Sur la route de Séville – La Porte de Gibraltar
A la recherche de l’Andaluz, nous voici aux portes de l’Europe, en Espagne. La porte d’entrée en Europe et d’accès à l’océan atlantique. L’ombre d’un géant est facile à deviner sur les colonnes d’Hercules (lire le billet « LORD II » sur ce blog) malgré la brume qui plane sur Gibraltar, normal puisqu’il est aux mains des Anglois qui portent avec eux leur marque de fabrique de la brumeuse Albion :))
Les Anglois, commençons par eux justement puisqu’ils sont là de toute façon :)) Ils sont forts au point d’imposer au reste du monde leur méridien de Greenwich et d’occuper Gibraltar. Mais leurs prises se limitent-elles à ça ? Les assidus de ce blog le savent, deux grandes légendes angloises, en l’occurrence Isaac Newton (lire « La chute de Grenade » sur ce blog) et William Shakespeare (lire le billet « Shakespeare » sur ce blog), sont dans ma ligne de mire. Vu que l’on est parti d’Alger et du cœur d’amande – cœur de lion, il me paraît intéressant d’évoquer ce qui suit :
Richard serait à mon sens une forme plutôt germanique du nom César, plus utilisé en romanes, alors que l’allemand emploie le terme Kaïser, le russe le titre Tsar ;
Richard III – le dernier roi d’Angleterre de la maison de York, dans la pièce du même nom de Shakespeare, pourrait avoir des ressemblances avec une autre histoire, bien plus ancienne, par ex. celle non pas de César III, mais de… Ramsès III – dernier grand roi (pharaon) du Nouvel Empire ;
Richard I (premier) dit « cœur-de-lion », donc Brave, mais ce n’est qu’un indice de temps, d’ordre ou de classement chronologique des (grands) souverains, comme c’est le cas pour les pharaons d’Egypte, les empereurs romains et/ou les papes de l’église romaine, etc. Il n’est pas marqué Ramses II (deuxième) en ancien égyptien, pas de chiffres/d’ordinaux donc, ce sont les égyptologues qui l’on fait, mais quel est l’équivalent ordinal égyptien ancien pour distinguer un Ramses d’un autre ? Probablement un adjectif (Brave, Grand, etc.) ou un deuxième/nième nom, les pharaons en avaient cinq, je crois, avec un indice de temps, ou chronologique si vous préférez. On verra plus loin combien cette notion de temps est facile à comprendre.
Tout ça me laisse perplexe, et je n’exclue pas que la France s’est fait avoir par les Perfides en Egypte, qui auraient pu « laisser gagner » Champollion contre Young dans leur course au déchiffrage des hiéroglyphes de la Pierre de Rosette pour cacher un bien meilleur trésor, lequel sera capitalisé dans les œuvres de deux légendaires Anglois, Shakespeare (antidaté bien sûr) et surtout Isaac Newton, qui pourraient cacher une école de traducteurs avant le dramaturge et l’homme de sciences, respectivement, que le monde connaît. Et ce n’est pas du délire, chers amis, croyez-moi. La chronologie des rois d’Angleterre d’époques précises, surtout les noms et sobriquets de certains souverains, consiste également une source d’inspiration en la matière.
ANDALUZ
On va faire comme nous l’a appris Einstein : regarder à la source pour comprendre les conséquences d’un phénomène que nous observons. Autrement dit, mettons nos indices dans l’espace temps. Un toponyme, Andalousie par exemple, est un indice d’espace ; Andaluz, au contraire, serait un indice de temps, d’une époque. Et je pense savoir laquelle :
Andaluz ~ Nouvel Empire ~ Âge d’Or ~ voire même Renaissance
Le Nouvel Empire de l’Egypte ancienne (1500 – 1000 ans avant JC) fut l’âge d’or de la littérature, des arts, des sciences et il a produit des hommes et femmes de grande envergure : Sethi I, Ramsès II, Toutankhamon, Hatchepsout, etc. C’est exactement comme l’Andaluz en Andalousie (Espagne) entre le 8ème et le 14ème siècles, l’âge d’or de la civilisation maure musulmane d’Espagne dont la langue véhiculaire était l’arabe, sans doute une forme descendue de l’hiératique égyptien ancien.
Je voudrais bien que l’on comprenne que seule l’Egypte ancienne et la Méditerranée sont impliquées dans les deux cas, à fortiori pour l’Andaluz. L’équivalent de cet âge d’or pour la partie musulmane de l’Asie possède un autre nom : la Horde d’Or (peuples turcophones surtout). C’est sans appel et les inepties et clichés des historiens à ce sujet sont irrecevables en ce qui me concerne : on parle d’une époque et non pas d’ethnies.
On va la jouer comme Einstein une autre fois :)) Mais cette fois-ci, on va comparer une notion de temps vs une notion d’espace (nom de lieu) pour ne laisser aucun équivoque :
Moyen-Orient ~ Moyen Âge (~ Moyen Empire)
Après le moyen âge vient la Renaissance, forcément à l’ouest du Moyen-Orient ou de la « terre du milieu », de la mer du milieu (Méditerranée). La Renaissance ou l’âge d’or est forcément la conquête de l’ouest, l’Occident (le Maghreb dans l’imaginaire arabe). La notion de Nouveau Monde pour la conquêt des Amériques s’aligne sur la notion de Nouvel Empire, Renaissance (Reconquista pour la version espagnole), l’âge d’or. C’est sans doute pour cette raison qui explique la légende de l’Eldorado sur les terres du Nouveau Monde, qui a entraîné beaucoup d’Espagnols dans la ruée vers l’or… qui leur sera subtilisé en route par les Anglois :))
La légende de l’Andaluz est, je l’espère, bien plus claire maintenant. On aura probablement d’autres éléments prochainement qui nous permettront de définir exactement le sens du terme « Andaluz » et son origine étymologique précise.
Gibraltar ne serait qu'une porte vers la conquête de l'ouest, la conquête du paradis pour certains. Une porte en or. Autrement dit, les Colonnes d'Hercules du détroit de Gibraltar seraient une Golde Gate en anglois comme pour le détroit Golden Gate aux USA.
L’ombre de géant qui plane sur Gibraltar est celle de Ramsès le Grand, Ramsès II. Vous l’aurez compris, c’est l’immense Egypte ancienne LA référence et non pas les multiples écoles de traduction (grecque, arabe, angloise, latine) qui ont repris avec plus ou moins de succès le flambeau égyptien sur le chemin de la conquête des Lumières. Il est quasiment entre nos mains cette fois-ci…
A prochainement !