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vendredi 3 juin 2016

Le Grand Pas

La Batte Américaine

Il est une terre jadis conquise qui rêve aujourd'hui de conquérir son lointain conquérant !
La raison pour laquelle les hommes ont inventé un panthéon de créatures monstrueuses pour en faire des divinités se trouverait peut-être dans l’usage rationnel de ces divinités. Quel Kabyle n’a pas connu enfant le « terrible Akli » (Akli uzzal), l’épouvantail, le bourreau diurne qui faisait si peur que les enfants n’osaient pas mettre le nez dehors par un soleil de plomb. Ce personnage du panthéon kabyle a été déjà comparé à ses homologues d’autres panthéons des autres peuples de la méditerranée. Akli uzzal pour akli « boucher/bourreau, esclave (présumé noir) » + /zl/ de azal « le jour, midi » et/ou uzzal « le fer » en kab qui serait l’équivalent kabyle de :
Ptah « celui qui ouvre » en ancienne Egypte (sans doute en rapport avec un système de poids et mesures) qui signifierait à mon sens le « Conquérant » (le masri-arabe a repris ce nom dans foutouhate « conquêtes », meftah « clé ») ;
Vulcain (romain), Hephaistos (grec) – dieu des forges, boiteux et laid ;
Claude « boiteux » ;
Hercules, ogre, cyclope, colosse, géant, atlante : lire le billet précédent.
Voici cette fois l’identité la plus éloignée dans le temps, attestée en Egypte ancienne, de ce terrible personnage :

Exact ! C’est le dieu Geb égyptien l’ancêtre des géants, cyclopes, titans ?; des Atlantes, Hercule, Gaïa, Goliath, Colosse, Akli, Tor, le Grand Turc, Guillaume le conquérant (la liste n’est pas exhaustive). Remarquez que le deuxième nom de Geb est Aker, c’est peut-être ce qui est devenu /kl/ (k aspiré) dans Akli et akal « sol, terre » et ageruj « trésor », akerrush (chêne, quercus en latin) en kabyle. Je pense qu’il s’agit d’un dieu guerrier, le dieu des forges ou le dieu du tonnerre, et dans tous les cas il aurait un rapport avec la Terre, la Force et la Sidérurgie (les métaux).

Maintenant regardez attentivement l’hiéroglyphe et l’attribut de cette divinité : l’oie. Bingo ! C’est l’illustration même de la laideur et de l’infirmité du « terrible Akli », du « Grand Turc », de Vulcain, Hephaistos, etc ! On tient notre uggly duck, le vilain canard boiteux ! On laisse le foie gras aux frenchies, on prend plutôt ce qui est plus utile maintenant : la patte d'oie. Explications :
Lawer ou la3wer « le borgne » en masri-arabe, en argot « arabe » argelien contient « Oie » ;
Kawan ou ka3wan « le boiteux » en argot « arabe » argelien, repris en kabyle, contient aussi « Oie » ;
Le verbe kabyle s-hidhel « boîter » serait à mon sens à aligner sur le grec sidheros « en fer » (sidérurgie) ;
Le manchot aussi serait appelé de cette façon ? En tout cas, en français, boiter viendrait très probablement de l'oie ou d'un canard :)


D’une façon générale, il s’agit d’une divinité de grande taille avec une infirmité. C’est un monstre fort et moche… comme le diable. Un vrai démon armé d’une massette ) Ce dieu Geb égyptien serait peut-être celui qui contiendrait un indice de monothéisme (un seul bras, œil, pied – infirmité) et un système de mesures unifié, le Pied sur l'hiéroglyphe de Geb irait dans ce sens probablement.

Le Grand Turc
Mais c’est le Turc qui adhère on ne peut mieux à cette logique, surtout lorsqu’on sait que turkey en anglois signifie « dinde » (il y a du « turc » aussi dans Autriche et son Strauss, repris pour « dinde » strausse en russe), tel un canard ou une oie graissée pour l’abattage ou une grosse poule inapte au vol ou simplement domestiquée aux mêmes fins. A mon sens, au sens martial, l’oie, la dinde ou le canard serait « turque » au sens de piétaille (infanterie) ; et sur un navire de guerre, ces « turcs » seraient des galériens ou ... des pirates : le perroquet symboliserait le « baroud » (la poudre). On a ici un indice de grade militaire et la terrible notion de « chair à canon » pour le soldat, je dirais plutôt la « cire à canon » pour un soldat de plomb dans le contexte kabyle (étymologie du nom de Vgayeth-Bougie, antique Saldae) pour désigner… un Mercenaire, le soldat étant un guerrier à la solde d’un commanditaire. Le coq ou la poule en kabyle YZT ou YZD ayazid, tayazit sont, comme l’anglois pour turkey « dinde », un indice de « Turc » (voir billet « Bayazet » sur ce blog), mais aussi de « Byzantin » avec probablement le sens de soldat ou « armée » plus généralement. Par ailleurs, l’oie, on le voit, symbolise la grande taille et la laideur, le contraire de la beauté et de l’élégance des nobles oiseaux de haut vol (un aigle serait un général). Cela veut dire que le kabyle ifer « aile, feuille » va s’apparenter à la racine de beauté en ancien égyptien NFR (ex. Nefertiti). Le latin, lui, donne la même racine pour guerre et beauté (bellum, bella)...

Il faut bien comprendre que « turc » existe depuis l’antiquité, les Turcs ottomans sont tout simplement les derniers à avoir incarné ce « terrible guerrier conquérant », du moins dans le monde se trouvant au sud de la Méditerranée. A l’époque punique, ce « turc » aurait été sans doute un barcide de Barca « éclair » ou carrément la divinité Baal. On y reviendra une autre fois sur ce sujet. Pour le moment, prenons un terme banal utilisé en français et présumé être un emprunt à l’« arabe » nordaf, soit Matraque issu de M-TRG matrag ou l’matrag en « arabe » nordaf. Deux réflexions :
1. M-TRG de matrag « massue, gourdin, matraque » (une arme) serait en réalité comparable au Metron en grec pour « mètre » : un étalon de mesure ;
2. M-TRG de matrag contient du « turc » (TRG) et sa doublure par un Akli « boucher/bourreau, esclave » kabyle où il y a la racine fardée et de mouvement KL ou éclatée KHL, donne çà :
M+TRG (m + turc) matrag vs M+KhL = moukahla en argot arabe nordaf « fusil » (une arme), tha-mughalt ou tha-mukhalt en kabyle. On dit aussi en kabyle a-veshkidh le « mousquet » (une arme) qui renvoie à la cire (wax en anglois) et au sauvage (wah’sh) mais au mosquito en italien, moustique quoi :). Bref, le « turc » ou « akli » est synonyme de porteur d’arme, de gens d'armes : matraque, mousquet, fusil, glaive.

Pas le temps de se rouler les pouces, on préfère joindre le pouce à l’index quand on veut tenir une plume (d’oie ?) ou un crayon (en roseau, donc anubish en berbère siwi pour le démon Anubis ?) pour écrire, ou un pinceau pour peindre, etc. Eh bien, le « Turc » doit se retrouver dans l’un de ces deux doigts : l’index ou le pouce. 


- Le « Turc » peut être sur l’index pour nous donner l’explication du terme « Inde », d’où turkey (dinde) associée au « turc ». Par ailleurs, l’index est désigné en kabyle comme le doigt de serment (chahadh), ce dernier terme est usagé en masri-arabe pour chahid « martyr » et probablement aussi en kabyle pour j’had « fort, farouche, belliqueux », en masri-arabe pour moujahed « combattant » (pour la foi, pour la patrie) d’où le très médiatisé terme « jihadiste » pour le combattant nihiliste version islamiste rigoriste. Les « Indiens » et les Indes seraient issus de l’Index belliqueux ;


- Le « Turc » pourrait venir du pouce « draconien » désigné en kabyle par adhebouz qui signifie aussi matraque, gourdin, et qui a donné le nom Debbouze ou debza « bagarre, baston » en argots nordafs. Mais cette racine DBZ kabyle aurait, qui sait, un lien avec… le russe doub « chêne » (avec le Doubs ? aucune idée !) associé aux ogres chez les Kabs et exprimerait probablement une idée de qlq chose d’« obligatoire », « interdit » ou « illégal » (le fameux « haram » en masri-arabe s’alignerait sur « armée » ?) donc une Loi ; et dans un contexte guerrier, une idée de « défense », une loi martiale ; et dans un contexte religieux le pouce va constituer un « tabou », voire même un « dogme ». Le Grand Turc un grand tabou ? Outre la dinde, le « turc » est aussi associé à la notion de « tabac » (deux éléments communs au nouveau monde – les Amériques et à la Turquie), ce qui laisse penser que le pouce (adebouz) et surtout le chêne (akerrush) en kabyle pourraient avoir un lien avec « tabac » (« herbe », « hallucinogènes » : chamanisme?) voire même avec « fumée » ou « cheminée ». NB : En termes de physique, il est évident que le pouce pourrait indiquer la pression (push en anglois vs pouce), le canon (pushka en russe), la puissance ou la propulsion ; le « Grand Turc » ou le « terrible Akli » et son pied « noir » la force de gravitation probablement.

D’où vient le nom Amérique ? Non, pas d’Amerigo Vespucci, mais bel et bien de la divinité de la guerre Mars (al-Marrikh en masri-arabe pour la planète du même nom), un « terrible Akli », un « Grand Turc » et un « Indien ». L’Américain est donc belliqueux et martien par son nom évocateur :) Et le nom « Amérique » se trouverait entre l’index (Indien) et le pouce (Martien, Américain). Ce n’est pas sorcier de joindre le pouce et l’index pour avoir « amérindien », mais le truc est que le turc, enfin notre « Grand Turc » aurait été connu des indigènes des Amériques bien avant la dite « conquête du Nouveau Monde par C. Colomb », donc isolés du monde, et ce « Grand Turc » serait peut-être ce que les Indiens d’Amérique désignent par le Grand Manitou. C’est le « terrible Akli » de l’Amérique ! 

L’origine du Grand Manitou est forcément antérieure à l’arrivée des Européens-Chrétiens au moyen âge, donc soit ce culte indien qui rappelle le dieu Mars date de l’époque d’avant la migration des populations d’Asie vers le continent américain (au moins 10 000 ans en arrière), soit il serait un indice irrévocable de la conquête des Amériques par les Scandinaves d’avant la christianisation, les Vikings, si le Grand Manitou est effectivement l’équivalent de Thor, le « Grand Turc » ou Mars dans la mythologie nordique ou que ces peuples « indiens » vivaient en Europe du Nord en voisinage avec les « Blancs » européens (donc transmission de mythes), qui leur auraient pris par la suite leur espace vital (le Greenland en est un exemple) les forçant ainsi à partir et à découvrir accidentellement le Nouveau-Monde (hypothétiquement, je ne suis pas historien !). 

L’Amérique est en marche pour la conquête de la planète Mars, chose tout à fait normale pour ces Martiens de nom et ce pays conquis jadis par Mars. Apparemment, pour les Ricains, il est plus facile d’échapper à la force gravitationnelle qu’à sa destinée : la batte de base-ball (Joe Di Maggio sur la photo) en est une autre preuve :). C'est une jeu américain, martien, de conquérant par excellence. Ou peut-être ceci explique cela. En effet, il n'est pas donné à tout le monde de faire un grand bond en avant ! En tout cas, bonne chance à la NASA qui prend son élan pour atteindre la planète Mars dans un futur proche pour un autre « petit pas pour l'homme, mais un pas de géant pour l'hummanité » !