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samedi 18 juin 2016

London Tower

La Conquête de Londres

Le grand jeu ou le chasseur Orion sur les rives de la Tamise


Préambule
Le sens de l’organisation fait cruellement défaut en Nordafe moderne, pourtant l’organisation sociopolitique, économique et administrative de la Kabylie, datant sans doute de l’antiquité, était un modèle en la matière. Quelques timides tentatives mises à part, aucune recherche sérieuse n’est menée dans ce domaine, qui consiste un patrimoine immatériel très riche dont on devrait s’inspirer pour mieux cerner et assumer notre identité, à défaut de quoi l’identité kabyle sera rongée par la substitution imposée par les uns ou proposée par d’autres. L’architecture kabyle ancienne, la toponymie kabyle et nordafe, l’histoire de la langue kabyle (pas uniquement l’étymologie), l’artisanat comme support de la culture kabyle, l’organisation sociopolitique et administrative kabyle et la mythologie kabyle sont autant de piliers de notre identité qui ont besoin d’être étudiés sérieusement et conservés par nous-mêmes. Personnellement, je suis très enclin à voir dans ce patrimoine immatériel kabyle, foncièrement méditerranéen, un lien très fort avec deux époques anciennes : l’époque punique en Nordafe et l’époque de l’Egypte lagide (hellénisation). Démonstration.
VGAYETH – SKANDRIA
Nous allons prendre les termes et noms kabyles suivants pour décrypter le passé : tha-dar-th (tadart) « village », module de base de la société kabyle ; Vgayeth – Bougie, la cité des Lumières et la capitale du pays kabyle ; et GD, KT, WT de kath, weth, wada « bas, battre » en kab, kath qui exprime aussi « le nombre de tours ou la vitesse » (pour une voiture par ex.), et gad « rempart, mur » en phénicien que l’on a dans agadhir « grenier, forteresse » et iguidher (igider) « aigle ». On a sur ce blog, il n’y a pas longtemps, établi le lien entre Vgayeth –Bougie avec Alexandrie.
Les suites de Fibonacci, l’Italien « bougiote », ont été schématisés au moyen des « lapins de Fibonacci ». Euréka, car il se trouve qu’en kabyle la « famille » et/ou la « progéniture » (les enfants) et le lapin ont la même racine WSL ou WTL, washul et awthul respectivement, et c’est probablement la racine WT, KT, WD, GD « battre » que l’on a dans agadir, iguider « aigle ». NB : Le lapin pourrait être un lièvre, on verra pourquoi plus loin dans le texte.

Observez bien l’illustration du baudrier d’Orion ci-dessus… Maintenant mes suppositions allant dans le sens d’un lien entre la Kabylie, sa capitale et l’Egypte lagide.
- Alexandre (le Grand) ou Iskander en masri-arabe va probablement s’apparenter à la Ceinture (au Baudrier) avec une fonction calendaire indéniable : on est dans la mesure du temps, et cette constellation d’Orion alliée à Sirius a toujours été utilisée par les anciens Egyptiens à ces fins justement, bien avant l’hellénisation, donc, encore une fois, la figure d’Alexandre le Grand serait syncrétique et non un personnage réel ;
- Alexandre ou Iskander serait équivalent à igidher, iguider « aigle » en kabyle, berbère ; Alexandrie serait aussi comparable à Agadir même s’il doit y avoir des nuances qui les différencient. D’autre part, il est évident que le Sagittaire (archer) serait apparenté à ces deux noms ;
- Vgayeth, la désignation kabyle de Bougie, ex-Saldae et capitale de la Cire, trouverait son explication dans la ceinture, le baudrier du chasseur Orion : le verbe kabyle VGS (v’guès) – agous « corset, ceinture, baudrier » - indique au figuré le fait de « s’armer, se préparer à la guerre, au combat » et il serait à mettre en lien avec le latin… Victoria de victoire. La ceinture, belt en anglais, serait très clairement associée à la victoire, donc quid de la comparaison du grec niké « victoire » à la croix ansée Ankh « vie » en égyptien ancien ;
- l’autre terme kabyle désignant la « ceinture », un terme difficile à prononcer même pour un locuteur d’office, en l’occurrence tha-ghugadT, contiendrait cette inévitable racine GD, KT, WT kabyle, berbère, punique (phénicienne nordafe), et il aurait été bien plus préférable de transcrire ce mot ou cette racine en espagnol. Pourquoi ? Bah tout simplement parce que tha-ghugadT « ceinture »  est un joug et un « juego », un Jeu, un jeu à deux car le joug ou tha-yuga en kab c’est une « paire ». Le Sagittaire (l’archer) ou iguidher « l’aigle », c’est un jugador [khougadore] en espagnol ou giocatore [djiocatoré] en italien pour le « Joueur » ;
- on n’est pas à l’abri d’une erreur, mais une chose est sûre : le « jeu » en question se trouve dans la constellation d’Orion plus Sirius (étoile binaire, d’où tha-yuga « paire, joug » ?), et c’est un jeu d’échecs qui daterait des Egyptiens anciens.

C’est le moment d’assommer toutes les théories officielles existantes relatives au mythe d’Orion. Ce n’est pas un guerrier, ce n’est pas un chasseur au sens propre, mais un Joueur. Et par n’importe lequel : c’est un Joueur d’Echecs. C’est aussi le gardien ou l’aiguille du Temps depuis l’immense Egypte ancienne, bien avant son hellénisation puis arabisation.

La chasse est un jeu, une course contre montre qlq part, une poursuite. Une suite mathématiquement parlant. On retrouve ici les lapins de Fibonacci, ou plutôt ses lièvres : Orion est le chasseur (joueur), Sirius son (grand chien), tandis que le lièvre serait invisible – c’est le lapin furtif ! – sur l’image car il est imaginaire, insaisissable ou invisible : c’est sans doute le Temps et pour les anciens Egyptiens – ils le savaient, j’en suis convaincu ! – la naine blanche ou Sirius B, officiellement découverte ou visionnée officiellement à la fin du 19 siècle. La notion de « nain », je présume, serait associée au « lapin/lièvre », le russe confirme : krolik « lapin » proche phonétiquement de karlik « nain » ; par ailleurs, le kabyle Sybus « roitelet » (le plus petit des oiseaux et toujours l’opposé de iguidher « aigle » dans les contes kabs, serait peut-être une altération de Sirius :). Toujours est-il que la racine WT, KT, GD dans agadir en kabyle, berbère et punique, serait clairement une notion de Temps.


Prenez une montre (mécanisme à engrenages) pour voir qui est qui : le lièvre court le plus vite, le chien le poursuit sans l’atteindre, et le chasseur et maître-chien suit le chien en allant le moins vite. Alors ? L’aiguille de la seconde = lièvre, celle de la minute = chien et celle de l’heure = chasseur. Transposés sur notre système moderne, le chasseur-heure = 60 chiens-minutes = 3600 lièvres-secondes :))) Le chasseur fait un tour complet ou une révolution complète en un temps égal à celui qui suffit au chien d’en faire 60 et au lièvre d’en faire 3600. Il serait peut-être judicieux de comparer aux vitesses de rotation des astres, pour nous sur Terre, un tour (de la planète autour de son axe)= un jour et une révolution (de la planète autour du Soleil) = une année… Très belle démonstration ou plutôt allégorie même si elle nécessite d’être revérifiée. Le terme canicule est issu justement de chien (mythe de Sirius en Egypte ancienne), mois de juillet, c’est peut-être aussi le « calcul ». On est dans la notion de « tour », « révolution » donc de « boucle » et « anneau ». Pour la petite histoire, les deux termes kabyles désignant les boucles d’oreilles sont en relation avec le chiffre 8 : tha-gatum-th (agtum masc.) comparable à Octo en latin (la racine GD, KT, WD aussi donc ?) et tha-mengush-th comparable à thamanya « huit » en masri-arabe et en kab. Je pars du principe que la racine kabyle, berbère et punique WT, KT, GD, WD « battre, bas, rempart » serait une « boucle » et/ou un « bouclier ».

Il est évident que dans les mythes anciens, égyptiens surtout, sur le couple Orion & Sirius il y aurait la notion de Temps, de Temps Universel plus exactement. Il n’y a pas, pour moi en tout cas, de « calendes grecques » ni de « miracle grec », au commencement il y avait l’immense Egypte ancienne, le vrai berceau de l’intelligence humaine qui me laisse parfois admiratif d’abord, mais aussi perplexe. Tenez, qlq part, je commence à croire – ce n’est pas rationnel, je sais, mais c’est comme ça ! – que ces « enfoirés » sont si intelligents, ou malins, ou l’un et l’autre, qu’ils ont compris qu’ils auraient besoin d’un autre Nil (ressources) à un moment ou un autre de l’histoire et ils auraient fui l’Egypte, ou plutôt leur religion a changé de siège, pour s’établir dans un désert qui s’avérera un sous-sol plein de richesses : le pétrole de la péninsule arabique. Les faits sont là en tout cas. C’est dingue, non ?
Revenons à notre temps et à notre chasse. A notre échiquier de 64 cases, soit 8x8. Les choses deviennent simples si l’on voit le Temps dans ce Jeu à deux. Ainsi la Chasse serait une Case, une casa « maison » en esp., la racine KT kath en kab + gad « rempart » en phénicien/punique, Chess « échecs » en anglais. Et cette Chasse en fr. est ce que le russe utilise comme Tchasse « heure », seïtchasse « maintenant ». C’est la notion de Multiple aussi, le nombre de fois : maintes fois, kratno en russe. Cette case est une Cellule, une marche (escalier), un niveau (échelle) : KL-T en kabyle de thi-kelt « une fois ». Enfin bref, il y en a plein de notions intéressantes sur cet échiquier.
 

Si vous connaissez un peu la Kabylie, son architecture, sa toponymie et son organisation sociopolitique, vous n’aurez pas de problèmes à assimiler ce qui va suivre. Quelle figure serait le village tha-Dar-th (Tadart), l’unité politique kabyle ? La meilleure réponse nous vient de … la Tamise à Londres avec sa Tour et son Tower Bridge. Le « jeu » commence par l’agora (ayur/agur « mois, lune » à comparer au grec agora mais aussi au kab urar « jeu, chant ? »), tha-jmay-th dont chaque adhrum « quartier » est doté – c’est une unité sociale, et plusieurs ahdrum (idherman) forment tha-dar-th (tadart) « village » avec son assemblée de « concorde » – c’est une unité politique. Ce village kabyle, tadart, va être très probablement un Stade sur le système de mesures, et la Tour sur un échiquier. La racine DR de « Protection/abri (ombre), 2. Vivant, vivre », donne clairement la notion de « portée », la Tour s’y apparente on ne peut mieux. Une tour (tadart) valant 5 pions (adrum), sur le système ancien de mesures c’est combine un Stade fait de Pieds, sur le plan monétaire c’est combien une monnaie, par exemple Douro kab, algérienne, tunisienne qui fait justement 5 centimes ! Tadart en kab est simplement Douar en argot « arabe » nordaf, l’équivalent en masri-arabe classique est QRT de qaria(t) « village ».
Revenons à la Kabylie avec son organisation qui la différencie clairement de son voisinage. Plusieurs villages kabyles forment un 3arch, Arch. En masri-arabe, ce terme signifie « trône », tiens, tiens ! Ce 3arch kabyle peut aussi s’apparenter à l’archer en fr./latin. 3arch pourrait être aussi « argent » (métal, monnaie) lorsqu’on sait que tadart « village » est douro (5 centimes), ou autre chose. Mais c’est dans l’architecture kabyle qu’il va trouver son alter égo, sous une forme féminine : tha-3rish-th (taaricht), la soupente en bois servant à stocker l’huile d’olive surtout et grenier individuel/familier, qui n’est rien d’autre que la forme diminutive de agadir « grenier collectif ». Un 3arch kabyle serait donc aussi à rapprocher de Agadir, en termes d’organisation politique. Sur l’échiquier, c’est peut-être le Roque. Si on avait le pied marin, « Tadart+ qlq chose » serait un vaisseau d’une flotte, peut-être un vaisseau amiral. Si on était soudards, 3arch, Tadart, Adrum vont désigner des unités de l’organisation très structurée de l’armée (ceinturies, cohortes, légions, etc.). En termes d’économie et finance, 3arch, Tadart, Adrum seraient peut-être Monnaie, Douro (5 centimes), Centime. On reviendra une autre fois sur ce sujet.
 

Toujours en architecture kabyle, l’opposé de agadir ou ta3risht « plate », le grenier à liquides surtout, on a le kouffi (ikouffan au pluriel) pour les denrées sèches (figues, etc.). Ce sont des cylindres, donc des Cubes. C’est 2D vs 3D. En d’autres mots, la Tour qui avance en 2D (horizontalement et verticalement sur l’échiquier) vs le Fou, qui se déplace en diagonale, apporte la troisième dimension 3D à ce système cartésien ou la Reine (ou Wazir) qui se déplace en 3D. La Reine ou Dame est en fait Wazir, Vizir « ministre » en Egypte et en Orient. Ce Fou est dit Fil « éléphant » en Orient, chez les Arabes et Perses, et les Indiens (Hindous) aussi, slon « éléphant » en russe. 

Les désignations des figurines du jeu d’échecs dans différentes langues peut nous aider à mieux comprendre certaines histoires et … la présumée histoire comme celle de Carthage, d’Hanibal Barca, entre autres.
- Il y a 2 personnages très connus dans la mythologie kabyle que chaque gamin kab doit connaître pour apprendre à être un enfant sage : le terrible Akli et Bishuh’ le cruel. Le premier épouvantail, Akli uzzal, littéralement « esclave/boucher diurne /bourreau de midi » (azal « midi » sans exclure uzzal « fer ») sert à dissuader les gosses de mettre le nez dehors à midi en été par un soleil de plomb (soleil à la verticale) ; le deuxième, Bishuh, est un épouvantail du soir (soleil à l’horizontale), càd qui sert à convaincre les gosses de se mettre au lit pour le dodo. Non, ce Bishuh n’est pas Bugeaud, comme d’ailleurs Akli uzzal n’est pas Clauzel, on en a déjà parlé et seul un esprit servile peut encore croire à ce rapprochement, car ces 2 personnages épouvantails kab font partie du panthéon kabyle depuis au moins l’antiquité et on les retrouve ailleurs, y compris sur notre échiquier :
- le terrible Akli, Akli Uzzal, serait peut-être la figure le plus puissante sur l’échiquier : le Wazir, Vizir « ministre », à mon sens ça serait le « peseur », son équivalent en français est la Dame (Reine) en fr., la Queen « reine » en anglais, Ferz’ en russe (terme issu du persan ferz « vizir, conseiller, chef militaire ») ;
- Bishuh le cruel, excusez-moi de faire ce qui semble être un vulgaire raccourci, a tout pour être un … Bishop « évêque » en anglais qui désigne la figurine du Fou en fr., Fil « éléphant » en Orient, idem Slon en russe. Ce cruel « évêque » Bishuh, épouvantail du soir et personnage lugubre : on appelle un prêtre pour un mourant, alors autant se mettre dodo pour l’éviter ! Avouez que c’est l’explication la plus rationnelle de Bishuh le cruel chez les Kabyles.
Le terrible Akli et Bishuh le cruel, c’est comme un ministre (wazir), un monstre qui évolue à découvert, au grand jour (midi), alors que le Bishuh le cruel serait une éminence grise, un cardinal ou conseiller, un monstre qui évolue dans l’ombre. Par ailleurs, le personnage présumé historique Hannibal Barca se trouverait logiquement sur notre échiquier avec ses éléphants (fous), ses cavaliers numides, etc. La fameuse locution Hannibal ad portas équivaut peut-être au tableau de mat.
 

Le Jeu, le jeu d’échecs, est un jeu à 2 donc une Balance, une confrontation de stratèges, un duel de « chasseurs », où les chasseurs sont des joueurs, des sages. L’échiquier nous permettra de remonter aux origines du calcul  et des chiffres, des maths donc, aux origines des calendriers et du calcul du temps, tout comme à la notion d’organisation (armée, Etat, société). Bizarrement, c’est  une piste anglaise qui s’est ouverte à nous pour nous faire mieux comprendre notre propre histoire et celle des autres peuples. Cette image montrant la Tour de Londres et le Pont de la Tour est une « image fabuleuse » tant elle est chargée de notions importantes relatives au calcul, à l’organisation économique, sociopolitique (Etat, république), etc. 

Ce pont Tower Bridge est comme le baudrier d’Orion en fait, un point de passage obligé. On croit deviner le kab avrid « 1.chemin, route. 2. fois (multiple) » dans le bridge « pont », donc le calcul. Ce pont aurait pu prendre le nom de Guillaume (William) car c’est un « conquérant » par définition (qentar « pont » en kab et en masri-arabe) du fait qu’il relie 2 berges, 2 tours, 2 Etats, etc. Le nom même de Guillaume ne serait-il pas d’ailleurs aquilin et un indice économique ? La conquête est avant tout de la compétition. Ce pont Tower Bridge en est le symbole, car c'est un Comptoir (phénicien !) de qentar (pont, quintal, canal) en kab, l'idée même du libéralisme (anglais), ou le libre échange, si souvent décriée ces dernières années mais qui se prête le mieux au système phénicien des temps de la Nordafe punique. La Conquête Normande serait la même idée que le Comptoir Phénicien en qlq sorte. Des questions demeurent toujours, le Jeu nous aidera à trouver des éléments de réponse dans nos prochains billets.

To be continued…