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dimanche 9 juillet 2017

Le Berceau des Princes

Le Prince d’Ighil Nezman.
Partie 2 – Le Berceau

 
Tout a un commencement. Chaque cité ou village a commencé par un point de départ, c’est le moment fondateur. Dans le cas de notre village kabyle pris pour modèle (voir sa fiche dans le billet précédent), on a la configuration suivante :

 
Le point de départ ou le lieu de fondation du village est constitué par la source/fontaine Thalla Dwalla ;
Le adhrum (clan/quartier) lui correspondant et donc les fondateurs, c’est les Ath Lewnis. Les familles de cet adhrum, patronymes commençant par F et T seraient les pionniers et fondateurs de ce village, chose attestée par leur foncier : les meilleures terres (autour de la source, le delta) leur appartiennent.
On va faire plus simple :
Linguistiquement parlant, Thalla (source, fontaine) devrait se transcrire TA-LG, TA-LW ou TA-LX (thallagh, thallaw, thallakh) et le Ath (Aït) est l’inversion du préfixe TA de Thalla, et pour notre exemple, Ath Lewnis dérive de Thalla ou Thalla Dwalla.
BERCEAU
La source est le berceau. C’est Thalla la marque des fondateurs, du point de départ, le mot clé. Ce « th » en kabyle, dans ce cas précis, équivaudrait au Q latin, européen. Ainsi, on aura la correspondance suivante :
Thalla en kabyle = Quelle (source) allemand = Aqua en latin, etc.
Ce rapprochement nous donne au moins 2 conclusions : primo, le Tha ou Ath kab = aqua latin attesterait l’égalité, donc l’équilibre et le juste milieu ; secundo, ce préfixe kab Tha ou Ath équivaudrait au suffixe -eau/-elle (ex. cerveau/cervelle) en fr.
CERVEAU
Je n’ai aucun doute sur le lien entre Thalla (source, fontaine) et Alagh (cerveau) en kab, et cette logique serait vrai pour berceau-cerveau en fr, et même plus :
VERSEAU
Il est important de situer ce point de départ (naissance d’un village) non seulement dans l’espace (ici Thalla Dwalla) mais dans le temps aussi. Le repère espace-temps de Thalla dans notre exemple serait probablement le Verseau (porteur d’eau) ou Aquarius en latin (on l’a rapproché de Osiris et Christ récemment).
Ce sont autant d’éléments tangibles qui laissent penser que le référent espace-temps (toponymie et calendrier) reposerait entièrement sur l’astronomie, l’aménagement de la vie kabyle (organisation sociale, politique, territoriale, us, arts, langue, etc.) en général porterait cette touche astronomique. L’Atlantide, ou plutôt son explication se trouverait dans Thalla-Berceau-Verseau-Cerveau. On y reviendra.
Compliqué ? Par exemple, le mot Duh, douh (berceau) en kabyle, idem en DZ (sarir en masri-arabe), ne serait rien d’autre que le dux/duc en latin dans aqueduc par exemple.
Thalla serait donc le point de départ et marquerait la naissance, la (date de) fondation d’un village, d’une cité. Qu’en est-il des fondateurs et maîtres de Thalla ?

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Partie 3 – ARC DES PRINCES
Un village kabyle modèle doit être constitué de 3 adhrums (idherman au pl.). Je vais vous épargner les détails, il suffit de regarder la photo d’illustration et l’appliquer à notre village modèle :
Ath H’medh – Solstice d’été
Ath Lewnis – Equinoxes (printemps, automne)
Ath H’fidh – Solstice d’hiver
Les maîtres de Thalla (thalla dwalla dans notre cas) sont les Ath Lewnis (patronymes F et T), vous les voyez sur l’arc du milieu, c’est l’arc des princes, celui des équinoxes, de l’équilibre (égalité, justice, raison). Ce sont eux les Princes, les patriciens fondateurs et les sages (l’3ouqal de nos jours), la « noblesse » de ce village. Des peseurs (justes) probablement, le prince est celui qui tient la balance peut-être. Cette logique est universelle d’ailleurs :
Equinoxe = KNG de king (roi), queen (reine) en anglois, Kniaz (duc) en russe.


En Kabylie de nos jours, le patricien est incarné par les chorfa, chorafa de la classe sacerdotale (imravdhen). Cherif équivaut à Patrice, Patrick. Chorafa n’est pas arabe, c’est une forme plus récente de Cerveau+Verseau+Berceau évoqués plus haut. Le 3aqel (sage, raisonnable, juste) n’est qu’une autre forme de Aquilani pas pour le nez mais pour la jugeote. Vous l’aurez peut-être compris, Thalla est synonyme d’intellectuel (en plus du cerveau), et si l’on devait désigner, traduire les termes Intelligence et Intelligentsia en kabyle, on devrait forcément opter pour Thalla et Ath Lewnis, les princes intelligents, instruits, lettrés. En langage clérical, par ailleurs volontairement vomis par les Kabs, les Ath Lewnis seraient les gens du livre, le peuple élu.


Ath Lewnis, en tant que nom de quartier, en kabyle, a été déjà comparé, sur ce blog, à la forme derja DZ, Hay Luz (cité des amandiers) et Santa Cruz en espagnol pour l’exemple de la ville d’Oran. Voici un nouveau rapprochement tout aussi probable mais sur le registre clérical :
(Quartier) Ath Lewnis en Kabylie ~ Qarawiyin à Fès, Kaïraouane en Tunisie (cité/quartier universitaire) ~ Vatican à Rome ? Quartier Latin à Paris ? Thalla et Ath Lewnis seraient probablement porteurs de notion d’universalisme, universel (katolikos en grec, catholique), université, univers. A vérifier.


Equinoxe, outre la marque de noblesse (kng), donne aussi la constante (sédentarisme), et sur le registre religieux, la Genèse (Thalla et Ath Lewnis), Constantin (premier empereur chrétien), la knesset (assemblée en hébreu) équivalent de Ekklesia en grec, église, et le terme kab tha-knisya (griotte, cerisier), les toponymes Constantine, Constantinople des Byzantins (peseurs ?), Stamboul ou Istanbul, etc.


Cependant, le plus intéressant pour nous, concernant toujours Thalla + Ath Lewnis, c’est plutôt un personnage de la Renaissance : Léon l’Africain, le Peseur, le fassi adopté par les princes (puis papes) florentins. Cette piste sera étudiée plus tard avec beaucoup d’attention tant elle peut nous apporter des réponses concernant la chronologie officielle et les grandes découvertes (gravitation, spectre de la lumière), des lois universelles (tiens, tiens !) attribuées à Newton : on est dans Thalla et Ath Lewnis, et l’éminent Anglois ne nous échappera pas, surtout que son nom, Newton, pourrait être une version de Neptune, divinité des eaux et version romaine de Poseidon et que celui qui porte l’eau (Verseau), càd un aqueduc symbolise on ne peut mieux la gravitation !


On devine l’ombre de l’immense Egypte ancienne derrière tout ça... Tenez, avant de boucler ce billet, intéressons-nous au grand arc du solstice d’été des Ath H’medh avec comme patronymes dominants ZR. Qui sont ces Ath H’medh sur l’échiquier égyptien ? Les Fatimides, partis de Kabylie et conquérants du Caire tout simplement. Dynastie des Fatimides, comme les Ziri fondateurs d’Alger. Les preuves et les explications viendront sans la prochaine partie.


A suivre...