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samedi 20 mai 2017

SHANGRI LA

Le spectre du boiteux et les horizons perdus des Anglois.

I have a dream : comprendre ce monde ! Petit à petit, la légende de Newton (sur la gravitation et le spectre lumineux) semble s’étioler, et le monde me semble avoir été intelligent bien avant que ne survienne l’hégémonie anglosaxonne. Commençons par un petit tour en Andalousie, avant d’aller en Kabylie, puis on filera à l’anglaise pour aller loin, très loin, au plus près de l’Himalaya!

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ALHAMBRA-1
On ne peut pas ne pas faire un tour à Grenade, à sa majestueuse Alhambra (soi-disant de hamra « rouge » en arabe). Y a un bon moment que je soupçonne un indice de « Renaissance » dans le nom Alhambra ; voici de nouveaux probables indices : Espagnol est formellement en lien avec une grande taille, comme l’Italien l’est avec l’« étalon ». L’indice de chandelier de la Casbah (Alger, Bougie) pourrait nous indiquer un lien entre Mesbahi (celui qui porte le chandelier, càd un éclaireur ou un gardien de phare ? un illuminé ? ou celui qui ouvre les portes tel un Chambellan ?), Spahi et Espagnol, et finalement, avec le nom d’Alexandrie (le phare pour la bougie/le chandelier).
Si Séville est probablement associée à la case blanche, Grenade le serait à une case (ou caméra/chambre) rouge pour Alhambra. La seule solution qui vient pour le moment, c’est de voir en Alhambra une Chancellerie. Et donc, notre chambellan serait probablement un chancelier aussi.
Je penche pour une hypothèse à priori cohérente, surtout qu’elle corrobore notre supposition du « Faux Macédonien » (voir ancien blog), qui veut qu’il y ait une corrélation intrigante entre les conquêtes d’Alexandre Le Grand et l’épopée de ses descendants, les Ptolémée d’Egypte dont le grec ancien était la langue véhiculaire avec les conquêtes musulmanes et les califes musulmans dont l’arabe, ou plutôt le masri-arabe, était la langue véhiculaire. Je présume que le grec ancien a traduit les textes anciens de l’égyptien ancien pour les faire siens, d’abord ; puis l’arabe, bien plus tard, a traduit du grec vers l’arabe pour faire siens les textes anciens mis à jour.
L’idée, aujourd’hui, est de voir dans ce possible chambellan, chancelier et gardien du phare un gardien du temple, le gardien de la foi. Il faut juste trouver le bon parallèle, la traduction autrement dit, entre le grec ancien et l’arabe ou plutôt le masri-arabe. Cela fait un bon moment que je cherche la traduction arabe, et le personnage ou titre arabe équivalent, d’Alexandre Le Grand de Macédoine… Je pense que j’ai peut-être la bonne réponse :
Alexandre en grec alex + andros pour « protecteur des hommes » = Commandeur des croyants ou amir al-mu’minin (émir des croyants) en arabe.
Pour confirmer cette hypothèse, il faut absolument identifier la version d’origine, l’équivalent égyptien ancien calqué par le grec ancien (époque des Lagides, Ptolémée) puis par l’arabe (époque musulmane). Qui faisait office de « commandeur des croyants » (en arabe) et de « protecteur des hommes/Alexandre » (en grec ancien) ou Chambellan/Chancelier chez les Egyptiens anciens et qu’elle était leur « Alexandrie » ? Un possible candidat :
Ptah, le démiurge de Memphis, dieu des artisans et architectes et « celui qui ouvre ».


ALHAMBRA-Bis
Voici maintenant une hypothèse plus fraiche, qui ne contredit d’ailleurs pas la précédente, étalée plus haut. Alors pourquoi Alhambra est supposé être en lien avec « la rouge » en arabe ? Le plus simple est de donner une forme kabyle et une forme latine (romance) à ce nom, et à la désignation de la couleur rouge en arabe (hamra) :
HMR en masri-arabe ~ GMR en kabyle ~ CMR en latin (romanes)
Hamra, Al-Hambra en m-ar. ~ Tha-ghmarth « coin, angle, coude » en kabyle ~ Caméra « chambre » en latin (romanes)
Le kabyle est celui qui nous donne un indice capital : il y a relation entre Angle et Couleur. Le latin nous donne la Chambre. Au final, on a ça : Rouge-Angle-Chambre.  C’est peut-être pas évident pour vous, mais avec cet « angle rouge », on a là un indice de Spectre (de la lumière, ses 7 couleurs). D’autre part, axxam, akham « maison » en kab/berbère tiendrait de la même racine GhN.
Maintenant on va convoquer les glorieux boiteux pour confirmer. Mais un préalable kabyle s’impose au sujet du boiteux justement, et surprise :
S’hidhel pour « boiter, claudiquer » en kab = Spectre ;
a-kawan pour « le boiteux » en kab et en algérois = Coin (angle), Chant… et préfixe latin Con- qui, j’insiste, est dans le terme Conquérant, Conquête.
Une chose est établie, pour moi du moins :
Angle = Onde
C’est une évidence qui explique d’ailleurs les indices de chant (son) et de couleurs, qui ne sont que des ondes. On y reviendra.
Revenons à Alhambra et à son supposé chancelier, chambellan. Ce dernier, le maître d’Alhambra, serait un Conquérant. Alhambra « la rouge » serait synonyme de Conquête (quid de la Reconquista, aurait-on envie de dire !). Le plus connu des boiteux dont le nom sied comme un gant à cette histoire d’Alhambra, est un conquérant d’Asie centrale :
Tamerlan ou Timour Lang « le boiteux de fer ».
Chamberlain en anglois, chambellan en fr. seraient une autre forme de Tamerlan.
Barberousse Aroudj (le boiteux en arabe) tiendrait sa couleur rouge de son métier : capitaine (kawan « boiteux ») de navire, pirate, voire explorateur et/ou conquérant.
Ainsi va Alhambra « la rouge »…

Ce qui va suivre n’est qu’une ébauche, je pointe du doigt les premiers indices prometteurs surtout, il faudra confirmer plus tard avec une argumentation normale.


LA CITÉ MÉDIÉVALE
Rappelez-vous, dans le billet précédent, on a compris la relation entre le H kabyle/berbère + le H en masri-arabe vs le CH grec. L’idée est de partir de l’antique Thagaste, ville natale de Sain-Augustin, aujourd’hui devenue Souk Ahras. Eh bien, ce Ahras, normalement pour ahar « lion » en berbère, va prendre la forme grecque achras et la forme latin de Merci : marchandise, la merci, la miséricorde (rahma en arabe de nos jours), la grâce. Saint-Augustin n’aurait-il pas été recyclé en Sidi Abderahmane ? Un autre toponyme avec un indice de lion, LNI (Larva Nath Irathen) nous indique clairement de quel jour de marché, de la semaine il s’agit : mercredi (4ème jour, jour de Mercure), milieu de la semaine . Je vous laisse imaginer combien d’enseignements on peut en tirer ! Pour le moment, on se limitera à ça :
Mittwoch « milieu de la semaine » pour mercredi en allemand ~ …Ath-Mesbah (chandelier) en toponymie kabyle, Casbah (cite medieval) en nordaf
Je sais que ces mots de langues différentes ne peuvent être comparés, néanmoins je suis persuadé qu’ils contiennent une image commune : le Chandelier, le lion aussi (Sbaa, 7), et comme on l’a dit dans les billets précédents, chandelier rime avec Alexandrie (phare). Voilà quelle étrange comparaison j’ai décidé de partage avec vous et ce dans un but précis que voici :
La Cité Médiévale (ex. Casbah nordafe) ne signifie pas obligatoirement que c’est une cité qui date de l’époque médiévale mais avant tout ceci (et d’ailleurs ce concept dit concept grec est connu de tous) :

 
Cité Médiévale (Casbah) nordafe ~ Cité-État en grec

La ville natale d’un autre célèbre enfant du pays, Apulée, en l’occurrence Mdaourouch en chawi (berbère) ou Madaure pourrait être justement par son nom une Cité-État (antique), une cité médiévale (casbah) version antique. C’est pour vous dire que l’État ou les cités-États ont toujours existé chez nous. Et puis, (cité) Médiévale ne vous dit rien d’étatique ? Bien sûr qu’il faut vérifier, mais je ne serais point étonné qu’un lien soit établi entre Médiévale et Dewla (État) en masri-arabe, et il est évident que nos toponymes attestent exactement le contraire de ce que disent les parvenus d’horizons différents qui veulent nous faire croire que ce sont eux, qui de son désert, qui de son marais, nous ont apporté la notion d’État. No way, folks ! Rien que nos toponymes suffisent pour battre en brèche votre édifice d’inepties historiques. (Larvaa n’) Ath Dwala serait peut-être une autre forme de « cité médiévale » ou de Cité-État ; mais l’exemple le plus éloquent est celui de Larvaa Nath Irathen (LNI) pou attester la Cité-État, voire la Nation en Kabylie, d’ailleurs LNI aurait traduit, je penses, en Fort-National par les Français après la prise de ce bastion suite à la bataille d’Icheriden en 1857. Il est quasi sûr que l’indice de « lion » et du « quatrième jour, milieu de la semaine, mercredi » est la marque de la « cité médiévale » nordafe au sens de Cité-État, donc un centre administratif. LNI, Larvaa Nath Dwala, Souk Ahras, Larba Sidi Moussa par ex., ou l’antique Thagaste, voire Madaure sont des exemples pertinents en la matière.


SHANGRI LA
Revenons aux Anglois, va ! On sait maintenant que Angle = Onde et Boiter = Spectre, et l’on comprend que la légende de Newton tombera à l’eau un jour ou l’autre, à Grenade précisément. Il y a une autre légende inventée par un (autre) Anglois : Shangri-La, inspiré du mythe hindo-bouddhiste Shambhalla, Shamballa. 


Attachez vos ceintures maintenant !
Le rêve américain n’est pas isolé en la matière, il y aurait eu toujours des rêves d’un monde meilleur, d’un âge d’or depuis les temps anciens.  Shangri Li, nom inventé et inspiré de Shambhalla est pourtant très proche de nous…


Shambhalla hindo-bouddhiste ~ Andaluz (l’âge d’or) chez les musulmans, les arabes-musulmans ;
 

Shambhalla serait une forme comparable à… Alexandrie (Iskandariya en masri-arabe) de l’Egypte des Lumières, l’Egypte grecque Ptolémaïque (Alexandrie qu’on a rapprochée de Andaluz) ;
 

Shambhalla serait aussi comparable à… Stamboul/Istanbul (ex. Constantinople de Byzance).
 

Un pays mythique devenu réalité à l’âge d’or de certaines civilisations. Mais le plus curieux est que certains linguistes affirment que Stamboul/Istanbul avait, à un certain moment de son histoire, pris le nom de Islam-Bul en turc « Islam en abondance », peut-être pour « Lumières en abondance » pour l’âge d’or, comme pour l’âge de la Renaissance. Si cette hypothèse d’Istanbul=IslamBul est vraie, cela voudrait dire que le terme « Islam » serait exclusivement un terme de Renaissance, de l’Âge d’or (un indice de temps, d’une époque), ou peut-être même un Pays mythique (comme Shamballa, Andaluz), un rêve d’un horizon (monde, âge) meilleur. Mais pourquoi alors seuls les obscurantistes les plus tordus s’en revendiquent ? Peut-être que les Anglois, avec leurs Horizons perdus, ont une réponse…

A prochainement !