La cité du Sphinx.
Rendre à César ce qui appartient à César. Mais au vrai, premier César seulement !
L’histoire officielle nous apprend que les « Fatimides, partis de Kabylie de l’est, auraient conquis l’Egypte et donné le nom El-Qahira (La victorieuse), soit le Caire, à la capitale de l’Egypte ». Pas vraiment convaincu, néanmoins, en bon Kabyles, on ne marquera pas, aujourd’hui, de rendre hommage et qlq part de « payer un tribut de reconnaissance » à l’immense et éternelle civilisation de l’Egypte ancienne.
A la lumière de ce que nous avons démontré au cours des derniers billets, à savoir le rapprochement suivant : Yidhir (Idir) nom masc. kabyle = 1.César, 2. Victor, vainqueur, victorieux, pour la forme latine (Thiziri, le féminin de Yidhir/Idir serait, elle, Victoria), d’un côté, et Akli (boucher, esclave) en kab = 1. Jules en fr./latin, 2. Le diminutif d’Akli ayant donné Kahlouche « négro » - Carlos en esp./port. et Carl/Charles ailleurs ; Jules étant celui de César, personnage syncrétique à mon sens, on peut avancer les hypothèses suivantes, très probables à mon avis.
LE TERRIBLE AKLI
Personnage sorti des droit des mythes kabyles et qui fait flipper le plus les gamins kabs, c’est, bien entendu, Akli U’zal – le boucher diurne qui surgit le jour d’un soleil de plomb à midi solaire (rayons de soleil à la verticale) et qui fait cesser les jeux et vider la rue kabyle de ses galopins. C’est le « terrible Akli » ou Jules (ou Charles/Carl) le Terrible, si vous préférez. Hypothèse double :
1) Akli u’zal ou le terrible Akli kabyle ~ Jules César dans la tradition latine ;
2) Akli u’zal ou le terrible Akli kabyle ~ Abou al-Hôl « père de la terreur » en masri (arabe égyptien), nom par lequel est désigné le Sphinx de Gizeh.
LE TERRIBLE VAINQUEUR
Et les prénoms kabyles Akli et Idir nous l’hypothèse kabyle sur l’origine du nom du Caire et pas seulement :
a) Le Sphinx de Gizeh a été repris et domestiqué par les Romains (disons les Latins) sous le nom de Jules César ;
b) Le Caïre ou Al-Qahira « la victorieuse » en masri-arabe doit son nom au Sphinx de Gizeh, c’est lui le Victorieux (Yidhir ou Idir en kab), c’est lui le vrai, le premier César.
Donc, sous la forme romane (latine disons), le Caïre serait une Césarée, comme Alger des Zirides contemporains des Fatimides d’Egypte.
Rationnellement, ces différents personnages – le terrible Akli kabyle, Jules César romain et le Sphinx de Gizeh égyptien –, auraient une symbolique ou une fonction bien précise : un indice de temps, un aiguilleur du temps, un passage obligé ou un repère (un zéro ou un « déluge » ? qui marque un cycle complet ? un nouveau millénaire ?) sur un calendrier (échelle d’une année), sur une horloge (échelle d’un jour ou 24H). Faudra donc essayer de trouver des éléments de réponse par la suite pour expliquer raisonnablement l’origine et la fonction du Sphinx de Gizeh. Pour le moment, on a rendu à César ce qui appartient à César, càd le nom de la cité du Caïre « la victorieuse » au Sphinx de Gizeh, le terrible vainqueur au corps de lion, lequel lion symboliserait très probablement le temps.
LA VILLE ETERNELLE
Si les Romains ont copié le Sphinx pour en faire leur Jules César, on doit bien trouver une corrélation entre la cité du Sphinx, le Caire, et celle de JC. J’insiste, le lion porterait la notion de « temps », un temps éternel ; izem (lion) en kabyle exclusivement ou ahar (lion) en berbère seraient des indices de temps également et du nom de la cité du Caire pour la racine berbère /HR/ (lion) dans Al-Qahira « la victorieuse » en masri-arabe. Voici ce que les Romains doivent à l’immense Egypte ancienne :
Sphinx de Gizeh repris comme Jules César ;
La cité du Sphinx, le Caire est la « Victorieuse »…ça ne vous dit rien si l’on compare à la cité de JC ?
Le Caire, cité « victorieuse », serait autrement dit, la Ville éternelle. Rome a hérité ce nom plus tard.
Tous les chemins mènent à Rome, dîtes-vous ? Eh bien non, dans la version d’origine, c’est « tous les chemins mènent au Caire ou au Sphinx ».
A prochainement !