To Be, l'alternative kabyle
Suite du billet précédent.On revient à
l’incontournable Thizi, cette fois on essayera de la lire à l’anglaise. Why not
après tout ? Vous verrez, le résultat est tout simplement excellent.
Thizi = Stizi, stagio en it?.ou Station : excellente
explication, car Tizi va donc contenir Statut, Statique, Statistique et exprimer un
Etat à un moment donné. Un cas particulier l’illustre on ne peut mieux :
Tizi = Saison
Y en 4 saisons climatiques, et par rapport au
parcours du soleil dans l’année, il y a 3 « points » ou 3 jours de
l’année qui sont toujours service de repères fixes à l’humanité pour les
calendriers. Ces 3 Tizi doivent se retrouver sur la photo plus haut montrant
Stonehenge en Angleterre :
- Tizi 1 (jour le plus ensoleillé, le plus
long de l’année) : Solstice d’été aux environs du 21-23 juin ;
- Tizi 2 par deux fois au même point (jour
égale à la nuit) : Equinoxes de printemps (21 mars) et d’automne (21
septembre) ;
- Tizi 3 (le jour le plus court ou la nuit la
plus longue de l’année) : Solstice d’hiver (21 décembre).
On reprend notre outil appelé « binaire
kabyle » ou « Berbère et punique », Tizi-Agadir (opposition). Un
petit rappel pour les non avertis et on continue :
Agadir vs Tizi : Entier vs Décimale
(chiffres) ;
Adhil « raisin (blanc ?),
muscat » et Thizurin « raisin (rouge) » en kab vont s’aligner,
respectivement, sur Agadhir (adhil serait adhir ?) et Tizi. Belle
illustration pour baliser cette formule !
Faut rappeler que Agadhir « fortresse,
grenier collectif » et Tizi « col » sont des lieux d’observation
par excellence. C’est le moment d’aborder l’astronomie…
Tizi en kabyle
et berbère ~
Zénith issu du masri-arabe dit-on;
Agadhir en
kabyle, berbère et punique ~ Nadir issu du masri-arabe aussi nous dit-on.
Eh bien, on comprend facilement que Tizi 1,
c’était aussi la ronde autour d’un feu (tradition qui demeure vivace chez
certains peuples), que dans le cas de Stonehenge (sur la photo), l’anglais
nous dit :
Thizi, Tizi en kab ~ Rise (ex. Sunrise « lever
du soleil »)
Et il est probable que n’dtall
« enterrer » (voire même « implanter, planter ou Nature ») en kabyle
s’apparente à Agadir, au Nadir, voire au dieu Anzar ou, dans la tradition
chrétienne, à la Nativité (solstice d’hiver pour la Noëlle) ; et donc Tizi
à la Renaissance (ex. Tiziri), floraison, vie, etc. A vérifier. Cette
opposition Agadir vs Tizi pourrait aussi donner la dualité Occident-Levant, et
très probablement ceci :
Agadir vs Tizi = Entrée vs Sortie : ici
Tizi-sortie est normalement une réussite, un succès.
Les ancêtres des Kabs, on le voit dans notre
toponymie, étaient d’excellents observateurs, la résidence (maison) kabyle est
d’ailleurs avec une architecture rattachée à l’astronomie, un Zodiaque, on la dit sur ce
blog. Maintenant aux Kabs de notre époque, médiocres que nous sommes au point
de ne pas maîtriser notre lexique, une petite question d’ordre
astronomique : Comment appeler une Planète, par quel nom désigner la
planète Terre en kabyle ? Pas de réponse ? Un effort et on aura la
réponse)) La voici d’ailleurs :
Thilli « 1.ombre, 2. ou (or anglais, ili
en russe pour exprimer l’alternative) » ~ Terre (planète), planète. Au-delà de l'ombre, c'est peut-être le chiffre trois (3) qui désignerait la Terre, elle d'ailleurs la troisième planète en partant du Soleil.
C’est le principe d’alternance d’abord, et de
la Terre associée à l’ombre. D’ailleurs le verbe « mesurer » en kab
K’thill tient en partie du kath, gadh, wada « bas, battre » kabyle et
du gad « rempart, mur » phénicien/punique nordaf, et en partie de
thilli « l’ombre », voire même de ili « être ».
Quel est le plus simple moyen utilisé de nos
jours par les spécialistes de la NASA et d’autres agences spécialisées en la
matière pour détecter de très lointaines exoplanètes ? De la même
façon : à la trace (l’ombre) que laisse la planète lorsqu’elle passe
devant son astre ! C'est la règle de trois :)
« To be or not to be » ne se pose
pas pour l’astronome, l’observateur kabyle pour la seule alternative est l’ombre
(thilli) d’Être (illi) est sa planète Terre (thilli ?), et pour qui le
Vivant serait un instrument :
DR de der « vivant » d’où le nom
Yidhir (Idir), tha-darth « village », dari « se mettre à l’abri,
au sec, sous protection, se couvrir… » est cette main que l’observateur
pose au-dessus de ses yeux, sur son front de visionnaire ou d’observateur pour
pouvoir scruter l’horizon à l’œil nu et regarder loin. La longue vue, les
jumelles, les lunettes et autres instruments ne sont apparus que récemment. NB :
Etrangement, cette racine kabyle n’est pas loin du russe Dal’ « (le)
lointain », d’où daléko « loin ». On ne peut écarter que cette
racine « vivante » kabyle DR soit comme celle de l’ombre et d’être
(thilli, illi), une racine de la Terre. Là je suis convaincu que cette racine " vivante " kabyle DR de tha-darth " village ", der " vivant" serait l'équivalent du Daleth phénicien. Delta est la Terre (earth en anglais, ardh en arabe, ered en hébreu, etc.).
La Terre où le vivant a les deux yeux grand
ouverts pour observer le monde qui l’entoure, l’explorer et le mesurer à son
ombre.Il n’y pas d’alternative à l’existence, c’est « to be » donc…