Golden Finger
Un billet pas comme les autres en ce jour pas comme les autres :)
Si vous saviez combien c'est dur de se mettre dans la peau d'un autre, et surtout dans sa tête ! A un moment donné, je me dis que le moment est venu de demander assistance - de l'intelligence assistée quoi ! - au vu des difficultés rencontrées, par exemple pour trouver et expliquer tout ce que contient le "binaire égyptien" Per-Ankh - c'est à mon sens, beaucoup beaucoup plus fort que la formule magique d'Einstein E = MC2 -, en termes de notions. Surtout que j'y vois l'ombre des chiffres et pas seulement des lettres. Et rapidement je me rends à l'évidence que ce serait déloyal par rapport à celui ou à ceux parmi les anciens, anciens Égyptiens en premier lieu, démunis de toute assistance (ordinateurs, par exemple) à l'origine de ces formules géniales, d'un algorithme génial qui nous livre ses secrets petit à petit. Et je le ressens aussi comme un défi à relever ne serait-ce que pour honorer la mémoire de ces génies anciens et de redonner de l'espoir à la Kabylie, à la Méditerranée, à une certaine humanité. Et je comprends aussi qu'une fois parcourue une certaine distance dans ce passé, j'aurai très probablement trouvé le moyen de relancer cette "machine intelligente" pour la projeter dans le futur, par exemple en numérisant la langue kabyle (et pas seulement). Ce voyage permanent dans le passé est d'une certaine façon un retour vers le futur, d'une humanité à l'érè numérique ou digitale...
Zéro. Vous savez que parfois l'on peut prendre deux idées géniales d'auteurs différents pour en sortir une seule ? Le zéro (0) expliqué par le mathématicien indien (hindou) Brahmagupta qui aurait défini le zéro comme étant la soustraction d'un nombre par lui-même, càd 1-1 = 0, 2-2 = 0, et ainsi de suite. L'idée géniale jumelle de celle de Brahmagupta concernant le zéro nous vient d'un autre génie, grec celui-là, Archimède pour la poussée, et donc le principe de navigation. Eurêka cria-t-il ! On en fait de même alors : eurêka ! car le zéro = navigation, c'est l'idée de l'équilibre qlq part, c'est le zéro naval :)
India. Lorsque j'observe cette croix ansée Ankh "vie" des anciens Égyptiens, je ne la regarde pas en fait, je la touche et la secoue comme l'on fait avec un arbre fruitier pour faire tomber le fruit mûr. On y voit, par exemple, la partie de Brahmagupta : l'Inde. Et les Indes en général pour Ankh. Et si les chiffres arabes sont une grossière supercherie, les chiffres indiens (hindous) seraient simplement une légende : on peut les désigner aussi par les "chiffres (d') Ankh".
Le Doigt. Et dans ce Ankh, il y a indéniablement le Phénix et le Phénicien, le Punique. Les chiffres sont aussi phéniciens, puniques. C'est que dans ce mot, dans sa forme de croix ansée se cache la datte : nakhla "palmier-dattier " en masri/arabe vient de Ankh, et les dates !, et le doigt bien sûr ! Tout simplement que le Chiffre est Digital de par son essence même. Ce sont les doigts et la paume de nos mains la source des chiffres, des dates, des calendriers, du calcul, du "digital" ou "numérique" si vous préférez.
Le Doc. Vous devinez probablement que dactylo vient du doigt en grec daktulos. Mais vous n'aurez sans doute jamais soupçonné que le k'thil "mesurer" en kabyle pourrait aussi être associé, et surtout le terme docteur qui serait issu de ce doigt grec daktulos. Il s'agirait d'un doigt pas comme les autres, un doigt qui guérrit, un doigt doux, reste à devenir lequel précisément. Normalement il s'agirait de l'Index (voir Inde apparentée au Ankh), le doigt guérisseur. Et quand on dit dwa "médicament" en kab, ou dawa1 en masri/arabe, c'est peut-être le doigt (guérisseur) que l'on invoque. Guérir est h'lu en kabyle, comme "doux, bonbon" halaw en masri/arabe.
La Datte. La douceur du doigt s'explique par le doigt-datte comme la deglet nour, doigt de lumière , et puis par le kabyle aussi. On pensait que le terme kabyle a-DHadh "le doigt" n'interfère avec aucun terme étranger, eh bien on avait tort. Le doigt kabyle a-DHadh, qui peut renvoyer autant vers la notion de Datte et de Date, va s'aligner sur le terme ladhidh "doux, suave" en masri/arabe, ce qui peut laisser penser à une source commune à ces deux langues. La datte est phénicienne dans sa variante grecque : finiki "les dattes" en russe est issu du grec phoenix. La main kabyle a-fus ne serait-elle pas "phénicienne" ?
Le Coq. Cet indice "doux, suave, sucré" va prendre une autre forme en kabyle : a-Zidhan "doux, suave" vs tha-zdhay-th "palmier-dattier" et surtout... vs a-yaZidh "le coq", tha-yaZidT "la poule". Je vais vous faciliter la tâche : Doux s'aligne sur Duc "dirigeant, leader, guide" comme le Duce ou dans viaduc, etc !, et avec le titre de Duc. Le poule duchesse et son duc qui fait le coq, je parie que personne ne s'y attendait :) Quoique non, en kabyle ça serait non pas la poule mais la perdrix tha-sekour-th pour son élégance. Et puis, le coq, c'est aussi une histoire gauloise, non ? Il va falloir les trouver le coq gaulois et sa poule gauloise...
Le Selçuk. Le terme masri/arabe qui désigné le coq, soit dyk, n'a rien d'arabe puisque c'est le duc, le doux. La variante nordaf donne serduk "le coq" le même de la djadja (de dadjadja en masri/arabe). On le sait, le coq a toujours servi aussi de réveil et de girouette. Le serduk "coq" nordaf serait probablement comparable au Selçuk "Seldjouk" turc des Seldjoukides. Le Selçuk turc ou le serdouk "coq" algérois va se retrouver en kabyle probablement sous une forme altérée (L ou R en N) dans sendjak "drapeau".
Le Suave. Autant le dire tout de suite : le doux, le suave, c'est du sucré ; et ce Sucre est étrangement associé... au Soldat, tout comme l'abeille qui donne du miel melissa en grec le serait à militia "milice". En masri/arabe 3askari "militaire, donc soldat" s'aligne sur sukr "sucre", SLD de soldat se retrouverait ailleurs comme dans sladkiy "doux, suave, sucré" en russe. Peut-être qu'il y est question de fermentation aussi, qui sait. En tout cas, le soldat zouave, du kabyle azwaw, est à coup sûr un suave. C'est le premier indice (français) de l'implication de la Kabylie dans le digital, dans les chiffres. Le deuxième réside dans l'historie ou la légende de Léonardo Fidonacci, auteur des suites mathématiques étroitement associé au nom de la capitale kabyle Bougie, connue pour sa cire d'abeilles - lire le post correspondant sur l'ancien blog -, et qui jadis portait le nom Saldae (comme soldat pratiquement) aux temps puniques justement. Pour mieux marquer cet indice "doux, suave, sucré" qui revient en permanence, il suffit de prendre l'anglois pour formuler autrement la "suite de Fibonacci", l'Italien de Bougie : la suite suave du zouave, ou simplement la Sweet Kabyle.
L'Abeille. On se rend à l'évidence : le doigt doux, le golden finger (doigt d'or) serait le nombre d'or ; et les suites, la Kabylie, sa capitale Vgayeth, Bougie, azwaw seraient avant tout une histoire d'abeille, d'abeille kabyle : azwaw en lien avec thi-zizwa "les abeilles", et donc le soldat-zouave une abeille soldat ? Et le parallèle phénicien - Kabylie est indéniable aussi, via la datte, le doux, le suave, le sucré et Ankh. C'est peut-être vers les alvéoles d'abeilles de forme "cellulaire" qu'il faut se tourner pour trouver la trace des suites, des chiffres, du calcul : certains indices d'origines diverses pourraient indiquer le Cent (100) pour ces alvéoles ou/et le Miel. Maintenant il faut aller plus loin dans ses recherches et essayer de trouver des éléments de réponse en exploitant les indices rapportés ci-dessus. C'est du travail d'abeille... kabyle :)
Ainsi se termine ce billet pas comme les autres en ce jour pas comme les autres, un jour de répit, enfin en partie !