Voici une énième démonstration de l’influence colossale de l’immense Egypte ancienne, notamment en termes de langues, en particulier sur la langue kabyle (berbère, punique), d’un côté, et sur le masri/arabe, de l’autre. C’est la preuve formelle que le kabyle n’a pas emprunté ceci ou cela à l’arabe comme l’affirment les khorotos – c’est tout simplement impossible intellectuellement –, mais qu’un fond commun, égyptien ancien, aurait servi à enrichir ces langues différentes autant que les autres langues de la Méditerranée (grec, latin).
Le binaire kabyle, ou punico-berbère, « Tizi vs Agadir (Alger) » est notre outil de travail par excellence. Pour simple rappel, si Agadir est un entier, Tizi va être une décimale ou une fraction de cet entier (ex.3,14 pour Pi). Tizi « col, crête, côte » comme Agadhir « grenier (collectif), forteresse, place-forte » étant des hauteurs dominantes (et des lieux d’observation par excellence), j’avais un problème à résoudre concernant surtout Agadir. En effet, GDR de agadhir de /GD/ gad « rempart ; mur » en phénicien ou gadh/ugadh « peur, frayeur » en kab/berbère a été identifié comme « parent » de KTL de KT kath « battre », une racine qui se décline sou une autre forme : WT de weth « battre », la même que celle de wada « le bas, le début (au figuré) ». Bref, agadir (akathil autrement ?) indique en même temps une Hauteur dominante et le Bas. Ce paradoxe a été résolu en partie grâce au rapprochement suivant effectué dans les billets précédents :
Tizi ~Zénith et Agadir ~Nadir (c’est, pour faire simple, le « bas » sur le plan astronomique).
Une autre solution, carrément scientifique (on est y compris dans la physique) a fait surface :
Tizi vs Agadir va se décliner comme Féminin vs Masculin. Càd que Agadir va être le gendrer, genrer soit le Genre et andro (d'où anthropo-, Alexandre) en grec. Cette nouvelle piste que donne le binaire kabyle Tizi vs Agadir (Alger) peut nous aider à donner une explication au festi (ragots) des camarades religieux de tous bords. Ainsi, si la femme (donc côté Tizi des décimales/fractions) est la moitié de l’homme (donc côté Agadir de l’entier) comme le prennent au pied de la lettre les bigots autres néandertaliens du 21ème siècle, on pourrait penser à un et demi (1,5), c’est un rapport d’un chiffre premier impair « masculin ? » sur un chiffre premier pair « féminin ? » (3/2). Quel sens ? Difficile de donner une réponse satisfaisante là, sur-le-champ. La parabole de la femme faite à partir de la côte d’Adam est plus facile : Tizi donne la côte justement, ça serait une « fraction » (la décimale après la virgule). Ces mythes auraient été, et là je n’ai aucun doute, en Egypte ancienne, dans le mythe d’Osiris notamment. On verra plus loin pourquoi, mais disons déjà que, replacé dans le contexte du mythe osirien, ce « binaire kabyle » Tizi vs Agadir (Alger) va être Isis vs Osiris ou bien Seth vs Osiris.
Un peu de physique maintenant, et il vous faudra tendre l’oreille car il s’agit de la physique du son, à laquelle s’applique d’une manière incroyable ce « binaire kabyle » Tizi vs Agadir ; ce qui, en pratique, pourra nous servir à faire le chemin inverse : apprendre aux enfants kabyles la physique et les sciences de façon ludique, au moyen d’expressions imagées (vulgarisation par schématisation à échelle humaine selon l’âge), au moyen de ce « binaire kabyle » (pour faciliter la perception et accélérer l’apprentissage) ou de mythes comme ça aurait sans doute été le cas en Egypte ancienne avant qu’elle ne tombe entre les mains d’usurpateurs, qui ont pris ces mythes, étrangers à leur culture, au pied de la lettre et ils ont en fait des religions pour asservir les masses d’esclaves par le monde. Assez pour les dérives intellectuelles, revenons à la physique, au binaire Tizi vs Agadir. La voix, le son expliquent la contradiction de agadhir, normalement hauteur dominante, placé en bas :
Tizi vs Agadir = (son) Aigü vs (son) Grave, donc bas.
Tizi = voix féminine vs Agadir = voix masculine, pour simplifier.
Tizi vs Agadir = Eve vs Adam.
C’est l’opposition Bas vs Haut pour le son, la voix, et cette dualité a de quoi nous surprendre !
Prenons la racine kabyle /WD/ de wada « le bas » qui, je rappelle, est une autre variante de /KT/ de k’thill – elle donc comparable au grec Kata « bas » dans cathoden catastrophe – et de /GD/ de gad « rempart, mur » en phénicien (Agadir, Cadix) et punico-berbère Agadir. Cette racine kabyle /WD/ est la même que celle dans Audio, auditeur, etc. Ce Gad phénicien serait un mur bien concret : le mur du son. Zétaient pas intelligents les anciens, hein ? Cette racine du bas, WD en kabyle, KT en grec (CT en latin) et GD en phénicien + punico-berbère, se retrouve ailleurs : dans le masri/arabe Wad ou Oued, dans le Oud « luth », et dans a-awdhiw « le cheval », puis a-wdhay « 1. celui du bas, 2. judéen, hébreux, juif » en kabyle, dans Onde en français, dans… Water « eau » et surtout Weather « temps » en anglois : ce weather en anglois et awdhay en kab vont se loger à la même enseigne.
Euréka ! J’ai compris d’où vient l’antisémitisme : le judéen, l'hébreux, ou bien le juif d’Egypte ancienne devait avoir comme profession pronostiqueur de météo et diagnostiqueur du futur, du temps, imprévisible même de nos jours avec tous les moyens techniques sophistiqués entre les mains des nations à la pointe du progrès (la Kabylie, hélas, ni l’Egypte d’ailleurs, n’en font pas partie... pour le moment, hein !). Une histoire de probabilités. Ce qui fait qu’à chaque fois que le pronostiqueur (hébreux, juif) se trompait – « Tu nous a trompés, espèce d’enfoiré ! », et ça devait arriver souvent !, bonjours les dégâts et les pogroms : il était battu, enfin, s’il n’a pas fui entre temps, autrement dit il se faisait tirer l’oreille par le pharaon. Sérieusement, ce juif pronostiqueur de météo et compteur de temps donc du futur (comptable plus globalement) pour les pharaons devait être un sacré oreillard : /WD/ en kabyle dont on parle est la même racine que celle d'Audio mais aussi celle du terme WDN oudhen « oreille » en masri/arabe. Et ce juif pronostiqueur de météo pour les pharaons devait être symbolisé par un animal aux grandes oreilles sur les vestiges égyptiens anciens, le kabyle indique clairement lequel : WTL de a-wthul « le lapin, le lièvre » qui s’expliquerait par WT-UL de weth/kath « battre » (et Onde très certainement) + L ou UL privatif ou bien Ul (coeur), càd que awthul « lapin » c’est celui dont le coeur bat la chamade (trouillard) ou celui qui ne se bat pas, tourne le dos et fuit la bagarre (ts’awi thawdhayth en kabyle). Bref, awdhay = awthul, reste maintenant à identifier cet animal sur les artefacts égyptiens anciens. Le terme kabyle qui désigne l’oreille a-mezugh avec la racine MS/MZ, à mon sens, renvoie aussi à… Moïse, le plus célèbre des hébreux ou juifs (ce n’est pas la même chose, on est d'accord.). Ce métier de prévisionniste pour faire des pronostics (des prophéties) suppose des capacités professionnelles de voir en dehors du spectre visible (infrarouge ou ultraviolet ?) et d’entendre en dehors de la plage des fréquences perceptibles (ultrason ou infrason ?) : Agadhir se trouvant être le bas pour les sons, on suppose que l’Hébreux égyptien-pronostiqueur et auditeur aux grandes oreilles (des radars quoi !) qui fuit la bagarre (awdhay en kab) exercerait plutôt en-dessous de la limite perceptible - dans la gamme proche du rouge (pour la couleur, la vue) à titre de comparaison – : dans l’infrason.
Il suffit de localiser l’animal aux grandes oreilles sensible aux infrasons (de nos jours c’est simple !) pour trouver le symbole de cet Hébreux égyptien : ce n’est pas le lapin/lièvre, maos l’éléphant (des oreilles, il en a de grosses !) qui convient. L’éléphant va se placer étrangement dans l’Agadir du haut et non du bas (WD, de l’hébreux) : /FL/ en kabyle et berbère qui désigne le Haut –afella, fella) s’apparente au nom d’éléphant Fill en masri/arabe. L’animal aux grandes oreilles, l’éléphant, voilà un symbole qu’il faudra allez chercher dans les artefacts égyptiens concernant les Hébreux mais si l’hypothèse d’un autre oreillard (le chacal, le fennec ou autre canidé « rusé ») n’est pas à écarter surtout que Voix (Voice)- le thème du juif, si j’ose dire – peut s’aligner sur fox « renard » ou sur une oreille précise (droite, gauche) a-yefus « droite » en kab pouvant alors s’aligner sur voice/voix. Mais l’éléphant reste la version la plus intéressante, les hommes anciens ont sans doute observé les mythiques cimetières d’éléphants, les facultés auditives exceptionnelles de ces derniers (l’ivoire de leur défenses aurait-il un symbolique allant dans le même sens ?).
Le mythe le plus approprié dans notre cas et le plus connu en matière de « pronostiqueurs juifs » serait celui de Joseph à la cour du Pharaon. Le pronostiqueur aux grandes oreilles n’est pas là seulement pour faire des prévisions météo, donc interpréter les signes du ciel, mais aussi pour interpréter les signes du temps et calculer ce dernier pour deviner/prévoir l’avenir tout simplement. C’était probablement le premier métier de l’Hébreux en Egypte ancienne. Doit-on s’étonner que des siècles après, les Hébreux par le monde, ou comme disent certains les « malins juifs » comptent parmi les plus instruits (apprentissage et éducation remarquable dès l’enfance et ce depuis les temps de l’Egypte ancienne), les plus calculateurs (à force de jouer avec les probabilités et à l’art de deviner, on finit par apprendre à planifier son avenir à défaut de le deviner), les plus mercantiles, ce qui est normal lorsqu’on sait qu’ils étaient comptables depuis le temps des pharaons (les chiffres, c’est aussi ça : celui qui s’y connait finit par devenir banquier !), etc ? On ne va évidemment pas entrer dans un conflit qui ne nous concerne pas, mais je dois vous dire que les fils de Moïse, càd les Hébreux, les Sépharades en tout cas, auraient été une frange de l’Egypte ancienne (pas forcément une ethnie donc), et d’ailleurs leur nom /SFR/ est un nom de « comptable » : chiffre, sifr « zéro », asfar « jaune », safer (voyager, dernier voyage vers l'au-delà ? - lire plus loin sur le lien du sépharade avec les pompes funèbres) en masri/arabe, hébreu. Les fils de Moïse au sens religieux, càd les juifs, ont leur propre « binaire », leur propre dualité : Séfarades vs Ashkénazes. Si le premier était comptable-pronostiqueur en Egypte ancienne, on se demande quel aurait été le métier du second et la place où il exerçait…
Revenons au « binaire kabyle » Tizi vs Agadir, à l’opposition Bas vs Haut, au son et à la voix. A quoi ressemble le terme kabyle tha-ghush-th (taghouchte) « la voix, la chanson/le chant » ? Ben, d’abord à Auguste, Thagaste aussi, probablement pour le sens de Huit (8), octave viendrait alors de cata en latin du grec kata « bas », WD/KT/GD en kab/berbère. Ensuite, au terme masri/arabe taqs « temps (weather) ». Si agadhir est un « grenier collectif », sa version miniature en architecture de maison kabyle, càd le grenier individuel, est désignée par tha-3arish-th (taarichte). C’est le même terme que HRS de ahrish « partie, acte (d’une pièce), fragment, morceau ». Dans l’autre forme d’Agadir, soit Alger, plus exactement dans sa forme récente en masri/arabe al-djazair, on y retrouve la logique de morceau : djuz1 en masri/arabe. Logiquement, on peut supposer que Agadir (le « bas » pour le son) va prendre le sens de « Mosaïque » (Alger al-djazair, c’est plus cette mosaïque que des îles), et de muse/musique…qui explique l’oreille kabyle MZ de a-mezugh (et Moïse aussi) et le nom d’Alger Mezghena... voire même le terme imazighen pour les Berbères : une mosaïque des peuples. Alger est un Agadir aux grandes oreilles aussi comme une belle coupe des champions :))
Retour au son pour Agadir du « bas ». C’est le son Grave. C'est simplement le son emphatique. L'Agadir du bas (le nadir en astronomie) serait le sous-sol, soutterrain, sous-terre : une caven une tombe. Grave est dit n'dTar en kab, comme pour n'dhel/n'dTel "enterre", le terme grec Anatolie "Orient" irait dans le même sens. L'Univers pour l'ancien Egyptien aurait été comme une Symétrie : ce qui valable d'un côté (de l'horizon, du sol, de la vie) devrait être valable de l'autre côté ! C’est le son de l’au-delà, grave en anglois ayant pris le sens de « tombe » (tomber, battre de KT, WD, GD en kab, berbère-punique, phénicien), le son des morts. Le son grave d’Agadir du bas, c’est tout simplement le son d’Osiris, « celui qui est à la tête des occidentaux », càd à la tête des défunts. L’Agadir du bas signifiant le royaume des morts, son opposé Tizi va naturellement s’apparenter à la vie, Zoyé en grec. Le Fella (Haut) en kabyle et Fill (éléphant) en masri/arabe vont s'aligner sur Funéraire en fr. L'Hébreux prévisionniste-comptable du pharaon, le Sépharade plus exactement, aurait-il exercé le métier funéraire, celui qui comptait et/ou enterrait les morts ? L'animal le symbolisant serait alors Anubis, le chacal (y-a-t-il relation avec shekel ?), et cette association si elle a eu vraiement lieu, peut expliquer en grande partie l'animosité multiséculaire de certains à l'égard des Hébreux ou juifs. Vous avez des amis issus de ce métier lugubre, et en général, vous trouvez les croque-morts sympas ? Probablement non, je vous vois plutôt préférer les croque-madame/monsieur pour mordre dans la vie :). Donc... Autre piste à étudier : les femmes juives, ou considérées comme telles, exerçaient-elles le métier (rémunéré) de pleureuses professionnelles ?
La piste la plus intéressante est celle d'Hébreux ou de juifs d'Egypte ancienne chargés du rite de l'embaument et de la momification des pharaons, métier réservé aux non-Egyptiens pour qui le corps aurait été sacré, de la même façon qu'il le sera plus tard pour les musulmans et catholiques, à l'époque d'un autre célèble Moïse, Moishé Maïmonide (à mon avis une histoire déjà égyptienne transposée à une époque plus récente en terre andalouse pour Maïmonide, puis en terre française pour Nostradamus, voire même pour Leonardo de Vinci au moyen-âge), Maïmonide dont le patronyme pourrait signifier "momificateur". Bref, les juifs auraient été les "médecins légistes" des pharaons, puis médecins par excellence car les musulmans et catholiques tenaient toujours à la sacralité du corps. De nous jours, "oreille de juif" ou "oreille d'éléphant" c'est simplement un sthétoscope qu'utilise le toubib pour ausculter, écouter la poitrine :)
Osiris a pris avec le temps une autre forme : Agadir en kabyle, berbère-punique puis Alger (djazair en masri/arabe). La superpuissance intellectuelle de l’Egypte ancienne est comme le rayonnement du Big Bang : on en voit les résultats jusque de nos jours. Si le Big Bang ou plutôt l’Univers devait porter un nom égyptien, ça aurait été Osiris ; un nom kabyle ou berbère-punique, ça aurait été Agadir (dont Tizi seraient les galaxies ?). Le Catholique est « universel » car il est d’abord « Occidental » par opposition à l’Orthodoxe qui serait d’abord « Oriental » ; idem le Sépharade serait avant tout un « Occidental » par opposition à l’Ashkénaze qui serait un « Oriental » et « Orthodoxe ».
La civilisation occidentales au sens strict serait une civilisation universelle, les occidentaux – Sépharades fils de Moïse, Européens gils de Jésus et Nordafs fils d'Anzar ou d'Agadir– seraient tous des fils d’Osiris les fils du Temps, les fils de l'Univers. L'Egypte ancienne aurait été sans doute un melting pot, les USA de l'antiquité : instinctivement, ou peut-être pas, les Hébreux, les juifs si vous préférez, se sont retouvés regroupés aux USA à un moment de l'histoire, longtemps après leur exode des premiers USA de l'histoire, depuis la sortie de l'Egypte ancienne. Une superpuissance ancienne cette éternelle Egypte ancienne qui était probablement une mosaïque des peuples (c'est ça être Universel !) où chacun avait sa place, son métier. Il en est pourtant tout autrement aujourd’hui sur le terrain en Afrique du Nord et en Méditerranée, dans le monde à l’envers de notre époque. L'Egypte actuelle et le monde autour d'elle ressemble plus à un cimetière d'éléphants. Non, Osiris n'a pas fait son temps, personne encore n'a interdit sa résurrection (du Temps, de l'Univers) et le retour de l'homme univesel en Méditerranée sous l'enseigne « Osiris & Fils » au lieu de l'oncle d'Amérique « Uncle Sam & sons » :))