Le gros poisson pêcheur, histoire aussi palpitante que « Moby Dick » et « Le viel homme et la mer » car elle est simplement... astronomique :)
Le plus souvent, on a tous un voisin, et l’on est soi-même voisin pour celui qui est à nos côtés. Si je vous dis que le voisin peut être un poisson – je dis bien « poisson » et non pas poison, quoique…) – me croirez-vous ? Il se trouve que le poisson serait vraisemblablement… un chiffre, et les chiffres ou les nombres qui se suivent sont forcément voisins. On n’est toujours voisin de qlq’un sur une liste, un bulletin, un classement, etc. Le chiffre du poisson serait très probablement Huit (8) comme nous le verrons plus loin.
SIDI AICH
On a sur ce blog comme sur l’ancien parlé de l’étrange histoire du cheval et de son parallèle avec la poire et le poisson. Petit rappel en kab : HWT a-hawthiw « poisson » (hawt « baleine » en masri-arabe) vs a-3awdhiw « cheval » + a-sardhun « mule, mulet » (le brêle) vs sardine. Il nous faut donc une monture pour sillonner la Kabylie afin d’y trouver un coin pour pêcher le gros poisson, et ce lieu n’est pas loin de Vgayeth-Bougie, il s’appelle Sidi Aïch, une localité traversée par la Soummam. C’est ce toponyme kabyle Sidi Aïch qui nous servira de tremplin pour faut un grand saut… dans le cosmos, l’espace !
La toponymie kabyle est originale et très consistante et son arabisation sur la forme n’a point altéré son fond, il suffit de poncer de nom de lieu pour le débarrasser de sa consonance arabe « aveugle » (le toponyme n’évoque rien) et lui redonner son lustre kabyle. Pour s’y prendre, il faut impérativement savoir qu’une désignation de lieu dans l’espace kabyle est aussi une désignation de temps (horloge). Le préfixe Sidhi en kab, Sidi en masri-arabe pour Saint est masculin, lui trouve-t-on son équivalent féminin dans les noms de lieux kabs et nordafs ? Rarement, c’est Saïda au sud-ouest de l’Oranie, un cas particulier et, soulignons-le, Saïda est une « sortie » (même sens en portugais) et une sagita « flèche » en latin ou segad « chasseur » en kab et sayad « chasseur » en masri-arabe. Saïda, le féminin de Sidi, serait une sortie (Gate en anglais), un point cardinal (Ouest ?), une heure de la journée concrète. Cependant, comme des Sidi y en a gogo en toponymie kab et nordafe, on peut supposer que son féminin devrait aussi exister en nombre, en kabyle du moins. Et c’est le cas :
Thizi, Tizi « col, heure ? » (fém.sing) inversée vs Sidi « saint » (masc.sing.)
Maintenant prenons Aïch dans Sidi Aïch. D’abord, on peut comprend sur-le-champ qu’il s’agit de la3isha « crépuscule, soir, veille » en kabyle qui interfère avec le masri-arabe al-3isha « prière de la nuit » (avant minuit, comme pour Cendrillon)), al-3asha1 « dîner ». C’est donc l’heure d’i-mensi « dîner » en kabyle, généralement vers 8 h du soir, et le toponyme Sidi Aïch en entier peut-être désarabisé. Mais ce n’est pas tout, car ce toponyme Sidi Aïch va peut-être être le titre d’une scène biblique peinte par le génie italien Leonardo Da Vinci, La Cène ou le dernier repas avec les 12 apôtres, et remarquons-le, Issa est Jésus en masri-arabe, Aïssa en kab. Un de ces 12 apôtres (12 heures ?), Saint Pierre, était pêcheur, son premier nom de païen était Simon. Par ailleurs, le Pêcheur, Fisher en germaniques, est très probablement apparenté au vetcher « soir, soirée » en russe, ce qui conforte donc notre hypothèse.
Aïch en masri-arabe pour le « soir, dîner », MNS i-mensi « dîner » en kab qui serait, comme pour l’inversion de Tizi = Sidi, tout simplement SMN de Simon le pêcheur. Coïncidence ? Je n’y crois pas. Aïch de Sidi Aïch va soit être un Pont (Bridge en anglois), soit la ou les Berges, et surtout la Pêche ! L’image d’Epinal de Sidi Aïch serait soit 20.00 (heure du dîner), soit la « Cène » de Da Vinci, soit un Pêcheur sur un pont ou une berge, soit… un pêcheur de Lumières, un astronome qui sort son outil lorsque la localité est plongée dans l’obscurité, et voici pourquoi.
Pour ne rien vous cacher, j’ai du mal à croire que la lunette a été inventé par Galileo Galilée, très récemment donc et que les anciens, Egyptiens et Méditerranéens n’ont pas su développer cet outil. Enfin bon… Lorsqu’on est à Vgayeth-Bougie (ex.Saldae), étroitement liée à la cire d’abeille, le terme kabyle a-veshkidh « le mousquet » est une arme de soldat de cire (wax, vosk « cire » en ang./russe liés à voïsko, wojsko « armée » en russe/polonais) ; par contre, dès qu’on est à Sidi Aïch au moment où la nuit tombe, ce veshkidh « mousquet » kabyle (idh, idT est la « nuit » avec D/T emphatique, son féminin thidT « œil ») devient naturellement … une lunette, une longue-vue, un télescope.
Il est facile d’en déduire que le « pêcheur de Sidi Aïch » avec sa canne courbée pour pêcher le poisson, le vrai ou, au figuré, avec son instrument a-veshkidh « mousquet-télescope » (une perche, ou l’anti-canne à pêche !) est un Astronome, bien sûr, mais aussi un voyageur dans le temps, c’est lui le vrai pêcheur, le mousquetaire kabyle de Sidi Aïch, un observatoire jadis ? En tout cas, à l’avenir, il faudra bien construire un planétarium à Sidi Aïch :) Mais où se trouve le lieu d’observation de ce mousquetaire ? C’est là que la cruelle réalité de la Kabylie soumise au dictat des « autres » : le seul mousquetaire est un faux: le muezzin (ckikh l’djama) qui prêche l’obscurantisme du haut du minaret d’une mosquée, et que se fout royalement des astres ou des Lumières. On a un problème avec les bigots, hein les Kabs ?!
FISHER
Revenons à la pêche, au poisson. Le terme HWT a-hawthiw « le poisson » en kabyle interfère avec le masri-arabe hawt « baleine », et donne surtout le verbe kab hawas « 1. se promener, voyager, faire du tourisme, 2.chercher qlq chose, qlq’un ». Plus haut c’était le voisin, ici c’est le voyageur qui est un poisson ou/et pêcheur (fish, fisher en anglais). L’explication est toute simple : le Chiffre est dans le Fisher (pêcheur), Fish (poisson). Le HWT de hawthiw « poisson » en kabyle et « baleine » en masri-arabe est un Huit (8) dit th’manya en kab et thamanya en masri-arabe, et tout ici repose sur la Foi, iman en masri-arabe, imen étant le « soi (self), auto » plus laman « le salut » en kabyle, imen « âme » en chaoui (berbère). Le terme kabyle des mythiques i-menayen « les chevaliers, cavaliers » sur des « montures d’éclair et de vent » vient de là aussi. Le chiffre Huit (8) intrigue, c’est une piste qui reste à étudier.
Sidi Aïch pour le vrai mousquetaire kabyle, pêcheur-chercheur, astronome à fortiori, est à placer d’abord dans le temps. Sur l’échelle d’un jour, Sidi Aïch serait à 20.00 h, l’heure du dîner. Sur l’échelle d’une semaine, Sidi Aïch serait probablement un Jeudi, jour de Dieu ou de Jupiter pour notre voisinage du nord. Hypothèse confortée par l’indice « poisson », car le Jeudi est dans certains calendriers le jour du poisson (durant le carême), mais c’est surtout l’astronomie qui nous donne le meilleur support en la matière : c’est le jour de la planète Jupiter, Zeus en grec, et Zeus-Ammon qui expliquerait le imen/iman de 8 évoqué plus haut. Et la logique est implacable :
Jupiter = Poisson, Pêcheur (Fisher)
Plus précisément pour HWT de a-hawthiw « poisson » en kabyle et hawt « baleine » en masri-arabe donnent la meilleur description de cette planète, une géante gazeuse, un ballon gonflé :
Jupiter (planète) = Baleine
Le système solaire placé sur un axe horizontal pour visionner l’alignement dans l’ordre des planètes suivant leur éloignement du soleil, une fois placé à la verticale, va nous donner une comparaison toute simple à échelle humaine :
Planètes telluriques = lémergées, continent ou ce qui est vivant sur terre ;
Ceinture d’astéroïdes = niveau de la mer ;
Planètes (géantes) gazeuses = immergées, profondeurs de la mer, des océans.Des sous-marins en somme:)
Ainsi les géantes gazeuses des profondeurs vont prendre des noms de divinités (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune), mais aussi des noms de créatures marines géantes, réelles (baleine, orque) ou imaginaires (hydre ?) pour probablement symboliser les Tourbillons, elles peuvent également avoir comme attributs des montures, des équidés. Et là, l’étrange histoire kabyle du cheval (a-3awdhiw) proche phonétiquement du poisson, ou baleine (a-hawthiw) va s’expliquer par Jupiter (planète), les chevaux d’éclair et de vent adhèrent aux attributs de Jupiter, le dieu des mythes romains tout comme à la planète Jupiter pour sa puissance, ses tempêtes et tourbillons. Et tout bêtement, l’autre équidé, a-sardhun « mule, mulet » va devoir s’aligner sur …Saturne.
Une simple conclusion s’impose :
Jupiter (planète) = Tourbillon, Aspirateur, Spirale
C’est qlq part le principe d’opposition entre une créature dotée de poumons (l’homme) qui vit à la surface de la terre et une créature dotée de nageoires (poisson) qui vit dans les profondeurs marines, les astéroïdes et autres comètes étant des amphibiens :)
D’une façon générale, les planètes telluriques internes expirent, soufflent, s’expriment (parlent) et croquent, alors que les planètes externes, les géantes gazeuses situées au-delà de la ceinture des astéroïdes, aspirent, pompent, sucent comme des « bébés éternels » sans-dents, des « étoiles avortés » et qui ne pourront jamais s’exprimer « parler », rayonner comme le soleil, les étoiles, du moins par la bouche d’où sort la parole ; il leur reste donc un seul moyen pour s’exprimer et il n’est très galant (beurk !), en plus de polluer et de contribuer au réchauffement climatique par émission de gaz intestinaux dans l’atmosphère :). Le mot Gaz, qui reste à inventer/trouver en kab, est peut-être donc dans le muet, le sourd-muet ou les intestins.
C’est là peut-être qu’il faudrait chercher l’explication du toponyme I-3azugen (Azazga en Kabylie) « les sourds », avec une probable comparaison aux planètes gazeuses et aux créatures marines géantes. A propos, pas loin de Vgayeth-Bougie, le toponyme Aokas, que l’on croit signifier « requin », pourrait s’apparenter à une géante gazeuse (seules Saturne et Jupiter sont visibles à l’œil nu, donc connues avant l’avènement du télescope). Reste à mentionner une version à ne pas exclure, à savoir la relation avec une créature géante au figuré, càd une constellation (d’hydre ou du crabe par exemple).
Ainsi de termine ce billet pétillant ! On sait maintenant que le Galileo Galilée kabyle serait un pêcheur-mousquetaire de Sidi Aïch, et que le plus grand mousquetaire qui veille sur notre planète Terre est, bien entendu, la planète Jupiter. La chasse et le chasseur seraient du côté des planètes telluriques, la pêche et le pêcheur du côté des géantes gazeuses, de vrais mousquetaires qui veillent sur nous, des aspirateurs qui nettoient l’espace de projectiles dangereux qui pourraient anéantir la vie sur notre planète.