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lundi 30 mai 2016

De Mères et d'Einstein

La Maman et ses Garçons kabyles

Une mère, un jour. C’était la Fête des Mères, hier. 
Un événement relativement récent...

Vous avez probablement visionné cette photo d’un brêle albanais (enfin, présumé albanais sur le net) et de sa femme-bête de somme portant un fardeau insoutenable. On ne sait pas ce qu’il en est au juste et ce n’est nullement l’occasion de jeter l’opprobre sur tout un peuple (albanais) ; c’est plutôt la femme rurale « exploitée par l’homme » qui nous intéresse. Elle a le dos large, la femme rurale. En Russie, la femme rurale est une femme forte aussi car c’est elle qui trime, le plus souvent la seule à trimer, comme le montre cette photo avec une touche d’humour. La Kabylie rurale n’échappe pas à cette règle paradoxale de la femme rurale « forte mais soumise » comme le montre la photo ci-dessous :
 

https://marges7225.files.wordpress.com/2013/01/39658576-img_6110_dxo_rawcopie.jpg
Prélude : Le pavé kabyle
Oui, ça se passe en Kabylie profonde. Le type d’homme « albanais » est rare en Kabylie, le plus souvent l’homme paysan conduit sa bête de somme (baudet ou mulet) chargée et sa femme le suit derrière avec sa hotte (aqeshwal) légèrement chargée. Il n’empêche que c’est la femme « forte mais soumise » qui fournit le plus d’efforts physiques et intellectuels. C’est elle qui remplit les tâches ménagères, les travaux de champ, les récoltes, etc. ; c’est elle qui s’occupe du métier à tisser, du foyer, de l’éducation des enfants (apprentissage de la langue et de la mythologie kabyles), etc. C’est elle qui s’occupe de tout quasiment. 

Mais que fait l’homme, son homme et mari (argaz) pendant tout ce temps là ? Soit il est à la guerre (rarement), au boulot, au café maure pour jouer aux dominos ou à l’agora (thajmayth) pour philosopher :) Pourtant l’homme kabyle est élevé dans le strict respect de la femme, à qui on ne manque jamais de respect, et il n’y a de pire insulte pour un garçon que celle qui vise sa mère, ses sœurs, enfin toute femme de sa famille. 

La preuve ? Jadis, en Kabylie, il suffisait d’une simple manip pour qu’éclate une bagarre entre deux garçons pourtant amis. L’astuce est simple : le manipulateur, plus âgé, prend un objet (un pavé, par exemple) et le pose par terre ou sur un support et dit au premier garçon « ça, c’est ta mère », ensuite il pose un deuxième objet par-dessus le premier et dit à l’autre garçon « ça, c’est ton père ». C’est ce que fait un arbitre sur un ring pour commencer un combat : fight ! ou box ! Le premier garçon est, bien entendu, le premier vexé, celui dont l’honneur est bafoué, donc c’est lui qui pète les plombs le premier et va naturellement enlever le deuxième objet/pavé (le « père » de l’autre garçon) du premier (symbolisant sa mère à lui) pour laver l’affront. A ce moment, c’est le deuxième garçon qui pète les plombs, offusqué à son tour de voir son géniteur « pavé-père » jeté donc insulté. Et là c’est le combat de coqs pour l’honneur de la famille qui commence sous les encouragements du manipulateur qui a remonté les deux amis l’un contre l’autre et des autres garçons. 

En règle générale, les deux pugilistes ont le même âge (6-10 ans) et ce combat de gamins-boxeurs de rues se déroule sans coups bas et dure 1-2 rounds (3-6 minutes). Je n’ai jamais vu un garçon kabyle, quelle que soit sa corpulence (j’étais le moins costaud de la compagnie mais combatif comme un sauvageon à cet âge :) ), manipulé et provoqué de cette façon, fuir un tel « combat » pour sauver l’honneur de sa maman (des parents en général), jamais ! C’est un duel pour l’honneur à mains nues, sans coups bas ni usage d’armes blanches (sinon t’es un voyou ou un akli « boucher, esclave » et on t’écarte de la compagnie). En quoi ce combat de gamins kabs diffère-t-il des duellistes qui se bâtaient pour laver un affront, le grand Pouchkine en est même mort sur ce « champ d’honneur... des femmes » (punaise, c’est un Français qui l’a tué, comme d'hab !) ? Le pavé kabyle, ou le piège posé par le provocateur pour semer la zizanie entre deux copains, c’est comme un gant jeté, un défi pour un combat que pas un seul garçon n’oserait refuser, prêt qu'il est à se battre jusqu’au jet d’éponge. C’est sans doute ce pavé de noblesse qui me laisse penser qu’il y a du chevalier dans le « kabyle »…

Donc, à la base, le garçon kabyle est noble dans son rapport à la femme ; mais que se passe-t-il lorsqu’il grandit et devient un homme, un vrai homme, un mâle féroce avec une épouse, une femme assez souvent soumise dans le milieu rural ? Certains deviennent eux-mêmes des « objets » et voient en leurs femmes des « objets » dans un rapport de dominée à dominant : elle en-dessous, lui en-dessus et ce n’est pas une bagarre de gamins pour l’honneur, mais un autre combat : celui du « nif du mâle dominant ». Ce phénomène de comportement « albanais » (caricatural) s’est d’autant plus amplifié ces dernières années dans les villes kabyles, contaminées par la coutume-virus venue du Moyen-Orient et d'Asie mineure : argaz (l’homme, le mari) est devenu lui-même un argazâne « hommâne » qui, à défaut de bois, va charger le dos large de sa femme d’un voile islamiste normalement interdit par la loi kabyle. C’est la femme-objet épouse d’un soi-disant homme, en réalité un homme-objet de manip de marionnettistes étrangers qui l’utilisent comme un pantin. Ce type d’homme, jadis paysan de campagne, un « albanais » classique, s’est métamorphosé en bédouin de ville, un « islamiste » classique. Et c’est la femme qui en pâtit en premier ! Et tout le reste s’effondre en conséquence : l’éducation et la langue kabyle, entre autres. Enfin bon, ce n’est pas le sujet de ce billet, laissons-tomber pour le moment.

Que porte la femme kabyle, la paysanne kabyle dans sa hotte et ou sur son dos ? (Ce dos même sur lequel elle a porté ou porte ses enfants en bas âge) La réponse va vous surprendre : du léger, de la lumière, des Lumières ! L’explication est dans le lexique kabyle correspondant :
S-GR asghar « bois mort (fossile) » en kab ~ L-GR de léger en fr., L-GT de light « lumière » en anglois.
S-GR est dans le kab a-saghur « Petit bois, Foin » (pour allumer le feu ou alimenter les bestiaux) : allumer et alimenter vont devoir s’aligner ;
S-GR en kabyle est probablement à aligner sur SKR de iskra « étincelle » en russe, tout somme SKR de « boisson, ivresse » en kab et en masri-arabe sakran ;


Que signifie le kabyle alim « paille » ? La même chose que « lumière » ou « allumer » en fr.
GR ou QR de gher, qar « lire, s’instruire » (en masri-arabe iqra « lire ») est une racine de cette même famille que celle dans a-sghar « bois mort (fossile) » : c’est lui… l’ancien Grec ! Un « instruit » !

Lecture en français devrait s'écrire Leghture ou Lechture, voire Reghture, donc Droit, Carré, Rectangle, etc.

C’est là que notre femme kabyle pourtant paysanne va prendre de l’altitude, car cette racine est celle de la Lune et « Mois » (agur, ayur) pour devenir la déesse de la Lune, Thiziri « clair de lune » :
Youm « jour » en masri-arabe, en hébreu = Lumene « lumière » en latin ~ Alim, ayim « paille » en kabyle : le terme Oum « mère » en masri-arabe et en sémitiques et Yem, Yemma « mère » et déesse vu le culte de Yemma Gouraya en kabyle seraient en lien avec ses notions de « bois/paille-lumière-jour » ;
SGR asghar « bois mort » en kab ~ SHR shah’r « mois » en masri-arabe et shah’riya « paie, mensualité » utilisé en kab = square (équerre, carré). Le bois mort est l’angle d’un triangle, l'angle droit d'un carré ou d'un rectangle ! Une bûche est un coin ! Ce qui laisse penser que Bois-Temps seront apparentés à la taille de la lune, càd aux Phases de la Lune : plus la surface de réflexion est grande, plus le bois est meilleur ou plus grand.
Mais le plus surprenant est dans le nom de Thiziri « clair de lune », où le Z kabyle serait l’équivalent du L ou R latin, càd que le zux ou zoukh « la frime » en kab et en « arabe » algérois, c’est le Luxe en fr., la Lumière « lux » en latin. Thiziri en kabyle – son équivalent grec est Séléné (nom de la fille de Cléopatre qui reposerait à Tipasa dans le « tombeau de la chrétienne ») – va se retrouver jusque dans la formule magique du génie Einstein, E = MC2 datant du 20ème siècle :
Thiziri « clair de lune » = Célérité en fr. = C2 = Carré de la vitesse de la lumière
De nos jours nous mettons un chiffre « 2 » (une puissance) en-dessus pour donner une expression écrite à la notion de carré, son équivalent d’antan serait simplement un Triangle !
Puissance (carré (2), cube (3), etc.) = Polygone de nombre d’angles moins un (-1) :
Un Triangle (3 angles) équivaut à une Puissance 2 (carré),
Un rectangle (4 angles) équivaudrait à une Puissance 3 (cube), et ainsi de suite.
 

La formule d’Einstein maintenant vue comme le triangle formé par Lune-Soleil-Terre :
E = MC2 où :
E l’énergie des physiciens modernes serait la Terre, le signe d’égalité de l’équation une balance ou une « Echelle », une notion récurrente sur ce blog. Ou peut-être que c’est la Terre notre Echelle et énergie ?
le carré de la vitesse de la lumière C2 = Thiziri (clair de lune, Lune) ou un Triangle : c’est un Prisme plus exactement : Einstein a amélioré le théorie de Newton sur la gravitation, mais il aurait (involontairement) vu le prisme de Newton (triangle ou carré de vitesse de la lumière) sans l’avouer :) ;
et finalement M la masse des physiciens devrait s’identifier au… Soleil selon cette idée « naïve ».
E = MC2
Terre = Soleil.Thiziri (Prisme, Triangle) : Une Pyramide ???


Les questions demeurent mais l’hommage, lui, est beau comme un clair de lune ! Le meilleur hommage pour la femme kabyle, et la femme en général, est de la regarder à sa juste valeur, n’est-ce pas ? Einstein aurait relativisé, bien sûr, mais nous on ne le fera pas :)) : hommage à ma maman, à votre maman, cher lecteur (chère lectrice), à toutes les mamans du monde, y compris celle d’Einstein !