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mardi 13 décembre 2016

Shakespeare

Colombier, Sir !

Le théâtre commence par les planches… du « petit agadir » kabyle. Lever de rideau...

Deux personnalités issues de deux planètes différentes, chacun ayant laissé derrière lui une œuvre monumentale. Deux personnalités comparables – la bien-pensance ou la hiérarchie établie voudrait qu’on dise en pareils cas « toutes proportions gardées », mais on s’en fiche royalement ! - malgré le fossé qui les séparent en termes de notoriété. Un éminent Anglois et un éminent Kabyle, dramaturgie angloise vs fable kabyle. Shakespeare vs feu Dda Slimane.

Rien à dire, la Kabylie est fabuleuse ! Pas besoin de faire valoir des vieilles pierres en guise d’appartenance à un monde supposé et civilisé, la mémoire populaire suffit pour étriller les ennemis de la culture kabyle et les esprits serviles qui les suivent. Vous allez voir, encore une fois, le patrimoine immatériel kabyle est d’une richesse immense pour celui qui veut et peut le comprendre. La république des hommes est la réalité kabyle, le royaume est strictement imaginaire et jamais humain : royaume des oiseaux, royaume des animaux. C’est le royaume de l’imaginaire kabyle : la fable, les contes, les mythes, la sagesse populaire. Je disais récemment que le nom de « Maure » ou bien du « Turc » (d’Alger) serait un nom d’oiseau (au sens propre). Le souverain du royaume des oiseaux est celui qui a plus d’envergure : ig’idher (l’aigle), le plus sage dans ce royaume est celui qui en a moins : sybus/seybousse (roitelet, le plus petit de soiseaux), réputé être le plus sage. Là nous allons découvrir un tout autre « rôle d’oiseau »…
On fait usage en kabyle du terme afrux/afroukh-ifrax/ifrakh (oiseau-x) pour le réel et du terme dTyr/ledhyur (oiseau-x) pour ceux des fables (paraboles) et contes. Ce dernier se retrouve en masri-arabe ta1r (oiseau). Que signfie ce Tyr, ces oiseaux ledhyur forcément « irréls » car habitant les contes en kab ? Ceci :
Tyr (oiseau) en kab, ta1r en masri-arabe ~ (jeu de) Théâtre  en fr. issu du grec ;
Ledhyur (oiseaux) en kabyle ~ Acteurs,...

La fable, les contes kabyles c’est aussi de la littérature, de la dramaturgie, etc. Ce sont des histoires imaginaires en tout cas, et les acteurs jouent dans une représentation, interprètent un rôle, ils ne sont pas dans le réel. Ce qui explique parfaitement pourquoi le kabyle sépare l’oiseau de la réalité (afrux) des oiseaux de « théâtre » (dyr, ledhyur). Et ce terme kab ne vous dit rien, je m’adresse plus spécialement à nos philologues ?
Ledhyur (les oiseaux, de l’imaginaire s’entend) en kabyle = Littérature
La philosophie signifie carrément pihilein (aimer) + sophia (sagesse), probablement la philo, du moins pour les Kabyles, tiendrait très probablement de l’aile/feuille : ifer en kab, et la sagesse (sophia en grec) du plus petit des oiseaux et le plus sage : Sybus (seybousse). A l’opposé de ce dernier, se trouve ig’idher (l’aigle), le roi des oiseaux, ce qui nous permet là, sur-le-champ, de supposer que l’autre nom GDR avec cette même racine punico-berbère GD – gad « rempart, mur» en phénicien, kath « battre » en kab qui auraient une relation avec la notion d’« onde » je présume – , soit agadhir/agadir (grenier, forteresse, etc., exclusivement en bois dans l’architecture kabyle avec son « petit agadir » dit tha-3risht « soupente » – une estrade, les planches comme au théâtre) va prendre une autre signification, encore une !
agadhir, Agadir en kab/punico-berbère = Théâtre
Normalement , tha-3rish-th (soupente, ptit grenier) serait le féminin de ahrish (partie) et prendrait le sens de Acte (d'une pièce théatrale).

Démonstration magistrale, hein les amis ! Sacrée Kabylie ! Sacrée Méditerranée !
Les anciens Grecs, dit-on, ont reçu leur alphabet des Phéniciens. Qu’en est-il pour le théâtre, la littérature ? Perso, je suis convaincu que ce « masque d’oiseau » serait antérieur à l’antiquité et remonterait à l’Egypte antique : regardez autrement maintenant les divinités représentés avec des têtes d’oiseaux ou d ‘animaux – regardez-les comme si c’était des acteurs et non des divinités, surtout si vous êtes Kab:))

Othello le Maure, Roméo et Juliette, Hamlet, Mc Beth, le roi Lear… - extrait de la liste des personnages mondialement célèbres du célébrissime dramaturge anglois William Shakespeare. Beaucoup se demandent s’il est vraiment le seul auteur (pléthorique) de cette œuvre colossale. Perso, je me demande s’il a réellement existé)) un peu comme pour Sir Isaac Newton. Plus sérieusement, il y a maintenant, au moins, deux moyens d’enquêter sur ce sujet pour déterminer si telle ou telle œuvre est une création de William Shakespeare ou pas :
- faire analyser la langue dans laquelle est écrite la pièce par des non-Anglois maîtrisant la langue de Shakespeare mais aussi l’ancien grec, le latin, les langues de la Méditerranée antique du sud ;
- faire un inventaire des noms des personnages des pièces Shakespeare et les comparer… aux noms de divinités anciennes, et chez nous en Kabylie, aux noms d’oiseaux des fables populaires. Il en va de même pour les noms de la profession : dramaturge, metteur en scène (régie), acteurs (interprètes).
 

Le « royaume des oiseaux » des fables kabyles (imaginaire) serait l’équivalent du Royal Theater (réel) de la littérature anglaise. Il est évident que le terrible Othello est le premier à cibler tant il peut être la première et bonne passerelle entre les planches kabyles du « petit Agadir » et celles angloises du théâtre du Globe. To be or not to be, là n’est pas la question, il faut d’abord traduire et adapter au kabyle les chefs-d’œuvre de William Shakespeare, les meilleurs pièces traduites et adaptées sont le meilleur moyen de booster la littérature, le théâtre – forcément un royaume et forcément avec le nom « Agadir » – en Kabylie et partout en Nordafe. C’est d’ailleurs le meilleur moyen de tomber sur une possible « traduction » du génie anglois, en plus d’apprendre la langue !

Vous avez peut-être entendu de « William Shakespeare arabisé » par les arabisants-à tour de bras et voleurs de mémoire : Boualam Cheikh-Zoubir :) Risibles, comme d’hab d’ailleurs.
Etant Kabyle, je ne peux évidemment pas m’adonner à ce genre de supercherie. However… Toujours est-il que tout ce qu’on vient de voir – le « petit agadir » ou ta3risht (soupente) kabyle, exclusivement en bois ou Agadir qui date de l’époque punique en guise de Théâtre, les oiseaux acteurs de théâtre, etc. – ainsi que le nom du théâtre de Shakespeare, le Théâtre du Globe me laisse penser à ce qui suit, quitte à devenir, pendant un certain moment, la risée de ceux qui vont me lire ; Shakespeare, s’il pouvait et devait prendre un nom kabyle, un nom théâtral donc d’oiseau (pour les Kabs), il prendrait celui-ci :
Shakespeare ~ ithvir (pigeon) en kabyle

http://rozarii.ru/wp-content/uploads/2015/02/1007_B-posadki_obschij_vid1.jpg

C'est surtout la Plume (William ?) de pigeon (ithvir - shakespeare ?) qui nous intéresse, peut-être serait-il le symbole de la littérature et/ou du théâtre. Ce qui est certainement vrai c’est cette comparaison illustrée sur l’image plus haut :
Théâtre = Agadir en kab/punico-berbère = Colombier, pigeonnier

Le Calame, qu'on dit issu du grec kalamos (roseau) - dit aghanim en kabyle, proche de anima (âme) en latin : Animation ou bois animé pour le théâtre, ka littérature, le cinéma ?, anubish en berbère de Siwa -, ne serait-il pas plutôt issu de Colombe, du pigeon ? NB : Si l'indice de calame ou du roseau (grec) est vrai pour le théâtre, la piste de Siwa peut nous donner le nom du Shakespeare des anciens Egyptiens : (la divinité) Anubis, à la tête de chacal, peseur d'âmes/de coeurs. Anubis aurait sans douté donné nefs (respirer, souffle) en kabyle, tout comme nafs (soi, esprit, souffle) en masri-arabe.
Simple hasard, golub en russe - proche phonétiquement de Globe - signifie « pigeon ». Le Théâtre du Globe de William Shakespeare ne serait-il pas le Théâtre Colombier ? La ressemblance est en tout cas très frappante. Le plus marrant est que le terme Club pourrait s'avérer être en lien avec Clébard, de kelb (chien) ou galb (coeur) en masri-arabe, un canidé, comme Anubis des anciens Egyptiens, le peseur d'âmes, l'âme ailleurs/plus tard apparentée à la Colombe (Saint-Esprit)... Peut-on envisager cette hypothèse : Shakespeare = Shake-spirit (Saint-Esprit), jackal-spirit (Anubis quoi !) ? Why not après tout :) Ce roi de l'inspiration anglois comparé au chacal Anubis des anciens Egyptiens n'a rien d'anodin, la preuve : la Scène semble s'apparenter à Ushen, le chacal/canidé en kabyle !
 

Baisser de rideau. A prochainement.