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samedi 16 juillet 2016

ISEUM : LE SIECLE DES LUMIERES



Tiziri – Gouraya, 
Les Lagides en Kabylie

La Kabylie est aujourd’hui unie, mais ce ne fut pas toujours le cas administrativement. Opération « jumelles » de triste mémoire en Kabylie, car à l’époque il y a avait une « Grande-Kabylie » (Tizi-Ouzou et dépendances ou Haute-Kabylie) et une « Petite Kabylie » (Vgayeth-Bougie et dépendances, ou Basse-Kabylie). Ces deux Kabylie jumelles auraient, je suis enclin à le penser, depuis l’antiquité comme nous le montrent les termes correspondants.
Entrons dans le vif du sujet. On a sur ce blog expliqué le « binaire kabyle » Tizi-Agadir, notamment sur un tableau de multiplication où Agadir serait la ligne et Tizi la colonne. Petite réctif : Tizi serait sur la colonne pour sûr, c’est une partie de la colonne, c’est plus exactement une Intersection entre la diagonale (échelle, escalier des carrés sur la table de multiplication par ex.) ou côté de triangle, la colonne et la ligne (points E et D sur cette figure). Donc Tizi serait en hauteur, sur un plan incliné et un côté de triangle. C’est peut-être l’idée d’une troisième dimension (à vérifier). C’est comme ça que l’on pourrait classer les toponymes kabyles avec un préfixe Tizi (Tizi-Ouzou, Tizi-Hibel, Tizi-Rached, etc.).
Tizi, on le sait, est un passage obligé, un relais, le croisement des chemins, un étape. Là on peut ajouter ce qui suit par rapport à Tizi :
thizi (tizi)  = montre : notion de temps, division de temps (journée solaire) ;
thizi (tizi) = âge : notion de temps. Le terme thizyiwin « de même âge » = d’égale hauteur (FD = GE sur ce croquis). De plus, thizi devrait aussi avoir la signification de (jour d’) anniversaire ;
thizi (tizi) = étage d’un bâtiment ; la marche, la contre-marche d’un escalier ou bien sa hauteur, etc.

EGYPTOLOGIE 2.0
C’est culotté, je sais, néanmoins je suis à prendre ce risque. Donc, nous sommes le 16.07.2016 et j’affirme que l’on peut désormais lancer une autre Egyptologie, baptisons-la « Egyptologie 2.0 » dont le principe de base repose sur la lecture des écritures égyptiennes antéislamiques (hiératique, démotique, voire même hiéroglyphes) non pas comme convenu de gauche à droite (hiéroglyphes) mais dans le sens opposé, de droite à gauche. Le fait d’avoir plusieurs indices démontrant que la langue dite « arabe », que j’appelle masri-arabe et qui s’écrit de droite à gauche, tient de l’égyptien nous suggère qu’à un certain moment le sens de l’écriture en Egypte a changé. Et cette inversion des termes égyptiens anciens va être symbolisée par un terme kabyle :
Tizi (thizi) de g.à.d.~ Odyssée (Homère);
Thizi (tizi) inversé = Exit (Sortie) en latin, Exode dans les textes des religions monothéistes qui sont une réplique de l'Odyssée d'Homère et plus loin, des textes égyptiens sans doute.
C’est le principe de l’échelle vs contre-échelle. Et c’est sans appel ! On aura l’occasion de venir sur cette inversion lors des prochains billets.

TIZIRI
Attachez vos ceintures, car là ça va secouer ! On prend le terme kabyle thiziri « clair de lune » (et peut-être aussi « nouvelle lune » pour une nouvelle époque) qui est aussi un prénom féminin Tiziri pour découvrir ses équivalents dans les autres langues :
Tiziri est étroitement associé au nom d’Alger la « radieuse », donc à la Césarée, on l’a démontré ;
Tiziri « clair de lune » en kabyle (prén.fém.) ~ Resurreccion « résurrection » en espagnol ;
Thiziri = Renaissance (logiquement), Siècle des Lumières ;
(notion de temps, calendrier )
Tiziri « clair de lune » en kabyle ~ Hégire « exil » ou an zéro du calendrier musulman.

Cela veut dire que l’an zéro, l’Exode des uns, calendrier Césarien (Julien) des autres ou Hégire des derniers arrivés, ce sont des versions ultérieures de ce qui a toujours existé chez les anciens Egyptiens, sorte de remise à zéro du calendrier (ex. changement de millénaire, d’ère ou de signe du zodiaque pour le soleil (tous les 2200 ans). Le terme Tiziri existerait depuis l’antiquité, depuis l’époque dite Romaine de la Maurétanie Céarienne (Algérois), le Hégire arabo-musulman est apparu en 622 ! Et ce Hégire, an zéro du calendrier musulman, serait aussi comme Thiziri, la Renaissance, le début de l’âge/du siècle des Lumières, enfin en théorie vu tous les obscurantistes enfantés par les camarades religieux :))

ISEUM
On l’a dit à plusieurs reprises sur ce blog, c’est bien l’Egypte des Fatimides et des Lagides qui auraient pesé le plus sur la Kabylie. Mon hypothèse est relativement simple : les Kabylies jumelles de l’antiquité s’appelaient ou faisaient partie administrativement parlant et respectivement :
Haute-Kabylie (Tizi) à la Maurétanie Césarienne (Tizi-Alger-Tipasa) : Tiziri ;
Basse-Kabylie (Bougie) à la Maurétanie Sétifienne (et Constantinois ?) : Gouraya.
Tiziri et Gouraya seraient des (déesses lunaires) jumelles. 

De plus, cette époque dite Romaine que l’on comprend comme une référence à Rome, serait à mon sens fausse, car de romain il ne devait y avoir que le calendrier (julien), et ce Romain (aroumi) chez les Kabs serait le Romain d’Orient, càd les Héllènes ou les Grecs (lire le billet Notre-Dame d’Afrique) qui, chose étrange, vont être désignés par le terme Byzantins par les historiens modernes (ces Byzantins ont prise le relais des Romains pour la période intermédiaire en Nordafe avant de céder aux pseudo conquêtes musulmanes, toujours selon les historiens). J’ai déjà émis des doutes sur ces « histoires » et je suis plutôt de deux qui pensent qu’il serait opportun de comparer Fatimides vs Ptolémée (Lagides) d’Egypte, voire Phéniciens aussi. Le « tombeau de la chrétienne » abriterait la fille de Cléopatre, une Ptolémée…

La déesse de la lune ou du clair de lune, Gouraya ou Tiziri chez les Kabyles, serait à coup sûr celle évoquée par Apulée de Madaure dans son « Âne d’or » durant la prière de Lucius : la déesse de la lune Isis, ou Aset en ancien égyptien, celle-là même qui a eu son Iseum du temps des Lagides, comme à Rome d’ailleurs. Les Lagides eux-mêmes auraient leur trace en kab : dans le terme ZDG de a-zedjig « fleur », d’où le prénom féminin Zédjiga (Gigi, Djidi) qui serait une Lucie ou Louise en fr.probablement, un terme issu de ZGG de zadjadj « verre » en masri-arabe, altéré en l’djadj « verre » en kabyle. La plus prometteuse piste lagide en Kabylie est dans le toponyme Tizi Rached (Col cardinal ?), à supposer que le Lagide ait donné par la suite Rached, rachid, (califes) rachidoune « bien guidés », càd de Cardinaux. Bref, Tiziri et Gouraya vs Isis (Aset) et Lagides « lucides, califes et cardinaux », dont la langue était le grec, sont des pistes à exploiter qui vont certainement nous expliquer l’implication des Ptolémée dans l’histoire de la Kabylie et de l’Algérois et donc notre histoire avant les dites « conquêtes arabo-musulmanes ». Les Lagides premiers califes... grecs d’Egypte ?

Bien entendu, j’aurais aimé comprendre ce qu’était cette déesse de la Lune, la déesse des Lumières du temps des phéniciens de Carthage. Peut-être est-ce Elissa (Didon) la déesse Iset (Aset), Tiziri ou Gouraya. Peut-être que HDST (nouvelle) dans QRT.HDST ville nouvelle, Neuf, 9, Néo-/Néa- pour Carthage - est l'actuelle Tizi en kabyle, je ne sais pas. On essayera de voir çà une autre fois. Alger n’est pas arabe mais bien kabyle (berbère pour ne pas paraître chauviniste), sinon elle aurait eu Hidjra (hégire) et non pas Tiziri comme déesse et les Ziri (Zirides) comme fondateurs. Je vous laisse sur cet excellent morceau de D.Allam intitulé « Thiziri », la chant kabyle sur un air de Renaissance…