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mercredi 28 octobre 2015

Le Rabbit de Fibonacci

Liber Abaci

Le monde est fait d'histoires, de légendes et de mythes : il y a toujours une histoire ou une légende derrière chaque découverte faite par les hommes. On va s'intéresser à celle de Léonardo Fibonacci en attendant de voir la suite :)
Leonardo Fibonacci, Léo "Pisano" (de Pise), fils de Bonacci (Fibonacci), dit le "voyageur" est considéré comme le premier européen à avoir introduit les chiffres modernes (0, 1...9), dits à tort "arabes" (les arabes ne les ont jamais utilisés, même de nos jours ils font usage d'autres chiffres, alors les inventer...), et, bien entendu, comme l'inventeur de la suite qui porte son nom. Et l'histoire, ou voire même la légende, associe cette découverte de Fibonacci avec la capitale kabyle Bougie où le père de Leonardo était négociant pour le compte de la République de Pise. On est flatté que le la Kabylie soit associée à cette histoire ou légende de l'invention de Fibonacci, cependant, en ce qui me concerne du moins, mieux vaut tirer au clair toute cette histoire, et défaire la légende si nécessaire, afin de comprendre quelle est la véritable histoire des suites et pourquoi la capitale kabyle, Bougie, y est étroitement associée.
D'abord cette hypothèse de travail qui va probablement vous surprendre :
Bougie ~ Pise 
C'est à dire que le nom de la capitale kabyle Vgayeth en kabyle, Bejaïa en arabe et Bougie en français serait, on suppose, le même que le nom de la capitale toscane Pise : Bougie est associée à la bougie (cire d'abeille) pour la capitale kabyle comme la capitale toscane le serait à son symbole, la tour de Pise, la tour penchée, associée, à tort apparemment, à d'autres inventions ou expériences comme celle de Galilée.    
Bref, Bougie et Pise pourraient être des jumelles par leurs noms, et dans le cas de Fibonacci, son lien avec Pise, sa ville d'origine, expliquerait sa relation avec un "autre nom de Pise", Bougie en Kabylie. Et ça aurait été une explication qui exclurait donc la capitale kabyle de la biographie de Fibonacci et donc de l'histoire de l'invention des suites. Mais, les amis, c'est du solide côté kabyle, comme nous allons le voir, et on ne peut pas s'en délester comme ça des vraies origines des chiffres et des suites ! 
Il faut maintenant revenir au billet précédent au sujet de la relation de Bougie avec la suite. En effet, il est relativement facile de conclure à une relation entre l'Abeille (et ses "attributs": cire, miel, ruche) et le nom de la ville de Bougie en Kabylie. Ainsi, par exemple, le terme qui désigné l'abeille en slaves, en russe par exemple, p'tchéla ne serait rien d'autre que Béjaïa en arabe puis V'gayeth en kabyle pour Bougie.
La symbolique de l'abeille pour les Kabyles est énorme, idem pour les Berbères dans leur ensemble surtout lorsqu'on connaît l'origine libyenne du culte de Neith chez les anciens Égyptiens. Mais on va se limiter cette fois à la relation de l'abeille avec le nom de Bougie, la capitale kabyle et avec la Kabylie plus généralement. Il s'agit de comprendre si cet indice d'abeille de ruche d'abeilles nous renvoie vers une république, une démocratie, une aristocratie ou une théocratie, ou voire même vers un royaume, chose que l'on essayera de développer ultérieurement. Pour l'instant on cherche les chiffres, les suites, le calcul.
C'est le corps et la couleur des insectes, oiseaux et animaux qui auraient inspiré les chiffres, le calcul. Les anneaux, les rayures par exemple. Ce n'est pas pour rien que raqem "numéro" en masri/arabe est de la même racine que reqem "bariolée", terme repris en kabyle. Un peu comme le code-bar de nous jours, le zèbre ou le tigre auraient jadis inspiré les hommes à faire la relation entre les couleurs ou plutôt la succession de couleurs en stries avec les chiffres, les nombres. Le nom du tigre n'mer en kabyle, en masri/arabe, etc ne serait-il d'ailleurs pas ce qui est numéro en romanes/latin ? En somme, la suite de chiffres, de nombres aurait été inspiréé par la suite, l'ordre de couleurs. 
Et là nous tenons le premier indice qui lie les suites à la Kabylie : thislyth "la mariée/fiancée" du dieu Anzar et l'arc-en-ciel, soit la suite de 7 couleurs du spectre visible, mythe fondateur des Kabs et Berbères en général. C'est que, étymologiquement, la suite en fr. doit être comparée à th-isly-th (tislyt) "la mariée/fiancée/bru" en kab.
Le deuxième indice, encore plus pertinent que le premier, réside dans le fait qu'en kabyle, la même racine désigne deux choses importantes directement impliquées dans l'histoire de la suite de Fibonacci :
awthul "lapin, lièvre" en kabyle 
WTL ou WSL dans tha-washul-t "la famille", l'washul "les membres de la famille, la progéniture/les enfants". Il faut savoir qu'une suite mathématique est une famille d'éléments indexée par des entiers naturels. Et que la suite de Fibonacci repose sur la famille de lapins et leur reproduction ! C'est le rabbit (lapin) de Fibonacci. C'est le cuniculteur qui a fait de Fibonacci le meilleur mathématicien de son époque ! C'est que probablement la Calcul serait associé à la cuniculture, au lapin ou lièvre ! 

Le livre de calcul ou Liber Abaci de Fibonacci ne serait-il pas après tout Le livre de Bougie ?..

P.S. 
Playboy s'en inspirera pour autre chose, Fibonacci a pris utilisé le lapin à des fins mathématiques. C'est peut-être dans le lapin ou rabbit en anglois, arnab en masri/arabe que se trouverait l'explication du malentendu, et grosse supercherie, des chiffres "arabes" : des chiffres arnab "lapin" ou arabbit "lapin" avec la signification "chiffre de calcul" car lapin étant associé au calcul ? 

dimanche 25 octobre 2015

La Sweet Kabyle

Golden Finger

Un billet pas comme les autres en ce jour pas comme les autres :)

Si vous saviez combien c'est dur de se mettre dans la peau d'un autre, et surtout dans sa tête ! A un moment donné, je me dis que le moment est venu de demander assistance - de l'intelligence assistée quoi ! - au vu des difficultés rencontrées, par exemple pour trouver et expliquer tout ce que contient le "binaire égyptien" Per-Ankh - c'est à mon sens, beaucoup beaucoup plus fort que la formule magique d'Einstein E = MC2 -, en termes de notions. Surtout que j'y vois l'ombre des chiffres et pas seulement des lettres. Et rapidement je me rends à l'évidence que ce serait déloyal par rapport à celui ou à ceux parmi les anciens, anciens Égyptiens en premier lieu, démunis de toute assistance (ordinateurs, par exemple) à l'origine de ces formules géniales, d'un algorithme génial qui nous livre ses secrets petit à petit. Et je le ressens aussi comme un défi à relever ne serait-ce que pour honorer la mémoire de ces génies anciens et de redonner de l'espoir à la Kabylie, à la Méditerranée, à une certaine humanité. Et je comprends aussi qu'une fois parcourue une certaine distance dans ce passé, j'aurai très probablement trouvé le moyen de relancer cette "machine intelligente" pour la projeter dans le futur, par exemple en numérisant la langue kabyle (et pas seulement). Ce voyage permanent dans le passé est d'une certaine façon un retour vers le futur, d'une humanité à l'érè numérique ou digitale...  

Zéro. Vous savez que parfois l'on peut prendre deux idées géniales d'auteurs différents pour en sortir une seule ? Le zéro (0) expliqué par le mathématicien indien (hindou) Brahmagupta  qui aurait défini le zéro comme étant la soustraction d'un nombre par lui-même, càd 1-1 = 0, 2-2 = 0, et ainsi de suite. L'idée géniale jumelle de celle de Brahmagupta concernant le zéro nous vient d'un autre génie, grec celui-là, Archimède pour la poussée, et donc le principe de navigation. Eurêka cria-t-il ! On en fait de même alors : eurêka ! car le zéro = navigation, c'est l'idée de l'équilibre qlq part, c'est le zéro naval :)
India. Lorsque j'observe cette croix ansée Ankh "vie" des anciens Égyptiens, je ne la regarde pas en fait, je la touche et la secoue comme l'on fait avec un arbre fruitier pour faire tomber le fruit mûr. On y voit, par exemple, la partie de Brahmagupta : l'Inde. Et les Indes en général pour Ankh. Et si les chiffres arabes sont une grossière supercherie, les chiffres indiens (hindous) seraient simplement une légende : on peut les désigner aussi par les "chiffres (d') Ankh". 

Le Doigt. Et dans ce Ankh, il y a indéniablement le Phénix et le Phénicien, le Punique. Les chiffres sont aussi phéniciens, puniques. C'est que dans ce mot, dans sa forme de croix ansée se cache la datte : nakhla "palmier-dattier " en masri/arabe vient de Ankh, et les dates !, et le doigt bien sûr ! Tout simplement que le Chiffre est Digital de par son essence même. Ce sont les doigts et la paume de nos mains la source des chiffres, des dates, des calendriers, du calcul, du "digital" ou "numérique" si vous préférez.

Le Doc. Vous devinez probablement que dactylo vient du doigt en grec daktulos. Mais vous n'aurez sans doute jamais soupçonné que le k'thil "mesurer" en kabyle pourrait aussi être associé, et surtout le terme docteur qui serait issu de ce doigt grec daktulos. Il s'agirait d'un doigt pas comme les autres, un doigt qui guérrit, un doigt doux, reste à devenir lequel précisément. Normalement il s'agirait de l'Index (voir Inde apparentée au Ankh), le doigt guérisseur. Et quand on dit dwa "médicament" en kab, ou dawa1 en masri/arabe, c'est peut-être le doigt (guérisseur) que l'on invoque. Guérir est h'lu en kabyle, comme "doux, bonbon" halaw en masri/arabe.
La Datte. La douceur du doigt s'explique par le doigt-datte comme la deglet nour, doigt de lumière , et puis par le kabyle aussi. On pensait que le terme kabyle a-DHadh "le doigt" n'interfère avec aucun terme étranger, eh bien on avait tort. Le doigt kabyle a-DHadh, qui peut renvoyer autant vers la notion de Datte et de Date, va s'aligner sur le terme ladhidh "doux, suave" en masri/arabe, ce qui peut laisser penser à une source commune à ces deux langues. La datte est phénicienne dans sa variante grecque : finiki "les dattes" en russe est issu du grec phoenix. La main kabyle a-fus ne serait-elle pas "phénicienne" ?

Le Coq. Cet indice "doux, suave, sucré" va prendre une autre forme en kabyle : a-Zidhan "doux, suave" vs tha-zdhay-th "palmier-dattier" et surtout... vs a-yaZidh "le coq", tha-yaZidT "la poule". Je vais vous faciliter la tâche : Doux s'aligne sur Duc "dirigeant, leader, guide" comme le Duce ou dans viaduc, etc !, et avec le titre de Duc. Le poule duchesse et son duc qui fait le coq, je parie que personne ne s'y attendait :) Quoique non, en kabyle ça serait non pas la poule mais la perdrix tha-sekour-th pour son élégance. Et puis, le coq, c'est aussi une histoire gauloise, non ? Il va falloir les trouver le coq gaulois et sa poule gauloise...

Le Selçuk. Le terme masri/arabe qui désigné le coq, soit dyk, n'a rien d'arabe puisque c'est le duc, le doux. La variante nordaf donne serduk "le coq" le même de la djadja (de dadjadja en masri/arabe). On le sait, le coq a toujours servi aussi de réveil et de girouette. Le serduk "coq" nordaf serait probablement comparable au Selçuk "Seldjouk" turc des Seldjoukides. Le Selçuk turc ou le serdouk "coq" algérois va se retrouver en kabyle probablement sous une forme altérée (L ou R en N) dans sendjak "drapeau". 
Le Suave. Autant le dire tout de suite : le doux, le suave, c'est du sucré ; et ce Sucre est étrangement associé... au Soldat, tout comme l'abeille qui donne du miel melissa en grec le serait à militia "milice". En masri/arabe 3askari "militaire, donc soldat" s'aligne sur sukr "sucre", SLD de soldat se retrouverait ailleurs comme dans sladkiy "doux, suave, sucré" en russe. Peut-être qu'il y est question de fermentation aussi, qui sait. En tout cas, le soldat zouave, du kabyle azwaw, est à coup sûr un suave. C'est le premier indice (français) de l'implication de la Kabylie dans le digital, dans les chiffres. Le deuxième réside dans l'historie ou la légende de Léonardo Fidonacci, auteur des suites mathématiques étroitement associé au nom de la capitale kabyle Bougie, connue pour sa cire d'abeilles - lire le post correspondant sur l'ancien blog -, et qui jadis portait le nom Saldae (comme soldat pratiquement) aux temps puniques justement. Pour mieux marquer cet indice "doux, suave, sucré" qui revient en permanence, il suffit de prendre l'anglois pour formuler autrement la "suite de Fibonacci", l'Italien de Bougie : la suite suave du zouave, ou simplement la Sweet Kabyle. 

L'Abeille. On se rend à l'évidence : le doigt doux, le golden finger (doigt d'or) serait le nombre d'or ; et les suites, la Kabylie, sa capitale Vgayeth, Bougie, azwaw seraient avant tout une histoire d'abeille, d'abeille kabyle : azwaw en lien avec thi-zizwa "les abeilles", et donc le soldat-zouave une abeille soldat ? Et le parallèle phénicien - Kabylie est indéniable aussi, via la datte, le doux, le suave, le sucré et Ankh. C'est peut-être vers les alvéoles d'abeilles de forme "cellulaire" qu'il faut se tourner pour trouver la trace des suites, des chiffres, du calcul : certains indices d'origines diverses pourraient indiquer le Cent (100) pour ces alvéoles ou/et le Miel. Maintenant il faut aller plus loin dans ses recherches et essayer de trouver des éléments de réponse en exploitant les indices rapportés ci-dessus. C'est du travail d'abeille... kabyle :)

Ainsi se termine ce billet pas comme les autres en ce jour pas comme les autres, un jour de répit, enfin en partie !

vendredi 23 octobre 2015

LA GRANDE ILLUSION

Le coup de coeur à la belle étoile

Vous vous rendez compte des tours que peut nous jouer notre cerveau dans la perception du monde qui nous entoure uniquement par le moyen visuel ? Des fois vaut mieux ne pas croire ses yeux ! Les illusions d"optique font partie de notre monde et l'on doit apprendre à ne pas se laisser duper pour ne pas confondre illusion et réalité. Voici un exemple assez connu d'illusion optique dit de la "danseuse en rotation" que moi perso je vois tourner dans le sens horaire. Qu'en est-il pour vous ?
Autre exemple, celui du passager affalé sur son siège dans un train à l'arrêt qui lorsqu'il voit le train sur la voie parallèle d'à côté démarrer a l'illusion que c'est son train qui s'est mis en mouvement. Et ça, ça m'est arrivé moult fois. L'illusion dure qlqs secondes tout au plus, mais c'est une illusion palpable pour tout un chacun. Explications : "Cette illusion du mouvement du corps propre est induite par un déplacement visuel sur la rétine de l'oeil. Il y a une incohérence entres les mouvements de son corps, sans sensations proprioceptives, et le déplacement sur la rétine" ; "Cette illusion montre l'influence de la vue sur notre sens de l'équilibre. Dans certaines conditions notre cerveau ne peut différencier des informations visuelles ou vestibulaires, ce qui conduit à cette illusion".

Maintenant on va essayer de se mettre à la place d'anciens voyageurs qui n'avaient pas de trains ni de voies ferrées, mais qui d'autres moyens de déplacement et surtout ils devaient être de très bon observateurs et fins connaisseurs des routes et des repères célestes pour ne pas se perdre en chemin. Imaginons deux anciens voyageurs qui arrivent à leur "hôtel bio" qlq part en Méditerranée, à Gizeh ou au Sahara, pour dormir à la belle étoile après une journée de périple épuisante. Les deux compagnons voyageurs n'ont pas forcément la même perception du monde, du réel, de l'illusion...
Le bivouac, le feu, l'astronomie. Comme durant les temps anciens. Nos 2 compagnons voyageurs allongés à même le sol ont toute la nuit devant eux pour observer la voûte céleste. En réalité, nos deux voyageurs qui observent le ciel étoilé une heure durant avec comme repère l'étoile polaire indiquant le nord céleste (lire le billet précédent) vont aboutir aux mêmes résultants que l'appareil d'un photographe pour avoir la preuve de la rotation de la voûte céleste, du monde qui les entoure :
Les deux compagnons voyageurs sont à priori des observateurs donc des points fixes qui s'ils avaient rapporté tout ce que leurs yeux ont observé du mouvement des étoiles autour de la belle étoile polaire pendant un certain temps auraient abouti à la même photo que celle du photographe moderne ci-dessus. Et c'est là que nos deux voyageurs commencent à se chamailleur pour cause de divergence dans leur interprétations  des choses et de leur vision du monde...
On comprend aisément que l'étoile polaire est un "prolongement imaginaire" de l'axe de rotation de la Terre, tout comme que la rotation est indéniable. Cependant, la rixe entre nos deux compagnons voyageurs vient du fait que le premier considère que la Terre est immobile et que son prolongement (de son axe de rotation) donc l'étoile polaire serait le centre du monde, de l'univers - c'est un géocentriste qui ne verra pas le lever du soleil et finira plus tard par devenir un bigot inquisiteur, tandis que le deuxième est un héliocentriste qui se lèvera spécialement pour observer le lever du soleil et qui finira plus tard sur un bûcher élevé par le bigot inquisiteur, jadis son compagnon de voyage. C'est l'humanité qui se déchire car incapable de surmonter ses clivages et de différencier l'illusion du réel. Et malheureusement, c'est l'obscurantiste bercé par l'illusion qui a souvent pris le dessus sur le chercheur de lumière condamnant ainsi l'humanité à des âges sombres...
Vous voyez sur l'illustration le premier modèle de l'atome, le modèle de Bohr de 1913, avec le noyau au centre et des orbites circulaires (idéalisées) des électrons. Il se trouve que notre voyageur - chasseur de lumière a vu exactement le même atome qlq part sur le plateau de Gizeh ou en Méditerranée il y a quatre millénaires au moins ! L'étoile polaire au centre visée par l'observateur va être le noyau alors que les autres étoiles et constellations des électrons. Je n'aurai cesse de dire tout le bien que je pense des anciens Égyptiens pour leur ingéniosité, pour leur "binaire" Per-Ankh, pour la croix ansée Ankh "vie" dans ce cas précis. Et voici pourquoi. 
Ankh "vie" est le Noyau : nux, noix, luz "noisette" en kab, masri/arabe puis lux, luz, light "lumière" seraient issus de là. Or, on a vu dans le billet précédent que Ankh indiquait aussi l'étoile polaire de l'époque, il y a 4800 ans, alpha draconis. C'est l'idée du Coeur du système, du Centre plus généralement, du centre de rotation, de l'axe ou l'arbre de rotation.

Et la différence dans la perception du monde est avant tout une question de coeur. Notre voyageur obscurantiste et géocentriste a le coeur indolent, aride, un noyau dur comme le fer ; le deuxième voyageur - chasseur de lumières et héliocentriste a, lui, un coeur tendre. Et les langues de l'humanité en ont conservé la preuve :
Earth en anglois, Herz en allemand, ardh en arabe, erd en hébreu vs Heart en anglois
Le kabyle qui différencie le L du R donne ul' et parfous ur' pour coeur.

Tout est question de coeur : la Terre (une planète tellurique en général) associée au Coeur DUR est preuve de Géocentrisme : c'est la plus grande illusion de l'humanité des siècles durant. Tandis que le Soleil (une étoile en général) associée au Coeur TENDRE est preuve d'Héliocentrisme. A chacun son coup de coeur lorsqu'il dort à la belle étoile ! Une étoile est une sphère de plasma donc tendre...
NB-1 : Pourquoi la langue kabyle utilise le terme ul' de "coeur" pour désigner la mie (partie molle du pain), la pulpe, la chair ?  Y aurait-il une relation avec Elios, hélios "soleil" en grec surtout que ? En tout cas, la variante avec un R, sit ur' va dans le sens du dur, d'un objet (céleste) tellurique comme la lune ayur, agur.
NB-2 : On sait par ailleurs que les anciens avaient compris que le Coeur était (comme) une pompe. Sans doute que Ankh et la notion de pôles = hydres nous aideront à expliquer ce rapprochement. 

L'Etoile de Vie

Alfa Draconis

Sans doute l'un des plus courts billets sur ce blog pour en faire de celui qui le lira un martyr, c'est à dire un témoin, bien plus qu'un simple lecteur. Une petite démonstration avec une preuve irréfutable à l'appui qui confirme tout ce qui a été dit sur ce blog au sujet de l'ingéniosité du "binaire-égyptien" Per-Ankh, de Ankh à lui seul plus particulièrement pour cette fois.
Le Ankh "vie" contiendrait une foison de notions diverses, en relation avec les vêtements par exemple. Et ça me rappelle la chanson du maître de la chanson kabyle L'Hasnaoui sur "L'enturbanné" :) Pour faire simple, la notion de vêtement serait liée à celle d'hydre : levsa vs thalafsa-lafaa en kabyle par ex. Je suis à peu près sûr que le l'haf ou le hayek algérois, le voile en général, le terme momie trouveraient leur explication dans cette croix ansée Ankh, que le 3amam "turban" expliquerait facilement. Maintenant l'objectif de ce billet, l'élément essentiel à retenir :
Ankh = Alfa Draconis pour Pôle Céleste (Nord), Étoile Polaire 
Cette croix ansée Ankh est l'étoile polaire qui indiquait le nord céleste il y a 4800 ans, justement à l'apogée de la brillante civilisation égyptienne ancienne. Et c'est une preuve tangible, formelle qu'aucun blasé de la science officielle ne pourra réfuter.
Et étymologiquement on en tire d'autre dividendes. Ainsi, le très gênant "3, ayn" sémitique-arabe nous livre ici son équivalent (dans certains cas) : thu3ban "serpent" (ici pour désigner Hydre/Dragon) est simplement le turban, puis probablement aussi tourbillon, et donc le ayn (3) aurait altéré un R. Du coup, on peut comprendre certains termes arabisés comme le mois cha3ban serait peut-être comparable au srpen, sierpien en ukrainien (slaves) qui n'est rien d'autre que l'équivalent du 8ème mois, le mois auguste, soit Août. 

La croix ansée Ankh "vie" indiquait donc le pôle nord céleste 2800 ans avant JC. Et elle expliquerait le voile des femmes et le couvre-chef des hommes. Le voile blanc nordaf (algérien, etc.) est l'haf en kabyle avec une relation évidente avec lafaa, diminutif de thalafsa "hydre" ?, et étrangement avec life "vie" (Ankh quoi !) en anglois par exemple ; et la haïk, hayek en argot arabe nordaf serait dérivé probablement de hayat "vie" en sémitiques. Le voile ne serait-il pas simplement le aleph, alfa et l'hydre ? L'hydre ou dragon associé(e) au pôle nord il y a 4800 ans, c'est une hydre à 7 têtes qui regenèrent ? La précession faisant, Alfa Draconis aurait cédé sa place d'étoile polaire à une autre, la dragon a été remplacé par un ours, de nos jours on s'oriente vers la Petite Ours, avec 7 étoiles, les 7 boeufs de labour des Romains, les 7 têtes de l'hydre/dragon de jadis ? Le terme latin ursus d'Ours (associé au Pôle nord) ne serait-il en relation avec ers altération de els "vêtir", lebes "vêtement, revêtement" et lafa-thalafsa "hydre" en kabyle et lebsa "vêtement" en masri/arabe ?
Lorsqu'on regarde l'accoutrement de certains peuples surtout en Nordaf, au Moyen-Orient et jusqu'en Inde, on s'aperçoit que le turban des hommes est toujours là et que la disparition du voile pour la femme n'est pas pour demain. Alpha Draconis, l'étoile polaire de vie, d'Ankh en Egypte ancienne (il y a 4800 ans) n'indique plus le pôle céleste nord depuis longtemps, alors pourquoi persister à porter le voile de l'hydre ou le turban-serpent ? Bonne question. Le Sikh par exemple doit obligatoirement porter son dastar (turban) sinon il devient apostat ! Dans les pays de tradition musulmane, le turban pour l'homme et surtout le voile pour la femme sont préconisés. Alpha Draconis se trouve désormais à plus de 25° du pôle, un peu comme tous les adeptes du turban et du voile obligatoire, des obscurantistes complètement en décalage avec leur temps, avec la modernité. 
                                                                              Voile (hayek) algérois vs robe kabyle : y a pas photo !

Et si le l'haf ou haïk algérois tout en blanc peut se comprendre par la relation avec le pôle nord tout comme le turban ou la tha-chachi-th ou chachia (calotte) blanche avec la calotte glaciaire polaire, ou même avec l'ours polaire blanc, on ne comprend pas du tout pourquoi les asiates préfèrent le voile intégral et noir (quelle horreur !) et ce dans des pays où le soleil tape sans pitié !, peut-être pour faire de leurs femmes des fantômes ou des grizzlies, des ursus horribilis ? Pour cause de réchauffement, la calotte polaire est en train de fondre, ce n'est pas du tout le cas des mentalités rigides des obscurantistes d'arabie et d'asie qui répandent leur doctrine néfaste partout dans le monde... 

mercredi 21 octobre 2015

LE VRAI ALADIN

Wonder Kid, Golden voice

Il y a longtemps l'immense civilisation des anciens Égyptiens est tombée. Son héritage aussi est tombé... aux mains de nouvelles civilisations ou présumées comme telles. Ce qui reste indéniablement la propriété intellectuelle des anciens Égyptiens, comme les Pyramides de Gizeh, ne pouvait être domestiqué par leurs successeurs et/ou envahisseurs de l'Egypte. Par contre, il en va autrement du patrimoine immatériel, par exemple les sciences, la religion, la littérature, etc, un butin facile à recycler pour celui qui s'en est saisi sans laisser de traces de ce plagiat, de ce vol de mémoire. En effet, il a suffi de tout traduire en une nouvelle langue orientale (arabe en l'occurrence) pour faire oublier l'Egypte ancienne, pour que plus personne ne se doute de la supercherie. Vous avez
Le conte des Mille et Une Nuits, avec ses "annexes" Aladin ou la lampe merveilleuse, Sindbad le marin, Ali Baba et les 40 voleurs, est, nous dit-on, un recueil anonyme écrit en langue arabe de contes populaires d'origine arabe, persane, indienne. C'est ça l'arabocentrisme des derniers siècles lorsqu'on attribue aux arabes les inventions d'autrui, comme les chiffres "arabes" (la belle blague !) ; et quand ce n'est pas arabe, c'est persan ; et quand persan ne suffit pas, eh bien il y a indien. Pas un mot sur la Chine dans pareils cas, et surtout rien, zéro mention sur l'immense Egypte ancienne. C'est plus que navrant, c'est révoltant ! Et cette duperie ne pouvait pas durer toute l'éternité...
Vous reconnaissez sans doute ce personnage de Disney tiré du conte "arabe" sur le dessin ci-dessus : Aladin, sa lampe merveilleuse d'où sort le djinn. Eh bien c'est l'exemple parfait pour faire chuter les usurpateurs de leur tapis volant et les faire tomber sur le cul de la réalité des choses. 
Il est préférable de relire le billet précédent sur Toutânkhamon et son miroir pour mieux comprendre certaines choses. Sinon, pas grave, retenez l'essentiel de ce qui va suivre. 
Dans le système "binaire égyptien" Per-Ankh, la partie de la croix ansée Ankh "vie" est la partie ludique, merveilleuse et magique, c'est là que se trouveraient les fables, les contes (Cendrillon, Blancheneige, Le grain magique (kab), etc.), les anges, les fées, les merveilles, les rêves, les jeux, le mariage (rite nuptial), les miracles, ect : c'est le wonderful world, le monde paradisiaque où s'exaucent les rêves des enfants en qlq sorte. Revoyons le miroir en Ankh faisant partie du trésor sorti du tombeau de Toutânkhamon :
C'est ce miroir Ankh l'équivalent de la lampe merveilleuse dans le conte d'Aladin.
Les camarades arabes et autres orientaux auraient du au moins s'inventer leur propre lampe qui ressemblerait à la croix ansée Ankh pour camoufler ce plagiat, il n'en est rien. Alors, dans quelle tradition méditerranéenne l'on retrouve ce miroir Ankh sous forme d'une lampe ? 
Exact, en Crète minoenne et en Kabylie même de nos jours. La lampe à huile d'olive de la mariée ou le chandelier nuptial kabyle (à l'arrière-plan sur l'image) ou crétois dont j'ai parlé sur l'ancien blog il y a des années en arrière en désignant par intuition cette lampe kabyle et crétoise par "la lampe merveilleuse", et c'en est une fichtre
Donc le premier indice est déjà en poche : lampe merveilleuse d'Aladin = miroir Ankh de Toutânkhamon ~ lampe à huile d'olive représentant la mariée chez les Kabyles et jadis chez les Minoens de Crète.
Maintenant il faut se concentrer sur le cartouche avec le nom de Toutânkhamon devenu, j'insiste, pharaon à l'âge de 9 ans, càd un enfant roi, un cas exceptionnel dans l'histoire de l'Egypte ancienne. Le nom de ce jeune pharaon est composé de Tout + Ankh "vie" + Amon. On peut supposer avec certitude quasiment que le nom du dieu Amon des anciens Egyptiens est celui qui a donné Imen "la foi" en kabyle, en masri/arabe et qui fut remplacé par l'arabe Din' "la foi, la religion". Déjà on a la terminaison du nom de Toutânkhamon dans une version ultérieure de l'Egypte arabisée. Etsi Tout demeure un mystère dans le nom de ce jeune pharaon, le reste nous incite à faire le lien :
Tout-Ankh-Amon ~ Ala-Din, Aladin ou Aladdin
C'est Toutânkhamon qui aurait inspiré le personnage Aladin, son nom en partie (Ankhamon) aurai donné Aladin, son miroir magique Ankh la lampe merveilleuse avec un djinn en son sein !  
Maintenant il faut trouver l'explication, le sens exact du nom partiel (Ankhamon) de Toutânkhamon qui a inspiré le personnage d'Aladin. L'hypothèse la plus probable est la suivante :
Tout-Ankhamon ~ Enfant prodige, wunderkind ou wonder kid si vous voulez :)
Un enfant prodige, voire un génie ou un crack, un surdoué, car devenu roi alors qu'il n'était qu'un enfant de 9 ans ? Ou est-ce parce qu'il s'agit de "l'enfant élu", un peu comme chez les bouddhistes tibétains pour la désignation du Dalaï-Lama qui y voient en l'enfant élu la réincarnation du Dalaï-Lama, hypothèse fiable surtout quand on sait que le nom Toutânkhamon est traduit par les Egyptologues comme "Image vivante d'Amon", càd la "Réincarnation d'Amon".

Il y aurait d'autres noms, titres autre qu'Aladin qui seraient dérivés du nom de Toutânkhamon, par exemple Sultan. Mais c'est vers un détail important que je voudrais diriger votre attention : le djinn qui habite la lampe merveilleuse d'Aladin. Pour le décrypter, il faut revenir d'Egypte en Kabylie, en Nordaf. Les noces de ushen "chacal, renard au figuré, qlq'un de rusé, malin ou de très intelligent, un génie" en kabyle c'est quand l'arc-en-ciel (la mariée du dieu Anzar) apparaît entre le soleil et les gouttes de pluie. Eh bien, le djinn de la lampe va s'aligner sur ce ushen "chacul, renard/malin/génie" kabyle, et le calque des maures-"arabes" nordafs sur les noces de ushen en kabyle par l'expression "3ars a-dib" où dib en arabe nordaf (marocain, algérien) est l'équivalent de ushen "chacal, renard" en kab, alors qu'en arabe des vrais arabes dhi1b, dib c'est le loup. L'intérêt est que la même racine en arabe désigne l'Or : dhahb en masri/arane, repris en kabyle comme d'hev. C'est à dire qu'on aurait une relation Djinn - Ushen "chacal, renard" en kab = Dib en argot nordaf - Dhahb "Or" en masri/arabe. C'est donc un génie en or le djinn de la lampe merveilleuse, et l'Or est un élément clé dans l'histoire de Toutânkhamon devenu Aladin. 
Aurum en latin pour l'or, a-wragh "Or, jaune" en kabyle et berbère, en lien avec aurore peut-être, qui aurait probablement la signification a-wragh "jaune, or" en kab/berbère ~ oracle, voire miracle, merveille ; et orare "parler" dans oracle est à coup sûr le même que urar "jeu, chant (nuptial de femmes)" en kabyle. La couleur jaune, à défaut d'or, en sémitiques asfar, sphar ne renverrait-elle pas à l'esprit ? L'Or nous montre comment Toutânkhamon est devenu Aladin au moyen orient puis, plus à l'est, il aurait donné en turc et en tatare Altyn "l'Or", voire même ZLT en slaves pour zoloto "or" en russe par exemple, zloty monnaie polonaise, le nom Zlatan dans les Balkans, etc. 

Le lien entre l'Or et l'Orateur nous conduit à conclure à la parole d'or ou à la Bouche d'Or, comme pour Dion de Pruse par exemple chez les Grecs anciens. On pourrait supposer que le rhéteur, orateur ou oracle à la bouche d'or serait probablement à chercher parmi les messagers des dieux, les prophètes des différentes religions. L'on dit aussi que la vérité sort de la bouche des enfants. Il y a un enfant qui nous intéresse tout particulièrement : l'enfant roi, le jeune pharaon Toutânkhamon qui serait un wunderkind, enfant prodige, un génie. Mais quel génie ? Un génie à la bouche d'or ou tout simplement un enfant prodige à la voix d'or ?  Le kabyle thi-warmin "les angines" avec la même racine WR que awragh "jaune, Or" m'oblige à faire le raccourci entre ange et angines surtout qu'il s'agit de la voix, ici la voix angélique de Toutânkhamon probablement.

Toutânkhamon aurait été en tout cas un el pibe de oro (gamin en or) qui a marqué son époque et qui continue de fasciner les amoureux de l'histoire de l'Egypte ancienne et de l'humanité. C'est peut-être la voix angélique de Toutânkhamon, avec des cordes vocales toutes en or ?, qui permettra de rendre à César ce qui appartient à César, et à l'Egypte ancienne sa mémoire pillée par les 40 voleurs et usurpateurs. 

mardi 20 octobre 2015

La Dame de Toutânkhamon

Le miroir du destin

"En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus belle que toi."
Quelle femme, reine ou pas, n'aimerait pas entendre ce compliment et ainsi vivre un conte de fée ? Du coup, elle rêve souvent au prince charmant sur un cheval blanc. Et il y en qui ont recours à la science occulte dans l'espoir de voir ce que leur réserve l'avenir...
Ce que vous voyez sur l'illustration ci-dessus est le miroir de Toutânkhamon, un artefact parmi tant d'autres sortis par les fouilles de son tombeau, mais il revêt un intérêt tout particulier pour nous. D'abord parce que c'est la croix ansée Ankh "vie", ensuite tout un tas de choses, notamment par rapport à notre système de "binaire égyptien" Per-Ankh évoqué récemment, et c'est Ankh qui nous intéresse plus particulièrement dans notre contexte d'aujourd'hui. C'est dans Ankh que l'on retrouvera la femme, Eve, la fée, comme ça a été dit dernièrement sur ce blog, les contes de fées, les personnages de ces contes tels que Cendrillon ou Blanche Neige, idem pour l'abeille, la libellule. 

Ankh aurait un rapport avec la Lune, et avec la notion de miroir et voire même avec la notion de mesures. La beauté féminine ne se mesure-t-elle pas à son reflet dans la glace ? Et l'artefact "miroir Ankh" sorti du tombeau de Toutânkhamon est une preuve de plus de la pertinence de cette hypothèse née il y a un bon moment déjà. Imaginez un peu le pharaon Toutânkhamon sortir son miroir Ankh... geste anodin, direz-vous, mais pas tant que cela ! Ce miroir Ankh est comparable à un Miroir magique (des contes de fées), un Miroir parlant, et dans le cas des sciences occultes, une boule de cristal de l'oracle ou de la devineresse pour faire des prédictions sur l'avenir. Au final, on peut supposer que Miroir pourrait avoir une origine étymologique en relation avec oracle (ex. zerkalo "miroir, glace" en russe), divination, prédiction, prophétie, prévision, télépathie, etc.  

Les Kabs s'y retrouvent quand ils lisent les contes des frères (allemands) Grimm ! A mon sens ces contes de fées dateraient de la très haute antiquité. La version Blanche Neige allemande, européenne va naturellement s'apparenter à l'un des contes kabyles les plus fabuleux : Le grain magique que la regrettée Nna Taos Amrouche, où la fille Blanche-Neige est simplement une fille blanche donc noble par contraste avec sa méchante servante noire, où la marâtre est la marâtre, où les 7 nains sont 7 chameaux, où le miroir magique parlant est simplement le grain magique kabyle qui permet de communiquer à distance, de la télépathie en somme ou sinon une idée ancienne de ce qui est devenu une réalité de nos jours : le téléphone portable ! NB : Étymologiquement, le miroir pourrait-il s'apparenter au grain, voire à la perle. A vérifier. Ce miroir magique, qui émet des sons en plus de réfléchir la lumière, pourrait tout simplement être un Echo. Ou un perroquet qui débite :)  

La chose la plus importante que je voudrais retenir de ce miroir de Toutânkhamon, c'est que désormais ma conviction est faite que le terme kabyle k'thil "mesurer", le grec katolikos "universel, général" qui a donné catholique et le russe gadat', gadalka de "divination, devineresse" auraient la même origine et la même explication que voici : le Messager divin (des dieux) est aussi le dieu ou l'inventeur des (poids et) Mesures. Comme Hermès, par exemple, qui nous donne raison. 
 Des pharaons égyptiens anciens, il y en deux qui se dégagent du lot : Ramsès II dont on a déjà parlé et dit qu'il serait un Pape, et Toutânkhamon que l'on commence à étudier. Outre son nom, son miroir Ankh, un autre trait de pharaon attire notre attention : les scientifiques ont conclu que Toutânkhamon était boiteux. Et ça, c'est un indice ! Celui qui claudique, le terrible Akli, le dieu des forges, etc., comme il a été dit sur l'ancien blog. C'est que la racine kabyle KL de thikli "marche, mouvement", de a-kal "sol, terre", akli "esclave donc noir, boucher donc artisan ?", à à k'hel "farder les yeux" de Khôl d'où probablement kahlouche "nègre" en argot nordaf est comparable à celle de k'thil "mesurer" en kabyle (et de Catho), et à KN ou KHN de Kahéna "devineresse" en sémitiques, ainsi qu'à cohen "prêtre", cain "forgeron, artisan" en hébreu et ka3wan en boiteux en masri/arabe. Cet indice de "boiteux", qui pourrait par ailleurs dans d'autres cas souligner un autre défaut : celui d'être un bègue, dans l'histoire de Toutânkhamon pourrait nous servir à effectuer certains rapprochements intéressants, par exemple boiteux-dieu des forges, devineresse-bègue, etc.
Projetons-nous maintenant à une époque ultérieure à celle de Toutânkhamon pour essayer de comprendre comment les choses ont changé en ancienne Egypte et dans toute l'Afrique du Nord, et comment les noms, les attributes ont évolué, et comment aussi - par quelle malédiction diraient certains - l'antique et glorieuse Egypte s'est arabisée sachant que la version officielle de l'Egypte arabisée en 10 ans après les pseudo conquêts islamiques est un leurre à mon avis. Eh bien, dans notre cas précis, le miroir de Toutânkhamon serait une amulette, un talisman protecteur ou porte-bonheur, le "grain magique" du conte kabyle éponyme aussi serait dans ce cas. Pour l'anecdote,  étymologiquement amulette pourrait même avoir une relation avec le chameau (les 7 chameaux du "grain magique" seraient les 7 couleurs du spectre ?), à vérifier. Retenons l'essentiel : le miroir de Toutânkhamon transposé dans le temps, à l'époque de l'Egypte musulmane serait peut-être devenu le symbole que vous voyez sur l'illustration ci-dessous, à savoir la Khamsa de protection, un symbole en usage en Egypte, dans toute l'Afrique du Nord et en partie au Moyen-orient à l'exception des vrais arabes (et islamistes) qui considèrent ce symbole comme un totem donc c'est péché de le porter. Voici le symbole qui serait la version ultérieure du miroir de Toutânkhamon :
Reste maintenant à découvrir que serait devenu le nom de Toutânkhamon à l'époque de l'Egypte musulmane avec comme langue le masri (arabe égyptien), ou le masri/arabe. On sait que les Égyptiens de nos jours optent toujours pour la version cléricale du nom et du prénom. Vous vous appelez Hamid ou Karim en Kabylie, l'Egyptien vous appellera avec le préfixe masri/arabe abd, abid "être, esclave de Dieu" : Abd-el-Hamid (je râlais lorsqu'un Égyptien, très poli par ailleurs, m'appelait ainsi !), Abd-el-Karim ou simplement, pour ce dernier, Abdelkrim chez les Maures nordafs tout aussi religieux. Pour le patronyme, on sait qu'il ajoutent souvent le suffixe din- "foi, religion", comme pour le souverain d'Egypte musulmane Salah-Eddine ou Saladin. C'est cette logique qu'il faudrait chercher dans le nom des pharaons, de Toutânkhamon par exemple, car je suis persuadé que, comme pour l'énergie, rien ne s'est perdu depuis les pharaons, tout s'est transformé, càd arabisé, en Egypte.  

Le nom ou le cartouche de Toutânkhamon se compose de Tout + Ankh "vie" + Amon, avec le sens de "image vivante d'Amon". On salue le travail des égyptologues, cependant cette interprétation littérale est insuffisante car elle ne nous donne pas d'équivalent plus récent, transposé dans notre temps ou à une époque plus récente et clé (Egypte devenue musulmane et donc arabisée), une version plus commune à nos yeux. A cet égard, le Ankh "vie" devrait être interprété non seulement au sens propre de "vie" mais au figuré aussi, ou prendre tout simplement ses autres significations. En égyptien ancien, Ankh signifie "la vie" mais aussi Anok "je suis", le "Moi" que l'on retrouve en copte, en hébreu, en arabe probablement aussi ana, nahnu "moi, nous" et à fortiori en kabyle et berbère nek, nech "moi", nukni "nous", et surtout dans la préposition N, In d'appartenance, d'ascendance, d'origine inu "à moi", n'agh "à nous, nôtre", Nath = N + Ath/Aït " de, des" dans les patronymes. C'est déjà une bonne piste pour supposer que Ankh dans le nom de Toutânkhamon signifie De (d'amon), ou Descendant (fils quoi, ou Ibn, Ben chez les camarades sémites !) d'Amon, et pourquoi pas, Ankh-Amon ne serait-il pas celui qui aurait donné Ben-Yamin ou Benjamin (il était jeune justement Toutânkhamon) ?. On reviendra plus tard vers cette piste pour essayer de décrypter le nom de Toutânkhamon  

POST-SCRIPTUM
Un PS pas comme les autres tant on va transposer certaines choses sur le terrain russe. Petite visite guidée de la ville "préméditée" comme disait le Maître qui y a vécu aussi en étranger, la cité que j'habite mais qui ne m'habite pas : Saint-Pétersbourg, l'ancienne capitale de l'Empire russe. Voici un morceau d'Egypte ancienne pratiquement au centre de la Cité : Sphinx de St-Pét. Voici le seul monument qui me touche vraiment dans cette ville pas comme les autres : la forteresse de Pierre et Paul. J'aime bien ce monument car il y a du vrai dedans, qlq chose de naturel. Pas comme les nombreux et majestueux palaces. Et pour tout vous dire, je suis probablement le seul à nourrir des doutes sur certaines choses dans cette ville, sur l'histoire officielle. Tenez, par exemple, Alexandre le Grand que je ne crois plus être un personnage réel ayant vraiment existé, aurait peut-être sa réplique en la personne d'Alexandre Nievsky. Ou bien de la réalité de l'existence des saints Boris et Gleb, je penserais plutôt à Alpha+Béta. Ou de Cyrille et Méthode. Mais la perle des perles est un monument en plein centre-ville qui porte le nom du poème éponyme du génie Alexandre Pouchkine :  
Le Cavalier de bronze, monument érigé à Pierre 1er dit le Grand par Catherine 2 dite la Grande.
C'est que chers amis, dans Pierre et Paul vient s'immiscer une dame pas comme les autres : une grande dame avec le nom de Catherine. Ce nom grec Catherine est un nom de légende berbère en Afrique du Nord, c'est celui de la Kahéna. Oui, tout simplement, Kahéna = Ekaterina, Catherine pour "Visionnaire"
Ce monument est érigé par Catherine 2 à son prédécesseur Pierre 1er (les deux étant considérés comme les fondateurs de l'Empire russe), la femme qui s'immisça entre un Pierre (Pierre 3) dont elle a hérité et un Paul (Paul 1er) qui hérita d'elle. C'est comme s'il y avait qlq chose de prémédité, d'anormal dans ce cavalier de bronze, de la femme-souveraine entre deux hommes, entre un Pierre et un Paul. Et si l'on retournait maintenant en arrière dans l'histoire avec cette idée en tête pour l'appliquer, par exemple, à l'Egypte ancienne ? Peut-être que l'on obtiendra de nouveaux éléments de réponse au sujet des régentes, reines et premières dames égyptiennes, Taousert (ce terme existe en kab je crois pour une femme-doyenne régente), Néfertiti, Néfertari, etc.

Au final, c'est toujours une histoire de dame et de son cavalier blanc ou de bronze, ou du cavalier et de sa dame de pique ou sa belle dame de coeur. La dame ou l'épouse de Toutânkhamon est tout simplement son miroir, et d'ailleurs en masri/arabe la même racine MR indique le miroir (al-mir1a), le femme/épouse "al-mar1a". Le miroir de Toutânkhamon est à l'image de son époise, de sa "dame de poche", de son âme soeur.
Quand vous regardez votre épouse, votre Dulcinée, la femme qui vous est destinée et que vous aimez, chérissez le plus au monde, vous y voyez tout simplement votre moitié, la femme de votre vie "Ankh" - vous tenez votre bon miroir (vous devez être bien rasé le cas échéant :)) ! Seul bémol : c'est un miroir parlant, parfois trop :)))) Parlez à votre glace, faites miroiter au quotidien (daily mirror !), les gars, ça aide :))))) Bon, ça marche pas à tous les coups, alors bon courage, les gars :)
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ATTENTION !
Le lien vers l'image de Toutânkhamon (domaine .fr) dans la première version de ce billet, publié qlqs heures en arrière, a été malheureusement détourné vers une image choquante d'essence pornographique que l'ami et fidèle lecteur Arous Agouni m'a heureusement signalée (merci Moumousse !) et que j'ai rectifiée sur le champ. Toutes mes excuses à toutes celles et à tous ceux que cette image dégradante aurait pu choquer. All apologies, folks !

dimanche 18 octobre 2015

VOYAGER

La voie des pionniers

On commencera ce billet par une image, un tableau kabyle dressé par un peintre français du 19ème siècle, Francois-Hippolyte Lalaisse, intitulé "Le laboureur kabyle".
On ne va pas polémiquer sur la valeur artistique ou sur la catégorie de ce tableau - les machins impressionnistes, réalistes, etc - , on va se concentrer sur le sujet du tableau : le laboureur, ses boeufs, sa charrue, sa terre, son labour. On va retenir qlqs termes du lexique kabyle correspondant :
a-zgar "boeuf, taureau" ; a-gurzi "le talon" (imaginez les talons du laboureur !) ; krez "labourer, sillonner" ; tha-yuga "la paire, le couple (de boeufs)" - c'est toujours 2 boeufs dans le cas du laboureur kabyle - sans doute en lien avec le joug, juggum en latin pour l'attelage et avec zudj "paire", zwadj "mariage, épousailles" en masri/arabe et en kab aussi ; la bride en français aurait sans doute donné the bride "la mariée" en anglois : on peut même supposer que le terme anglois bridge "pont" soit issu de la bride ou le joug. NB: le terme pantalon y serait aussi lié à bridge (pont), bride, joug, talon, on y reviendra un de ces quatre. J 'y ajouterais vu-yzgaren "le maître des boeufs" (càd "le conducteur de labour/de travaux"), un nom de famille aussi : Bouyezgarène, comme le nom du maître de la chanson kabyle. Maintenant il va falloir sortir de ce tableau, de ce cadre rural pour le reproduire ailleurs, sur d'autres plans, sous d'autres conditions. En gros, reproduire par l'imaginaire ce tableau de laboureur kabyle non pas sur une terre de campagne, mais sur le pavé d'une ville, sur mer et dans les airs.
En ville, notre laboureur devient un cocher, un conducteur, un chauffeur, un pilote qui guide son char, sa charrette, sa voiture, son bolide; sa paire de boeufs - deux roues motrices, son joug - le pont ou l'arbre entre ces roues : on a ici l'explication du couple (mécanique) et figurez-vous le terme kabyle tha-yuga "la paire, le couple" (de boeufs, roues) est exactement le même que le russe tyagua "traction, poussée/propulsion", càd qu'on a ici un moteur à l'état primitif, naturel : c'est le boeuf, le taureau ou autre bête de somme ou cheval !!! Le joug sert aussi de volant pour guider les roues tandis que la charrue va tout simplement devenir un frein. Le laboureur, kabyle ou autre, a tout d'un mécanicien ! On développera cette piste séparément de ce post.

Maintenant on doit transposer notre laboureur sur les eaux et dans les airs pour en faire un navigateur hors pair (la paire, le couple lui est asservi(e) !). Je vous propose d'écouter un hit d'un Brit oldschool Rod Stewart et de me dire le mot anglois qui nous intéresse car il s'aligne sur le même terme kabyle mais avec un autre sens. Got it ? ...across the sea..., across the sky...A travers la mer, le ciel. Excellent ! Voici ce rapprochement :
krez "sillonner, labourer" en kab ~ cross, across "traverser, côté opposé/autre" en anglois
En réalité il y a le latin crux (croix) au milieu. On va offrir à notre très tellurique et sédentaire laboureur kabyle, qui n'a pas le pied marin car ses talons sont profondément ancrés dans la terre kabyle, en compagnie des Anglois, excellents marins, histoire de lui redonner le goût des voyages. Bien, voyons maintenant le lexique du laboureur kabyle dans ce contexte marin.
D'abord il y a un terme assez curieux en kabyle a-gumadh qui désigne "la rive opposée" de tout cours d'eau et de la mer et par extension "l'occident" : à y réfléchir, le kab ne peut pas désigner la rive nord de la Méditerranée (la France est souvent appelée a-gumadh par les Kabs vieille école ayant émigré en France), c'est peut-être le signe qu'il s'agit non pas d'un point cardinal mais simplement de la "rive opposée" ou "flanc opposé" qui serait "l'arrivée" ou la "Sortie" par rapport au point de départ de l'observateur ou du voyageur, et là ça devient intéressant du moment que le across anglois, la Croix donc, serait Exit (sortie, arrivée), Exode et Occident. La rive d'en face pour la Kabylie c'est la France et l'Italie : c'est la rive opposée, la rive rivale si j'ose dire ou simplement la Riviera, un nom appliqué au littoral de la Ligurie e Italie (et qui me fait penser à la Kabylie, Bougie comme Gênes !) avant de s'étendre à la Côte d'Azur. Il me semble que la Riviera méditerranéenne, berge ou rive, serait une Vertèbre - dit rebro en russe - alors que la mer (Méditerranée) serait associée au foie (thassa en kab) comme on l'a déjà souligné sur ce blog et sur l'ancien blog à plusieurs reprises. Ainsi, on peut supposer que le terme kabyle a-gumadh "rive opposée, flanc opposé, occident (sortie ?)" serait l'équivalent de l'italien riviera, et aurait une relation avec les vertèbres ou le flanc. Ici on aura probablement des explications rationnelles aux paraboles bibliques concernant l'Exode et la femme (Eve) née de la côte (vertèbre) d'Adam, on verra ça ultérieurement.
Revenons à notre laboureur kabyle métamorphosé en sailor en marinière le temps d'une croisière sur un navire battant pavillon perfide et qui souffre le martyr à cause du mal de mer et de l'accent anglois :) Qu'est-il advenu de son lexique de laboureur losrqu'il sillonne non pas la terre mais la mer ? Eh bien, sa paire de boeufs tha-yuga va devenir voyage, viaje en espagnol tout simplement. Son azgar "boeuf, taureau" est simplement le même terme que le verbe zger "traverser un cours d'eau/la mer". La vache kabyle tha-funas-th, en berbère occidental ce terme possède à la différence du kabyle un masculin a-funas "boeuf, taureau", indique clairement la trace d'excellents navigateurs, bien avant les Anglois, en l'occurrence les Phéniciens. Le boeuf/taureau en berbère, azgar ou même afunas, serait-il "naviguer" : sauf que le kabyle utilise le verbe shereg "fendre" (les vagues, les eaux) dans ce cas ;  ou est-ce le vaisseau de navigation, un bâteau par exemple, surtout que lorsqu'on regarde le masri/arabe baqara "vache" est phonétiquement proche de bakhira "bâteau, vaisseau" ?  L'épisode marin du laboureur kabyle est difficile d'approche, mais les résultants devraient être très probants si je réussis à le résoudre : imaginez un peu l'Exode apparenté à la Croix, au voyage et à la Liberté ! On y reviendra.

Cette fois notre laboureur kab risque d'avoir le vertige tant on va monter en hauteur et lui en grade pour naviguer dans les airs. Voici notre laboureur aux commandes d'un aéronef, et il se fait remarquer ! Les sillons de son urthi ou iger "champ" sont remplacés par la traînée blanche dans le ciel qui se forme à cause de la condensation ici des quatres réacteurs (quadrige ou quatre boeufs/taureaux). Here we are ! Voici maintenant un explication scientifique au travail de laboureur krez en kab :
KRZ ou GRS (k ou g aspiré) de krez "sillonner, labourer", kres " (se) crisper, cristalliser", a-gris "gel", tout comme le grec kryos "gel" qui a donné cristal et la Croix (crux en latin) s'expliquent par le rapprochement suivant :
K, G aspirés en kabyle ~ P en latin
Cette formule de passage du kabyle aux romanes explique que krez "sillonner, labourer" en kabyle c'est Prez ou Pres, Presser, Pression. Et hop, notre laboureur kabyle sur le tableau qui krez "laboure, sillonne" est un impressionniste :) il exerce une pression, ou il en donne l'impression :) car il laisse des empreintes sur son passage (les sillons). Facile de comprendre tous les métiers de ce laboureur : celui qui écrit (scribe), celui qui appose des tampons/sceaux/gravure, etc., celui qui imprime, un cartographe, ainsi de suite. Plus généralement, c'est celui qui le premier fraye le passage aux autres (un pionnier), un auteur d'une découverte, d'une invention, par exemple Johannes Gutenberg qui est à la source de l'imprimerie, donc de la presse.
Bref, on a dans les termes kabyle krez "labourer, sillonner", kres "cristalliser", agris "gel" - donc pour la Crux (Croix) en latin aussi - les notions d'un état physique de Pression, Concentration, Condensation, voire de Densité qui serait à mon sens l'explication par excellence de l'étymologie des termes flotte, flotter, navigation, etc. L'avion laisse un sillage pour cause de condensation justement. Et les retombées de cette découverte sont si innombrables que j'ai du mal à les cerner ! Tenez, la couleur Rouge serait lié à ce thème (à la roue), krasniy "rouge", krasota "beauté en russe qui s'aligne sur le grec kerasion "cerise" d'église entre autres et sur le kab krez "labourer" (knes de tha-knisya "la griotte, le cerisier" en kab serait une forme altérée de krs ?). Ou bien la Croix, le Christ, le Cristal, le chemin de Croix, la croix roue-bouclier (croix dans un cercle) de la lettre phénicienne Tet ou Theta (d'où thidt "l'oeil" en kab), ou bien l'hiéroglyphe d'urbanisme, croix dans un cercle de "ville, cité" des anciens Égyptiens qui pourrait symboliser tout simplement l'héliocentrisme et qui expliquerait la relation entre Soleil (idtij) et Oeil (thidt) en kab et la course céleste du soleil  bien prenons la proximité de krez en kab avec le russe glaz "oeil", golos "voix", glasnost' "transparence" (on pense ici au cristallin), la glace en français, etc. Bref, ça mérite un billet à part.      
Maintenant il faut savoir que notre laboureur kab de ce billet n'est pas toujours aux commandes. Il est comme nous tous, un voyageur, et surtout un passager. Un bateau part du port A, traverse la mer ou l'océan B pour arriver au port de destination C. Idem pour l'avion qui décolle de A traverse le ciel (un champ !) B pour atterrir au point C. Idem pour le commun du mortel qui naît à un moment 1 au point A, vit sa vie (son champ de transition B-2) avant de finir à un moment 3 à un point C. La Vie est un Voyage, c'est aussi un Passage, bref par définition au vu de l'échelle de notre univers L'homme sort des ténèbres et revient vers les ténèbres au terme de sa vie, de son voyage, de son passage dans ce monde qui n'est qu'un pont de lumières, de couleurs, de liberté. Et l'homme est génial ! La croix dans un cercle ou le fabuleux Per-Ankh "maison de vie" illustré ci-dessus en est une démonstration. Ankh "vie" des anciens Égyptiens est ce que l'on voit dans NS de tha-knisya "cerisier, griotte" ou RS-RZ de krez "labourer" en kab, et dans la Croix évidemment. C'est Ankh de vie mais aussi de translucidité, et de lucidité tout court : Lux, luz - la lumière, et la bougie/lampe ou l'allumette, la flamme grosso modo.
L'homme avant de quitter son champ de vie doit normalement laisser une trace. Un peu comme les sillons du laboureur ou la traînée d'avion. D'abord, il doit laisser une descendance, des héritiers (quoi de plus naturerl que les termes trace/empreinte et héritier !) afin que le fil de la création, de la vie ne soit pas rompu. Ensuite, qui parmi les hommes (surtout les plus pourris !) n'a pas rêvé de laisser son nom non seulement à ses rejetons mais à tout le monde, càd dans l'histoire pour que son nom, donc sa mémoire, demeure de ce monde. Un nom gravé dans les mémoires pour l'éternité (enfin, une relative éternité !), une mémoire cultivé par des générations et des générations. Une trace dans l'histoire. Eh oui, le terme histoire est dans sa variante masri/arabe tarikh tout simplement une trace, une empreinte. Il faut faire partie des pionniers, des premiers dans son domaine pour que son oeuvre, découverte ou invention reste dans les annales, dans l'histoire et dans la mémoire de hommes. Le premier qui fonce est utilisé comme un bélier alors que c'est un taureau, un boeuf comme celui de notre laboureur kabyle du début de ce billet. C'est un passager pas comme les autres car c'est lui qui fraye le passage et le dégage pour les autres. C'est un passager-guide. Alors que voulais-je vous dire par là... Mouais, voici qlq chose qui va vous surprendre et, j'espère, vous réjouire aussi :
Phénicien ~ Pionnier, premier voyageur, inventeur, découvreur, précurseur    
Le phénicien est le premier navigateur (le premier à avoir vu des terres neuves et en a parlé ou les a cartographiés !), le premier à avoir inventé l'alphabet. Et son nom aurait une origine bovine (azgar ou afunas "boeuf, taureau", tha-funas-th "la vache"). Autre chose : l'explication de Aleph (Alfa) en relation avec le taureau se trouverait peut-être dans le lexique du laboureur (kabyle) que l'on vient de voir.  
Retour vers un personnage "historique" - enfin, pour tout le monde à part moi :) - , Cristobal ou Christophe Colomb; le premier à avoir découvert les Amériques, le Nouveau-Monde. Y en a même qui "soupçonnent" Colomb d'être un juif :) Enfin bon ! D'abord son nom, replacé dans le contexte de billet, est tout de Christ, Croix et de krez "labourer" à comprendre "le premier à ouvrir, à tracer un chemin". Ensuite il est gênois, donc de Gênes en Ligurie (un peu comme de Bougie en Kabylie mais pour un autre pionnier/inventeur : Léonardo Fibonacci dit le "voyageur"). Génois serait comme Phénicien, un nom commun de pionnier, d'inventeur, voyageur, découvreur. Le Phénicien, premier cartographe de l'antiquité à l'image des Mercator et autres des temps plus récents ? 
Le laboureur qui fait la navette pour labourer tout son champ voyage, ouvre des voies pour y semer la graine, la vie comme d'autres, navigateurs de profession, ont ouvert des voies maritimes au commerce et à la colonisation. Le labour est la libération, l'ouverture de nouvelles voies. Il en va de même pour la navigation de toute sorte. De nos jours, la Terre étant intégralement colonisée, l'homme, infatigable voyageur, rêve de conquérir l'espace, coloniser la Lune et la planète Mars ou ; ensuite il voudra allez encore plus loin, toujours plus loin dans ses conquêtes. Cet esprit de pionnier, de conquérant de nouveaux mondes a quasiment disparu de chez nous en Méditerranée du sud, et même au nord, dans toute l'Europe ; en Orient c'est pire car là-bas c'est toujours une question de reconquête d'un passé glorieux (faux le plus souvent) et non du futur, et d'invasion bien sûr avec la razzia traditionnelle des bédouins. L'esprit de pionniers et des conquérants du futur est quasiment du ressort de deux nations, deux grandes nations : la Russie et les USA. La Chine vous dites ? Je ne pense pas que les ambitions des mandarins qui n'ont jamais rien conquis sur notre planète aient vraiment cet esprit de pionnier conquérant. En regardant dernièrement le nouveau film de Ridely Scott "Seul sur Mars", je me suis dit que seul un vrai Kel Tamacheq (Touareg) pourrait faire face à un environnement aussi hostile, s'il avait bien sûr les moyens et les compétences des Russes ou des Américains pour voyager jusqu'à Mars. Et comme il n'y pas de NASA chez les Berbères, on va se contenter d'encourager l'homme-voyageur américain, russe ou d'une autre nationalité, le pionnier déterminé à faire la conquête de l'espace pour ouvrir de nouveaux horizons à l'humanité, tracer de nouveaux sillons à la vie. En avant toutes !