitement à la Kabylie, à sa capitale Vgayeth/Bougie plus exactement.
Leonardo dans un cas précis, celui de Fibonacci, s’inscrit dans la logique de l’olivier et nous renverrait aux chiffres, au calcul, à la comptabilité. Mais ce prénom est également porté par un autre éminent italien : Leonardo Da Vinci (Léonard de Vinci en fr.), un génie polyvalent. Leonardo, qui pourrait être simplement un sobriquet, prendrait-t-il ici le sens de « génie, universel » ? Idem pour la version angloise pour Richard III dit « cœur de lion » (Leonardo/Olivier/azemmour donc) : on parle ici plutôt de l’ordre hiérarchique (1er, premier) ou de bravoure (cœur de lion), mais nullement de génie ou de chiffres. Par ailleurs, cette notion de « cœur de lion » se retrouve dans le nom masri-arabe qalb-al-assad « cœur de lion » pour l’étoile Régulus (dans la constellation du Lion) qui signifie « roitelet » en latin (l’oiseau roitelet étant désigné par sybous en kabyle). En outre, il pourrait y avoir une relation entre notre olivier et le Maure, le sarrasin (lire le billet Le sarrasin sur ce blog), donc avec le calcul, les chiffres, Leonardo Fibonacci. Et enfin, heure pourrait venir du cœur (et de l’huile, olive), et cœur de lion deviendrait heure de lion pour heure-jour (calendrier) ? Voilà autant de questions qui méritent d’être élucidées.
A prochainement !
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vendredi 22 septembre 2017
mardi 19 septembre 2017
MAXIMILIEN
Un nom kabyle.
Un prénom masculin composé plus exactement. Une fois n’est pas coutume, c’est par la conclusion que l’on entamera ce billet. Ce rapprochement d’un prénom kabyle à son très probable équivalent latin, occidental – perso, j’en ai la ferme conviction –, va en réalité nous permettre d’avoir un autre regard non seulement sur l’identité kabyle, mais également sur qui doit servir de référence à qui. Dans ce cas précis, c’est bel et bien la Kabylie qui tient la baraque et doit servir de référence.
Le prénom kabyle en question est assez répandu en Kabylie (celui de mon oncle, par exemple) et possède son opposé et aîné sur une hiérarchie largement utilisé de par le monde. C’est d’ailleurs le prénom d’un excellent artiste kabyle, M-A Ouazib, que nous saluons par la même occasion : Tajmilth a Muh’dh-améziane ! Voici le rapprochement en question :
MOHAND-AMEZIANE prénom kabyle ~ MAXIMILIEN en fr., Massimiliano en it.
L’étymologie occidentale de Maximilien renvoie au nom Maximus/Maxime, et c’est tout. Maximilien n’a pas de nom opposé comme c’est le cas en kabyle, en l’occurrence :
Mohand-Améziane vs Mohand-Amokrane
Soit – à supposer que Mohand est vraiment l’équivalent kabyle de Mohamed, ce qui est loin d’être sûr –, Momo-Lejeune vs Momo Legrand.
Un petit comparatif en guise de rappel :
Donc l’étymologie (européenne) avancée du nom Maximilien est tout sauf convaincante, pour ne pas dire fausse. Et de un ! Ensuite, on voit bien que le « préfixe » de ce nom, soit Mohand, n’est pas forcément une traduction du masri-arabe Mohamed ou du latin Maximus. Et de deux !
GUADALQUIVIR
Maintenant une petite sensation. C’est l’hypothèse kabyle que l’on va désigner par Ighzer-Amokrane, qui signifie en masri-arabe Ouad-alkabir et en espagnol Guadalquivir. Alors pourquoi Guadalquivir est-il appelé ainsi en Espagne ? Personne, même pas les Espagnols ou les « Arabes, héritiers de la brillante civilisation andalouse », ne peut donner un explication convaincante alors qu’elle crève les yeux en fait. A première vue, les Espagnols ont pris le nom arabe de ce fleuve Ouad-elkebir pour lui donner une consonance castillane : Guadalquivir. Mais ce n’est qu’à première vue, car l’arabe serait à coup sûr une traduction d’un nom non-arabe plus ancien, probablement punique et, en tout cas de par sa logique, très proche de ce que nous avons en Kabylie : Ighzer-Amokrane (1.grand ravin, 2.grand torrent/rivière).
Alors pourquoi Guadalquivir s’appelle-t-il ainsi ? La réponse est simple :
Atlantique (océan) – c’est lui Amokrane ! Là où se jette le fleuve Guadalquivir.
L’explication est dans le tableau plus haut avec le comparatif Améziane vs Amokrane en kab. Si ce fleuve se jetait en Méditerranée, il prendrait quel nom à votre avis ?
Bon, voici une simple constatation :
Amokrane = Belliqueux vs Améziane = Pacifiste.
A même échelle, on aurait pensé à une opposition entre océans : le pacifique (el-hadi en masri-arabe, don un Améziane) et l’atlantique (un Amokrane). Mais comme l’échelle est différente, on penserait plutôt à une relation Océan et plus petit que lui, soit une mer.
Maintenant pour conclure :
Mohand-Améziane en kab = Maximilien = Méditerranéen (de mer Méditerranée) !!!
Amokrane étant un Atlante, un vrai fils d’Atlas. Et l’océan atlantique aurait pu être désigné par nos ancêtres par Ighzer-Amokrane « grand ravin » - c’est le cas !, et cela suppose 2 rives, donc les anciens savaient bel et bien qu’il existait un continent de l’autre côté de l’océan atlantique au moment de lui donner ce genre de nom (grand ravin). On en déduit, que la Méditerranée était considérée comme un havre de paix, habitée par des gens raffinés, alors que la brutalité de l’Atlantique ne laisse aucun doute sur l’idée que les anciens se faisaient des gens de l’autre rive de cet océan : des brutes.Maintenant, et c’est l’étape suivante, on doit aller chercher des réponses là où il faut : en Egypte ancienne, LA référence qui ne ment pas. A la louche, on devine dès à présent, que cette opposition Mohand-Améziane vs Mohand-Amokrane, ou tout simplement Améziane vs Amokrane, se retrouverait dans le système de mesure. Je m’explique : Mohand-Amokrane, voire Amokrane ou l’Atlante, Atlas serait un Etalon dur (constante) dans le système de mesures.
Je pense qu’il est fort possible que ce soit la Coudée royale égyptienne : mh nsw. Du coup, on a une piste toute fraîche sur la probable origine de notre Mohand : mh « coudée » en ancien égyptien, en kab moderne on dit Ighil « coudée kabyle, bras, avant-bras » qui pourrait signifier (tour de) Taille également. A suivre donc.
A prochainement !
Un prénom masculin composé plus exactement. Une fois n’est pas coutume, c’est par la conclusion que l’on entamera ce billet. Ce rapprochement d’un prénom kabyle à son très probable équivalent latin, occidental – perso, j’en ai la ferme conviction –, va en réalité nous permettre d’avoir un autre regard non seulement sur l’identité kabyle, mais également sur qui doit servir de référence à qui. Dans ce cas précis, c’est bel et bien la Kabylie qui tient la baraque et doit servir de référence.
Le prénom kabyle en question est assez répandu en Kabylie (celui de mon oncle, par exemple) et possède son opposé et aîné sur une hiérarchie largement utilisé de par le monde. C’est d’ailleurs le prénom d’un excellent artiste kabyle, M-A Ouazib, que nous saluons par la même occasion : Tajmilth a Muh’dh-améziane ! Voici le rapprochement en question :
MOHAND-AMEZIANE prénom kabyle ~ MAXIMILIEN en fr., Massimiliano en it.
L’étymologie occidentale de Maximilien renvoie au nom Maximus/Maxime, et c’est tout. Maximilien n’a pas de nom opposé comme c’est le cas en kabyle, en l’occurrence :
Mohand-Améziane vs Mohand-Amokrane
Soit – à supposer que Mohand est vraiment l’équivalent kabyle de Mohamed, ce qui est loin d’être sûr –, Momo-Lejeune vs Momo Legrand.
Un petit comparatif en guise de rappel :
:
Amokrane « Legrand »
(voire
Mokrane, Muqer),
|
Améziane
« Lejeune »
(voire Méziane, Mezi), Z-emphatique
|
Sr., Sénior
|
Jr., Junior
|
Majeur
|
Mineur
|
Aîné
|
Cadet, Benjamin
|
Adulte
|
Adolescent
|
|
|
/QR/
– dur, sec, tête (crâne), têtu, inflexible ; QRh – aigu(ë), aigre, acide
|
Zidh
– doux, moux, docile, souple, flexible
|
Rigide
|
Mou
|
Belliqueux, veliky 1er
|
Pacifiste, paisible, Mirny, 2ème
|
Brute, brutal
|
Raffiné
|
Religieux, martial ? Clerc Ministre
|
Mondain, civil
|
Sénateur
|
Tribun plèbe
|
Chef, maître, général
|
|
Auteur ? chef, roi
|
Héritier ?
|
Dur , puissant
|
Moux, impuissant ?
|
Austère
|
|
Culte
|
|
Etc…
|
|
On déduit facilement du nom masculin kabyle composé Mohand-Améziane ce qui suit :
Améziane en kab. = Emilien en fr./romanesDonc l’étymologie (européenne) avancée du nom Maximilien est tout sauf convaincante, pour ne pas dire fausse. Et de un ! Ensuite, on voit bien que le « préfixe » de ce nom, soit Mohand, n’est pas forcément une traduction du masri-arabe Mohamed ou du latin Maximus. Et de deux !
GUADALQUIVIR
Maintenant une petite sensation. C’est l’hypothèse kabyle que l’on va désigner par Ighzer-Amokrane, qui signifie en masri-arabe Ouad-alkabir et en espagnol Guadalquivir. Alors pourquoi Guadalquivir est-il appelé ainsi en Espagne ? Personne, même pas les Espagnols ou les « Arabes, héritiers de la brillante civilisation andalouse », ne peut donner un explication convaincante alors qu’elle crève les yeux en fait. A première vue, les Espagnols ont pris le nom arabe de ce fleuve Ouad-elkebir pour lui donner une consonance castillane : Guadalquivir. Mais ce n’est qu’à première vue, car l’arabe serait à coup sûr une traduction d’un nom non-arabe plus ancien, probablement punique et, en tout cas de par sa logique, très proche de ce que nous avons en Kabylie : Ighzer-Amokrane (1.grand ravin, 2.grand torrent/rivière).
Alors pourquoi Guadalquivir s’appelle-t-il ainsi ? La réponse est simple :
Atlantique (océan) – c’est lui Amokrane ! Là où se jette le fleuve Guadalquivir.
L’explication est dans le tableau plus haut avec le comparatif Améziane vs Amokrane en kab. Si ce fleuve se jetait en Méditerranée, il prendrait quel nom à votre avis ?
Bon, voici une simple constatation :
Amokrane = Belliqueux vs Améziane = Pacifiste.
A même échelle, on aurait pensé à une opposition entre océans : le pacifique (el-hadi en masri-arabe, don un Améziane) et l’atlantique (un Amokrane). Mais comme l’échelle est différente, on penserait plutôt à une relation Océan et plus petit que lui, soit une mer.
Maintenant pour conclure :
Mohand-Améziane en kab = Maximilien = Méditerranéen (de mer Méditerranée) !!!
Amokrane étant un Atlante, un vrai fils d’Atlas. Et l’océan atlantique aurait pu être désigné par nos ancêtres par Ighzer-Amokrane « grand ravin » - c’est le cas !, et cela suppose 2 rives, donc les anciens savaient bel et bien qu’il existait un continent de l’autre côté de l’océan atlantique au moment de lui donner ce genre de nom (grand ravin). On en déduit, que la Méditerranée était considérée comme un havre de paix, habitée par des gens raffinés, alors que la brutalité de l’Atlantique ne laisse aucun doute sur l’idée que les anciens se faisaient des gens de l’autre rive de cet océan : des brutes.Maintenant, et c’est l’étape suivante, on doit aller chercher des réponses là où il faut : en Egypte ancienne, LA référence qui ne ment pas. A la louche, on devine dès à présent, que cette opposition Mohand-Améziane vs Mohand-Amokrane, ou tout simplement Améziane vs Amokrane, se retrouverait dans le système de mesure. Je m’explique : Mohand-Amokrane, voire Amokrane ou l’Atlante, Atlas serait un Etalon dur (constante) dans le système de mesures.
Je pense qu’il est fort possible que ce soit la Coudée royale égyptienne : mh nsw. Du coup, on a une piste toute fraîche sur la probable origine de notre Mohand : mh « coudée » en ancien égyptien, en kab moderne on dit Ighil « coudée kabyle, bras, avant-bras » qui pourrait signifier (tour de) Taille également. A suivre donc.
A prochainement !
dimanche 17 septembre 2017
La Victorieuse
La cité du Sphinx.
Rendre à César ce qui appartient à César. Mais au vrai, premier César seulement !
L’histoire officielle nous apprend que les « Fatimides, partis de Kabylie de l’est, auraient conquis l’Egypte et donné le nom El-Qahira (La victorieuse), soit le Caire, à la capitale de l’Egypte ». Pas vraiment convaincu, néanmoins, en bon Kabyles, on ne marquera pas, aujourd’hui, de rendre hommage et qlq part de « payer un tribut de reconnaissance » à l’immense et éternelle civilisation de l’Egypte ancienne.
A la lumière de ce que nous avons démontré au cours des derniers billets, à savoir le rapprochement suivant : Yidhir (Idir) nom masc. kabyle = 1.César, 2. Victor, vainqueur, victorieux, pour la forme latine (Thiziri, le féminin de Yidhir/Idir serait, elle, Victoria), d’un côté, et Akli (boucher, esclave) en kab = 1. Jules en fr./latin, 2. Le diminutif d’Akli ayant donné Kahlouche « négro » - Carlos en esp./port. et Carl/Charles ailleurs ; Jules étant celui de César, personnage syncrétique à mon sens, on peut avancer les hypothèses suivantes, très probables à mon avis.
LE TERRIBLE AKLI
Personnage sorti des droit des mythes kabyles et qui fait flipper le plus les gamins kabs, c’est, bien entendu, Akli U’zal – le boucher diurne qui surgit le jour d’un soleil de plomb à midi solaire (rayons de soleil à la verticale) et qui fait cesser les jeux et vider la rue kabyle de ses galopins. C’est le « terrible Akli » ou Jules (ou Charles/Carl) le Terrible, si vous préférez. Hypothèse double :
1) Akli u’zal ou le terrible Akli kabyle ~ Jules César dans la tradition latine ;
2) Akli u’zal ou le terrible Akli kabyle ~ Abou al-Hôl « père de la terreur » en masri (arabe égyptien), nom par lequel est désigné le Sphinx de Gizeh.
LE TERRIBLE VAINQUEUR
Et les prénoms kabyles Akli et Idir nous l’hypothèse kabyle sur l’origine du nom du Caire et pas seulement :
a) Le Sphinx de Gizeh a été repris et domestiqué par les Romains (disons les Latins) sous le nom de Jules César ;
b) Le Caïre ou Al-Qahira « la victorieuse » en masri-arabe doit son nom au Sphinx de Gizeh, c’est lui le Victorieux (Yidhir ou Idir en kab), c’est lui le vrai, le premier César.
Donc, sous la forme romane (latine disons), le Caïre serait une Césarée, comme Alger des Zirides contemporains des Fatimides d’Egypte.
Rationnellement, ces différents personnages – le terrible Akli kabyle, Jules César romain et le Sphinx de Gizeh égyptien –, auraient une symbolique ou une fonction bien précise : un indice de temps, un aiguilleur du temps, un passage obligé ou un repère (un zéro ou un « déluge » ? qui marque un cycle complet ? un nouveau millénaire ?) sur un calendrier (échelle d’une année), sur une horloge (échelle d’un jour ou 24H). Faudra donc essayer de trouver des éléments de réponse par la suite pour expliquer raisonnablement l’origine et la fonction du Sphinx de Gizeh. Pour le moment, on a rendu à César ce qui appartient à César, càd le nom de la cité du Caïre « la victorieuse » au Sphinx de Gizeh, le terrible vainqueur au corps de lion, lequel lion symboliserait très probablement le temps.
LA VILLE ETERNELLE
Si les Romains ont copié le Sphinx pour en faire leur Jules César, on doit bien trouver une corrélation entre la cité du Sphinx, le Caire, et celle de JC. J’insiste, le lion porterait la notion de « temps », un temps éternel ; izem (lion) en kabyle exclusivement ou ahar (lion) en berbère seraient des indices de temps également et du nom de la cité du Caire pour la racine berbère /HR/ (lion) dans Al-Qahira « la victorieuse » en masri-arabe. Voici ce que les Romains doivent à l’immense Egypte ancienne :
Sphinx de Gizeh repris comme Jules César ;
La cité du Sphinx, le Caire est la « Victorieuse »…ça ne vous dit rien si l’on compare à la cité de JC ?
Le Caire, cité « victorieuse », serait autrement dit, la Ville éternelle. Rome a hérité ce nom plus tard.
Tous les chemins mènent à Rome, dîtes-vous ? Eh bien non, dans la version d’origine, c’est « tous les chemins mènent au Caire ou au Sphinx ».
A prochainement !
Rendre à César ce qui appartient à César. Mais au vrai, premier César seulement !
L’histoire officielle nous apprend que les « Fatimides, partis de Kabylie de l’est, auraient conquis l’Egypte et donné le nom El-Qahira (La victorieuse), soit le Caire, à la capitale de l’Egypte ». Pas vraiment convaincu, néanmoins, en bon Kabyles, on ne marquera pas, aujourd’hui, de rendre hommage et qlq part de « payer un tribut de reconnaissance » à l’immense et éternelle civilisation de l’Egypte ancienne.
A la lumière de ce que nous avons démontré au cours des derniers billets, à savoir le rapprochement suivant : Yidhir (Idir) nom masc. kabyle = 1.César, 2. Victor, vainqueur, victorieux, pour la forme latine (Thiziri, le féminin de Yidhir/Idir serait, elle, Victoria), d’un côté, et Akli (boucher, esclave) en kab = 1. Jules en fr./latin, 2. Le diminutif d’Akli ayant donné Kahlouche « négro » - Carlos en esp./port. et Carl/Charles ailleurs ; Jules étant celui de César, personnage syncrétique à mon sens, on peut avancer les hypothèses suivantes, très probables à mon avis.
LE TERRIBLE AKLI
Personnage sorti des droit des mythes kabyles et qui fait flipper le plus les gamins kabs, c’est, bien entendu, Akli U’zal – le boucher diurne qui surgit le jour d’un soleil de plomb à midi solaire (rayons de soleil à la verticale) et qui fait cesser les jeux et vider la rue kabyle de ses galopins. C’est le « terrible Akli » ou Jules (ou Charles/Carl) le Terrible, si vous préférez. Hypothèse double :
1) Akli u’zal ou le terrible Akli kabyle ~ Jules César dans la tradition latine ;
2) Akli u’zal ou le terrible Akli kabyle ~ Abou al-Hôl « père de la terreur » en masri (arabe égyptien), nom par lequel est désigné le Sphinx de Gizeh.
LE TERRIBLE VAINQUEUR
Et les prénoms kabyles Akli et Idir nous l’hypothèse kabyle sur l’origine du nom du Caire et pas seulement :
a) Le Sphinx de Gizeh a été repris et domestiqué par les Romains (disons les Latins) sous le nom de Jules César ;
b) Le Caïre ou Al-Qahira « la victorieuse » en masri-arabe doit son nom au Sphinx de Gizeh, c’est lui le Victorieux (Yidhir ou Idir en kab), c’est lui le vrai, le premier César.
Donc, sous la forme romane (latine disons), le Caïre serait une Césarée, comme Alger des Zirides contemporains des Fatimides d’Egypte.
Rationnellement, ces différents personnages – le terrible Akli kabyle, Jules César romain et le Sphinx de Gizeh égyptien –, auraient une symbolique ou une fonction bien précise : un indice de temps, un aiguilleur du temps, un passage obligé ou un repère (un zéro ou un « déluge » ? qui marque un cycle complet ? un nouveau millénaire ?) sur un calendrier (échelle d’une année), sur une horloge (échelle d’un jour ou 24H). Faudra donc essayer de trouver des éléments de réponse par la suite pour expliquer raisonnablement l’origine et la fonction du Sphinx de Gizeh. Pour le moment, on a rendu à César ce qui appartient à César, càd le nom de la cité du Caïre « la victorieuse » au Sphinx de Gizeh, le terrible vainqueur au corps de lion, lequel lion symboliserait très probablement le temps.
LA VILLE ETERNELLE
Si les Romains ont copié le Sphinx pour en faire leur Jules César, on doit bien trouver une corrélation entre la cité du Sphinx, le Caire, et celle de JC. J’insiste, le lion porterait la notion de « temps », un temps éternel ; izem (lion) en kabyle exclusivement ou ahar (lion) en berbère seraient des indices de temps également et du nom de la cité du Caire pour la racine berbère /HR/ (lion) dans Al-Qahira « la victorieuse » en masri-arabe. Voici ce que les Romains doivent à l’immense Egypte ancienne :
Sphinx de Gizeh repris comme Jules César ;
La cité du Sphinx, le Caire est la « Victorieuse »…ça ne vous dit rien si l’on compare à la cité de JC ?
Le Caire, cité « victorieuse », serait autrement dit, la Ville éternelle. Rome a hérité ce nom plus tard.
Tous les chemins mènent à Rome, dîtes-vous ? Eh bien non, dans la version d’origine, c’est « tous les chemins mènent au Caire ou au Sphinx ».
A prochainement !
dimanche 10 septembre 2017
Jules César, contre-enquête
Les calendes kabyles.
Le secret de Victoria : à chacune son Jules :))
Cette fois, et sans hésitation aucune, on va marcher sur la tête des « immortels » – les « khorotos » on en parle même pas ! –, ne serait-ce que pour les faire descendre de leur nuage de festi (d’inepties), d’arrogance et de mensonges. Regardez un peu cette une datant d’il y a qlqs années : « JC – l’homme qui a fait la France », « JC a sauvé la civilisation gauloise ». Jules César, disent-ils, serait un personnage historique, et pas des moindres ! Voyons, voyons !!!
LE TERRIBLE AKLI
On contre-attaque sur-le-champ, à quoi bon faire durer le suspens :
Jules César chez les Latins ~ Akli u’zal ou le « terrible Akli » dans la mythologie kabyle
L’imaginaire collectif kabyle sur la rive sud de la Méditerranée est resté confiné à sa place grâce à l’oralité ; l’imaginaire collectif romain/latin de la rive nord de la Méditerranée a quitté la place qui lui sied pour élire domicile dans une pseudo-réalité à cause de l’écriture et la raison d’Etat : ainsi des personnages syncrétiques, purement imaginaires, sont devenus des personnages historiques par la volonté d’une poignée dominante pour asservir les masses. Si idolâtrie des plus détestables il y a vraiment dans ce monde, alors ce passage prémédité de l’imaginaire au réel, du syncrétique à l’historique comme c’est le cas pour Jules César, en constitue l’exemple le plus éloquent.
Vous l’aurez peut-être compris, on a l’état civil kabyle de Jules César ))) Le prénom d’abord :
Akli en kabyle = Jules en fr./latin/romanes
A ma connaissance, il n’existe pas d’équivalent féminin d’Akli (nom qui pourrait être également en lien avec ag’lidh « prince, roi »), sauf si l’on prenait le féminin du nom commun akli « 1.boucher (bourreau), 2.esclave » – d’où l’ont tient akluc (aklouche) « bâtard, enfant illégal » et kahlouche « négro » en argot DZ, qui serait simplement Carlos, Charles, Carl sur la rive d’en face –, c’est thaklith « (fille/femme) esclave » qui serait la Juliette : là c’est le nom de Cléopâtre, et dans le contexte du thème JC, c’est plus que curieux !, qui fait surface, et le grec d’une façon générale : Kleos « gloire » dans le nom de Cléopâtre, voire même Clito (la potentiellement première Juliette de l’histoire !), la mortelle (esclave) épouse du dieu Poséidon et mère d’Atlas et des Atlantes selon la mythologie grecque.
Rappel : le terrible Akli, Akli u’zal « boucher de midi » en kabyle, est un monstre laid, un épouvantail évoqué par les adultes (parents) pour discipliner et rendre plus sages les gamins en été (les mettre à l’ombre quoi !), sur les coups de midi (solaire), par un soleil de plomb. Les jeux cessent et la marmaille rentre à la maison dès que le nom du terrible Akli est évoqué.
On récapitule. Le prénom kabyle (sud-méditerranéen) Akli aurait donc deux équivalents latins (nord-méditerranéens) : Jules et Carlos (Charles, Carl). A mon avis, les « immortels » feraient bien de voir si corrélation il y a entre deux de leurs plus illustres personnages « historiques », Jules pour la Gaule et Charles pour le Royaume des Francs. On n’est pas rancuniers, nous !, on les laisse désamorcer par leurs moyens propres avant que d’autres ne les fassent étriller sur ce sujet sensible qu’est l’histoire de la nation ou l’imaginaire collectif affiné et idolâtré.
AVE CESAR !
C’est fait pour Jules, passons à César. On a d’abord u’zal « de midi, diurne » du nom du terrible Akli. Ensuite on avait dit récemment que l’équivalent nom kabyle de César ne serait rien d’autre que Yidhir (Idir à l’état-civil francolonial) pour la « vitalité », dont le féminin est Thiziri « clair de lune ». Et la preuve la plus sûre que Idir = César nous est apportée par l’ingénieuse toponymie kabyle : le toponyme Ath Yidhir (Aït Idir) indique sur l’échelle de temps de 24H la midi solaire, et sur l’échelle de temps de 12 mois (une année) ou sur le zodiaque, le symbole du… Taureau ! C’est une certitude ! Le toponyme du village voisin Thadarth ou’Fella (Philadelphie version kab), lui, indique le Levant (entrée) et le signe du Lion et porte également l’indice de « éléphant » et Alpha (Aleph). Pour info, les points cardinaux sont dans les toponymes en kabyle, ce qui explique pourquoi, en rase campagne kabyle, on n’utilise que les versants (amalou, assamar) pour s’orienter. On reviendra vers ce sujet dès que possible.
Yidhir (Idir) = César : symbole Taureau, la vitalité par excellence (racine /DR/ en kab).
Et ce n’est pas tout ! Voici la véritable explication de ce symbole :
Yidhir (Idir) en kab = César = (symbole Taureau) = Victorieux (vainqueur), Victor
Le terme kabyle azgar « bœuf, taureau », voire afunas en berbère, pourrait prendre le sens de vainqueur !
On devine facilement ce qu’il en est pour le féminin de Yidhir (Idir), soit Thiziri :
Thiziri = Victoria
Ça se passe de tout commentaire… Et c’est sans appel !
Jules César = Akli u’zal (le terrible Akli) = en kab Akli Idir = ? Gloire+Victoire ?
Victorious,...and glorious : il ne manque que le bonheur ajouté à JC, sinon on dirait le triptyque de l’hymne anglois, le « Veni, vedi, vici » de SM la Reine des Anglois :)))
JC – Jules César ? Oui, mais pas seulement, il y a un autre personnage syncrétique aux mêmes initiales, JC, survenu plus tard. A chaque civilisation son JC, à chacune son Jules ))) Mais on le sait, ces deux personnages ne sont que des répliques récentes d’un certain Osiris ; lire à ce sujet le récent billet Aquarius. Ce nom Verseau ou Aquarius serait, outre le Christ et la Croix, synonyme de labour (krez) en kabyle, le détail viendra dans le billet correspondant, bientôt j’espère.
Le coup de grâce maintenant, façon de boucler en beauté ce billet et de la boucler aux « immortels », nos pourfendeurs intimes qui, cent ans durant, ont humilié, dénigré et poussé au bord du gouffre le dernier bastion de la civilisation méditerranéenne sud, l’identité kabyle. La Kabylie tribale, dîtes-vous ? La réalité est tout autre, et c’est vous qui confondez village-Etat (thadarth en kab, daleth en punique/phénicien) avec votre Tribu, et les villages-Etats kabyles aux « tribus kabyles ». Bolosses !
On vous fait la leçon maintenant (logique retour de manivelle ;) ) : le nom Jules César va prendre donc la forme kabyle Akli Idir. Alors, ça ne vous dit rien ? Si vous êtes dans l’impasse (pas sorcier pourtant !), on va éclairer votre lanterne : Jules César, votre « personnage historique », avec cette forme kabyle Akli Idir nous suggère la notion de Calendrier. Un calendrier julien, par exemple, Jules (Akli) devant être une notion (division) de temps ici : jour, mois ou qlq chose dans ce genre.
Ave César ? Non, c’est désormais Ave Idir )), plus précisément Ath Yidhir (Aît Idir). Un toponyme kabyle tout simplement. Faut arrêter votre cinéma, les gars, votre représentation du monde (méditerranéen ancien surtout) est un vaudeville de mauvais goût qui n’a que trop duré.
A prochainement !
Le secret de Victoria : à chacune son Jules :))
Cette fois, et sans hésitation aucune, on va marcher sur la tête des « immortels » – les « khorotos » on en parle même pas ! –, ne serait-ce que pour les faire descendre de leur nuage de festi (d’inepties), d’arrogance et de mensonges. Regardez un peu cette une datant d’il y a qlqs années : « JC – l’homme qui a fait la France », « JC a sauvé la civilisation gauloise ». Jules César, disent-ils, serait un personnage historique, et pas des moindres ! Voyons, voyons !!!
LE TERRIBLE AKLI
On contre-attaque sur-le-champ, à quoi bon faire durer le suspens :
Jules César chez les Latins ~ Akli u’zal ou le « terrible Akli » dans la mythologie kabyle
L’imaginaire collectif kabyle sur la rive sud de la Méditerranée est resté confiné à sa place grâce à l’oralité ; l’imaginaire collectif romain/latin de la rive nord de la Méditerranée a quitté la place qui lui sied pour élire domicile dans une pseudo-réalité à cause de l’écriture et la raison d’Etat : ainsi des personnages syncrétiques, purement imaginaires, sont devenus des personnages historiques par la volonté d’une poignée dominante pour asservir les masses. Si idolâtrie des plus détestables il y a vraiment dans ce monde, alors ce passage prémédité de l’imaginaire au réel, du syncrétique à l’historique comme c’est le cas pour Jules César, en constitue l’exemple le plus éloquent.
Vous l’aurez peut-être compris, on a l’état civil kabyle de Jules César ))) Le prénom d’abord :
Akli en kabyle = Jules en fr./latin/romanes
A ma connaissance, il n’existe pas d’équivalent féminin d’Akli (nom qui pourrait être également en lien avec ag’lidh « prince, roi »), sauf si l’on prenait le féminin du nom commun akli « 1.boucher (bourreau), 2.esclave » – d’où l’ont tient akluc (aklouche) « bâtard, enfant illégal » et kahlouche « négro » en argot DZ, qui serait simplement Carlos, Charles, Carl sur la rive d’en face –, c’est thaklith « (fille/femme) esclave » qui serait la Juliette : là c’est le nom de Cléopâtre, et dans le contexte du thème JC, c’est plus que curieux !, qui fait surface, et le grec d’une façon générale : Kleos « gloire » dans le nom de Cléopâtre, voire même Clito (la potentiellement première Juliette de l’histoire !), la mortelle (esclave) épouse du dieu Poséidon et mère d’Atlas et des Atlantes selon la mythologie grecque.
Rappel : le terrible Akli, Akli u’zal « boucher de midi » en kabyle, est un monstre laid, un épouvantail évoqué par les adultes (parents) pour discipliner et rendre plus sages les gamins en été (les mettre à l’ombre quoi !), sur les coups de midi (solaire), par un soleil de plomb. Les jeux cessent et la marmaille rentre à la maison dès que le nom du terrible Akli est évoqué.
On récapitule. Le prénom kabyle (sud-méditerranéen) Akli aurait donc deux équivalents latins (nord-méditerranéens) : Jules et Carlos (Charles, Carl). A mon avis, les « immortels » feraient bien de voir si corrélation il y a entre deux de leurs plus illustres personnages « historiques », Jules pour la Gaule et Charles pour le Royaume des Francs. On n’est pas rancuniers, nous !, on les laisse désamorcer par leurs moyens propres avant que d’autres ne les fassent étriller sur ce sujet sensible qu’est l’histoire de la nation ou l’imaginaire collectif affiné et idolâtré.
AVE CESAR !
C’est fait pour Jules, passons à César. On a d’abord u’zal « de midi, diurne » du nom du terrible Akli. Ensuite on avait dit récemment que l’équivalent nom kabyle de César ne serait rien d’autre que Yidhir (Idir à l’état-civil francolonial) pour la « vitalité », dont le féminin est Thiziri « clair de lune ». Et la preuve la plus sûre que Idir = César nous est apportée par l’ingénieuse toponymie kabyle : le toponyme Ath Yidhir (Aït Idir) indique sur l’échelle de temps de 24H la midi solaire, et sur l’échelle de temps de 12 mois (une année) ou sur le zodiaque, le symbole du… Taureau ! C’est une certitude ! Le toponyme du village voisin Thadarth ou’Fella (Philadelphie version kab), lui, indique le Levant (entrée) et le signe du Lion et porte également l’indice de « éléphant » et Alpha (Aleph). Pour info, les points cardinaux sont dans les toponymes en kabyle, ce qui explique pourquoi, en rase campagne kabyle, on n’utilise que les versants (amalou, assamar) pour s’orienter. On reviendra vers ce sujet dès que possible.
Yidhir (Idir) = César : symbole Taureau, la vitalité par excellence (racine /DR/ en kab).
Et ce n’est pas tout ! Voici la véritable explication de ce symbole :
Yidhir (Idir) en kab = César = (symbole Taureau) = Victorieux (vainqueur), Victor
Le terme kabyle azgar « bœuf, taureau », voire afunas en berbère, pourrait prendre le sens de vainqueur !
On devine facilement ce qu’il en est pour le féminin de Yidhir (Idir), soit Thiziri :
Thiziri = Victoria
Ça se passe de tout commentaire… Et c’est sans appel !
Jules César = Akli u’zal (le terrible Akli) = en kab Akli Idir = ? Gloire+Victoire ?
Victorious,...and glorious : il ne manque que le bonheur ajouté à JC, sinon on dirait le triptyque de l’hymne anglois, le « Veni, vedi, vici » de SM la Reine des Anglois :)))
JC – Jules César ? Oui, mais pas seulement, il y a un autre personnage syncrétique aux mêmes initiales, JC, survenu plus tard. A chaque civilisation son JC, à chacune son Jules ))) Mais on le sait, ces deux personnages ne sont que des répliques récentes d’un certain Osiris ; lire à ce sujet le récent billet Aquarius. Ce nom Verseau ou Aquarius serait, outre le Christ et la Croix, synonyme de labour (krez) en kabyle, le détail viendra dans le billet correspondant, bientôt j’espère.
Le coup de grâce maintenant, façon de boucler en beauté ce billet et de la boucler aux « immortels », nos pourfendeurs intimes qui, cent ans durant, ont humilié, dénigré et poussé au bord du gouffre le dernier bastion de la civilisation méditerranéenne sud, l’identité kabyle. La Kabylie tribale, dîtes-vous ? La réalité est tout autre, et c’est vous qui confondez village-Etat (thadarth en kab, daleth en punique/phénicien) avec votre Tribu, et les villages-Etats kabyles aux « tribus kabyles ». Bolosses !
On vous fait la leçon maintenant (logique retour de manivelle ;) ) : le nom Jules César va prendre donc la forme kabyle Akli Idir. Alors, ça ne vous dit rien ? Si vous êtes dans l’impasse (pas sorcier pourtant !), on va éclairer votre lanterne : Jules César, votre « personnage historique », avec cette forme kabyle Akli Idir nous suggère la notion de Calendrier. Un calendrier julien, par exemple, Jules (Akli) devant être une notion (division) de temps ici : jour, mois ou qlq chose dans ce genre.
Ave César ? Non, c’est désormais Ave Idir )), plus précisément Ath Yidhir (Aît Idir). Un toponyme kabyle tout simplement. Faut arrêter votre cinéma, les gars, votre représentation du monde (méditerranéen ancien surtout) est un vaudeville de mauvais goût qui n’a que trop duré.
A prochainement !
samedi 9 septembre 2017
Pentapolis
Les 5 portes de la Casbah.
La pierre de Rosette, ça s’invente ! Et voici comment.
La Casbah nordafricaine (Alger et Bougie, Tunis, Rabat) est le plus souvent considérée comme étant un élément médiéval, sans aucun lien de parenté avec ce qui aurait pu être son ancêtre punique durant l’antiquité. Et pourquoi d’ailleurs la Casbah est appelée Thighremt en berbère occidental alors que l’on possède le terme punico-berbère Agadhir ? Ce terme thighremt en kabyle figure seulement dans les toponymes, et je suppose même qu’il y a altération M-N, et thighremt serait en relation avec ighran par exemple.
Alger, c’est d’abord la Casbah. La Casbah et ses 5 portes.
Chaque porte en ville (DZ) équivaudrait à un village en Kabylie, lequel village est non seulement une unité administrative et politique de base une entité politique autonome avec son assemblée, ou tout simplement un Etat. Mon hypothèse est relativement simple :
Casbah médiévale ~ Pentapole antique, ex.Cyrénaïque
Du coup, je pense que le terme berbère Thighremth pourrait trouver son explication dans Pentapolis ou voire même dans Cyrène. En tout cas, c’est dans la langue grecque ancienne que l’on doit pêcher pour espérer avoir des explications à ce sujet.
La Casbah serait héritière ou simplement une réplique de l’antique Pentapole de Libye. Les noms des 5 portes d’Alger ou de sa Casbah comparés aux noms des 5 cités de la Pentapole de Libye vont peut-être nous servir de « pierre de Rosette synthétisée » pour expliquer le passage du grec au masri-arabe et pour comparer le kabyle, le berbère et même le punique au grec ancien.
Si cette comparaison et notre hypothèse sont valables, on va pouvoir trouver un équivalent nordaf (surtout kab) au nom grec Ptolémais (Ptolémée) – l’épouse de Juba II était une Ptolémée – , et une explication à son usage grâce notamment à la toponymie kabyle. Et ce rapprochement entre la Casbah d’Alger et l’antique Cyrène est une sacrée occasion pour découvrir la « piste crétoise » ; jusque-là on n’avait que la lampe à huile d’olive de la mariée (crétoise vs kabyle) comme trait commun entre les deux rives de la Méditerranée ; désormais il nous faut une « pierre de Rosette artificielle » comme passerelle entre la Crète, l’Egypte et la Nordafe. De quoi Ptolémée est-il le nom ?..
A prochainement !
La pierre de Rosette, ça s’invente ! Et voici comment.
La Casbah nordafricaine (Alger et Bougie, Tunis, Rabat) est le plus souvent considérée comme étant un élément médiéval, sans aucun lien de parenté avec ce qui aurait pu être son ancêtre punique durant l’antiquité. Et pourquoi d’ailleurs la Casbah est appelée Thighremt en berbère occidental alors que l’on possède le terme punico-berbère Agadhir ? Ce terme thighremt en kabyle figure seulement dans les toponymes, et je suppose même qu’il y a altération M-N, et thighremt serait en relation avec ighran par exemple.
Alger, c’est d’abord la Casbah. La Casbah et ses 5 portes.
Chaque porte en ville (DZ) équivaudrait à un village en Kabylie, lequel village est non seulement une unité administrative et politique de base une entité politique autonome avec son assemblée, ou tout simplement un Etat. Mon hypothèse est relativement simple :
Casbah médiévale ~ Pentapole antique, ex.Cyrénaïque
Du coup, je pense que le terme berbère Thighremth pourrait trouver son explication dans Pentapolis ou voire même dans Cyrène. En tout cas, c’est dans la langue grecque ancienne que l’on doit pêcher pour espérer avoir des explications à ce sujet.
La Casbah serait héritière ou simplement une réplique de l’antique Pentapole de Libye. Les noms des 5 portes d’Alger ou de sa Casbah comparés aux noms des 5 cités de la Pentapole de Libye vont peut-être nous servir de « pierre de Rosette synthétisée » pour expliquer le passage du grec au masri-arabe et pour comparer le kabyle, le berbère et même le punique au grec ancien.
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5 Portes vs
5 Cités-Etats
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Casbah d’Alger
|
Pentapole de Libye, Cyrénaïque
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Bab Djedid « Porte Neuve », S-O
Bab Azzoun « Porte ??? », S
Bab el Bahr « Porte de la mer », E ?
Bab el Djezira « Porte de l’île ? », E
Bab el-Oued « Porte de l’oued », N
|
Bérénice (Benghazi actuellement)
Ptolémais
Arsinoé
Apollonia
Cyrène
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Si cette comparaison et notre hypothèse sont valables, on va pouvoir trouver un équivalent nordaf (surtout kab) au nom grec Ptolémais (Ptolémée) – l’épouse de Juba II était une Ptolémée – , et une explication à son usage grâce notamment à la toponymie kabyle. Et ce rapprochement entre la Casbah d’Alger et l’antique Cyrène est une sacrée occasion pour découvrir la « piste crétoise » ; jusque-là on n’avait que la lampe à huile d’olive de la mariée (crétoise vs kabyle) comme trait commun entre les deux rives de la Méditerranée ; désormais il nous faut une « pierre de Rosette artificielle » comme passerelle entre la Crète, l’Egypte et la Nordafe. De quoi Ptolémée est-il le nom ?..
A prochainement !
dimanche 6 août 2017
La Pomme de Chine
Le nom du dragon.
Il était une poire, il était une fois. Une poire DZ de Césarée, faut-il le souligner )) Une pomme à ses antipodes et une autre pomme, douce celle-là, au milieu de cette confrontation poire vs pomme. Trois fruits ce jour juteux pour vous faire découvrir des relations inattendues entre la Méditerranée et l’Empire du milieu que l’on croyait isolé de notre monde depuis l’antiquité.
ST.PAUL & JUDAS
Tout a commencé avec Thadarth Oufella en kabyle qui se retrouve dans Philadelphie en grec ancien. La suite est un raisonnement intellectuel qui obéit strictement à la réalité kabyle (toponymie, etc.) et à l’algorithme de la langue kabyle.
La Kabylie profonde, c’est d’abord les chemins qui montent. C’est le plan incliné du montagnard qui prédéfinit d’ailleurs sa perception du monde en perpétuel mouvement : le plat est pour lui un ventre mou qui symbolise la stagnation, les marais (luwdha). Le monde kabyle est un monde qui coule en permanence, en gravitaire, de haut vers le bas, de l’amont vers l’aval, et il n’est point déplacé de dire que la vie de chacun de nous va à contre-courant pour remonter le fleuve du temps, un chemin qui monte en somme.
Voici maintenant une interprétation pour le moins inattendue d’un lexique kab ordinaire.
/FL/ de fella « haut, amont » vs /WD/ de wada « bas, aval » en kabyle :
FL vs WD en kabyle
~ Pomme (Apple) vs Poire
~ Paul vs Judas
Ainsi, awdhay (de /WD/) en kab serait plus Judas que « juif, judéen », et la désignation bou-awida « poire » en derja DZ va dans ce sens également, le terme kab pour la poire étant ifires, proche du latin. Là on revient à l’« étrange histoire du cheval », maintes fois discutée sur ce blog ou sur l’ancien, qui donne le lien /WD/ pour cheval et poire. La logique du Haut vs Bas (FL vs WD en kab) s’interpréterait autrement :
FL vs WD ~ Victoire vs Défaite ~ Ferme, Brave vs Lâche, Peureux
La pomme (apple, apel en germaniques) serait associée, longtemps avant Newton et peut-être bien avant Adam, au nom de Paul (apôtre), St Paul. C’est tout simplement Fella « haut, amont » en kabyle et philein « aimer » en grec ancien. Que deviennent alors Thadarth oufella « village du haut/en amont » en kab et Philadelphia « amour fraternel » en grec ancien ? Il existe plusieurs réponses en réalité dont une sera relatée un peu plus loin dans ce texte.
LA CHINE
Maintenant on va mettre au tapis les linguistes (et historiens) officiels qui réfutent toute idée d’un lien quelconque, d’un côté, entre la langue kabyle moderne et le punique (ou phénicien nordaf) antique et, d’un autre côté, entre la Méditerranée et la Chine durant l’antiquité.
Gad est « rempart, mur, muraille » en punique (phénicien), reconnu officiellement. Il a donné, entre autres, les toponymes Cadix en Espagne et Agadir en berbère nordaf. On en a parlé à plusieurs reprises, voici ce qu’il y a de neuf :
/DR/ racine kabyle dans tha-darth, taddart, taddert « village (unité politique de base) » qui atteste la vitalité (ou plutôt la renaissance ou la résurrection), la protection (abri). Tha-darth en kab serait également en lien avec le Daleth « porte » en phénicien je suppose. Mais il y a mieux que ça :
Agadhir « grenier, forteresse, citadelle » en kab et berbère est le masculin de Tha-darth « village » en kabyle, ailleurs en berbère il peut signifier « maison » ou « cours (d’une maison) », donc tout simplement notre équivalent kab, punique et berbère du terme Sérail (DR est ici /DZR/ de Césarée, Alger), et je présume, nous sommes en présence de la notion de Cité. En clair, le Gad « mur, muraille, rempart » phénicien de l’antiquité est dans agadhir (masc.) et dans tha-darth (fém.) en kabyle et en berbère modernes, à une différence près : /GD/ pour la racine punique antique vs /DR/ pour la racine kabyle moderne correspondante ;
Maintenant un allié de taille pour consolider ce qui vient d’être dit. Quel est l’équivalent de Agadhir qlq part en Asie ? La réponse vous surprendra :
Agadhir ~ Kitaï pour Chine en russe.
Et ce n’est pas un vulgaire raccourci, croyez-moi. La Chine possède plusieurs noms (Céleste Empire, Empire (Pays) du milieu, etc.), mais c’est bien à la Muraille de Chine que ce pays doit son nom (lien). La logique punique ou phénicienne antique en Nordafe et en Espagne du sud est la même : le mur, la muraille en guise de symbole d’un pays, d’un Etat. Donc la Chine ne diffère en rien de nous et elle n’était pas isolée du monde méditerranéen que les occidentaux désignent exclusivement par le monde grec et romain faisant fi volontairement de l’Egypte ancienne et de la Nordafe punique.
Linguistiquement, je pense que nous avons ici une notion commune à plusieurs pays/civilisations :
Gad « muraille », agadir « grenier, citadelle, forteresse » en punique et berbère ~ Ptolis, polis « cité » en grec durant l’antiquité ~ Kitaï pour la version russe moderne du nom de la Chine ~ Saray « sérail » en turc au moyen-âge ~ Césarée antique, DZR d’Alger médiévale ~ Petra antique « romaine », etc.
En d’autres termes, un Chinois ~ un Citadin, Citoyen, habitant de la cité. C’est aussi valable pour agadhir, thadarth, Petra, Saray, Ptolis (Polis), etc. Citizen K de thadarth en Kabylie ou de Césarée/Alger en Méditerranée n’est pas loin du Citizen C de Chine en termes d’origine étymologique du nom qui les désigne.
Voici un autre élément, une autre hypothèse pour démystifier la Chine pour la sortir de son isolation et la rendre plus proche de nous. En effet, l’hypothèse la plus reconnue pour expliquer l’origine étymologique du nom Chine nous renvoie au nom du premier empereur Qin (prononcer Tchinn). Je suis persuadé qu’il s’agit ici d’un nom commun qui marque le moment (zéro) de la fondation de ce pays (indice calendaire), et les Chinois ne se distinguent en rien des Méditerranéens :
Qin en Chine ~ César en Méditerranée pour le Zéro (an 0) qui marque la fondation d’un pays, d’une cité, d’un Etat. Le calendrier julien des Chinois serait un calendrier Qin logiquement. De même, cette fois sur le registre religieux, ce Qin chinois équivaudrait au nom qui marque la nouvelle ère pour les uns et les autres, plus précisément pour le cas du monde occidental chrétien, l’équivalent du Qin, 1er empereur chinois, serait probablement le 1er apôtre Pierre (PTR), voire même Jésus Christ (un autre César) qui marque l’an zéro sur le calendrier chrétien.
LA CITE DES ETOILES
En kabyle, le petit agadhir (grenier) est désigné tha3rishth (ta3rict) « soupente » en architecture. Ce petit agadhir se trouve sous le toit forcément. Appliquons cette logique au pays de Lao Tseu – je rappelle que Chine ~ Agadhir –, et l’on comprendra assez facilement pourquoi la Chine est-elle affublée du nom Céleste Empire : c’est une muraille-grenier ou citadelle sous le toit (sous le ciel). Mais ce n’est pas tout !
C’est du chinois tout ça, diraient les mauvaises langues. Eh bien, voici une traduction du chinois vers la langue de ces derniers :
Céleste Empire en Chine = Saint Empire en Occident (ex. Saint Empire romain, germanique, etc.)
Echec et mat, camarades « immortels » qui disent avoir inventé le monde )))
Vous l’aurez compris, l’odeur de sainteté est à chercher dans le petit agadhir « grenier » sous le toit (aéré par une lucarne dans le mur) de la maison kabyle servant surtout à stocker les réserves d’huile d’olive (l’olivier constitue un socle identitaire pour les Kabyles), ou dans une certaine cité sous le ciel. L’on devine que la Cité et l’huile (d’olive) – zith (ou’zemmour) en kab, zeytoune « olives » en masri-arabe ou aceitunas en espagnol ont qlq chos en commun, en plus de renvoyer à Poseidon (eh oui !), à la notion d’universel, univers, université et, probablement, aux lumières, à la lumière. Du coup, je me demande si l’antique Gad punique/phénicien puis Agadhir en berbère ne serait pas la Cité des étoiles ou la Voie lactée, et si ce n’est pas le terme antique équivalent de ce que nous désignons de nos jours par azemmour « l’olivier » en kabyle…
Ce grenier, cette cité des étoiles auraient tout d’une… cité universitaire, un grenier du savoir si j’ose dire. Pourquoi s’étonner alors que dans la tradition musulmane, le croyant est incité à « chercher le savoir jusqu’en Chine ». Mais qui sont alors les étudiants de cette université céleste ?
Le terme agadhir en kabyle sous-entend toujours une hauteur dominante, et si un toponyme Agadir devait être associé à un jour de la semaine, ce serait un jour saint, sans doute le Dimanche (domenico, domingo) en romanes. Ce sont ces Dominicains nos étudiants, plus exactement en kabyle, ce sont athmathen « les frères » (gma au singulier), ou des frères au sens de moines pour ce qui relève du domaine religieux, ceux-là que nous désignons en kabyle moderne par lexwan, qui n’est pas un emprunt au masri-arabe akh, ikhwan « frère(s) », mais à l’ancien égyptien Ankh « vie ». Et la boucle est bouclée : la racine kabyle /DR/ de vie (voir renaissance, résurrection comme dans Idir) et de protection, abri (thaddarth, agadhir), trouverait son explication dans ce que j’appelle le « binaire égyptien (ancien) » Per-Ankh « maison de vie », qui pourrait prendre plusieurs sens/interprétations : univers, alphabet, guerre et paix, etc. Dès à présent, on peut ajourer une nouvelle notion à ce « binaire » Per-Ankh : université. Notre /DR/ de tha-darthg et agadhir serait plutôt ce Per égyptien ; le Ankh « vie » (une croix ansée) égyptien ancien se retrouverait dans le kabyle Ath, Aït – préfixe de clan/patronyme/toponyme ou dans les affixes féminins Th comme dans tha-dar-th (taddart). Pour info, ce Per égyptien ou le DR kabyle, punico-berbère aurait son équivalent latin/en romanes : Stare (constant, stable, fixe, stationnaire). Ces trois racines ou mots d’origines diverses indiqueraient, à mon sens, une position stable, donc un centre, dans notre cas il s’agit très probablement de notre astre : le Soleil. Héliocentrisme qui existerait depuis la nuit des temps !
Mais d’où diable nous vient ce gma ou athmathen pour frère(s) en kabyle ? Je pense, puisqu’on parle d’un ordre religieux (fratrie de moines), il est possible que ce soit un ordre égyptien, en l’occurrence Maat « ordre », même si je n’ai pour le moment aucune conviction à ce sujet. Athmathen (frères), ayethman ((mes) frères !) pourrait être un emprunt à l’égyptien ancien Ankh-Maat, pour les « prêtres de (la déesse de l’ordre) Maat », idem pour les Dominicains qui apparaîtront des siècles après en Europe. Ensuite, il y a /DM/ de sang idhamen en kab, emprunt présumé aux sémitiques dem « sang », voire Adam, qui pourrait expliquer les Dominicains autant que la fratrie en kab, athmathen.
En tout cas, cette fratrie se retrouve ailleurs qu’en kabyle (athmathen, ayethma) : Ottoman (d’ailleurs le titre Atamane emprunté par les cosaques russophones aux Turcs indique le Chef, celui qui domine). La question qui m’intéresse maintenant est assez simple :
Empire ottoman ne voudrait-il pas dire Saint Empire ? Un peu comme le Céleste Empire chinois qui ne serait que la forme chinoise de la formule (Saint Empire) adoptée en occident et donc plus familière. Doit-on conclure que seuls les habitants d’un Saint Empire peuvent être considérés comme des Citoyens ? Autre version, plus récente, dans la tradition arabo-musulmane, cet ancien Saint Empire n’a-t-il pas été remplacé par la Oumma (nation) musulmane et les citoyens par croyants ou musulmans ?
LA POMME DE CHINE
Revenons à nos fruits, et à nos Chinois !, si vous permettez.
Les Chinois, on l’a dit sur ce blog ou sur l’ancien, n’ont rien à envier aux autres civilisations en termes d’estime de soi )) En effet, le nom ou plutôt les noms de la Chine pourraient cacher la notion de « peuple élu ». Mais cette allusion récurrente au milieu et au ciel (empire/pays du milieu, céleste empire) et ce que l’on prête à la Chine, comme la soie, la porcelaine ou bien l’orange douce dite apfelsin en allemand/néerlandais pour « pomme de Chine », nous suggèrent quelles conclusions ? Chose curieuse, en kabyle et en argot nordaf (derja), l’orange est désignée par le terme Tchina, un peu comme Qin (Tchinn) et Chine.
Je pense que l’on doit juger sous un angle bien précis : ce milieu serait un centre, et soit le Chinois est dans une logique géocentriste ou, plus probablement, dans une logique héliocentriste. C'est-à-dire que ce centre est simplement le Soleil, et que la Chine (ou ses souverains, surtout le premier Qin qui lui aurait donné son nom) serait associée à notre astre, le Soleil. Sans savoir pourquoi vraiment, je pense que le nombre de cent (100) pourrait être un autre attribut de la Chine.
Apfelsin, la pomme de Chine ou l’orange, comment la retrouver en Chine ? L’orange ne serait-elle pas la pomme du Soleil, la pomme de feu plutôt ? En réalité, et ma supposition va vous bousculer, ce terme Apfelsin « pomme de Chine » pour l’orange serait simplement… le Dragon, quoi de plus chinois ! Pour quel usage donc ce dragon ? Justement pour marquer le temps (calendrier) car c’est un signe du zodiaque chinois, mais probablement aussi pour servir d’attribut ou titre du souverain de l’Empire du milieu : fils du soleil.
Vous voulez connaître l’équivalent le plus ancien de cette pomme de Chine, Apfelsin – Dragon ? C’est simple, il faut piocher dans la mémoire punique et surtout dans celle de l’immense Egypte ancienne. Ce dragon chinois serait l’équivalent de notre aigle (ig’idher de la même racine que agadhir, thadarth), et de un. Ce dragon chinois, lié à apfelsin « pomme de Chine » (orange), colle comme un gant au pharaon d’Egypte ancienne, et plus précisément au premier nom dans la titulature des pharaons : Sa-Rê « fils de Rê » devant le cartouche des pharaons, Ra ou Rê étant le dieu soleil, et de deux donc. Ramsès II étant aussi un fils de Rê car son nom de naissance est Rê-mes-sou (Rê l’a engendré, donc fils de Rê). On ne va pas nous dire qu’il n’y avait aucune relation entre la Chine et la Méditerranée, l’Egypte durant l’antiquité quand même ! Oui, les hiéroglyphes chinois diffèrent de ceux des Egyptiens anciens, mais l’idée est la même !
Sa-Rê « fils de Rê » en égyptien ancien, on le devine, au Sérail que les « immortels » disent être une invention des Turcs, un terme d’origine turc (Saray) au moyen-âge )))) Cette trace égyptienne est chez nous DR ou DZR, notamment pour la Césarée antique de Juba II et surtout Alger des Zirides. Il n’y a pas à chercher des îles là où elles n’existent pas juste par volonté de faire passer une (fausse) version de l’origine arabe du nom d’Alger (djazira « île » en masri-arabe) ! C’est tout simplement con et ridicule ))) Ce DZR d’Alger ou ZR des Zirides, fondateurs d’Alger, descend du sérail égyptien ancien Sa-Rê ; et île ici prendrait un autre sens : l’insulaire (djaziri ou djzairi en masri-arabe, dzayri en kab) serait un Citoyen, voire citadin d’une cité-Etat, d’un royaume (Alger) – comme dit plus haut pour le citoyen d’un Saint Empire –, et voire même de Croyant. De même, Sa-Rê en égyptien ancien aurait abouti au César chez les Romains, puis à l’autre César, JC, fils de Dieu comme par hasard.
La racine kabyle /ZR/, souvent avec emphase comme dans azar, izuran « 1.racine(s), et par extension, race, 2.veines, vaisseaux sanguins », semble être en lien également avec cette notion de Sa-Rê « fils de Rê », qui dans le nom d’un pharaon, indiquerait soit une origine noble, légale d’un héritier légitime (issu de la cour royale) – on aurait dit autrement : Pur-sang, voire Etalon, c’est peut-être ici qu’il faut chercher le dragon chinois et apfelsin, la pomme de Chine –, ou bien Sa-Rê « fils de Rê » serait carrément « fils de dieu » au sens de prophète ou de messager des dieux, de Dieu (tiens, tiens ! ra-sul en masri-arabe signifie justement « messager »), le pharaon étant d’office le vicaire de Dieu sur terre (un pape ou patriarche en qlq sorte). La racine ou terme équivalent punique de Sa-Rê devrait être plutôt /GD/ ou /GDR/ de agadir, pourtant c’est /ZR/ que nous avons en kabyle.
Démystifions la Chine pour la rapprocher ! Le dragon chinois, qui ressemble plus à un cheval de mer, est peut-être leur équivalent d’un cheval pur-sang (étalon), un animal noble comme attribut d’un souverain. La pomme de Chine, l'orange, en serait donc le symbole ?
Le dragon chinois et asiatique, à la différence de la tradition occidentale où ça crache du feu !, est surtout associé à l’eau et il a plutôt bonne réputation. Je pense que c’est l’équivalent d’une divinité en Méditerranée : ce dragon chinois, asiatique a tout pour être comparé à la divinité du mythe fondateur kabyle et berbère nordafe Anzar, dieu des eaux douces. Le dragon est un signe du zodiaque et un repère calendaire, idem la fête traditionnelle d’Anzar, en période de canicule, atteste de l’usage calendaire de ce rite. Comme quoi la Chine n’a jamais été isolée de notre monde méditerranéen comme l’affirment les historiens officiels.
A prochainement !
Il était une poire, il était une fois. Une poire DZ de Césarée, faut-il le souligner )) Une pomme à ses antipodes et une autre pomme, douce celle-là, au milieu de cette confrontation poire vs pomme. Trois fruits ce jour juteux pour vous faire découvrir des relations inattendues entre la Méditerranée et l’Empire du milieu que l’on croyait isolé de notre monde depuis l’antiquité.
ST.PAUL & JUDAS
Tout a commencé avec Thadarth Oufella en kabyle qui se retrouve dans Philadelphie en grec ancien. La suite est un raisonnement intellectuel qui obéit strictement à la réalité kabyle (toponymie, etc.) et à l’algorithme de la langue kabyle.
La Kabylie profonde, c’est d’abord les chemins qui montent. C’est le plan incliné du montagnard qui prédéfinit d’ailleurs sa perception du monde en perpétuel mouvement : le plat est pour lui un ventre mou qui symbolise la stagnation, les marais (luwdha). Le monde kabyle est un monde qui coule en permanence, en gravitaire, de haut vers le bas, de l’amont vers l’aval, et il n’est point déplacé de dire que la vie de chacun de nous va à contre-courant pour remonter le fleuve du temps, un chemin qui monte en somme.
Voici maintenant une interprétation pour le moins inattendue d’un lexique kab ordinaire.
/FL/ de fella « haut, amont » vs /WD/ de wada « bas, aval » en kabyle :
FL vs WD en kabyle
~ Pomme (Apple) vs Poire
~ Paul vs Judas
Ainsi, awdhay (de /WD/) en kab serait plus Judas que « juif, judéen », et la désignation bou-awida « poire » en derja DZ va dans ce sens également, le terme kab pour la poire étant ifires, proche du latin. Là on revient à l’« étrange histoire du cheval », maintes fois discutée sur ce blog ou sur l’ancien, qui donne le lien /WD/ pour cheval et poire. La logique du Haut vs Bas (FL vs WD en kab) s’interpréterait autrement :
FL vs WD ~ Victoire vs Défaite ~ Ferme, Brave vs Lâche, Peureux
La pomme (apple, apel en germaniques) serait associée, longtemps avant Newton et peut-être bien avant Adam, au nom de Paul (apôtre), St Paul. C’est tout simplement Fella « haut, amont » en kabyle et philein « aimer » en grec ancien. Que deviennent alors Thadarth oufella « village du haut/en amont » en kab et Philadelphia « amour fraternel » en grec ancien ? Il existe plusieurs réponses en réalité dont une sera relatée un peu plus loin dans ce texte.
LA CHINE
Maintenant on va mettre au tapis les linguistes (et historiens) officiels qui réfutent toute idée d’un lien quelconque, d’un côté, entre la langue kabyle moderne et le punique (ou phénicien nordaf) antique et, d’un autre côté, entre la Méditerranée et la Chine durant l’antiquité.
Gad est « rempart, mur, muraille » en punique (phénicien), reconnu officiellement. Il a donné, entre autres, les toponymes Cadix en Espagne et Agadir en berbère nordaf. On en a parlé à plusieurs reprises, voici ce qu’il y a de neuf :
/DR/ racine kabyle dans tha-darth, taddart, taddert « village (unité politique de base) » qui atteste la vitalité (ou plutôt la renaissance ou la résurrection), la protection (abri). Tha-darth en kab serait également en lien avec le Daleth « porte » en phénicien je suppose. Mais il y a mieux que ça :
Agadhir « grenier, forteresse, citadelle » en kab et berbère est le masculin de Tha-darth « village » en kabyle, ailleurs en berbère il peut signifier « maison » ou « cours (d’une maison) », donc tout simplement notre équivalent kab, punique et berbère du terme Sérail (DR est ici /DZR/ de Césarée, Alger), et je présume, nous sommes en présence de la notion de Cité. En clair, le Gad « mur, muraille, rempart » phénicien de l’antiquité est dans agadhir (masc.) et dans tha-darth (fém.) en kabyle et en berbère modernes, à une différence près : /GD/ pour la racine punique antique vs /DR/ pour la racine kabyle moderne correspondante ;
Maintenant un allié de taille pour consolider ce qui vient d’être dit. Quel est l’équivalent de Agadhir qlq part en Asie ? La réponse vous surprendra :
Agadhir ~ Kitaï pour Chine en russe.
Et ce n’est pas un vulgaire raccourci, croyez-moi. La Chine possède plusieurs noms (Céleste Empire, Empire (Pays) du milieu, etc.), mais c’est bien à la Muraille de Chine que ce pays doit son nom (lien). La logique punique ou phénicienne antique en Nordafe et en Espagne du sud est la même : le mur, la muraille en guise de symbole d’un pays, d’un Etat. Donc la Chine ne diffère en rien de nous et elle n’était pas isolée du monde méditerranéen que les occidentaux désignent exclusivement par le monde grec et romain faisant fi volontairement de l’Egypte ancienne et de la Nordafe punique.
Linguistiquement, je pense que nous avons ici une notion commune à plusieurs pays/civilisations :
Gad « muraille », agadir « grenier, citadelle, forteresse » en punique et berbère ~ Ptolis, polis « cité » en grec durant l’antiquité ~ Kitaï pour la version russe moderne du nom de la Chine ~ Saray « sérail » en turc au moyen-âge ~ Césarée antique, DZR d’Alger médiévale ~ Petra antique « romaine », etc.
En d’autres termes, un Chinois ~ un Citadin, Citoyen, habitant de la cité. C’est aussi valable pour agadhir, thadarth, Petra, Saray, Ptolis (Polis), etc. Citizen K de thadarth en Kabylie ou de Césarée/Alger en Méditerranée n’est pas loin du Citizen C de Chine en termes d’origine étymologique du nom qui les désigne.
Voici un autre élément, une autre hypothèse pour démystifier la Chine pour la sortir de son isolation et la rendre plus proche de nous. En effet, l’hypothèse la plus reconnue pour expliquer l’origine étymologique du nom Chine nous renvoie au nom du premier empereur Qin (prononcer Tchinn). Je suis persuadé qu’il s’agit ici d’un nom commun qui marque le moment (zéro) de la fondation de ce pays (indice calendaire), et les Chinois ne se distinguent en rien des Méditerranéens :
Qin en Chine ~ César en Méditerranée pour le Zéro (an 0) qui marque la fondation d’un pays, d’une cité, d’un Etat. Le calendrier julien des Chinois serait un calendrier Qin logiquement. De même, cette fois sur le registre religieux, ce Qin chinois équivaudrait au nom qui marque la nouvelle ère pour les uns et les autres, plus précisément pour le cas du monde occidental chrétien, l’équivalent du Qin, 1er empereur chinois, serait probablement le 1er apôtre Pierre (PTR), voire même Jésus Christ (un autre César) qui marque l’an zéro sur le calendrier chrétien.
LA CITE DES ETOILES
En kabyle, le petit agadhir (grenier) est désigné tha3rishth (ta3rict) « soupente » en architecture. Ce petit agadhir se trouve sous le toit forcément. Appliquons cette logique au pays de Lao Tseu – je rappelle que Chine ~ Agadhir –, et l’on comprendra assez facilement pourquoi la Chine est-elle affublée du nom Céleste Empire : c’est une muraille-grenier ou citadelle sous le toit (sous le ciel). Mais ce n’est pas tout !
C’est du chinois tout ça, diraient les mauvaises langues. Eh bien, voici une traduction du chinois vers la langue de ces derniers :
Céleste Empire en Chine = Saint Empire en Occident (ex. Saint Empire romain, germanique, etc.)
Echec et mat, camarades « immortels » qui disent avoir inventé le monde )))
Vous l’aurez compris, l’odeur de sainteté est à chercher dans le petit agadhir « grenier » sous le toit (aéré par une lucarne dans le mur) de la maison kabyle servant surtout à stocker les réserves d’huile d’olive (l’olivier constitue un socle identitaire pour les Kabyles), ou dans une certaine cité sous le ciel. L’on devine que la Cité et l’huile (d’olive) – zith (ou’zemmour) en kab, zeytoune « olives » en masri-arabe ou aceitunas en espagnol ont qlq chos en commun, en plus de renvoyer à Poseidon (eh oui !), à la notion d’universel, univers, université et, probablement, aux lumières, à la lumière. Du coup, je me demande si l’antique Gad punique/phénicien puis Agadhir en berbère ne serait pas la Cité des étoiles ou la Voie lactée, et si ce n’est pas le terme antique équivalent de ce que nous désignons de nos jours par azemmour « l’olivier » en kabyle…
Ce grenier, cette cité des étoiles auraient tout d’une… cité universitaire, un grenier du savoir si j’ose dire. Pourquoi s’étonner alors que dans la tradition musulmane, le croyant est incité à « chercher le savoir jusqu’en Chine ». Mais qui sont alors les étudiants de cette université céleste ?
Le terme agadhir en kabyle sous-entend toujours une hauteur dominante, et si un toponyme Agadir devait être associé à un jour de la semaine, ce serait un jour saint, sans doute le Dimanche (domenico, domingo) en romanes. Ce sont ces Dominicains nos étudiants, plus exactement en kabyle, ce sont athmathen « les frères » (gma au singulier), ou des frères au sens de moines pour ce qui relève du domaine religieux, ceux-là que nous désignons en kabyle moderne par lexwan, qui n’est pas un emprunt au masri-arabe akh, ikhwan « frère(s) », mais à l’ancien égyptien Ankh « vie ». Et la boucle est bouclée : la racine kabyle /DR/ de vie (voir renaissance, résurrection comme dans Idir) et de protection, abri (thaddarth, agadhir), trouverait son explication dans ce que j’appelle le « binaire égyptien (ancien) » Per-Ankh « maison de vie », qui pourrait prendre plusieurs sens/interprétations : univers, alphabet, guerre et paix, etc. Dès à présent, on peut ajourer une nouvelle notion à ce « binaire » Per-Ankh : université. Notre /DR/ de tha-darthg et agadhir serait plutôt ce Per égyptien ; le Ankh « vie » (une croix ansée) égyptien ancien se retrouverait dans le kabyle Ath, Aït – préfixe de clan/patronyme/toponyme ou dans les affixes féminins Th comme dans tha-dar-th (taddart). Pour info, ce Per égyptien ou le DR kabyle, punico-berbère aurait son équivalent latin/en romanes : Stare (constant, stable, fixe, stationnaire). Ces trois racines ou mots d’origines diverses indiqueraient, à mon sens, une position stable, donc un centre, dans notre cas il s’agit très probablement de notre astre : le Soleil. Héliocentrisme qui existerait depuis la nuit des temps !
Mais d’où diable nous vient ce gma ou athmathen pour frère(s) en kabyle ? Je pense, puisqu’on parle d’un ordre religieux (fratrie de moines), il est possible que ce soit un ordre égyptien, en l’occurrence Maat « ordre », même si je n’ai pour le moment aucune conviction à ce sujet. Athmathen (frères), ayethman ((mes) frères !) pourrait être un emprunt à l’égyptien ancien Ankh-Maat, pour les « prêtres de (la déesse de l’ordre) Maat », idem pour les Dominicains qui apparaîtront des siècles après en Europe. Ensuite, il y a /DM/ de sang idhamen en kab, emprunt présumé aux sémitiques dem « sang », voire Adam, qui pourrait expliquer les Dominicains autant que la fratrie en kab, athmathen.
En tout cas, cette fratrie se retrouve ailleurs qu’en kabyle (athmathen, ayethma) : Ottoman (d’ailleurs le titre Atamane emprunté par les cosaques russophones aux Turcs indique le Chef, celui qui domine). La question qui m’intéresse maintenant est assez simple :
Empire ottoman ne voudrait-il pas dire Saint Empire ? Un peu comme le Céleste Empire chinois qui ne serait que la forme chinoise de la formule (Saint Empire) adoptée en occident et donc plus familière. Doit-on conclure que seuls les habitants d’un Saint Empire peuvent être considérés comme des Citoyens ? Autre version, plus récente, dans la tradition arabo-musulmane, cet ancien Saint Empire n’a-t-il pas été remplacé par la Oumma (nation) musulmane et les citoyens par croyants ou musulmans ?
LA POMME DE CHINE
Revenons à nos fruits, et à nos Chinois !, si vous permettez.
Les Chinois, on l’a dit sur ce blog ou sur l’ancien, n’ont rien à envier aux autres civilisations en termes d’estime de soi )) En effet, le nom ou plutôt les noms de la Chine pourraient cacher la notion de « peuple élu ». Mais cette allusion récurrente au milieu et au ciel (empire/pays du milieu, céleste empire) et ce que l’on prête à la Chine, comme la soie, la porcelaine ou bien l’orange douce dite apfelsin en allemand/néerlandais pour « pomme de Chine », nous suggèrent quelles conclusions ? Chose curieuse, en kabyle et en argot nordaf (derja), l’orange est désignée par le terme Tchina, un peu comme Qin (Tchinn) et Chine.
Je pense que l’on doit juger sous un angle bien précis : ce milieu serait un centre, et soit le Chinois est dans une logique géocentriste ou, plus probablement, dans une logique héliocentriste. C'est-à-dire que ce centre est simplement le Soleil, et que la Chine (ou ses souverains, surtout le premier Qin qui lui aurait donné son nom) serait associée à notre astre, le Soleil. Sans savoir pourquoi vraiment, je pense que le nombre de cent (100) pourrait être un autre attribut de la Chine.
Apfelsin, la pomme de Chine ou l’orange, comment la retrouver en Chine ? L’orange ne serait-elle pas la pomme du Soleil, la pomme de feu plutôt ? En réalité, et ma supposition va vous bousculer, ce terme Apfelsin « pomme de Chine » pour l’orange serait simplement… le Dragon, quoi de plus chinois ! Pour quel usage donc ce dragon ? Justement pour marquer le temps (calendrier) car c’est un signe du zodiaque chinois, mais probablement aussi pour servir d’attribut ou titre du souverain de l’Empire du milieu : fils du soleil.
Vous voulez connaître l’équivalent le plus ancien de cette pomme de Chine, Apfelsin – Dragon ? C’est simple, il faut piocher dans la mémoire punique et surtout dans celle de l’immense Egypte ancienne. Ce dragon chinois serait l’équivalent de notre aigle (ig’idher de la même racine que agadhir, thadarth), et de un. Ce dragon chinois, lié à apfelsin « pomme de Chine » (orange), colle comme un gant au pharaon d’Egypte ancienne, et plus précisément au premier nom dans la titulature des pharaons : Sa-Rê « fils de Rê » devant le cartouche des pharaons, Ra ou Rê étant le dieu soleil, et de deux donc. Ramsès II étant aussi un fils de Rê car son nom de naissance est Rê-mes-sou (Rê l’a engendré, donc fils de Rê). On ne va pas nous dire qu’il n’y avait aucune relation entre la Chine et la Méditerranée, l’Egypte durant l’antiquité quand même ! Oui, les hiéroglyphes chinois diffèrent de ceux des Egyptiens anciens, mais l’idée est la même !
Sa-Rê « fils de Rê » en égyptien ancien, on le devine, au Sérail que les « immortels » disent être une invention des Turcs, un terme d’origine turc (Saray) au moyen-âge )))) Cette trace égyptienne est chez nous DR ou DZR, notamment pour la Césarée antique de Juba II et surtout Alger des Zirides. Il n’y a pas à chercher des îles là où elles n’existent pas juste par volonté de faire passer une (fausse) version de l’origine arabe du nom d’Alger (djazira « île » en masri-arabe) ! C’est tout simplement con et ridicule ))) Ce DZR d’Alger ou ZR des Zirides, fondateurs d’Alger, descend du sérail égyptien ancien Sa-Rê ; et île ici prendrait un autre sens : l’insulaire (djaziri ou djzairi en masri-arabe, dzayri en kab) serait un Citoyen, voire citadin d’une cité-Etat, d’un royaume (Alger) – comme dit plus haut pour le citoyen d’un Saint Empire –, et voire même de Croyant. De même, Sa-Rê en égyptien ancien aurait abouti au César chez les Romains, puis à l’autre César, JC, fils de Dieu comme par hasard.
La racine kabyle /ZR/, souvent avec emphase comme dans azar, izuran « 1.racine(s), et par extension, race, 2.veines, vaisseaux sanguins », semble être en lien également avec cette notion de Sa-Rê « fils de Rê », qui dans le nom d’un pharaon, indiquerait soit une origine noble, légale d’un héritier légitime (issu de la cour royale) – on aurait dit autrement : Pur-sang, voire Etalon, c’est peut-être ici qu’il faut chercher le dragon chinois et apfelsin, la pomme de Chine –, ou bien Sa-Rê « fils de Rê » serait carrément « fils de dieu » au sens de prophète ou de messager des dieux, de Dieu (tiens, tiens ! ra-sul en masri-arabe signifie justement « messager »), le pharaon étant d’office le vicaire de Dieu sur terre (un pape ou patriarche en qlq sorte). La racine ou terme équivalent punique de Sa-Rê devrait être plutôt /GD/ ou /GDR/ de agadir, pourtant c’est /ZR/ que nous avons en kabyle.
Démystifions la Chine pour la rapprocher ! Le dragon chinois, qui ressemble plus à un cheval de mer, est peut-être leur équivalent d’un cheval pur-sang (étalon), un animal noble comme attribut d’un souverain. La pomme de Chine, l'orange, en serait donc le symbole ?
Le dragon chinois et asiatique, à la différence de la tradition occidentale où ça crache du feu !, est surtout associé à l’eau et il a plutôt bonne réputation. Je pense que c’est l’équivalent d’une divinité en Méditerranée : ce dragon chinois, asiatique a tout pour être comparé à la divinité du mythe fondateur kabyle et berbère nordafe Anzar, dieu des eaux douces. Le dragon est un signe du zodiaque et un repère calendaire, idem la fête traditionnelle d’Anzar, en période de canicule, atteste de l’usage calendaire de ce rite. Comme quoi la Chine n’a jamais été isolée de notre monde méditerranéen comme l’affirment les historiens officiels.
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