Revenons à notre test Kappa. Voici une première interprétation des "intempéries numériques".
Le meilleur observateur cette fois serait non pas le berger mais le paysan, pour qui la pluie est vitale, alors que la neige, le grêle et la glace sont, tout comme la sécheresse, sont son cauchemar absolu car ils mettent en danger le résultat de ses efforts : la récolte ! La notion de calcul serait apparue probablement avec la première récolte, lorsque le paysan devint comptable...
Pour calculer ou mesurer, on a besoin d'un système avec une unité de mesure de base fixe (constante), une valeur de référence que l'on multipliera. Il s'agit du SIMPLE que l'on multipliera par deux pour avoir le double, par trois pour avoir le triple, et ainsi de suite. C'est la base de calcul du paysan-comptable.
Compter la pluie revient à compter, donc il nous faut un récipient, une coupe, un plat. C'est là qu'il faut revenir à la lettre Kappa - c'est elle la coupe - qui serait issu du phénicien Kef ou Kaf (paume de la main). C'est probablement le même terme que le kabyle /KT/ de kath/weth "battre, frapper, taper, etc." pour la pluie qui bat mais aussi pour la vitesse, le rythme ou la cadence ; c'est probablement la même racine que dans k'thil "mesurer, faire des cotations" en kab.
L'unité de mesure de base, le SIMPLE, liée à Kappa donc à la Paume, serait logiquement FACILE. Euréka ! L'unité de mesure de base du paysan-comptable serait probablement Fassolia en grec, et fassol' en russe pour l'haricot que l'on désigne en argot algérois par loubia alors que le kabyle use du terme louviane. Pourquoi ? Ben, tout simplement parce que l'haricot serait lié à la pluie ou à l'averse ! Logique : plus il y a de l'eau, mieux sera la récolte. Le louviane (haricot) kab est diluvien, il est comme le liven' (averse) en russe, etc. Et en français, l'haricot devrait être apparenter étymologiquement à la récolte, à la récolte riche, abondante probablement.
Kappa ou Kaf serait probablement liée à la racine kabyle moderne /FS/ de fsi (fondre, délier), tha-fsu-th (le printemps) - voilà une racine qui explique le Facile en romanes - qui est l'opposée de /KRS/ ou /GRS/ de kres (cristalliser), krez (labourer, sillon), a-gris (glace, gel). Très probablement, la racine /FS/ en kabyle moderne aurait perdu sa première lettre K, C ou G : /FS/ aurait été /KFS/ par comparaison à Kappa de Kaf (paume de la main) en phénicien, on aura Afus (la main) - Kafus donc ? - en kabyle comme l'équivalent de Kappa et avec le sens de "paume de la main" au lieu de la main ?
Deux symboles semblent s'opposer :
Croix vs Faucille = Labour vs Récolte (Travail vs Récompense ?)
- la Croix se retrouverait dans le labour en kabyle : krez ;
- la Faucille ou Serpe désignée imger en kabyle qui signifie aussi récolter, moissonner : on a ici la notion de MOIS carrément avec /GR/ dans agur (mois, lune), imger (faucille), mger (récolter, moissonner) et iger (champ semé) idem à ager en latin. Cette racine /GR/ serait probablement la même que dans Léger : la racine fondue/facile /FS/ évoquée plus haut en kabyle signifie aussi a-fessas (léger). Par exemple, en masri donc en arabe, c'est la racine /HR/ ou /HL/ dans sha'hr (mois), sa'hel (facile) qui a donné sahel ou plaine/terrain basse altitude, le plat en somme.
Par ailleurs, la racine dite indo-européenne /MS/ de mois (mens) se retrouverait dans la poignée (paume fermée donc) kumsha en kab et en argot arabe nord-africain, ce terme aurait donné Chimie mais surtout Khamsa (Cinq) en kab et en masri (faux-arabe égyptien) et par extension en arabe. La racine dite indo-européenne de mois /MS/ serait comparable à la racine kabyle /FS/ évoquée plus haut ainsi qu'à la racine /GR/ commune au kabyle et au latin et à la racine /HR/ commune au kabyle et au masri plus l'arabe. C'est dire à quel point les langues sont entremêlées !
Kappa sous toutes ses forme serait très probablement ce chiffre :
5
Et en chiffres romains on aurait ça :
V
On dit en kab khemsa pour Cinq à cause de la pollution de l'arabe, à l'origine ce serait probablement Kafsa ou Kapta avec un rapport direct avec la Lumière, tha-phath (tafat) en kabyle, phos en grec (l'arabe avec son nour "lumière" est à côté de la plaque, comme d'hab). Ce serait l'Egypte - son nom grec GPT surtout, voire même son nom présumé sémitique Misr/Masr plus le nom autochtone Kemet "terre noire" - à l'origine de tout ce que l'on vient de voir, y compris de la khamsa de lumière, un symbole rejeté par les vrais arabes et considéré païen par leurs islamistes, "à juste titre" d'ailleurs puisqu'il ne leur appartient pas, même si les faux-arabes l'ont rebaptisé en "main de Fatma" : ce symbole est égyptien + nord-africain antéaraboislamique. Kappa serait la Khamsa très probablement.