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mardi 7 juin 2016

Zero Arabica

Game Over

Le comble pour un Kabyle est une trouvaille insolite que donne la fouille de la maison égyptienne de fond en comble…


Nous allons voir comment le « binaire égyptien » Per-Ankh est puissant, à tel point qu’il peut nous donner des indices qui ne trompent pas sur l’origine de beaucoup d’inventions attribuées aux « arabes », à commencer par la langue arabe et le « zéro arabe » puis les chiffres arabes,dans le déni total de l’apport colossal de l’immense Egypte ancienne.
 

I. NÜN
L’universalité de Per-Ankh est déconcertante, franchement, chaque jour apporte son lot de découvertes, après « alpha-bêta (alphabet) », « guerre et paix », « renaissance », « fond et forme », etc., on y voit aussi le crâne et le cerveau. 

Prenons à part le symbole de Per « maison » en forme de demi-triangle pour lui donner d’autres formes sans changer sa nature. Le plus important est d’aller jusqu’au fond de la pensée, jusqu’au but. C’est une forme de demi-rectangle en ancien égyptien, on peut le redessiner comme un demi-cercle (voûte, pont) Est-Ouest par rapport aux cardinaux (hémisphère nord) ou Nord-Sud qui nous donne un croissant (de lune), ce qui nous donne la notion de diamètre et la valeur de 180°, cette dernière étant la somme des angles d’un triangle. Au final, ce Per pourrait prendre la forme de voûte (comme le ciel) et, chose importante, de croissant : ce Per égyptien ancien aurait donné le croissant masri-arabe ou « arabo-musulman » ! C’est donc en rapport direct avec la Lune, le calendrier musulman étant d’ailleurs un calendrier lunaire.

Regardez ce symbole Per en zoomant avec votre cerveau, càd en allant jusqu’au fond. Càd le coin. Le feu ou l’âtre et foyer : c’est lui le Fond. Et c’est la Lune (fond d'une image) ! On tient là un indice très important qui nous permet de conclure que Per de « fond » avec 180° (triangle) serait un Trépied posé sur le foyer de feu, sur l’âtre. C’est une constante, un dogme, un indice canonique ! Faudrait-il alors s’étonner de ces « coïncidences » ?
1. kanun, lkanun en kabyle/berbère (y compris à Siwa) = âtre, foyer Vs qanun « loi » en masri-arabe repris en kab ;
2. inyen en kab/ber.= trépied posé sur l’âtre Vs noun pour la lettre « N » en masri-arabe ; voir aussi moon (lune) et noon (midi) en anglois et la notion de Ioniens pour les Grecs anciens (yunan en masri-arabe), comme Yunnan en Chine et... Canaan ;
3. ivawen « les fèves » seront simplement les points, ex. N contient 1 point au-dessus :

Le même symbole Per mais en voûte ou croissant couché, un « âtre/foyer » ?, sert de support de base pour d’autres lettres que N avec 1 point au-dessus : T avec 2 points, TH avec 3 au-dessus ; plus les autres lettres comme B avec 1 point au-dessous, Y avec 2 points au-dessous, voire même P (inexistant en arabe mais transcrit) avec 3 points au-dessous. 


Le verdict est sans appel :
1- Chaque « fève » (en kabyle) ou point désignerait la « lumière » et/ou une « phase » de la Lune ;
2- La langue arabe s’écrit de droite à gauche dans le sens de croissance de la lune (phases) : le N serait peut-être le premier croissant, le T le premier quartier Vs le Y le dernier quartier et le B le dernier croissant (à vérifier) ;
3- La langue arabe est bel et bien une invention égyptienne-masrie, inspirée du démotique et/ou de l’hiératique, les formes simplifiées des hiéroglyphes des Egyptiens anciens ;
4- L’adjectif « arabe » devrait avoir une signification autre que celle qu’on lui a donné (origine ethnique, géographique), peut-être une désignation justement de la langue arabe ou de ses caractères à l’image de « hiéroglyphe », « consonantique », « phénicien », « alphabet », « démotique », « hiératique ». Un alphabet arabe, comme on le voit, inspiré de l’ancien égyptien.
 

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II. LE JOUEUR
Il y aussi du ludique dans Per-Ankh ! La « forme et le fond » devient de « fond en comble ». Pour l’anecdote, l’anglois gamble « parier, jouer (jeux de hasard) » est le comble du Français ), le qumar « parier, jouer aux jeux de hasard » en kabyle tient du coin/coude kab thi-ghumarth et du masri-arabe qamar « lune », mughamarat « pari ». Trois choses importantes à retenir :


1. Dans Per-Ankh on a la notion d’échelle (mas-stab en allemand, russe) ;
 

2. Cet indice ludique est une lettre familière : Y dit « i grec » ou I ionien (inyen = trépied kab ?). Eh bien, ce n’est qu’un calque sur ce qui a existé depuis le temps des Egyptiens anciens pour désigner le « jeu », le « jeu de hasard » ou « sort ». Le « i grec » est, sans blagues, ce que vous entendrez en russe comme igra « jeu » et en masri-arabe comme… hidjra, higra « hégire » et c’est simplement « échelle » ;
 

3. En Kabylie de mon enfance, celui qui perd à un jeu devait recevoir des ivawen « fèves » avec le sens de « chiquenaudes » sur son front : le vainqueur joint le majeur au pouce et tape avec le majeur sur le front du vaincu. C’est ça, les jeux kabyles avec les ivawen « fèves, chiquenaudes ». Le même jeu existe ailleurs, ainsi le terme russe qui désigne la pichenette/chiquenaude est facile à retenir pour un Kab : schelbane, comme a-jilvan « petit pois » en kab. 

Regardez attentivement la photo de chiquenaude géante ci-dessus. Vous voyez le majeur et le pouce former… un zéro. (Une pleine lune ?) C’est dans le Jeu que se trouverait le Zéro. Et le très médiatisé « zéro arabe » serait, d’abord, la conséquence d’un « jeu arabe » (chiquenaude ?) d’origine égyptienne probablement et, ensuite, il serait étroitement associé, quasiment un synonyme de Higra, Hidjra « Hégire », l’an zéro du calendrier lunaire musulman, voire même l’an zéro d’une renaissance. C'est le Zéro de Joueur ou de Coureur : idjri (courir) en masri-arabe et coureur en fr. s'apparenteraient à ayur/agur (lune, mois) en kabyle et à... Jules, c'est donc un calendrier " Julien " au sens de Lunaire. Ce terme aurait sans doute existé depuis l’Egypte ancienne, et c’est probablement un nom, celui d’une divinité majeure : Osiris. Le Y (voire même le Ya masri-arabe) serait l’équivalent égyptien ancien du « i grec (Y) » , la lettre d’Osiris très probablement !

Le comble pour le Kabyle que je suis est d’avoir redécouvert le « zéro arabe », quoique sa vraie nature atténue la surprise. J’imagine que le comble pour un Arabe – un vrai, surtout le « front arabo-islamiste », haineux de l’Egypte ancienne et, bien entendu, des Kabyles – est de recevoir une telle chiquenaude sur le front de la part d’un joueur issu du camp qu’ils ne cessent de dénigrer, insulter, agresser et oppresser depuis des lustres. Une belle chiquenaude en tout cas, qui les aidera peut-être à revoir leur copie de l’histoire.


Game over. Les jeux sont faits, camarades !