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mercredi 12 août 2015

El Gato

La Conquête de l'Ouest.

Voici l'étrange parcours d'un étrange compagnon de l'homme, qui expliquerait peut-être cette bonne entente de prédateur à prédateur...

Vous avez sans doute observé, un jour, un homme qui prie les mains ouvertes "devant le seigneur" et dans certains cas, les paumes des mains sont ramenées vers le visage vers la fin de ce rite. La Fatiha chez les musulmans est sans doute l'exemple le plus familier chez nous. Cette tradition est très probablement antérieure à l'avènement de l'époque musulmane et remonterait à l'ancienne Egypte. En effet, les termes masri/arabe al-fatiha (sourate d'ouverture), al-foutouhate (les conquêtes musulmanes), meftah (clé) seraient très certainement issus du nom de la divinité égyptienne ancienne Ptah. Un autre symbole religieux musulman, la Khamsa - répandu surtout chez les nordafs, égyptiens et turcs, mais considéré comme symbole païen par les (vrais) arabes et islamistes d'Orient -, évoquant la Fatma, serait lui aussi un leg de l'ancienne Egypte. 
Que voyons-nous dans ce message de mains ouvertes de celui qui prie ?
Les paumes de sa main véhiculent quel message ?
Celui qui prie en ouvrant ses mains, ouvre son Âme et pas seulement.
1. Paume ~ Palme ~ Poumon    
2. le Soi ~ Âme ~ Esprit  
3. la Foi ~ Lumières
Il suffit de prendre le soi (self en anglais) pour mieux comprendre le rapprochement :
Soi = MN imen en kabyle vs FS nefs en masri/arabe  
Or, afous en kab c'est la main : FS vs MN se retrouvent dans la main !
C'est peut-être compliqué à saisir sur le champ, mais le geste religieux évoqué plus haut, indique très clairement la relation Fatiha chez les musulmans = Amen ! chez les chrétiens ; ce serait aussi un Acte, ici religieux mais qui équivaudrait juridiquement à une signature de nos jours (entre nous : signature c'est le Sagittaire ou sagita "flèche" en latin). La Fatiha serait plus du côté kabyle avec afous (main), ayefous (droit, main droite) mais aussi thafath (la lumière), tandis que Amen est plus proche des sémitiques, ex. de l'arabe yamin (droit, main droite), imen (la foi, croyance) mais si le lien avec le nom d'Amon et le latin lux, lumene, lumière n'est pas à exclure. Autre piste, Zeus-Ammon du temps d'Alexandre aurait joint ces deux versions.
Et une conclusion de taille s'impose :
C'est le Saint-Esprit qu'évoque celui qui prie les mains ouvertes, ex.la Fatiha chez le pieux ou croyants (l'mumen en kab, al-mu1ùin en masri/arabe) ; cette notion est apparue dans la tradition chrétienne très probablement à la place de Zeus-Ammon des Grecs d'Egypte.
Quand on dit imen (soi) en kabyle ou nefs en masri/arabe, sam en russe, self en anglais, on parle de la troisième personne, de soi à la troisième personne tout simplement ! 

Étrange que le kabyle ait sauvegardé cette racine MN pour le "soi", car c'est l'autre racine FS qui est mieux implanté dans notre langue et donc plus appropriée pour cette notion. On va essayer de résumer pour aller plus vite :
i-men (soi) en kabyle ~ αὐτός (aftos) ou Auto (soi-même) en grec
FS, FT, FG de lumière tha-fath (tafat) en kabyle =  αὐτός (aftos), Auto en grec !
La troisième personne, le soi, le Saint-Esprit c'est la lumière et les Lumières. Et c'est aussi la Foi, la croyance. Bizarre que l'anglais Faith (la foi) soit si proche de la lumière kabyle tha-fath ou de la Fatiha, mais en réalité ce terme faith (foi) autant que fast (vite) en anglais serait aussi proche phos, photo (lumière) en grec, et le lien avec Ptah de l'ancienne Egypte n'est pas exclu.
Cette notion de Fatiha, Foi-Lumière, Soi-Auto, Saint-Esprit pour certains ou Zeus-Ammon pour d'autres, serait très probablement celle que représente ce symbole de constellation et de zodiaque : le Sagittaire ou l'Archer voire un Centaure. Peut-être bien que la notion religieuse de Messager et/ou de Missionnaire soit en lien avec ces notions de Sagittaire.
C'est à dire que la sagita (flèche) en latin serait le Soi. 
La forme romane (latine) de sagita, Sagittaire serait sans doute comparable au russe (langue slave) svet (lumière), svetly (clair), etc., et même avec iskra (étincelle) et iskrennоst' (bonne foi, franchise, authenticité) : ça corroborer parfaitement notre hypothèse ci-dessus.

La lumière kabyle tha-fath ou sa racine FT, FS, FG est à coup sûr comparable au grec aftos ou Auto, et les deux comparables seraient au russe Ход [khod] pour "marche, cours, etc." qui n'est en réalité que Xit ou Exit (sortie) et Exode en latin  et romanes, le X étant ks/gz en romanes et Kh en grec et russe. Le mythe de l'Exode serait très certainement tiré des religions de l'ancienne Egypte, il indiquerait le Couchant ou l'Ouest dans de Conquête (comparable à Ptah ayant donné Foutouhate "les conquêtes" dans la tradition musulmane) tout comme de Sortie dont le symbole serait toujours le Sagittaire.
Le nom de Sidon en Phénicie, de nos jours Saïda au Liban donne une explication parfaite. D'abord, le nom actuel présumé arabe Saïda serait lié à la notion de Sortie (Saida en portugais signifie "sortie") mais aussi à Sayad (chasseur), seyed (seigneur) voire à assad (lion) en arabe, et aussi à, je présume, au nom de Poseidon des Grecs anciens et Minoens, et au Zeytoun (Olivier) en arabe et sémitiques. La réplique kabyle de Sidon serait... Saldae ex.nom de Bougie (Vegayeth) la capitale kabyle, et plus récemment Zemmouri près d'Alger dont le nom est issu de la racine kabyle ZM ou ZMR de a-zemmour (l'olivier), zmer (puissance), izem (lion, l'indomptable ?) : intéressant de comprendre l'origine de cette racine en kabyle ! 
On revient à la sagita (flèche) en latin qui est en lien avec le kabyle a-segadh (le chasseur) et avec l'arabe sayad (chasseur) comme on l'a dit. L'anglais nous offre une issue à nos problèmes d'Exode, Sortie-Saida-Sidon, etc : 
Gate en anglais ~ Exit, exode, sortie, départ ~ Chasse
Le russe XT de chasse okhota n'est que le XD de khod "cours, marche" et de sortie vykhod. On l'aurait inventé si nécessaire, l'anglais SeaGate, phonétiquement aligné sur sagita (flèche en latin) expliquerait bien Sidon, le port de Sidon par la "sortie vers la mer". Les Gates en anglais, vous allez rigoler un coup :), c'est ça :
El Gato (le chat) en espagnol
Tout simplement le lion en lien avec l'olivier et Sidon est devenu un chat : qit en arabe, el gato en espagnol, etc : Chat (félin) qui est le Chasseur tout simplement et il nous donne la notion de Quitter Exode, Saida-Sortie pour aller chasser, chercher, faire des conquêtes : les chercheurs, les limiers seraient tous des chats (bottés en plus) ou des sagittaires. Celui qui part à la chasse perd sa place, d'accord, mais le Chasseur, le Sagittaire, le Chat ou Lion (félin) est très clairement le symbole de l'Exode, de la Conquête de l'Ouest (donc du Paradis ?) et de la Foi aussi. En anglais même, live, believe vs leave indiquent cette proximité entre quitter et croire (avoir la foi) et ces termes seraient issus de olivier (olea). C'est vous dire que l'Olivier, socle identitaire kabyle par excellence, indiquerait la Foi, mais pas seulement. La question qui se pose, c'est pourquoi en kabyle (en berbère plus largement) le Chat est désigné par la racine MS a-mesh, a-meshish alors que toutes les autres langues ont opté pour CT, GT ?! Le chat dans ce cas n'aurait pas le sens de Messie, voire même Ramses ou Moïse, qui expliquerait la racine MS de chat en kabyle (cas isolé en Méditerranée) ?

Le Chasseur de nuit qu'est le félin (chat, lion, etc.) ou plus exactement le Sagittaire symboliserait sans doute, outre le Saint-Esprit, le SAINT tout court ou le Saint-Protecteur, la Santé (d'où la relation lion/félin-santé/puissance-olivier en kabyle) ; et je crois comprendre que le nom d'Alexandre (protecteur des hommes) le Grand ne serait qu'une autre forme de Sagittaire, d'archer ou de Centaure qui seraient tous des anciennes formes de ce qui devint plus tard le Saint-Esprit chez les chrétiens.  
Sur le plan pratique, le Sagittaire (ou le chat-chasseur, si vous préférez) indique le Sortie ou Porte de Sortie à l'opposé de la Porte d'Entrée. En toponymie, plus précisément en Kabylie et en Afrique du Nord, l'arabe n'ayant altéré que la forme de nos toponymes, le préfixe Sidi, ex. Sidhi Valwa (Sidi Béloua) à Tizi est l'opposé de Ath (Ayeth, Aït), ex. Ath Dwala au sud de Tizi. Dans l'Algérois, c'est Sidi Fredj (Sidi Ferruch), un port justement, vs Bab-Ezzouar (qui serait probablement Ath L'Hadj dans sa forme kabyle actuelle partiellement arabisée). Dans une aérogare, on aurait ça :
Arrivées : Ath, Aït; Ayeth en kabyle ou Bab en arabe (porte d'entrée) ;
Départs : Sidhi en kab, Sidi en arabe (porte de sortie).
C'est comme respirer vs expirer ou si vous aimez la parabole :
Oxygène vs Carbone pour Ath vs Sidhi, Entrée vs Sortie, etc.
Le nom de Cendrillon serait peut-être lié à celui d'Alexandre et à ce charbon (cendre), et au Centaure voire au Sagittaire. C'est vous dire que ce conte ne date pas de la dernière pluie :) 
D'autre part, si notre chat/lion, Sagittaire ou Chasseur de nuit (nocturne) est du côté de la sortie du Couchant de l'Ouest, à l'opposé, càd à l'entrée ou au Levant, à l'Est il devrait y avoir le Chasseur de jour (diurne) si chasseur il y a :), car il pourrait s'agir, pourquoi pas, de Pasteur, berger. NB: pour les amateurs de machin zodiaque, ce serait le signe du Sagittaire opposé à celui des Gémeaux.

On va terminer ce billet sur une supposition entièrement dictée par l'intuition. Les mains ouvertes de celui qui prie... l'Exode biblique, la Sortie ou les Conquêtes de l'Ouest ne seraient-elles pas la Conquête du Paradis, de l'Eldorado pour certains conquérants ou de la Terre promise pour d'autres tout simplement ? Ne serait-ce pas le conquête du monde idéal des hommes pieux sincères et justes, la République de Platon, l'Atlantide des Atlantes croyant en Poseidon, que son auteur situait, on le supposait, à l'Ouest, au-delà des Colonnes d'Hercules (détroit de Gibraltar) - comparez à la Mer rouge pour le cas de l'Exode biblique - ? Les Colonnes d'Hercule ont été rebaptisées Gibraltar de l'arabe Djebel Tarek soit disant le "montagne de Tarek" le conquérant du sud de l'Espagne. Finalement, les Colonnes d'Hercules ne seraient que la Porte Occidentale de Sortie de la Méditerranée vers l'Océan Atlantique et le Nouveau-Monde jadis l'inconnu. Et si les Colonnes d'Hercule de Platon n'étaient qu'une parabole désignait la Porte (occidentale, de sortie car après la mort) du Paradis où reposent les saints (les fameux Atlantes) pour le récit du Paradis du "repos éternel des âmes des justes", qui aurait inspiré plus tard l'antithèse "Divine comédie" de Dante avec son récit de l'Enfer ?..