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mardi 5 juillet 2016

Les Francs-Maçons

Le Roi-Soleil N°1

Si vous avez joué au quiz du 6 juin dernier (voir billet « Le livre des maures »), la probable et donc bonne réponse est partout la troisième. Voici maintenant qlqs observations, y compris concernant la symbolique du « binaire égyptien » Per-Ankh, qui vont certainement vous surprendre. D'abord, oui, le Livre des morts a été trouvé par les égyptologues, par contre le Livre des Vivants, le Livre Ouvert (l'histoire ? la religion ?), c'est simplement Per-Ankh qui aurait, à mon sens, probablement inspiré les Livres des autres religions (Torah, Bible et surtout le Coran). 

http://imalbum.aufeminin.com/album/D20070722/316957_KHJP55LRPKDNJXXUFVJ5I5H7WB2O41_iles__croissant_et_etoile_H150110_L.jpg
Si vous avez lu le billet précédent, vous aurez sans doute retenu le rapprochement entre Vie et Etoile, et peut-être moins entre Langue (anatomie) et Palais (Per étant apparenté au parler, parlement). Si l’on regarde l’étymologie du terme palais, l’on s’y retrouve avec notre langue : palatum « palais, sens du goût » en latin, le mont Palatin vient de là aussi. La chose qui, en langue kabyle, peut nous surprendre le plus, c’est la relation suivante : axam, akham « maison » en kab (et en berbère) serait lié à… xemem, khemem « réfléchir, penser » en kab tout comme en masri-arabe. Mais on a encore de meilleures surprises devant nous :)

Sérail
Encore une fois, observons bien la symbolique de Per-Ankh « maison de vie », où Per est « maison, palais » et pas seulement. Là nous allons introduire un nouvel élément, le Turc, dans notre quête de la vérité en Egypte. Un mot en turc va nous servir de passerelle : Saraï, saray « palais » (ex. Sarajevo). Ce terme a donné le Sérail en français. Eh bien, c’est tout simplement l’équivalent du Per en ancien égyptien. Quel serait le terme kabyle qui s’apparenterait le mieux au turc Saraï (palais, sérail) ? C’est iZRi « la vue », donc relation avec l’œil. Chose remarquable, le Per serait une Porte, tandis que le Ankh serait une Lucarne, une fenêtre : le T emphatique (dT) kabyle se retrouve dans dTaq « lucarne, fenêtre », thidT « œil » et idTij « soleil », et ce n’est pas un hasard.
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Le symbole Per carré s’est métamorphosé en croissant, Per-Ankh « maison de vie », carré + croix ansée, en croissant + étoile, qui est en réalité un symbole musulman mais surtout turc ottoman. Regardez la structure de l’œil, et vous y retrouvez le croissant (la cornée) et la même logique. C’est un prisme + un écran, pour faire simple, un outil qui nous permet de voir le monde qui nous entoure. Càd des images. Et l’imaginaire ! Que peut encore signifier Per-Ankh « maison de vie » à votre avis ? Peut-être « chambre (noire) de vue », peut-être, mais ne serait-il pas « image de vie », et lorsqu’on sait que le vivant a une âme, Per-Ankh devient une « image animée ». C’est que le terme masri-arabe sowra « photo » remonte aussi au Sérail, saray « palais » turc, à iZRi « vue » en kabyle. Et il n’est pas le seul : le terme masri-arabe sarir « berceau », dit duh en argot arabe nordaf comme en kab, c’est aussi le Sérail, saray donc Per. C’est tout un boulevard qui s’ouvre devant nous pour les prochaines investigations.

LE ROI-SOLEIL
Le symbole turc-musulman du croissant-étoile à 5 branches, ou le Per-Ankh rebranded, nous explique on ne peut mieux … le pouvoir. C’est le Croissant autour du Soleil. Voici maintenant la surprise :
Le Roi-Soleil, Louis XIV, roi de France n’est pas le premier roi-soleil de l’histoire, au moins un grand souverain mondialement connu l’a devancé :
Ramsès II « fils de Ré » = Roi-Soleil
Louis XIV (1638-1715) a régné de longues années (72 ans) un peu plus même que Ramsès le Grand (60 ans). Chose étonnante, Champollion le Jeune, le génie j’allais dire, le père de l’Egyptologie et celui qui lut le premier à lire le cartouche de Ramses II, est né bien plus tard (1790) et l’égyptologie ne commença que vers 1820, donc bien avant le Roi-Soleil des Francs... Le parallèle franco-égyptien ne s’arrête pas à cette coïncidence de « Roi-Soleil » : le Franc a qlq chose du Pharaon, du Per « maison » en égyptien ancien. Dans les deux cas, il s’agit d’un Roi (Pharaon) Bâtisseur et conquérant, le roi de l'Apogée de l'empire dans les deux cas. Ramsès, le Roi-Soleil, aurait peut-être donné le Rassoul « message » en arabe. On y reviendra.
Ce croissant de « cour » autour de l’étoile, du soleil « roi » au milieu (preuve d’héliocentrisme) – le Per-Ankh ancien égyptien devenu le croissant+étoile musulman-turc – peut nous aider à comprendre que la courtisane française va sa trouver sur le croissant (agur « lune, mois » en kab), sur la périphérie en grec, donc une préférée. Le clair de lune, thiziri, Tiziri en kab, peut être simplement la favorite, mais y a mieux que ça : c’est elle la radieuse, son nom est le nom d’Alger et son surnom (bahdja « radieuse »en masri-arabe). On y reviendra.

LE FRANC-MAÇON
Et maintenant la plus grosse surprise ! Ce « binaire égyptien » Per-Ankh que l’on voit renouvelé dans le temps, rebranded à l’époque musulmane turque ottomane en Croissant+Etoile, se décline sous une autre forme : Equerre + Compas. Depuis le billet « Le nom d’Amon » sur ce blog, on a compris que le kabyle agur, ayur « lune, mois » est un carré, une surface, une équerre (ighil = coudée). La logique est la même :
Per égyptien = Croissant musulman turc = Equerre des francs-maçons = Lune ou astre dur /planète tellurique ou croûte vs Ankh égyptien = Etoile musulmane turque = Compas ou Boussole, astre mou (plasma) au centre, càd WLn oul/our « cœur » en kabyle (berbère) qui signifie aussi « mie (de pain) », voire même « pulpe, chair ».
C’est donc aussi le Per-Ankh à l’origine du symbole des francs-maçons… et de leur nom aussi probablement. Ramsès II, le Grand Ramsès, était un Pharaon-Bâtisseur, un pharaon-maçon, un franc-maçon. (La divinité Ptah, démiurge de Memphis, dieu des artisans et architectes, se prête encore mieux pour symboliser les francs-maçons égyptiens anciens) Que dire alors du Roi-Soleil des Francs, Louis XIV !

Per-Ankh ou Croissant-Soleil, c’est Dur vs Mou. Ainsi, en kabyle (en berbère plus généralement), l’opposition M-QR de amuqran, Mokrane « le grand, vieux, senior, aîné, chef, l’adulte, etc. », issu de QR « dur, rigide », vs M-ZY de amezian, Meziane « le jeune, le mineur, cadet, etc. » s’explique facilement par Per-Ankh devenu Croissant-Etoile musulman : le croissant de lune va pour le dur, l’aîné, le vieux (bossu donc) Mokrane – c’est la Lune ou le Croissant de lune, alors que l’étoile, le Soleil plus exactement, va pour le jeune et le beau – c’est le Soleil. Il est facile de déduire que le Ankh « vie » en ancien égyptien va aussi contenir la notion de temps et/ou d’âge. Cette même logique pourrait nous expliquer l3eyd tha-muqrant « grand aïd » f – de Lune vs l3eyd tha-meziant « petit aïd » – de  Soleil. On verra ça une autre fois, car il y a sans doute dans ce symbole dit islamique – alors qu’en fait les vrais arabo-islamistes le combattent car c’est un symbole venu d’Egypte commun aux Turcs et aux Nordafs – qui réunit le croissant de lune et le soleil contiendrait des éléments de réponse, notamment en termes de calendrier (par ex., explique l’Hégire), de « nouvelle ère », religion, etc.


Au final, il est ridicule aujourd’hui de dire que toutes les trois religions monothéistes, toutes égyptophobes, n’ont rien emprunté à l’immense Egypte ancienne ou que les « conquérants d’Arabie », nomades analphabètes, ont soumis l’Egypte en dix ans. Tout comme il est devenu indécent de vivre dans le déni de la réalité et des faits qui témoignent clairement en faveur d’une ascendance égyptienne ancienne (hiératique, démotique) de la langue arabe. Comme le kabyle est une strate plus ancienne que l’arabe, que j’appelle le masri-arabe car c’est une langue venue d’Egypte, on aura vraisemblablement la possibilité de démontrer cette hypothèse. Ainsi, par exemple, le Djim arabe va pouvoir être comparé au Th kabyle, généralement affecté au féminin (affixes)qui serait « aigu » comme la voix féminine. Ce qui pourra nous faire comprendre le nom égyptien de Ptah, de l’Egypte (en grec) – on verra ça à part, mais également que le terme kabyle Tha-murth (Tamurt), terme générique qui désigne « le pays, la campagne, la patrie, etc. », serait comparable à la gumhuria, djouhouria « république » en masri-arabe.N’appelle-t-on pas le Pays Kabyle par Tha-murth leqvayel ? C’est probablement... la République Kabyle. 
A suivre.